Le moissonneur

Partie 1 : Robes et anneaux
Deuxième partie : Aucune autre loi n'est au-dessus de ces commandements.
Troisième partie : Les conservateurs et le Nouvel Ordre
Partie 4 : Fugitif d'Amérique centrale
Partie 5 Récolte

Remerciements

Tête de tonnerre

Partie 1 : Le pouvoir lui-même
Partie 2 Risque
Partie 3 : Ennemis au sein des ennemis
Partie 4 : Avertissement funeste
Partie 5 : Situations au-delà
Partie 6 : Indura et Node

Remerciements

"glas"

Partie 1 : Îles perdues et cités enclavées
Partie 2 Ondes sonores, cloches et tonnerre
Troisième partie : L'année du Cobra
Partie 4 Le seul outil dont nous disposons
5 bols

Remerciements
Note du traducteur

Le plus grand succès de science-fiction qui a créé un phénomène mondial sous le nom de « The Harvester » !

* Auteur lauréat du National Book Award
* Association américaine des bibliothèques Michael L.
Lauréat du prix Printz
* Adaptation cinématographique par Universal Pictures

- Le Moissonneur

Un monde sans mort serait-il vraiment une utopie ?
Un roman de science-fiction fantastique de l'auteur à succès Neal Shusterman.

Le premier volume de la série de science-fiction « The Harvester » de Neil Shusterman, lauréat du National Book Award et très apprécié des lecteurs coréens pour son œuvre précédente « Dry », a été publié par Open Books, traduit par Lee Su-hyeon, écrivain et traducteur de science-fiction et de fantasy.
Neal Shusterman a remporté plus de 30 prix pour ses romans, dont le National Book Award pour *Challenger Deep*, le Boston Globe-Horn Book Award pour *The Schwa Was Here* et le prix du meilleur roman pour jeunes adultes de l'American Library Association pour *Unwind*. Romancier reconnu tant par les connaisseurs que par le grand public, ses œuvres figurent systématiquement en tête des listes de best-sellers.


Le plus grand atout de Neil Shusterman est qu'il écrit des « romans divertissants », mais il est également exceptionnellement doué pour aborder avec délicatesse des questions sociales sensibles et pour amener les lecteurs à se confronter à des questions philosophiques.
Qu'il s'agisse de « Challenger Deep », qui traite de la maladie mentale, de « The Disintegrating Children », qui aborde le sujet de l'avortement, ou de la série actuelle « The Harvester », qui interroge le sens de la vie et de la mort, toutes ces œuvres recèlent des questions pertinentes dissimulées au sein de leurs histoires fascinantes.


La série « Reapers », qui a engendré une communauté de fans mondiale, est actuellement en cours d'adaptation cinématographique par Universal, et les fans attendent avec impatience le jour où ils pourront découvrir les personnages attachants et les scènes de combat spectaculaires à l'écran.
Le premier volume, « Le Moissonneur », qui marque le début de ce vaste univers, sera le choix idéal pour les lecteurs souhaitant réfléchir au sens de la vie et de la mort.

Il faut le tuer
Sans aucun préjugé ni malice

Avez-vous déjà imaginé un « monde parfait » où la faim, la maladie, la guerre et même la mort auraient disparu ? En 2042, les superordinateurs ont atteint une puissance quasi illimitée, transformant la Terre en un monde parfait, exempt de problèmes.
Le nom du supercalculateur est Thunderhead.
De la résurrection des morts à la prévention des guerres, Thunderhead peut tout faire, mais il y a un domaine où il ne s'implique pas : mettre fin à la vie humaine.

La mort a disparu, mais la vie renaît sans cesse.
Mais la Terre est trop petite pour que tous les humains puissent y vivre.
Face à l'échec constant des tentatives de colonisation de planètes extraterrestres, l'humanité finit par créer des êtres appelés les « Moissonneurs », chargés de prendre des vies pour contrôler la population.
Ôter la vie est à la fois un devoir et un droit, et ainsi le moissonneur devient un nouvel être divin dans un monde où même les dieux ne sont plus nécessaires.

Citra et Roan, qui vivent dans ce monde, sont des élèves ordinaires de seize ans.
Ils n'avaient aucun lien avec le monde des récoltes, mais par hasard, ils attirèrent l'attention du moissonneur Faraday, devinrent ses apprentis et apprirent l'art de tuer.
Mais un seul des deux peut devenir le véritable moissonneur.
Les deux se livrent à une compétition féroce, mais subissent également de subtils changements émotionnels à mesure qu'ils ouvrent lentement les yeux sur le monde complexe des moissonneurs.


