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Chambre close · Le diable et le bon Dieu
Chambre close · Le diable et le bon Dieu
Description
Introduction au livre
Pièces représentatives contenant le cœur de l'œuvre de Sartre, un grand philosophe
En résumé, la pensée existentialiste de Sartre : « L'enfer, c'est les autres. »


Elle comprend « La Chambre close », considérée comme la pièce la plus réussie de Sartre et encore jouée aujourd'hui dans le monde entier, et « Le Diable et le Bon Dieu », qui serait sa pièce préférée.

« La Chambre close » commence avec trois âmes conduites dans un lieu qui ne ressemble pas du tout à l'enfer par une figure mystérieuse qui semble être un concierge d'hôtel.
Garcin, un ancien journaliste, Inès, une ancienne employée des postes, et la riche Madame Estelle.
Le fait qu'ils soient privés de tout, sans fenêtres ni issues, ne fait que révéler qu'ils sont punis en enfer.
Au fil de la pièce, leurs passés et les récits de leurs morts sont révélés à travers les confessions de chacun, et à mesure que leurs désirs et leurs secrets s'entremêlent et s'entrechoquent, leur coexistence dans une pièce sans issue se transforme en un véritable enfer.
Au final, tous trois réaffirment la proposition exprimée par Garcin selon laquelle « l'enfer, c'est les autres ».


« Le Diable et le Bon Dieu » est la première pièce historique parmi les dix pièces écrites par Sartre.
L'œuvre se déroule sur fond de divers personnages et événements de la guerre des paysans allemands au début du XVIe siècle.
À la parution du « Diable et le Bon Dieu », la communauté catholique critiqua vivement l’œuvre, l’accusant de tenter de prouver la mort de Dieu. Sartre répondit : « Si moi, philosophe, j’avais voulu prouver l’athéisme, j’aurais écrit un traité philosophique, non une pièce de théâtre, pour laquelle aucune preuve n’est possible. »
Il affirme que ce qu'il souhaitait exprimer à travers cette œuvre n'était pas un message théologique, mais plutôt politique.

Avis de l'éditeur
Pièces représentatives contenant le cœur de l'œuvre de Sartre, un grand philosophe
En résumé, la pensée existentialiste de Sartre : « L'enfer, c'est les autres. »

Un recueil des pièces de Sartre, comprenant « La Chambre close », considérée comme la plus réussie de ses pièces et encore jouée aujourd'hui dans le monde entier, et « Le Diable et le Bon Dieu », considérée comme sa pièce la plus précieuse, a été publié dans la collection de littérature mondiale de Minumsa.


Cette anthologie, qui comprend deux pièces représentatives de Sartre, « La Chambre close », qui illustre avec force la proposition existentialiste de l'auteur selon laquelle « l'enfer, c'est les autres », et « Le Diable et le Bon Dieu », qui explore la relation entre « l'humain » et « l'absolu » et présente une « éthique » unique qui ne s'effondrera pas dans une société chaotique et un monde polarisé, peut être considérée comme une lecture incontournable qui renferme l'intégralité de la pensée de Sartre, un maître qui a dirigé la philosophie et la littérature existentialistes françaises modernes.

Voilà à quoi ressemble l'enfer.
Je ne savais vraiment pas que ce serait comme ça... ... .
Vous vous souvenez, feu de soufre, feu de bois, barbecue… … Ah ! C’est tellement drôle.
Tu n'as même pas besoin de barbecue, l'enfer c'est les autres.
-Dans le travail

Un penseur existentialiste représentatif, un pionnier de la littérature participative, ou un « grand dramaturge »

Aujourd'hui, Sartre est surtout connu des lecteurs comme le romancier qui a écrit La Nausée et le philosophe qui a écrit L'Être et le Néant, et on parle plus souvent de lui pour ses anecdotes telles que son refus du prix Nobel de littérature et son mariage arrangé avec Simone de Beauvoir.
Mais c'est en réalité grâce à ses pièces de théâtre que le nom de Sartre s'est véritablement fait connaître aux États-Unis.
La guerre de Corée éclata alors que la philosophie existentialiste commençait tout juste à être introduite en Corée après la libération, et en 1951, alors que la guerre battait son plein, la compagnie théâtrale de Busan « Shinhyeop » mit en scène la pièce de Sartre « Mains sales » (1948) sous le titre « Gants rouges », qui connut un immense succès.
Selon Lee Jin-sun, qui mettait en scène la pièce à l'époque, « Les Gants rouges » affichaient complet tous les soirs, attirant des foules de spectateurs même pendant l'évacuation due à la guerre, et recevait des critiques élogieuses dans divers quotidiens. (Lee Jin-sun, « Histoire du théâtre coréen 2 », Korean Theater, février 1978, p. 52)

