
réseau social animal
Description
Introduction au livre
Explorer les réseaux sociaux hyperconnectés qui se sont répandus au sein des communautés animales du monde entier.
Une version animale des médias sociaux où science et récit coexistent
Un ouvrage explorant les réseaux sociaux hyperconnectés qui imprègnent les sociétés animales du monde entier, de l'Australie et de l'Asie à l'Afrique, l'Europe et les Amériques.
Il contient des témoignages et des analyses saisissantes de chercheurs qui étudient les réseaux sociaux des animaux sauvages à travers le monde depuis plus de 20 ans.
Le comportement de nombreux animaux, notamment des primates, des oiseaux, des girafes, des éléphants, des kangourous, des diables de Tasmanie, des baleines, des chauves-souris, des grillons des prairies et des raies manta, est expliqué dans le contexte des connexions et des relations, et raconté dans un style narratif captivant.
L'auteur Lee Allen Dugakin, éthologue et biologiste évolutionniste, introduit un nouveau champ d'étude en révélant des réseaux sociaux animaux qui existaient bien avant l'avènement des médias sociaux humains.
S’appuyant sur les recherches les plus récentes en éthologie, évolution, informatique, psychologie, anthropologie, génétique et neurobiologie, cet ouvrage examine les réseaux d’alimentation, de reproduction, de pouvoir, de sécurité, de déplacement, de communication, de culture et de santé qui se tissent au sein des sociétés animales. On peut le considérer comme une version animale des réseaux sociaux, où science et récit coexistent.
Au-delà de l'instinct de survie, se déploie un réseau fascinant d'animaux liés par l'amitié, la coopération et le partage.
Derrière tous ces comportements — une chauve-souris vampire crachant du sang à un congénère affamé, un éléphant pillant les récoltes, un dauphin cherchant de la nourriture pour son ami humain, une girafe prenant soin du petit de son amie — se cache un « réseau de relations » complexe et élaboré.
Ce livre remet en question la croyance longtemps admise selon laquelle « seuls les humains nouent des relations, forment des sociétés et vivent en réseaux », et nous invite à réexaminer le sens de toutes les relations que nous formons.
Parmi les critiques, on peut citer : « Un livre qui allie un style accessible à une science solide » ([Wall Street Journal]), « 20 livres de vulgarisation scientifique et documentaire à attendre en 2024 » ([New Scientist]), « Un livre vraiment charmant sur les réseaux sociaux animaux » ([Nature]), « Un ouvrage fascinant et facile à lire, à acheter absolument » ([Library Journal]), « Une exploration fascinante de l’interconnexion du monde animal » ([Kirkus Reviews]) et « Une vision brillante ! » ([New York Times Book Review]).
Une version animale des médias sociaux où science et récit coexistent
Un ouvrage explorant les réseaux sociaux hyperconnectés qui imprègnent les sociétés animales du monde entier, de l'Australie et de l'Asie à l'Afrique, l'Europe et les Amériques.
Il contient des témoignages et des analyses saisissantes de chercheurs qui étudient les réseaux sociaux des animaux sauvages à travers le monde depuis plus de 20 ans.
Le comportement de nombreux animaux, notamment des primates, des oiseaux, des girafes, des éléphants, des kangourous, des diables de Tasmanie, des baleines, des chauves-souris, des grillons des prairies et des raies manta, est expliqué dans le contexte des connexions et des relations, et raconté dans un style narratif captivant.
L'auteur Lee Allen Dugakin, éthologue et biologiste évolutionniste, introduit un nouveau champ d'étude en révélant des réseaux sociaux animaux qui existaient bien avant l'avènement des médias sociaux humains.
S’appuyant sur les recherches les plus récentes en éthologie, évolution, informatique, psychologie, anthropologie, génétique et neurobiologie, cet ouvrage examine les réseaux d’alimentation, de reproduction, de pouvoir, de sécurité, de déplacement, de communication, de culture et de santé qui se tissent au sein des sociétés animales. On peut le considérer comme une version animale des réseaux sociaux, où science et récit coexistent.
Au-delà de l'instinct de survie, se déploie un réseau fascinant d'animaux liés par l'amitié, la coopération et le partage.
Derrière tous ces comportements — une chauve-souris vampire crachant du sang à un congénère affamé, un éléphant pillant les récoltes, un dauphin cherchant de la nourriture pour son ami humain, une girafe prenant soin du petit de son amie — se cache un « réseau de relations » complexe et élaboré.
