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4 lignes suffiront
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Description
Introduction au livre
Un mot du médecin
[Le livre secret pour écrire des histoires vraies] Un livre secret d'écriture d'un réalisateur et scénariste.
Au-delà de la simple qualité de l'écriture, nous présentons des techniques d'écriture fondamentales qui peuvent être développées sous diverses formes telles que les films, les séries télévisées, les webtoons et les romans en ligne.
Rompant avec l'introduction, le développement, le retournement de situation et la conclusion prévisibles, la « formule en 4 lignes » qui fournit un cadre solide à l'histoire transformera votre écriture en une œuvre d'une « beauté à la tête de dragon ».
- Ahn Hyun-jae, producteur artistique
« Un cours dont je suis le seul à vouloir connaître le contenu. »
« Honnêtement, j’espérais que ce livre ne sortirait jamais. »
Évaluation de la conférence de Han Ye Jong : note de 6,9 ​​sur 7 !

***Le producteur Jeong Moon-goo de « Omniscient Reader’s Viewpoint », « The Attorney » et « The Thieves »,
Cheon Ji-hye, auteure de « L'interdiction du mariage à Joseon », professeure à Han Ye-jong, et le réalisateur Park Jong-won
Fortement recommandé par Joo Won-gyu, auteur de « Gangnam B-side » et « Argon »***

Je réduirai les efforts et les gaspillages de ceux qui veulent devenir écrivains.
Livre secret de l'histoire de Han Ye-jong

Quels types de cours sont proposés au lycée Hanyeong, l'établissement rêvé des écrivains ? Voici l'occasion de suivre un cours d'écriture créative au lycée Hanyeong sans avoir à vous y rendre.
Ce livre, qui a été réalisé à partir d'un cours unanimement salué par les étudiants, qui ont déclaré : « Je cherchais un cours comme celui-ci » et « Maintenant, je crois que je comprends ce qu'est une histoire », n'utilise pas les formules évidentes que l'on trouve habituellement dans de nombreux ouvrages sur l'écriture.
Ce cours ne se contente pas de vous apprendre à bien écrire, il vous enseigne également comment obtenir une histoire qui peut être transformée en film, en série télévisée, en webtoon ou en roman en ligne.
Comment devenir un véritable écrivain qui écrit des histoires.

L'auteur, réalisateur et scénariste, écrit sans relâche depuis 20 ans et a finalement compris la définition d'une histoire et le moyen le plus rapide de la trouver : les rencontres sur les plateaux de tournage.
Le secret réside dans les « 4 lignes ».
Il vous enseigne de manière très spécifique et précise comment poser des questions, formuler un objectif en une ligne, l'appliquer à un format de quatre lignes axé sur la transformation intérieure du protagoniste, et rédiger un synopsis.
J'ai personnellement constaté l'efficacité de ces quatre lignes en enseignant à mes élèves.


Si vous avez déjà lu de nombreux ouvrages sur l'écriture disponibles sur le marché et assisté à des conférences considérées comme pertinentes, mais que vous vous êtes senti perdu et ne saviez pas par où commencer ni comment appliquer ces connaissances à votre propre écriture, ce livre vous sera incroyablement utile.
En suivant les conseils de l'auteur, vous acquerrez la confiance et le courage nécessaires pour écrire une histoire à succès, et vous obtiendrez également des résultats concrets.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

indice
Recommandation
Prologue_Vous devez me connaître avant la 4ème ligne

Partie 1, Ligne 4 - L'histoire commence par une question.