En France, ce sont en réalité ses pièces de théâtre qui ont fait du « maître » Sartre un écrivain « populaire ».
Sartre composa et joua une pièce intitulée « Variona » dans un camp de prisonniers de guerre tenu par l'armée allemande durant l'hiver 1940. Après sa libération, il commença par « Un essaim de mouches » en 1943 et publia officiellement un total de dix pièces, dont deux adaptations, sur une période de vingt-trois ans, jusqu'en 1965.
De plus, dès 1943, il fut le seul en France à soulever la question du « théâtre politique », et dans les années 1950, les pièces de Sartre furent considérées comme un genre qui révélait de manière exhaustive le cœur de ses idées, et il fut reconnu comme l'un des plus grands dramaturges de son temps.


Cependant, depuis les années 1960, les œuvres de Sartre sont perçues comme des pièces de théâtre à lire plutôt qu'à jouer ou à regarder.
On estime que durant la période de 1955 à 1965, où le style de mise en scène brechtien était dominant, Sartre lui-même a négligé les nouvelles innovations techniques dans ses pièces, et qu'en même temps, les thèmes métaphysiques qu'il abordait semblaient démodés au public de l'époque.
Lorsque le théâtre politique a brièvement connu un regain de popularité en France à la suite de la Révolution de Mai 1968, des pièces telles que « Le Diable et le Bon Dieu » et « Nekrasov » ont été rejouées et ont fait sensation.
Depuis les années 1980, les pièces de Sartre sont jouées non seulement en France mais aussi dans le monde entier, s'imposant comme des classiques en tant qu'œuvres d'un grand philosophe et dramaturge plutôt que comme des pièces politiques.

« La Chambre close », une pièce emblématique jouée sans interruption dans le monde entier

Écrite à l'automne 1943, « La Chambre close » est considérée comme la pièce la plus célèbre et la plus réussie de Sartre.
Elle fut créée en mai 1944 par le jeune metteur en scène prometteur Raymond Rouleau, et est jouée sans interruption en France et dans le monde entier depuis lors.
En 1982, dans une ville américaine, pas moins de cinq versions différentes de « Closed Room » ont été jouées en une année (deux en français et trois en anglais).
Cet ouvrage, initialement publié dans une revue littéraire en mars 1944 sous le titre « Autres », a été édité par Gallimard en 1945 et, selon les statistiques de 2004, environ 2,4 millions d’exemplaires ont été vendus depuis.

« La Chambre close », qui met en scène le conflit de trois personnes prisonnières de l'enfer, est considérée comme l'œuvre la plus théâtrale et pourtant la moins participative de Sartre. Cependant, étant donné son lien étroit avec la philosophie de Sartre plutôt qu'avec l'actualité, elle a également reçu un accueil critique favorable.
Au départ, l'histoire se déroule dans un sous-sol, où les protagonistes tentent d'échapper à un long bombardement, mais le thème change rapidement pour se concentrer sur trois personnages principaux piégés dans un enfer éternel, et Camus a même répété pour le rôle de Garcin.

« La Chambre close » commence avec trois âmes conduites dans un lieu qui ne ressemble pas du tout à l'enfer par une figure mystérieuse qui semble être un concierge d'hôtel.
Garcin, un ancien journaliste, Inès, une ancienne employée des postes, et la riche Madame Estelle.
Le fait qu'ils soient privés de tout, sans fenêtres ni issues, ne fait que révéler qu'ils sont punis en enfer.
Au fil de la pièce, leurs passés et les récits de leurs morts sont révélés à travers les confessions de chacun, et à mesure que leurs désirs et leurs secrets s'entremêlent et s'entrechoquent, leur coexistence dans une pièce sans issue se transforme en un véritable enfer.
Au final, tous trois réaffirment la proposition exprimée par Garcin selon laquelle « l'enfer, c'est les autres ».