Ce livre remet en question la croyance longtemps admise selon laquelle « seuls les humains nouent des relations, forment des sociétés et vivent en réseaux », et nous invite à réexaminer le sens de toutes les relations que nous formons.
Parmi les critiques, on peut citer : « Un livre qui allie un style accessible à une science solide » ([Wall Street Journal]), « 20 livres de vulgarisation scientifique et documentaire à attendre en 2024 » ([New Scientist]), « Un livre vraiment charmant sur les réseaux sociaux animaux » ([Nature]), « Un ouvrage fascinant et facile à lire, à acheter absolument » ([Library Journal]), « Une exploration fascinante de l’interconnexion du monde animal » ([Kirkus Reviews]) et « Une vision brillante ! » ([New York Times Book Review]).
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Aperçu
indice
Lecture recommandée : Un récit social d’êtres vivant entre connexion et déconnexion, centre et périphérie, confiance et limites – Lee Jeong-mo
Introduction : Un voyage passionnant à la découverte des réseaux sociaux animaux.
Chapitre 1 : Les animaux en réseau
Les macaques rhésus de Cayo Santiago : réseaux sociaux et secrets de survie
Liens sociaux et stratégies d'accouplement du manakin à longue queue
Les minuscules danseurs de la forêt tropicale : sociabilité et stratégies de survie des manakins
Solidarité après la tempête : reconstruire les réseaux sociaux
Chapitre 2 : Liens forts
L'évolution des réseaux sociaux : une convergence entre le comportement animal et l'analyse des réseaux
La science citoyenne dévoile les secrets du réseau des perroquets
L’effet des réseaux égalitaires sur la durée de vie du daman des rochers
La société cachée des raies manta : les secrets des réseaux sous-marins et de la centralité d'intermédiarité
Réseaux sociaux chez les singes vervets : corrélation entre pouvoir, jeu et toilettage
Chapitre 3 : Réseaux alimentaires
Petit monde sous la mer : les dauphins envoient des signaux
Le réseau secret des chauves-souris vampires
Les liens sociaux des éléphants prédateurs
À la recherche de la proie : stratégies de survie de la mésange à calotte noire
Réseaux marins : collaboration entre humains et dauphins
Chapitre 4 : Réseaux de reproduction
Solidarité sociale Giraffe : Réseau de garde d'enfants
Au-delà de la sélection naturelle : la flexibilité sociale chez la ginny mexicaine
Chasse à la nourriture et luttes de pouvoir : le secret de la société kangourou
Chapitre 5 Réseaux électriques
Le jeu de pouvoir de Pukeko : Co-spawn et réseaux sociaux
Compétition secrète dans les prairies : la lutte de pouvoir des grillons
Les règles de survie des chèvres intelligentes
Macaques de Barbarie et réseaux électriques : la clé de la survie dans le froid glacial
Chapitre 6 Réseau de sécurité
Comment les souris font face aux catastrophes
Le secret de la survie : réveiller les marmottes de leur hibernation.
L'alarme a retenti dans le Masai Mara
Une connexion surprenante découverte dans le cerveau de la souris
Chapitre 7 Réseaux mobiles
Leadership au-dessus : L'intelligence collective de la colombe
La Vallée des Singes Sauvages : Serez-vous un fan ou un leader ?
Les ruptures sont aussi une stratégie ? Comme les singes qui se divisent en groupes.
Décidez de votre destin d'un simple battement d'ailes
Chapitre 8 Réseaux de communication
Le langage des gestes : décoder les gestes des chimpanzés
Abeilles dansantes, chimpanzés qui font signe
Le réseau secret des abeilles
Le chant et les réseaux sociaux de la mésange à œil argenté
Chapitre 9 Réseau culturel
Méthodes de transmission de l'information chez les macaques et les corbeaux japonais, transmetteurs culturels
Utilisation d'outils et diffusion culturelle chez les grands dauphins
La chasse par claquement de queue : l'histoire de la transmission culturelle par les baleines
Innovations culturelles dans les parcs : apprendre et diffuser grâce aux réseaux sociaux
Réseaux évolutifs : utilisation d'outils et transmission culturelle chez les chimpanzés
Chapitre 10 Réseau de santé
Un voyage au cœur des microbes : le microbiome du babouin
Le lien étroit entre les réseaux de toilettage des lémuriens et le microbiome
Interactions indirectes entre les blaireaux et les bovins via les réseaux fécaux
Les diables de Tasmanie en crise : réseaux sociaux animaux et propagation du cancer infectieux.