Chapitre 1 : L'histoire : Personne ne l'ignore, personne ne la connaît vraiment
Chapitre 2 : Cinq conditions essentielles pour poser des questions utiles
Atelier de questions utiles | Série Netflix « The Glory »
Chapitre 3, Ligne 1 : Entrée dans le point cible

Partie 2, 4 lignes - Histoire, 4 lignes suffisent

Chapitre 4 : L'histoire raconte le voyage du protagoniste.
Atelier « Trouver le personnage principal » | Film « Déclaration d'urgence »
Chapitre 5, Ligne 1 : Le moment où le moi intérieur du protagoniste change
Chapitre 6, Ligne 2 : Le protagoniste avance comme il l'a décidé.
Chapitre 7, ligne 3 : Lorsque la situation et les sentiments du protagoniste changent soudainement
Chapitre 8, ligne 4 : La décision du protagoniste est accomplie.
Atelier d'écriture en quatre lignes | Emploi extrême, La Gloire, Suriname, Printemps à Séoul, Géant, Anna

Partie 3, ligne 4 et suivantes - Il est temps de poursuivre l'histoire

Chapitre 9 : La différence entre récit et description
Chapitre 10 : Le dernier et le premier bouton : Traitement
Atelier pratique d'écriture de scénarios | Scénario créatif
Chapitre 11 : La dignité de la description

Épilogue_Je continuerai à écrire et à aller de l'avant.
principal

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Dans le livre
Chapitre 1 : L'histoire : Personne ne l'ignore, personne ne la connaît vraiment

Devenir écrivain, ce n'est pas écrire, c'est partager avec le monde le cheminement qui consiste à poser des questions et à trouver des réponses.
Votre engagement à « parler » s'apparente donc davantage à « poser des questions » qu'à « écrire ».
Cela ne peut ni s'enseigner ni s'apprendre.

La question de l'écrivain est le germe de toute écriture.
Cette graine est comme une petite vie, elle peut se développer en un scénario ou en un roman.
Bien sûr, cela est tenté et mis en scène.
Et cette « histoire » qui a pris vie ne disparaît pas simplement, mais reste profondément ancrée dans le cœur de quelqu'un, et parfois, elle lui donne la force de vivre et de se relever.
--- p.31

Chapitre 2 : Cinq conditions essentielles pour poser des questions utiles

« Un tueur de première classe peut-il aussi être un bon parent ? » Le désir d’être un bon parent est d’une bonté et d’une sophistication absurdes.
Comme expliqué précédemment, il s'agit donc d'une question totalement inutile pour l'auteur.
Mais cette question devient problématique dès l'instant où elle est posée par la personne la plus désagréable au monde.

Un tueur en série qui rêve d'être un bon parent ! Désormais, il fera tout ce qu'il faut pour y parvenir.
Qu'il s'agisse d'une histoire d'action palpitante ou d'un thriller policier intelligent, un tueur peut faire ce qu'un écrivain questionneur ne pourra jamais faire.
C'est une question simple, mais lorsqu'on rencontre le bon protagoniste, elle devient une grande question qui nous interpelle forcément.

Un « protagoniste digne de ce nom » est celui pour lequel plus l'ironie entre le présent du protagoniste et ses désirs est grande, mieux c'est.
Cet écart crée une synergie extraordinaire entre eux, transformant même les désirs ordinaires du protagoniste en désirs immenses.
Il est facile d'imaginer ce qui serait le plus intéressant : l'histoire d'un professeur qui souhaite être un bon parent, ou l'histoire d'un meurtrier qui souhaite être un bon parent.

--- p.47~48

Chapitre 3, Ligne 1 : Entrée dans le point cible

En général, les auteurs débutants consacrent énormément de temps et d'espace à présenter l'histoire du protagoniste lorsqu'ils disent écrire une histoire.
Le pire cas que j'aie vu était celui où 30 pages sur 33 étaient consacrées à la présentation et à l'explication du personnage principal.
L'histoire proprement dite commence à la page 31.
Voilà ce qui arrive quand on confond un texte qui présente le personnage principal avec une histoire.
Il ne manque plus à l'auteur qu'une situation critique qui provoque le désir chez le protagoniste.
Cet état devient la cause, la raison et le moteur du début de cette histoire.
Alors, n'hésitez pas et réfléchissez simplement à ce que vous allez écrire ici.
--- p.82

Chapitre 4 : L'histoire raconte le voyage du protagoniste.

