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La Déchéance d'un homme (Couverture originale de la première édition)
La Déchéance d'un homme (Couverture originale de la première édition)
Description
Introduction au livre
« J’ai vécu une vie de honte. »

Un autoportrait qui demeure un cri et une volonté humaine qui touchent l'âme.

Découvrez l'œuvre majeure d'Osamu Dazai, « La Déchéance d'un homme ».

Le chef-d'œuvre d'Osamu Dazai, « La Déchéance d'un homme », plébiscité par les lecteurs du monde entier, met en scène un personnage qui aspirait plus que quiconque au monde et à l'humanité, mais qui fut abandonné par le monde en raison de sa faiblesse et de son innocence, perdant même ses qualités d'être humain et se ruinant.
Ce livre, apprécié depuis longtemps par des générations et des nationalités diverses et considéré comme une œuvre rare qui dévoile l'essence même de l'existence humaine, a été publié par Cornerstone en 1948 avec la couverture originale de la première édition.

« La Déchéance d'un homme » peut être considérée comme l'autobiographie spirituelle d'Osamu Dazai et représente le sommet de son œuvre littéraire, car elle dépeint avec franchise l'autisme instable et la solitude aliénée que nous pouvons tous porter en nous.
Ce livre, en particulier, pose sans cesse des questions fondamentales sur Dieu et les hommes, la vie et la mort, le péché et le châtiment, et l'existence même de l'homme, à travers le protagoniste infiniment faible et pur, et qui, de ce fait, ne peut s'empêcher d'être blessé et triste.


Osamu Dazai, qui s'est suicidé à l'âge de 39 ans, et « La Déchéance d'un homme », qu'il a laissé en guise de testament.
Jetons un coup d'œil à « La Déchéance d'un homme », un ouvrage incontournable pour les jeunes du monde entier depuis plus de 70 ans.

indice
Introduction 7
Première note 11
Deuxième note 27
Troisième note 73
Critique 133

Chronologie d'Osamu Dazai 137

Image détaillée
Image détaillée 1

Dans le livre
Tremblant constamment de peur de l'humanité, et dépourvu de la moindre confiance en mes paroles et mes actions en tant qu'être humain, je cachais mon angoisse intérieure dans une petite boîte au fond de mon cœur, je dissimulais soigneusement ma dépression et ma nervosité, et je feignais un optimisme innocent, me transformant peu à peu en un excentrique ridicule.
« Peu importe le sujet, l'important c'est que ce soit drôle. »
Alors les gens se moqueraient bien que je sois en dehors de leur soi-disant « vie ».
Bref, vous ne devriez pas les déranger.
Je ne suis rien.
C'est le vent.
Des pensées comme « c'est vide » grossissaient comme une boule de neige, et je me suis efforcée de jouer les clowns avec les domestiques et les femmes de chambre qui faisaient rire ma famille et qui étaient encore plus incompréhensibles et effrayantes que ma famille.
--- pp.16-17

Les définitions et les leçons de morale qui figurent dans les manuels d'éthique ne m'intéressent pas.
J'ai du mal à comprendre les gens qui vivent de manière brillante, claire et joyeuse, ou qui sont persuadés de pouvoir vivre en se trompant les uns les autres.
Les humains ne m'ont jamais appris ce truc.
Si seulement j'avais su cela, je n'aurais pas eu aussi peur des humains et je n'aurais pas eu à rendre des services aussi désespérés.
Je n'aurais pas à endurer cette douleur infernale chaque nuit, en m'opposant à la vie humaine.

--- p.24

L’émotion qui m’a envahi à ce moment-là n’était ni la colère, ni le dégoût, ni la tristesse, mais une peur terrible.
Et ce n'était pas la peur des fantômes de cimetière ou quoi que ce soit de ce genre, mais une peur primordiale si intense qu'on ne pouvait même pas émettre un son, comme celle qu'on ressentirait en rencontrant un esprit vêtu de blanc dans une forêt de cèdres, dans un sanctuaire.
À partir de cette nuit-là, mes cheveux ont commencé à blanchir, j'ai perdu confiance en tout, je suis devenue sans cesse méfiante envers les gens et j'ai été à jamais coupée de tout espoir, de toute joie et de toute empathie dans la vie.
En effet, ce fut un événement déterminant dans ma vie.
J'ai reçu un coup en plein entre les sourcils, et depuis lors, peu importe qui je rencontrais, la blessure de cette époque me brûlait encore.
--- p.114