Dans un monde où la mort a disparu
Devenir un dieu vivant de la mort

Dans ce monde où la mort naturelle a disparu, le travail de moisson, c'est-à-dire de récolter la vie, est un devoir sacré, presque comme le service d'un prêtre.
Même en tuant sans cesse, il ne perd pas son humanité, éprouve de la compassion pour les vies qu'il prend et se demande si c'était la bonne récolte.
Mais pour une personne ordinaire, il serait presque impossible de considérer le meurtre comme une vocation.
Il en va de même pour Citra et Roan.
En tant que stagiaire, il apprend à manier les armes et les poisons, et assiste son maître Faraday lors des récoltes, mais il souffre également et éprouve du dégoût pour lui-même.

Ils apprennent aussi de leur professeur Faraday l'état d'esprit que doit avoir un moissonneur.
Nous rassemblerons les gens avec le même respect que la nature, sans préjugés ni malice, et nous nous méfions du pouvoir que nous pourrions convoiter et nous nous en tiendrons éloignés.
Vous ne devez pas avoir de famille, être un orateur exemplaire et ne rien posséder.
C’est cet état d’esprit qu’un être humain doit avoir pour devenir un dieu vivant.

En observant Citra et Roan devenir des Moissonneurs, nous en venons à comprendre l'angoisse et le dilemme d'être un Moissonneur, un être humain chargé de tuer des gens.
La représentation réaliste d'un monde futur méticuleusement planifié et l'excitation ressentie en voyant des adolescents innocents s'ouvrir les uns aux autres sont aussi quelques-uns des éléments qui rendent le film divertissant.
Assurément, dès que vous aurez refermé la dernière page de 『The Harvester』, vous pourrez immédiatement ouvrir le tome 2, 『Thunderhead』.
Une bataille féroce de croyances se déroule dans l'utopie ultime, une histoire grandiose qui vous tiendra en haleine jusqu'à la fin des trois volumes.


- Tête de tonnerre

Les superordinateurs, fidèles serviteurs de l'humanité,
Un être humain qui ruine l'avenir par sa propre bêtise

Suite à la fin inattendue du premier volume, « The Harvester », le deuxième volume, « Thunderhead », décrit l'aggravation du conflit entre les Moissonneurs et la lutte du superordinateur « Thunderhead » pour maintenir le monde malgré les actions insensées et sans fin de l'humanité.
Contrairement au futur dépeint dans la plupart des romans dystopiques, les Thunderheads qui contrôlent le monde humain dans la série « Reaper » ne sont pas du tout maléfiques.
À l'inverse, Thunderhead est le fidèle serviteur de l'humanité, un ami des solitaires, un parent pour les orphelins et un filet de sécurité sociale fournissant tous les services nécessaires.

Néanmoins, un avenir inquiétant attend ce monde.
La raison en est précisément la méchanceté et la folie des humains eux-mêmes.
Neal Shusterman met en lumière la dualité de l'humanité, à la fois bonne et mauvaise, à travers le personnage de Thunderhead.
Certes, il existe des gens bien qui s'efforcent de guider le monde dans une meilleure direction, mais ceux qui ne parviennent pas à contrôler leurs désirs ou qui sont aveuglés par les petits gains sont en train de se ruiner.
Tout comme l'humanité au XXIe siècle.

En raison du méchant charismatique
Le monde se dirige vers la destruction

Alors que « The Harvester » présentait la vision d'ensemble du monde et suivait les traces de Citra et Roan, « Thunderhead » montre que les Moissonneurs, censés être parfaits, sont comme n'importe quel autre être humain ordinaire, vulnérables à la cupidité.
Parmi eux, certains commettent des meurtres brutaux et impitoyables et exercent une influence considérable sur le monde.
Moissonneuse Goddard.
Goddard trouve lassant que les récolteurs considèrent leur mission comme sacrée et soutient que chacun devrait être libre de récolter selon ses propres convictions.
La raison est plausible.
Ceux qui sont choisis comme moissonneurs sont réputés plus sages et plus conscients que les gens ordinaires, et capables d'utiliser leur intelligence pour améliorer la vie des masses.