Pour grandir, chacun a besoin d'un point de départ.
C'est le premier pas, un premier pas, pour courir vers la personne que je veux devenir, et non vers celle que j'étais au départ.
S'il n'y a pas de moment, rien ne se passera dans le futur.
Dans cette histoire de croissance, l'élément le plus important est ce petit événement imprévu qui doit nécessairement se produire.
Voilà l'« incident ».
Écrire une histoire, c'est donc comme tenir un journal des événements du début à la fin.

--- p.110

Chapitre 5, Ligne 1 : Le moment où le moi intérieur du protagoniste change

Nous désirons ce que nous n'avons pas.
C'est comme ça dans ma vie réelle, mais c'est encore pire dans l'histoire.
Jamais ! Jamais ! Quoi qu'il arrive ! Je suis encore plus enthousiaste à l'idée d'un protagoniste qui désire quelque chose qu'il ne peut avoir.
Ceux qui ont l'esprit vif auront remarqué pourquoi les deux films ont eu des résultats si différents.
Oui, c'est exact.
Il y a un protagoniste qui, se trouvant dans la même situation que nous, désire la position de roi qu'il ne pourra jamais surpasser, et un protagoniste qui, déjà roi, souhaite devenir esclave et vivre une vie agréable avec des gens bien.
Quel protagoniste est le plus intrigant ? Cela correspond directement aux attentes du public.

De toute évidence, les deux films regorgent de scènes intéressantes et le jeu des acteurs est excellent.
Mais nous voulons voir davantage l'excitation de voir un esclave devenir roi et régner sur les nobles.
On pourrait objecter que le plaisir d'être battu comme un esclave est le même, mais c'est faux.
Le public prend parti pour le protagoniste dès son apparition.
Aucun public ne prendrait plaisir à voir son propre camp se faire battre.

--- p.143~144

Chapitre 6, Ligne 2 : Le protagoniste avance comme il l'a décidé.

En réalité, de nombreux écrivains négligent le développement.
J'ai hâte d'atteindre le stade avancé et de tourmenter le protagoniste pour divertir les utilisateurs.
Mais le fait que le protagoniste soit confronté à des difficultés est en soi une question relative et extrêmement ambiguë.
En l'absence de normes, il est impossible de savoir quel niveau de harcèlement est nécessaire pour satisfaire les consommateurs.
Je finis par trouver des moyens de harceler un peu plus le protagoniste, un tout petit peu plus.

La norme pour ce niveau d'intensification est le « développement ».
Il est nécessaire que le protagoniste et le public constatent que le protagoniste s'en sort plutôt bien dans sa nouvelle situation.
Ainsi, même si les freins sont actionnés, vous savez qu'il s'agit bien d'un frein.
Si chacun connaît les « phases où tout va bien », les « phases où tout va mal » deviendront plus claires.
Cette décision ne doit donc pas être prise à la légère.
Ici, l'auteur doit démontrer que le protagoniste a la force et la volonté d'aller jusqu'au bout et esquisser un plan pour réussir.
Pour que les consommateurs sachent ce qu'il faut encourager !
--- p.150

Chapitre 7, ligne 3 : Lorsque la situation et les sentiments du protagoniste changent soudainement

L'ampleur de l'épreuve révèle la nature de l'œuvre.
L'auteur doit faire preuve de perspicacité pour comprendre ce que le public attend de l'histoire.
En la préparant, je me suis rendu compte que c'était une sauce aux anchois au lieu d'un bouillon d'anchois. Dans ce cas, autant la vendre comme telle ! Ce genre de chose n'arrive jamais.