« La Chambre close », considérée comme une dramatisation de l'amour douloureux de Sartre (son triangle amoureux avec Beauvoir), de sa réaction contre l'hypocrisie de la bourgeoisie immorale ou des expériences vécues par le peuple français emprisonné sous l'occupation allemande pendant la guerre, est avant tout considérée comme une expression théâtrale de la philosophie de Sartre.
Dans « L'Être et le Néant », la structure ontologique de la réalité humaine et le sens de son existence, notamment « l'être humain comme être de substitution », sont réalisés par le biais du théâtre chez Sartre.
Dans « Closed Room », le « regard des autres » devient un instrument de châtiment infernal, et dans un espace clos où il n’y a ni obscurité, ni rêves, ni repos, un lieu où l’on me fixe constamment du regard et où l’on me vole mon existence, ce lieu est « l’enfer ».

« Le Diable et le Bon Dieu », l'œuvre préférée de l'auteur et l'essence même de sa pensée.

« Le Diable et le Bon Dieu » est une œuvre que Sartre a commencé à écrire au début de l'année 1951, alors qu'il écrivait sur Jean Genet.
On dit qu'il a été inspiré par la pièce de Cervantes « Le joyeux scélérat » (1615) alors qu'il enseignait le théâtre dans une compagnie théâtrale.
Dans cette œuvre, Sartre met en scène un protagoniste qui se transforme de méchant en prêtre grâce à un pari avec Dieu, et qui lutte entre « le mal absolu » et « le bien absolu », sur fond de guerre des paysans allemands du XVIe siècle.
La pièce fut créée au Théâtre Antoine en juin 1951, mise en scène par Louis Jouvet, et connut un grand succès, se jouant pendant près d'un an jusqu'en mars de l'année suivante.
Cette œuvre, difficile à définir comme étant « une œuvre à lire ou une œuvre à jouer », est considérée comme la plus ouverte à l'interprétation parmi les pièces de Sartre.


L'archevêque, contraint de s'allier à Goetz, le plus grand général qui terrorise toute l'Allemagne par son impudence et sa cruauté, se débat avec une situation qui le dépasse.
Goetz trahit son frère et se range du côté de l'archevêque, assiégeant la ville rebelle de Worms.
Pendant ce temps, Nastya, qui mène le soulèvement paysan de Worms, assassine l'évêque, et à l'article de la mort, celui-ci confie les clés des portes de la ville au prêtre Heinrich.
Heinrich se rend chez Goetz et lui propose de lui donner les clés en échange du sauvetage des prêtres ; presque simultanément, Nasty se rend également chez Goetz et le persuade d'entrer dans la ville du côté des pauvres, qui se trouvent dans la même situation, plutôt que d'être une marionnette des riches.
Après un débat théologique sur la volonté de Dieu, Goetz propose un pari : il renoncera au « mal » et suivra le « bien ».
Cependant, il n'est pas facile de vivre une vie d'obéissance à Dieu et de dévotion au bien, et finalement, Goetz déclare que tous ses actes viennent de lui-même, que Dieu est indifférent aux affaires humaines, et que par conséquent Dieu n'existe pas.


Cette œuvre, la première des dix pièces historiques de Sartre, se déroule sur fond de divers personnages et événements de la guerre des paysans allemands au début du XVIe siècle, mais diffère sensiblement des faits historiques réels.
Sartre lui-même souligne à plusieurs reprises, chaque fois qu'il en a l'occasion, que s'il est vrai que les personnages sont situés dans l'histoire, ce ne sont pas du tout des figures historiques, mais des créations purement créatives.
À la parution du « Diable et le Bon Dieu », la communauté catholique critiqua vivement l’œuvre, l’accusant de tenter de prouver la mort de Dieu. Sartre répondit : « Si moi, philosophe, j’avais voulu prouver l’athéisme, j’aurais écrit un traité philosophique, non une pièce de théâtre, pour laquelle aucune preuve n’est possible. »
Il affirme que ce qu'il souhaitait exprimer à travers cette œuvre n'était pas un message théologique, mais plutôt politique.


L'Allemagne de la Réforme et des guerres paysannes reflète l'état d'esprit général de la société française, inquiète face aux bouleversements du monde d'après-guerre. À travers le conflit entre la grande et la petite noblesse, le haut et le bas clergé, la bourgeoisie et les paysans dans l'Allemagne du XVIe siècle, cet ouvrage saisit le chaos des troubles sociaux dans la France des années 1950, l'émergence d'un monde polarisé et la crainte des armes nucléaires, et dépeint ce que signifie participer et agir dans une telle situation. La signification de cet ouvrage résonne tout autant pour nous, lecteurs vivant en Corée en 2013.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 25 octobre 2013
Nombre de pages, poids, dimensions : 380 pages | 440 g | 132 × 225 × 30 mm
- ISBN13 : 9788937463150
- ISBN10 : 8937463156

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