
manteau
Description
Introduction au livre
« Tous les écrivains russes sont issus du « Manteau » de Gogol. » (Dostoïevski)
Trois récits qui révèlent la véritable nature de Gogol, l'extraordinaire conteur.
Akaki Akakievich pouvait trouver une satisfaction intellectuelle à imaginer des idéaux sans fin du futur manteau.
À partir de ce moment, son existence lui parut plus complète, comme s'il était marié, comme s'il était avec quelqu'un d'autre.
J'avais donc l'impression d'avoir trouvé un compagnon joyeux avec qui j'avais décidé de passer le reste de ma vie, plutôt que d'être seule.
Ce compagnon n'était autre qu'un manteau doublé de coton épais et d'une doublure résistante et indéchirable.
Pour une raison inconnue, il se sentait plus énergique et sa personnalité s'était affirmée, comme quelqu'un qui s'était fixé ses propres objectifs.
L'anxiété et l'indécision qui se lisaient sur son visage et dans ses gestes, ces traits incertains et hésitants qui l'avaient toujours fait hésiter, avaient maintenant disparu.
Parfois, je voyais une étincelle dans mes yeux, et j'avais même des pensées très impertinentes et audacieuses. – Extrait de « Le Manteau »
Trois récits qui révèlent la véritable nature de Gogol, l'extraordinaire conteur.
Akaki Akakievich pouvait trouver une satisfaction intellectuelle à imaginer des idéaux sans fin du futur manteau.
À partir de ce moment, son existence lui parut plus complète, comme s'il était marié, comme s'il était avec quelqu'un d'autre.
J'avais donc l'impression d'avoir trouvé un compagnon joyeux avec qui j'avais décidé de passer le reste de ma vie, plutôt que d'être seule.
Ce compagnon n'était autre qu'un manteau doublé de coton épais et d'une doublure résistante et indéchirable.
Pour une raison inconnue, il se sentait plus énergique et sa personnalité s'était affirmée, comme quelqu'un qui s'était fixé ses propres objectifs.
L'anxiété et l'indécision qui se lisaient sur son visage et dans ses gestes, ces traits incertains et hésitants qui l'avaient toujours fait hésiter, avaient maintenant disparu.
Parfois, je voyais une étincelle dans mes yeux, et j'avais même des pensées très impertinentes et audacieuses. – Extrait de « Le Manteau »
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Recommandation : Gogol, Gogol, Gogol, et… … Gogol ? (Geum Jeong-yeon)
nez
manteau
Journal d'un fou
nez
manteau
Journal d'un fou
Avis de l'éditeur
Note de l'éditeur : Pourquoi est-ce que je présente ce travail ?
Le Manteau, recueil de trois œuvres représentatives de Nikolaï Vassilievitch Gogol, pionnier de la littérature russe moderne, a été réédité par « Sonsal Bunko ».
Ce livre contient trois nouvelles se déroulant à Saint-Pétersbourg, capitale de la Russie impériale : les déjà célèbres « Le Nez » et « Le Manteau », ainsi que « Le Journal d’un fou » et « Un mot de recommandation » de la critique littéraire Geum Jeong-yeon.
Ces œuvres mêlent de façon unique fantaisie et réalité, dépeignant avec force la réalité aliénée des humains vivant dans un monde absurde.
De plus, l'imagination unique et pourtant extrêmement moderne de Gogol, ainsi que son sens satirique aigu de la réalité, l'ont placé à l'origine de la littérature russe moderne.
Saint-Pétersbourg, cadre des trois récits, est un monde de mensonges et de chaos, régi par les désirs matériels et l'ordre des classes.
Par conséquent, la plupart des personnages de ces œuvres sont des bureaucrates, et tous agissent en fonction de leur classe sociale, leur vie entière étant déterminée par celle-ci.
En particulier, la conscience de classe est rapidement associée à l'avidité matérialiste.
Dans « Le Nez », la disparition du nez de Kovalev lorsqu'il se vante de son rang, et dans « Le Manteau », les hauts fonctionnaires qui harcèlent à mort un pauvre fonctionnaire de rang inférieur pour ne pas avoir respecté la hiérarchie, sont autant d'exemples qui illustrent clairement la fausse conscience de classe.
Ainsi, la classe supérieure, qui incarne le matérialisme et la cupidité (ou ceux qui s'y accrochent), écrase sans difficulté la classe inférieure pauvre qui vit en silence, se contentant de ce qu'on lui donne. (« Le Manteau ») L'image déformée de la ville moderne, où tout est jugé et déterminé par la classe et le matérialisme, transparaît dans toutes les œuvres de ce livre.
Mais la caractéristique la plus marquante des nouvelles de Gogol est qu'elles ne perdent pas leur humour même face à la dure réalité.
Le protagoniste demande poliment au nez, qui se comporte comme un fonctionnaire de primaire : « N’êtes-vous pas mon nez ? » (« Le Nez »), et lorsque le fantôme se précipite sur lui en criant : « Rendez-moi mes vêtements ! », le haut fonctionnaire arrogant est terrifié et prend la fuite (« Le Manteau »). Et lorsque le protagoniste dit à la jeune femme timide : « En fait, j’ai quelque chose à dire à votre chien » (« Le Journal d’un fou »), aucun lecteur ne peut s’empêcher de rire.
En réalité, le rire est l'essence même de l'humanité ; si vous ne riez pas, vous n'êtes pas humain.
Par conséquent, les œuvres de Gogol, qui cherchent à trouver de l'humour dans la dure réalité du matérialisme et de la cupidité, sont empreintes d'un humanisme chaleureux.