Ce n'est pas ainsi que l'on obtient une histoire.
Comprendre qui consommera votre produit est une tâche fondamentale pour tout créateur de produit.
Car l'ampleur de l'épreuve que je fais subir à mes clients dépend du sentiment d'accomplissement qu'elle leur procurera.
Un grand sentiment d'accomplissement peut sembler formidable, mais il ne l'est absolument pas.
C'est extrêmement important.
Les grandes réussites s'accompagnent toujours de grands efforts, d'un travail acharné et d'une grande ambition.
Dans le cas des comédies romantiques, les épreuves difficiles sont pesantes.
Tout comme vous ne peindriez pas un joli jouet en noir.
--- p.181

Chapitre 8, ligne 4 : La décision du protagoniste est accomplie.

L'auteur doit être méfiant.
Cette histoire se termine-t-elle vraiment bien ?
Et nous devons d'une manière ou d'une autre interpréter ce « bonheur » difficile à expliquer.
Si vous regroupez simplement les bonnes choses et que vous dites qu'elles sont bonnes, le travail sera lui aussi regroupé de manière homogène.

Quel dénouement heureux pourrait-on imaginer pour le protagoniste masculin qui a tenté de braquer une banque ? Ce serait la concrétisation de sa détermination, qui est le fil conducteur de toute l’histoire.
Tout au long de l'histoire, ce que le protagoniste a désiré de tout son cœur et de toute son âme se réalise enfin ! C'est la fin heureuse.

Il décida alors de braquer une banque et de protéger la maison de son père.
Bien qu'il ait affirmé avoir trouvé le « véritable amour », bien plus précieux que la « maison de son père », son vœu ne s'est en réalité pas réalisé.
J'avais tout simplement oublié un instant la raison de sa réalisation.
Le protagoniste n'a pas tenu sa résolution, mais il a abandonné car il était préoccupé par le mariage.
Alors dès qu'il réapparaîtra, il ira braquer une banque à nouveau.
Ainsi, même si le personnage principal sourit à la fin de cette histoire, il est difficile d'y voir une fin heureuse.
--- p.192

Chapitre 9 : La différence entre récit et description

Même s'il s'agit de la même histoire d'évasion, elle finit par ressembler à une histoire complètement différente selon les éléments qui sont combinés.
On peut appeler « salgeul » ces enveloppes charnues qui entourent les os et complètent le corps d'une personne.

Si l'histoire parle d'une rame de métro qui risque de tomber dans un gouffre, alors la structure osseuse représente le squelette de l'échappatoire.
Ici, les termes « gouffre » et « métro » ne sont pas des paramètres qui peuvent être facilement modifiés pour décrire le texte en os.
On peut le comprendre comme le même principe que celui selon lequel, lorsque votre corps change, vous devenez une personne complètement différente.
Le terme « salgeul » désigne littéralement le renforcement de la structure osseuse, et il s'agit d'une « description (peau) » qui est clairement différente de la « description (vêtements) » habituelle.
Le « salgeul » mentionné ici est en réalité plus proche des os que des vêtements.
Il s'agit d'une description plus proche de l'essence même de l'histoire, qui prouve son identité, plutôt que de quelque chose que l'on peut jeter et racheter comme des vêtements.
--- p.217

Chapitre 10 : Le dernier et le premier bouton : Traitement

C'est déchirant de voir une histoire qui consacre près de 80 % de sa longueur à raconter l'histoire du protagoniste.
Pourquoi déployer autant d'efforts pour quelque chose d'aussi inutile ? Pour qu'un guerrier ait un sens dans une histoire, il doit y être intégré d'une manière ou d'une autre.
Avant le début de l'histoire, personne ne s'intéresse au passé du protagoniste.
Pourtant, nombreux sont les auteurs qui, lorsqu'ils s'attellent à la rédaction d'un synopsis, consacrent un temps considérable à décrire des événements antérieurs même au début de l'histoire.
Comment était-ce quand vous étiez jeune et que s'est-il passé… … .