Et de nombreux moissonneurs sont attirés par cette sophistique plausible de Goddard, le rejoignent et créent une force appelée le Nouvel Ordre.
Thunderhead ne peut pas les arrêter, car il est déjà programmé pour ne pas interférer avec les moissonneuses.
Les caméras de surveillance de Thunderhead, qui ne s'éteignent jamais, voient et entendent tout, et elles savent que l'humanité se dirige très probablement vers la destruction, mais elles ne peuvent rien y faire.
C’est précisément pourquoi l’objet des espoirs de Thunderhead est une fois de plus un être humain.

Est-ce là la mise en œuvre de la justice ?
Ou s'agit-il d'un crime terrible ?

Lucifer la Faucheuse est l'un des humains dont Thunderhead a de si grands espoirs.
Lucifer est un nouveau personnage unique qui apparaît dans Thunderhead.
Il se trouve dans la situation étrange de ne pas avoir été officiellement choisi par les Moissonneurs, mais d'être reconnu comme Moissonneur par Thunderhead grâce à une ruse.
Lucifer possède un corps puissant et d'excellentes compétences de tueur, porte des robes noires interdites aux Moissonneurs et se cache dans un lieu inconnu de tous.
Et selon les calculs de Thunderhead, il aurait un lien quelconque avec Citra, une figure située à une singularité qui multiplie par cent la possibilité de changer le monde.

Lucifer tue et brûle les faucheurs qui ne moissonnent pas par compassion mais commettent des meurtres par simple plaisir, ou les faucheurs « non qualifiés » qui utilisent la moisson comme prétexte pour un gain personnel ou qui décident qui moissonner pour des raisons personnelles, les rendant ainsi incapables de se régénérer.
Il s'agit clairement d'un acte horrible et cruel.
Car un cadavre brûlé par le feu ne peut être ranimé, même par le pouvoir de Thunderhead.
Mais en même temps, il semble qu'il n'y ait pas d'autre moyen de gérer l'existence de ces moissonneurs nuisibles aux gens ordinaires.
Lucifer est un personnage qui s'affranchit du cadre légal et endosse le rôle d'un méchant afin de rendre justice.
Bien que je le comprenne, je ne peux pas entièrement approuver sa façon de se venger personnellement.


Citra et Lucifer peuvent-ils véritablement transformer l'avenir de l'humanité ? Les relations déjà complexes entre les personnages se complexifient encore davantage, et l'histoire se dirige rapidement vers un dénouement inattendu.

- 『Sonnerie de cloche』

Les anneaux de papier
Un article annonçant la destruction de l'utopie

Le tome 2, « Thunderhead », se termine par une catastrophe inimaginable et horrible, et Thunderhead lui-même, déçu, tourne le dos à l'humanité ; tout espoir semble donc perdu.
Beaucoup de personnes qui auraient pu changer le monde ont également perdu la vie.
Cependant, comme s'il restait encore de la place pour la frustration, 『Le Son de la Cloche』 commence par montrer l'Esprit de la Moisson dans une situation encore plus sombre à cause de Goddard.
Ceux qui aspirent au bien sont-ils forcément plus faibles que ceux qui commettent le mal sans réfléchir ? Pourquoi les bonnes actions seraient-elles forcément insignifiantes et futiles, tandis que les actes maléfiques seraient puissants et mortels ? Même cette utopie inébranlable, à l’image de notre propre réalité, est enlisée dans une situation cauchemardesque.

Mais Neil Shusterman nous montre des personnages qui opèrent de petits changements en faisant les meilleurs choix possibles, même jusqu'au tout dernier moment.
Même s’ils ne possèdent pas de pouvoirs particulièrement importants, même s’ils doivent parcourir un chemin solitaire sans groupe à suivre, même s’ils sont poursuivis et que leur vie est menacée, ils ne renoncent pas et persévèrent dans leurs nobles convictions.
Et les petites ondulations créées par ces gens ordinaires deviennent d'immenses vagues qui balayent le monde et rendent possible un départ totalement nouveau pour l'humanité.


La banalité du mal
Transformer l'utopie en dystopie

Les fidèles Thunderhead ont coupé toute communication avec l'humanité suite aux événements catastrophiques survenus dans le Volume 2, « Thunderhead ».
À cause de la malveillance de quelques-uns, d'innombrables vies ont été perdues, et Thunderhead, désespéré, a fait retentir alarmes, sirènes et klaxons dans le monde entier.
C'était un cri que Thunderhead avait poussé de toutes ses forces.
Dans le même temps, tous les humains reçoivent le titre de « Bulmija » de la part de Tête-de-Tonnerre, ce qui signifie qu'ils ont commis une faute et qu'ils sont incapables de communiquer directement avec Tête-de-Tonnerre et de bénéficier de ses avantages.