Remarques finales : Témoignage de la complexité du monde interconnecté des réseaux sociaux animaux et de leur évolution
Remerciements
Amériques
Recherche
Introduction : Un voyage passionnant à la découverte des réseaux sociaux animaux.
Chapitre 1 : Les animaux en réseau
Les macaques rhésus de Cayo Santiago : réseaux sociaux et secrets de survie
Liens sociaux et stratégies d'accouplement du manakin à longue queue
Les minuscules danseurs de la forêt tropicale : sociabilité et stratégies de survie des manakins
Solidarité après la tempête : reconstruire les réseaux sociaux
Chapitre 2 : Liens forts
L'évolution des réseaux sociaux : une convergence entre le comportement animal et l'analyse des réseaux
La science citoyenne dévoile les secrets du réseau des perroquets
L’effet des réseaux égalitaires sur la durée de vie du daman des rochers
La société cachée des raies manta : les secrets des réseaux sous-marins et de la centralité d'intermédiarité
Réseaux sociaux chez les singes vervets : corrélation entre pouvoir, jeu et toilettage
Chapitre 3 : Réseaux alimentaires
Petit monde sous la mer : les dauphins envoient des signaux
Le réseau secret des chauves-souris vampires
Les liens sociaux des éléphants prédateurs
À la recherche de la proie : stratégies de survie de la mésange à calotte noire
Réseaux marins : collaboration entre humains et dauphins
Chapitre 4 : Réseaux de reproduction
Solidarité sociale Giraffe : Réseau de garde d'enfants
Au-delà de la sélection naturelle : la flexibilité sociale chez la ginny mexicaine
Chasse à la nourriture et luttes de pouvoir : le secret de la société kangourou
Chapitre 5 Réseaux électriques
Le jeu de pouvoir de Pukeko : Co-spawn et réseaux sociaux
Compétition secrète dans les prairies : la lutte de pouvoir des grillons
Les règles de survie des chèvres intelligentes
Macaques de Barbarie et réseaux électriques : la clé de la survie dans le froid glacial
Chapitre 6 Réseau de sécurité
Comment les souris font face aux catastrophes
Le secret de la survie : réveiller les marmottes de leur hibernation.
L'alarme a retenti dans le Masai Mara
Une connexion surprenante découverte dans le cerveau de la souris
Chapitre 7 Réseaux mobiles
Leadership au-dessus : L'intelligence collective de la colombe
La Vallée des Singes Sauvages : Serez-vous un fan ou un leader ?
Les ruptures sont aussi une stratégie ? Comme les singes qui se divisent en groupes.
Décidez de votre destin d'un simple battement d'ailes
Chapitre 8 Réseaux de communication
Le langage des gestes : décoder les gestes des chimpanzés
Abeilles dansantes, chimpanzés qui font signe
Le réseau secret des abeilles
Le chant et les réseaux sociaux de la mésange à œil argenté
Chapitre 9 Réseau culturel
Méthodes de transmission de l'information chez les macaques et les corbeaux japonais, transmetteurs culturels
Utilisation d'outils et diffusion culturelle chez les grands dauphins
La chasse par claquement de queue : l'histoire de la transmission culturelle par les baleines
Innovations culturelles dans les parcs : apprendre et diffuser grâce aux réseaux sociaux
Réseaux évolutifs : utilisation d'outils et transmission culturelle chez les chimpanzés
Chapitre 10 Réseau de santé
Un voyage au cœur des microbes : le microbiome du babouin
Le lien étroit entre les réseaux de toilettage des lémuriens et le microbiome
Interactions indirectes entre les blaireaux et les bovins via les réseaux fécaux
Les diables de Tasmanie en crise : réseaux sociaux animaux et propagation du cancer infectieux.
Remarques finales : Témoignage de la complexité du monde interconnecté des réseaux sociaux animaux et de leur évolution
Remerciements
Amériques
Recherche
Dans le livre
Ce n'est que trois mois environ après l'ouragan Maria que le choc a commencé à s'atténuer.
Brent a entendu plusieurs récits de Danny Phillips et d'autres assistants de terrain qui étaient retournés sur l'île, et a recommencé à réfléchir sérieusement aux réseaux sociaux des macaques rhésus.
En substance, leur récit disait que « les singes se comportent étrangement ».