Bien sûr, on peut dire que c'est un indice important pour comprendre le personnage.
Mais l'auteur ne doit pas reprendre toute la vie du personnage, mais seulement l'histoire du personnage qui réagira à cette histoire.
Il faut garder à l'esprit que même un film comme The Truman Show, qui retrace toute la vie du protagoniste, ne montre pas tout.
--- p.226

Chapitre 11 : La dignité de la description

C’est uniquement par la description que le protagoniste révèle les caractéristiques qu’il possède.
La façon dont il traite le vieil homme qui ramasse les vieux papiers et la façon dont il traite son patron injuste révèlent quel genre de personne est le personnage principal.
Dans de tels cas, le protagoniste ne doit être ni trop vertueux ni trop poli.

Dans le film « La Vilaine », Jang Dong-soo (interprété par Ma Dong-seok) donne son parapluie à une collégienne qui marche sans parapluie un jour de pluie.
Dans le film Memories of Murder, Kim Tae-yoon (interprété par Kim Sang-kyung) pose un pansement sur la blessure d'une collégienne qu'il rencontre un jour de pluie.

Dans les deux œuvres, la collégienne est tuée par le méchant et sert de médium à travers lequel le protagoniste déverse sa rage finale sur ce dernier.
La mort d'une collégienne devrait provoquer une telle colère chez le protagoniste qu'on pourrait s'attendre à une relation complexe avec cette jeune fille, mais cela suffit.
Vous n'êtes pas obligé de ramener l'enfant en voiture jusqu'à la maison en veillant à ce qu'il ne se mouille pas, ni de le porter aux urgences parce qu'il est effrayé par ses blessures.
Non, si tel était le cas, le charme aurait été réduit de moitié.
Trop de gentillesse aurait été pesante et aurait rallongé inutilement le récit.
--- p.257~258

Avis de l'éditeur
« Oubliez le développement prévisible de l’intrigue. »
La formule en quatre lignes : la clé pour vendre des histoires

Dans le milieu du cinéma, on dit : « Il faut conquérir le cœur du public en 15 minutes. »
Cela signifie que dans les 15 minutes qui suivent l'arrivée du public dans la salle, vous devez lui dire exactement à quoi il peut s'attendre, puis vous dépêcher de passer à l'action.
Si l'« événement » est repoussé à ce stade, l'histoire s'étire en longueur et les gens se désintéressent.
De nombreux écrivains savent que les événements sont importants.
Le problème est que nous écrivons selon la structure conventionnelle d'introduction, de développement, de transition et de conclusion sans savoir exactement ce que signifie l'événement.


Un événement, comme nous le savons généralement, désigne un événement inattendu qui se produit à l'extérieur, mais dans une histoire, un événement désigne un « événement inattendu qui arrive à l'intérieur du protagoniste ».
Dans la vie, il nous arrive d'être témoins d'un accident de la route ou de vivre un événement traumatisant, comme un cambrioleur chez notre voisin. Cependant, si cela ne change rien à notre vie, ce n'est pas un événement marquant. De même, nous devrions nous concentrer sur le changement qui s'opère au plus profond de nous-mêmes, et non sur l'événement extérieur en lui-même.


Prenons un exemple.
Le réalisateur a pris le métro pour aller à l'école donner un cours d'écriture de scénarios.
Mais soudain, le métro s'est arrêté et la rame s'est renversée sur le côté.
Un accident de métro sans précédent s'est produit.
On dit qu'un gouffre a été découvert.
Les rails s'inclinent de plus en plus vers le gouffre, et si la situation continue ainsi, la carrosserie de la voiture sera aspirée dans le gouffre.
Le réalisateur, qui est le personnage principal, est inquiet.
Dois-je accepter la mort et prier pour aller au paradis, faire mes adieux à ma famille, ou tenter de défoncer la porte du métro et m'échapper ?
Que signifie ici « survenance d'un incident » ? Selon la définition courante, il s'agirait de l'effondrement du métro, mais ce n'est pas le cas dans cette histoire.
Qu'il s'agisse de prier, de passer un coup de fil ou de s'échapper, le protagoniste prend une décision qu'il ou elle ne prendrait pas en temps normal et souhaite quelque chose qu'il ou elle ne souhaiterait pas en temps normal – c'est un « incident ».