On peut en déduire que tous les êtres humains portent une part de responsabilité dans la catastrophe susmentionnée.
Car au lieu d'arrêter le puissant méchant, cela lui a donné du pouvoir.
Ignorer le mal et fermer les yeux sur le bien, c'est en fin de compte contribuer à accentuer la tendance du monde vers le mal.
Cependant, au lieu de perdre Thunderhead, de réfléchir à leurs erreurs et de tenter de tracer leur propre voie, les internautes attendent passivement le retour du Thunderhead omnipotent et qu'il fasse à nouveau tout pour eux.
L'être humain, qui a vécu en dépendance de superordinateurs parfaits, semble avoir perdu la capacité d'être indépendant.
Une utopie aussi parfaite dégénère en dystopie.

Changer le monde
Des gens toujours extrêmement ordinaires

Lorsque nous regardons les visages de ceux qui, par de petits efforts, changent ce monde où l'espoir semble avoir disparu, nous réalisons qu'ils ne sont pas si différents de nous.
Grayson, qui apparaît à partir du volume 2, en est un exemple représentatif.
Grayson, tout comme Citrana Loan, était un adolescent normal qui allait à l'école.
Son rêve était simple : obtenir son diplôme et devenir agent Nimbus pour assister Thunderhead.
Thunderhead disait souvent à Grayson : « Tu es plus spécial que tu ne le penses », ce qu'il supposait être une façon de le réconforter.
Mais Thunderhead était sincère, et Grayson ne comprend ce qu'il voulait dire que dans le volume 3, « Les Cloches ».


Ce qui le rendait si particulier, c'était sa nature altruiste, qui le poussait à faire passer les autres avant lui.
Face à un choix crucial entre se sauver lui-même et sauver les autres, Grayson était du genre à hésiter et à s'angoisser, mais à finalement choisir la seconde option.
Et je pensais avoir fait ce que j'avais à faire sans rien attendre en retour.
C'est pourquoi je ne l'ai pas regretté, même si je me trouvais dans une situation misérable.
Thunderhead transforme tous les humains en idiots, faisant de Grayson le seul capable de communiquer avec lui.
Le monde a besoin de personnes comme Citra, qui s'élèvent et font entendre leur voix, mais il a aussi besoin de personnes comme Grayson, qui aident discrètement les autres en coulisses.
C’est pourquoi les gens ordinaires ont le pouvoir de changer la dystopie.


Faire preuve d'altruisme dans les petites choses qui nous entourent, accomplir de bonnes actions sans rien attendre en retour.
Et je crois que ces petits mouvements finiront par engendrer des changements.
Ainsi, l'avenir de l'humanité s'ouvre d'une manière totalement inattendue, et la grande histoire trouve sa conclusion grandiose.


Revues de presse étrangères

Les personnages sont complexes et l'histoire est élégante.
Un livre profond et captivant sur la vie, la mort et leur signification.
- 『Kirkus Review』

À mesure que la vie devient plus facile et ne nécessite plus de lutte, l'humanité perd progressivement tout son sens.
Les lecteurs tireront de nombreux enseignements de ce livre.
- 『Liste de livres』

Quiconque lira ce livre sera contraint de se confronter à des questions éthiques.
Un livre qui invite à la réflexion.
- Publisher's Weekly

L'histoire progresse rapidement, s'accélérant.
Un roman de science-fiction brillant que vous ne pourrez plus lâcher.
- 『Journal de la bibliothèque scolaire』

Un mot du traducteur

Au fil de l'entraînement des protagonistes, Citra et Roan, qui perfectionnent leurs compétences dans l'art de la mort et en découvrent le sens, et à mesure qu'ils découvrent à travers leurs yeux le monde en ruines des moissonneurs, les lecteurs parviennent à une prise de conscience.
Ce roman n'est pas une histoire qui se demande ce qui se passerait s'il n'y avait pas de mort.
Il s'agit plutôt d'une histoire sur les limites humaines, une aventure de chute et de rédemption dans un nouveau monde mythique.