Lorsque Brent a demandé ce qui était étrange, tous les présents ont unanimement convenu que les singes semblaient plus amicaux entre eux qu'auparavant.
--- p.34
Perryman a émis l'hypothèse que, bien que cela ne soit pas certain, les jeunes raies sont moins mobiles que les adultes, donc une fois installées dans un « salon de beauté » ou un « restaurant de récif corallien », elles ont peu de chances de partir facilement et servent donc probablement de point de ralliement.
À l'inverse, les femmes qui avaient été enceintes au moins une fois pendant la période d'étude présentaient les scores de centralité d'intermédiarité les plus faibles.
Perryman a dit.
« Les femelles gestantes semblaient préférer s’associer à un petit nombre d’autres femelles et éviter les mâles. »
« Parce que le mâle suit la femelle enceinte et la harcèle jusqu'à ce qu'elle ait pondu ses œufs et puisse reprendre son rôle de partenaire. » — p. 59
Les chauves-souris vampires se procurent du sang de deux manières.
L'une consiste à voler furtivement et à s'accrocher à une vache sans défense, l'autre à demander à une autre chauve-souris de vomir du sang.
Étrangement, de telles demandes sont parfois acceptées.
Et cette pratique consistant à mendier du sang de qualité auprès d'autres chauves-souris requiert une coopération sous la forme d'altruisme réciproque.
--- p.74
Chiyo et ses collègues ont découvert que si un jeune mâle au sein d'une faction a un ami proche qui est un éléphant prédateur plus âgé, il est plus susceptible de devenir lui-même un prédateur.
Cela signifiait que les jeunes éléphants prédateurs apprenaient des techniques auprès d'éléphants plus âgés et plus expérimentés.
Compte tenu de la blessure par lance au flanc d'Adam, ce jugement semble tout à fait plausible.
--- p.84
Lorsqu'un dauphin repère un banc de mulets, il cambre le dos et frappe la surface de la mer avec sa tête ou sa queue pour signaler sa présence aux pêcheurs, qui peuvent alors rapidement lancer leurs filets tarapa et capturer un grand nombre de mulets.
À ce moment-là, le banc de mulets tente d'éviter le filet, s'emmêle les uns dans les autres et s'enfuit en désordre, nageant souvent sans le savoir dans la gueule des dauphins.
Cela crée une situation idéale où humains et dauphins en bénéficient.
--- p.88
Dans tous les cas, chaque individu observé était disposé à rejoindre un réseau qui utilisait les cris d'alarme d'autres espèces.
Participer à un réseau comprenant des espèces émettant fréquemment des signaux d'avertissement était particulièrement avantageux pour la survie.
Plus les espèces émettant des signaux d'avertissement sont nombreuses, mieux les autres espèces qui les entendent seront capables de reconnaître le danger.
Dans les réseaux sociaux, l'écoute téléphonique peut rapporter d'énormes bénéfices.
--- p.147
Lorsqu'une abeille revient de sa quête de nourriture, elle danse pour communiquer des informations sur la source de nourriture qu'elle vient de visiter.
Par exemple, si une abeille danse à un angle de 40 degrés en grimpant verticalement le long du cadre de la ruche, cela signifie qu'il y a une source de nourriture à 40 degrés de la ruche par rapport au soleil.
De plus, si le temps de danse dans une certaine section de la danse en forme de 8 est plus long, cela signifie que la ressource est plus éloignée.
Par exemple, si vous dansez pendant environ 0,07 seconde de plus, la ressource se trouvera à environ 100 mètres plus loin de la ruche.
--- p.175
L'effet de foule était spectaculaire.
Chaque fois qu'un chimpanzé qui ne savait pas fabriquer une éponge se trouvait dans le public, les chances d'apprendre à fabriquer une éponge de mousse étaient multipliées par 15.
Autrement dit, après la deuxième observation, la probabilité d'apprendre la technique de fabrication d'éponges de mousse a été multipliée par 30.
Le fait d'être spectateur a eu un impact profond sur l'apprentissage des chimpanzés, et cet effet était particulièrement marqué lors d'observations répétées.
--- p.213
Mais nous savons maintenant que de nombreux animaux vivent au sein de sociétés organisées en réseaux pour des activités telles que la recherche de nourriture, l'accouplement, le pouvoir, la sécurité, le déplacement, la communication et la transmission culturelle.