L'auteur de ce livre, qui enseigne un cours de scénarios très réputé au lycée Hanyeong, véritable pépinière d'écrivains créatifs, met l'accent sur la formule spéciale des « 4 lignes » qui ne peut s'appliquer qu'aux récits, basée sur une nouvelle définition des événements, plutôt que sur l'introduction, le développement, le retournement de situation et la conclusion stéréotypés qui s'appliquent à tous les écrits.
Ces « quatre lignes », qui mettent l'accent sur les changements dans le moi intérieur du protagoniste, constituent le cœur, ou plutôt l'histoire entière, que l'auteur a découverte au cours de 20 années d'écriture et d'expérience directe sur les plateaux de tournage.
Les étudiants qui avaient expérimenté directement le pouvoir des quatre lignes ont déconseillé la publication du livre, déclarant ne pas vouloir partager cette information. Cependant, l'auteur l'a écrit dans l'espoir que de nombreux jeunes écrivains progresseraient à ses côtés.


« Une histoire commence par une question. »
Pourquoi les questions devraient être mauvaises

La première étape vers la structure à 4 lignes commence par une « question ».
Dire que l'on va parler de quelque chose s'apparente davantage à poser une question qu'à écrire.
Alors, toutes les questions peuvent-elles devenir des histoires ?

Il y a ici une condition préalable importante.
La question est de savoir si cela devrait être « mauvais » ?
Plus les questions sont difficiles, mieux c'est, car elles mèneront l'écrivain à une bonne histoire.
Réfléchissons à la question qui vous intrigue le plus : « Un homme né dans un cours d’eau peut-il réussir et devenir un dragon ? » ou « Un homme né dans un cours d’eau peut-il réussir et devenir un dragon plus grand que son père ? »


Bien sûr, c'est la seconde option.
La première évoque une certaine logique économique, mais la seconde se heurte à un obstacle nommé « père ».
Le fait qu’il soit mon « père », qui n’est ni mon ami ni mon concurrent, mais mon pilier et ma grâce, rend cette question délicate.
Et si le père était un gangster ou un PDG d'entreprise coupable de violences conjugales ? L'histoire devient encore plus intrigante.

Je n'ai pas besoin d'entendre les questions intéressantes, pertinentes et pertinentes sous forme d'histoire, je peux simplement les poser.
Les gens se rassemblent autour de questions si secrètes et si graves qu'il m'est difficile de prendre la parole.
Pourquoi ? Parce que le désir est caché.
C'est un rêve partagé par tous, un désir universel, mais difficile à exprimer sincèrement. Alors, quand quelqu'un vous en parle, vous êtes captivé et avez envie d'écouter. C'est cette question qui rend l'art de raconter des histoires possible.


La série dramatique originale à succès de Netflix, « The Glory », commence par la question suivante : « Les victimes de violence scolaire peuvent-elles se remettre sur les rails en exerçant une vengeance parfaite sur les auteurs de ces violences, qui restent populaires ? »
Cela semble être une bonne question, mais elle recèle un mauvais désir.
Il existe des moyens de revenir au point de départ, comme le pardon ou le fait de se détourner, mais le principe est qu'une « vengeance parfaite » doit être atteinte.

Le protagoniste est une « victime de violence scolaire » qui est « autorisée à se venger » et qui est autorisée à se venger de la manière la plus parfaite contre l'auteur des faits.
Bien sûr, il pourrait s'agir d'un « détenu condamné à perpétuité et emprisonné à tort » ou d'un « parent ayant perdu un enfant », mais l'urgence était le critère principal dans ce cas.
À une époque où la question de la violence scolaire était au cœur des débats, le terme « victime de violence scolaire » aurait été approprié pour quelqu’un qui pouvait se venger.