Et ce rire, comme nous pouvons le constater à travers les exemples des trois histoires, est possible car il possède une dimension fantastique qui transcende le monde réel.
Dans l'œuvre de Gogol, le fantastique n'est pas utilisé pour éviter la réalité, mais plutôt pour la satiriser en maximisant son réalisme.
Les trois récits inclus dans « Le Manteau » font preuve d'une imagination remarquable et mêlent avec une grande finesse réalité et fantaisie, critiquant ainsi l'absurdité du monde réel avec plus de force que toute autre œuvre.
La scène où le propriétaire du nez boude devant le « nez » vêtu de l'uniforme d'un fonctionnaire de 5e classe (« Nez »), et la scène où l'âme d'une personne injustement tuée après s'être fait voler son manteau se précipite pour voler les vêtements d'un haut fonctionnaire (« Manteau ») sont le fruit d'une imagination étonnante qui suscite la peur, la pitié et même le rire.
La vision fantastique de Gogol a non seulement transcendé l'imagination du peuple au début du XIXe siècle, mais elle permet encore aujourd'hui aux lecteurs de percevoir l'absurdité du monde.
Le Manteau, recueil de trois œuvres représentatives de Nikolaï Vassilievitch Gogol, pionnier de la littérature russe moderne, a été réédité par « Sonsal Bunko ».
Ce livre contient trois nouvelles se déroulant à Saint-Pétersbourg, capitale de la Russie impériale : les déjà célèbres « Le Nez » et « Le Manteau », ainsi que « Le Journal d’un fou » et « Un mot de recommandation » de la critique littéraire Geum Jeong-yeon.
Ces œuvres mêlent de façon unique fantaisie et réalité, dépeignant avec force la réalité aliénée des humains vivant dans un monde absurde.
De plus, l'imagination unique et pourtant extrêmement moderne de Gogol, ainsi que son sens satirique aigu de la réalité, l'ont placé à l'origine de la littérature russe moderne.
Saint-Pétersbourg, cadre des trois récits, est un monde de mensonges et de chaos, régi par les désirs matériels et l'ordre des classes.
Par conséquent, la plupart des personnages de ces œuvres sont des bureaucrates, et tous agissent en fonction de leur classe sociale, leur vie entière étant déterminée par celle-ci.
En particulier, la conscience de classe est rapidement associée à l'avidité matérialiste.
Dans « Le Nez », la disparition du nez de Kovalev lorsqu'il se vante de son rang, et dans « Le Manteau », les hauts fonctionnaires qui harcèlent à mort un pauvre fonctionnaire de rang inférieur pour ne pas avoir respecté la hiérarchie, sont autant d'exemples qui illustrent clairement la fausse conscience de classe.
Ainsi, la classe supérieure, qui incarne le matérialisme et la cupidité (ou ceux qui s'y accrochent), écrase sans difficulté la classe inférieure pauvre qui vit en silence, se contentant de ce qu'on lui donne. (« Le Manteau ») L'image déformée de la ville moderne, où tout est jugé et déterminé par la classe et le matérialisme, transparaît dans toutes les œuvres de ce livre.
Mais la caractéristique la plus marquante des nouvelles de Gogol est qu'elles ne perdent pas leur humour même face à la dure réalité.
Le protagoniste demande poliment au nez, qui se comporte comme un fonctionnaire de primaire : « N’êtes-vous pas mon nez ? » (« Le Nez »), et lorsque le fantôme se précipite sur lui en criant : « Rendez-moi mes vêtements ! », le haut fonctionnaire arrogant est terrifié et prend la fuite (« Le Manteau »). Et lorsque le protagoniste dit à la jeune femme timide : « En fait, j’ai quelque chose à dire à votre chien » (« Le Journal d’un fou »), aucun lecteur ne peut s’empêcher de rire.
En réalité, le rire est l'essence même de l'humanité ; si vous ne riez pas, vous n'êtes pas humain.
Par conséquent, les œuvres de Gogol, qui cherchent à trouver de l'humour dans la dure réalité du matérialisme et de la cupidité, sont empreintes d'un humanisme chaleureux.
Et ce rire, comme nous pouvons le constater à travers les exemples des trois histoires, est possible car il possède une dimension fantastique qui transcende le monde réel.
Dans l'œuvre de Gogol, le fantastique n'est pas utilisé pour éviter la réalité, mais plutôt pour la satiriser en maximisant son réalisme.
Les trois récits inclus dans « Le Manteau » font preuve d'une imagination remarquable et mêlent avec une grande finesse réalité et fantaisie, critiquant ainsi l'absurdité du monde réel avec plus de force que toute autre œuvre.
La scène où le propriétaire du nez boude devant le « nez » vêtu de l'uniforme d'un fonctionnaire de 5e classe (« Nez »), et la scène où l'âme d'une personne injustement tuée après s'être fait voler son manteau se précipite pour voler les vêtements d'un haut fonctionnaire (« Manteau ») sont le fruit d'une imagination étonnante qui suscite la peur, la pitié et même le rire.
La vision fantastique de Gogol a non seulement transcendé l'imagination du peuple au début du XIXe siècle, mais elle permet encore aujourd'hui aux lecteurs de percevoir l'absurdité du monde.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 30 juin 2017
Nombre de pages, poids, dimensions : 132 pages | 144 g | 113 × 188 × 20 mm
- ISBN13 : 9788937429156
- ISBN10 : 8937429152
Vous aimerez peut-être aussi
카테고리
Langue coréenne
Langue coréenne