Par conséquent, nous devons nous demander s'il est nécessaire de développer de nouvelles méthodes pour mesurer les coûts et les avantages directs et indirects de comportements animaux spécifiques, et quelles stratégies ou capacités cognitives nous devrions explorer pour comprendre les mondes interconnectés des animaux.
Brent a entendu plusieurs récits de Danny Phillips et d'autres assistants de terrain qui étaient retournés sur l'île, et a recommencé à réfléchir sérieusement aux réseaux sociaux des macaques rhésus.
En substance, leur récit disait que « les singes se comportent étrangement ».
Lorsque Brent a demandé ce qui était étrange, tous les présents ont unanimement convenu que les singes semblaient plus amicaux entre eux qu'auparavant.
--- p.34
Perryman a émis l'hypothèse que, bien que cela ne soit pas certain, les jeunes raies sont moins mobiles que les adultes, donc une fois installées dans un « salon de beauté » ou un « restaurant de récif corallien », elles ont peu de chances de partir facilement et servent donc probablement de point de ralliement.
À l'inverse, les femmes qui avaient été enceintes au moins une fois pendant la période d'étude présentaient les scores de centralité d'intermédiarité les plus faibles.
Perryman a dit.
« Les femelles gestantes semblaient préférer s’associer à un petit nombre d’autres femelles et éviter les mâles. »
« Parce que le mâle suit la femelle enceinte et la harcèle jusqu'à ce qu'elle ait pondu ses œufs et puisse reprendre son rôle de partenaire. » — p. 59
Les chauves-souris vampires se procurent du sang de deux manières.
L'une consiste à voler furtivement et à s'accrocher à une vache sans défense, l'autre à demander à une autre chauve-souris de vomir du sang.
Étrangement, de telles demandes sont parfois acceptées.
Et cette pratique consistant à mendier du sang de qualité auprès d'autres chauves-souris requiert une coopération sous la forme d'altruisme réciproque.
--- p.74
Chiyo et ses collègues ont découvert que si un jeune mâle au sein d'une faction a un ami proche qui est un éléphant prédateur plus âgé, il est plus susceptible de devenir lui-même un prédateur.
Cela signifiait que les jeunes éléphants prédateurs apprenaient des techniques auprès d'éléphants plus âgés et plus expérimentés.
Compte tenu de la blessure par lance au flanc d'Adam, ce jugement semble tout à fait plausible.
--- p.84
Lorsqu'un dauphin repère un banc de mulets, il cambre le dos et frappe la surface de la mer avec sa tête ou sa queue pour signaler sa présence aux pêcheurs, qui peuvent alors rapidement lancer leurs filets tarapa et capturer un grand nombre de mulets.
À ce moment-là, le banc de mulets tente d'éviter le filet, s'emmêle les uns dans les autres et s'enfuit en désordre, nageant souvent sans le savoir dans la gueule des dauphins.
Cela crée une situation idéale où humains et dauphins en bénéficient.
--- p.88
Dans tous les cas, chaque individu observé était disposé à rejoindre un réseau qui utilisait les cris d'alarme d'autres espèces.
Participer à un réseau comprenant des espèces émettant fréquemment des signaux d'avertissement était particulièrement avantageux pour la survie.
Plus les espèces émettant des signaux d'avertissement sont nombreuses, mieux les autres espèces qui les entendent seront capables de reconnaître le danger.
Dans les réseaux sociaux, l'écoute téléphonique peut rapporter d'énormes bénéfices.
--- p.147
Lorsqu'une abeille revient de sa quête de nourriture, elle danse pour communiquer des informations sur la source de nourriture qu'elle vient de visiter.
Par exemple, si une abeille danse à un angle de 40 degrés en grimpant verticalement le long du cadre de la ruche, cela signifie qu'il y a une source de nourriture à 40 degrés de la ruche par rapport au soleil.
De plus, si le temps de danse dans une certaine section de la danse en forme de 8 est plus long, cela signifie que la ressource est plus éloignée.
Par exemple, si vous dansez pendant environ 0,07 seconde de plus, la ressource se trouvera à environ 100 mètres plus loin de la ruche.
--- p.175
L'effet de foule était spectaculaire.
Chaque fois qu'un chimpanzé qui ne savait pas fabriquer une éponge se trouvait dans le public, les chances d'apprendre à fabriquer une éponge de mousse étaient multipliées par 15.
Autrement dit, après la deuxième observation, la probabilité d'apprendre la technique de fabrication d'éponges de mousse a été multipliée par 30.