Si vous essayez de « créer » un protagoniste plausible sans vous concentrer sur la question elle-même, l'histoire prendra un mauvais tournant.
Le protagoniste ne se crée pas en regardant autour de soi, mais plutôt en explorant en profondeur les questions et en y faisant face.
Le protagoniste exceptionnel qui répondra à ma question à ma place se trouve dans la question elle-même.
La première chose à faire est donc de poser une question.
Quand la question est pertinente, l'histoire est pertinente.

« Quatre lignes suffiront. »
Un jalon pour les créateurs oubliés

À présent, le protagoniste porte en lui les questions posées par l'auteur et avance, luttant contre de nombreux obstacles et évoluant.
Ces quatre lignes constituent le journal intime de l'évolution et des événements vécus par le protagoniste.


Si l'on applique 〈La Gloire〉 à quatre vers, on y voit le parcours du protagoniste, victime de violences scolaires, nourrissant un désir de vengeance pour revenir à son point de départ (premier vers – transformation intérieure du protagoniste), mettant à exécution sa vengeance (deuxième vers – le protagoniste concrétise sa décision), rencontrant des obstacles de la part du groupe des agresseurs (troisième vers – la situation et les sentiments du protagoniste évoluent et s'intensifient rapidement), et après de nombreux rebondissements, réussissant sa vengeance, mais réalisant que ce qui peut le ramener à son point de départ n'est pas la vengeance mais « l'amour » au final, il se transforme en un personnage qui rend l'amour qu'il a reçu de la personne qu'il aime (quatrième vers – la décision du protagoniste est prise).

À première vue, l'introduction, le développement, le point culminant et la conclusion peuvent sembler similaires, mais il existe une différence majeure.
Si vous vous concentrez sur l'introduction, le développement, le retournement de situation et la conclusion traditionnels, vous pouvez facilement vous laisser prendre au piège d'événements ou d'éléments qui semblent puissants mais qui sont superficiels et s'écartent des désirs fondamentaux du protagoniste.
Penchons-nous sur la mère du protagoniste, qui apparaît comme une nuisance au même titre que les auteurs des faits.
Si l'auteur avait accordé trop d'importance à la mère du protagoniste, qui est son talon d'Achille, le groupe de brutes scolaires qui perpètrent des violences à l'encontre de la victime souffrant de violence domestique n'aurait été qu'une distraction secondaire, et le protagoniste, devenu adulte, n'aurait eu aucune raison de s'impliquer avec eux.


À en juger par le fait qu'elle a provoqué la colère des téléspectateurs en seulement quelques apparitions, il est clair que, du point de vue de l'auteur, cette mère est une méchante qu'il souhaite exploiter davantage pour le développement dramatique.
Vous aurez hâte de voir la suite des actes de sabotage de ce personnage.
Mais dès que ça commence comme ça, l'histoire prend une tournure complètement différente de ce qui était prévu au départ.
Dans une histoire où le personnage principal est victime de violence scolaire, la mère se révèle être un obstacle inattendu.
C'est pourquoi l'histoire devient plus douloureuse.
Outre la mère, ce drame est ponctué d'obstacles qui accentuent les hésitations de la femme, obstinée à poursuivre sa vengeance, comme le mari poli qui est l'agresseur et l'homme qui propose son aide.
La raison pour laquelle nous pouvons aller de l'avant sans nous laisser influencer par ces choses est due aux « 4 lignes ».
Pour rester concentré sur les questions auxquelles vous devez répondre tout en luttant contre les distractions, vous devez vous en tenir à ces quatre lignes.