C'était une nuit enneigée à Tokyo.
Je marchais dans une ruelle de Ginza, ivre, en fredonnant doucement : « C'est à quelques centaines de kilomètres de ma ville natale, c'est à quelques centaines de kilomètres de ma ville natale », en donnant des coups de pied dans la neige qui tombait du bout de mes chaussures, quand soudain j'ai vomi.
C'était la première fois que je crachais du sang.
Un grand drapeau japonais est apparu sur la neige.
Je me suis accroupie un moment, ramassant une poignée de neige vierge que je me suis lavée le visage en pleurant.
--- p.121

Avis de l'éditeur
«Je demande à Dieu.»
La confiance est-elle un péché ?
Je prie Dieu.
« La non-résistance est-elle un péché ? »
L'aveu désespéré d'un être humain faible mais beau et, hélas, d'une pureté absolue.

« La Déchéance d'un homme » est écrit sous la forme d'un récit autobiographique dans lequel le personnage principal, Yozo Oba, parle de sa vie.
Le protagoniste est né dans une famille riche, mais a été négligé par ses parents et vit dans la peur du monde et des gens, incapable de faire confiance à qui que ce soit.
Il était plus pur que quiconque, mais à cause de cette pureté, il était incapable de s'adapter au monde.
Je ressens notamment une peur face à l'existence d'êtres humains capables de tromper autrui sans aucune honte et de vivre sans en subir les conséquences, et face à la vie de ces êtres humains.
Mais il ne peut pas se détourner du monde.
Au contraire, ils courtisent sans cesse la vie humaine, luttent pour s'adapter au monde, et sont finalement trahis par celui-ci, dépouillés de leurs qualités humaines et détruits.

Le testament et l'autobiographie spirituelle d'Osamu Dazai, « La Déchéance d'un homme »

Né en 1909 dans une région reculée appelée Tsugaru, dans la préfecture d'Aomori, fils d'un riche propriétaire terrien, la vie d'Osamu Dazai fut constamment assombrie par l'alcool, les femmes, la toxicomanie et une tentative de suicide ; il mit fin à ses jours en se jetant dans la rivière Tama vers l'âge de quarante ans.
Avant sa mort, il publia le roman « La Déchéance d'un homme », qui semblait être un récit direct de sa vie, comme une préfiguration de sa propre mort.


Dans ce livre, il révèle l'hypocrisie, le mal, la laideur et l'inhumanité qui existent dans le monde à travers le processus de frustration et de défaite du protagoniste, infiniment fidèle à sa vérité intérieure, qui ne se trompe pas lui-même, craint les humains, et pourtant les courtise constamment, ainsi que le monde.
En particulier, à travers la vie du protagoniste Yojo, un imbécile constamment blessé et même effrayé par le bonheur, il confesse que la peur et la haine qu'il a manifestées jusqu'à présent envers le monde étaient en réalité une supplique et un cri adressés à l'humanité.

Lire « La Déchéance d'un homme » au XXIe siècle

« La Déchéance d'un homme » est devenu un best-seller immédiatement après sa publication et continue d'être apprécié par les lecteurs du monde entier.
La lecture de ses œuvres conduit souvent à une profonde immersion dans la sensibilité littéraire, car la littérature d'Osamu Dazai possède un charme mystérieux qui transcende le temps et l'espace et lui permet de nouer une profonde empathie avec les lecteurs.
Son dernier ouvrage, « La Déchéance d'un homme », qui faisait office de rite de passage pour la jeunesse japonaise, notamment durant la période de troubles de l'après-guerre, reste considéré comme un chef-d'œuvre, délivrant un message profond aux lecteurs du XXIe siècle qui s'interrogent sur le sens de la vie et de l'existence humaine dans une société moderne qui n'est en rien différente du passé.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 3 janvier 2022
- Nombre de pages, poids, dimensions : 148 pages | 130 × 190 × 20 mm
- ISBN13 : 9791190669603
- ISBN10 : 1190669609

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