L'histoire est assez mathématique, plus que vous ne le pensez.
À première vue, cela peut sembler raisonnable et convaincant, mais personne qui consacre du temps et de l'argent à apprécier une histoire ne lui jettera même un coup d'œil.
Si un détail cloche, les consommateurs le remarqueront immédiatement et mettront fin à la conversation.
Afin de bien structurer le récit, il est essentiel de le diviser clairement en quatre lignes et de vérifier les éléments nécessaires à chaque ligne.
Si jamais vous vous perdez en écrivant, revenez à ces quatre lignes.
Ainsi, vous pourrez éviter de vous égarer et retourner rapidement vers votre destination.


« Une fin ouverte est différente d'une absence de fin. »
Si vous ne voulez pas que votre histoire ne soit qu'un feu de paille

Il y a tellement d'œuvres qui commencent bien mais qui s'effondrent à la fin.
Ce n'est qu'à la fin que l'histoire se révèle être une perte de temps et d'affection totale, en se terminant par une fin ambiguë qui laisse le public, qui a soutenu le protagoniste jusqu'à présent, avec l'impression que tout cela n'était qu'un rêve, ou en ne clarifiant pas le message qu'elle essayait de transmettre.
Vous pouvez révéler ou cacher la réponse, mais si vous posez une question, vous devez fournir votre propre réponse.
C’est finalement ce que l’auteur veut exprimer à travers cette histoire, le message qu’il souhaite transmettre au monde.

Il y a des écrivains qui posent souvent des questions et qui, ensuite, n'y donnent pas suite sous le prétexte fallacieux des « fins ouvertes ».
Si l'auteur avait véritablement créé une histoire à fin ouverte, il devrait y avoir à la fois une fin A et une fin B.
Et les gens ne remettent pas en question la fin.
Car nous nous serions déjà trouvés au carrefour ouvert par l'auteur et aurions cheminé vers nos propres conclusions.
Autrement, la fin aurait probablement été une absence de fin plutôt qu'une fin ouverte.

Ce n'est pas la seule chose que les écrivains oublient facilement lorsqu'ils réfléchissent aux fins.
Il nous faut également nous pencher sur la question de savoir qui est le « sujet heureux » lorsqu'on parle d'une fin heureuse.
Si le protagoniste meurt ou devient malheureux, est-ce une fin triste ? S’il survit ou devient heureux, est-ce une fin heureuse ? Aussi simple que cela puisse paraître, un auteur devrait envisager les choses différemment.

Dans le film Train to Busan, de nombreux personnages aimés du public meurent.
Même le personnage principal.
Mais on ne dit pas que ce film a une fin triste.
Au contraire, il ne fait aucun doute que c'est une fin heureuse.
La raison en est que le souhait du protagoniste de « ramener sa fille saine et sauve à Busan » s'est réalisé.
Il n'a jamais souhaité vivre.
Le fait de « mourir » est triste, mais un écrivain ne devrait pas être obsédé par le mot « mourir ».
En tant qu'écrivain, vous devez être capable de vous concentrer sur les désirs du protagoniste plutôt que sur l'issue physique de la mort.
Cette fin est heureuse car le protagoniste a atteint son objectif.

Si l'histoire n'est qu'un feu de paille, c'est parce qu'elle se précipite pour résoudre la situation au lieu de faire évoluer le protagoniste tout en essayant de résoudre l'incident.
Si vous êtes un véritable écrivain, vous ne devez pas quitter des yeux la transformation du protagoniste jusqu'à la toute fin.
L'histoire ne se termine que lorsque le protagoniste, qui nourrit des désirs, atteint enfin l'état désiré.
L'auteur doit assumer sa responsabilité et veiller à ce que le public accompagne le protagoniste jusqu'à la fin de son parcours, afin que ses souffrances ne soient pas vaines.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 12 mars 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 292 pages | 418 g | 132 × 210 × 19 mm
- ISBN13 : 9791193528525
- ISBN10 : 1193528526

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