Le fait d'être spectateur a eu un impact profond sur l'apprentissage des chimpanzés, et cet effet était particulièrement marqué lors d'observations répétées.
--- p.213
Mais nous savons maintenant que de nombreux animaux vivent au sein de sociétés organisées en réseaux pour des activités telles que la recherche de nourriture, l'accouplement, le pouvoir, la sécurité, le déplacement, la communication et la transmission culturelle.
Par conséquent, nous devons nous demander s'il est nécessaire de développer de nouvelles méthodes pour mesurer les coûts et les avantages directs et indirects de comportements animaux spécifiques, et quelles stratégies ou capacités cognitives nous devrions explorer pour comprendre les mondes interconnectés des animaux.
--- p.244
Avis de l'éditeur
« La version animale des réseaux sociaux » : L'étude des relations révèle la société !
De la jungle à l'océan, à la découverte du « réseau » des sociétés animales.
On dit souvent que les humains sont des « êtres qui tissent des relations ».
Nous utilisons les réseaux sociaux pour communiquer, collaborer au travail ou à l'école et tisser des liens affectifs avec nos amis et notre famille.
Et si ces comportements n'étaient pas l'apanage de l'humain ? Et si les animaux, dépourvus de smartphones ou de Facebook, communiquaient avec une subtilité et une sophistication encore plus grandes que les humains ? Lorsqu'un chimpanzé partage sa nourriture, lorsque des dauphins éloignés échangent des signaux, lorsqu'un éléphanteau pousse un cri, tous ces comportements ne relèvent pas de simples instincts, mais bien de relations complexes.
« Le réseau social des animaux » est un ouvrage qui explore l'incroyable connectivité sociale du monde animal, fruit d'années de recherche menées par l'auteur, biologiste évolutionniste et écologiste comportementaliste.
À travers des recherches scientifiques et des récits touchants, ce documentaire montre comment différents animaux, notamment les chimpanzés, les dauphins, les chauves-souris, les diables de Tasmanie et les éléphants, se souviennent les uns des autres, échangent des informations et établissent parfois des liens émotionnels.
Nous n'avons perçu le monde animal que comme une scène de survie où nous mangeons et sommes mangés.
Mais ce livre est différent.
L'auteur utilise diverses théories des réseaux pour expliquer de manière fascinante comment les animaux prennent soin de leurs voisins, maintiennent des liens sociaux à long terme et, parfois même, font preuve d'empathie et coopèrent.
Le comportement animal n'est pas simplement une question d'instinct, mais le fruit d'une histoire de relations et de stratégies sociales.
Il ne s'agit pas de savoir « qui est le plus fort »,
Qui est lié à qui ?
« Animal Social Networks » explore scientifiquement les relations sociales de divers animaux, révélant la « structure interconnectée » du monde animal dont nous n'avions pas conscience.
Ce livre n'est pas un simple « ouvrage d'observation du comportement animal », mais un livre d'éducation animale humaniste qui retrace les schémas de liens émotionnels, d'empathie, de mémoire et de coopération entre des animaux présentant des caractéristiques écologiques et des structures sociales différentes.
S’appuyant sur des données scientifiques, mais sans prétention et avec naturel, ce livre interroge les lecteurs au-delà du comportement animal, à travers un prisme nouveau : la science des relations.
« Sommes-nous et eux vraiment si différents ? »
De même que les « relations » et les « réseaux » diffusent l’information et l’influence dans la société humaine, il en va de même dans le monde animal.
Le livre explique cette perspective à travers la théorie des réseaux.
Par exemple, dans une troupe de macaques rhésus, c'est l'individu qui a le plus de liens avec les autres singes qui détermine la sécurité du groupe, plutôt que l'individu le plus fort.
Au sein d'un troupeau d'éléphants, un chef expérimenté conçoit des stratégies de survie grâce à sa mémoire.
Les chauves-souris possèdent un « réseau d'échange social » complexe au cours duquel elles partagent leur nourriture avec leurs proches.
Ce livre démontre que le centre d'un groupe n'est pas nécessairement le « leader ».
En suivant ces cas intéressants, nous nous trouvons confrontés à des questions qui touchent à la structure de la société humaine.
« Un leader doit-il toujours être en première ligne ? »
« Quel pouvoir les relations anciennes peuvent-elles avoir au sein d’un groupe ? »
« Qui est le meilleur pour diffuser l’information ? »
Conformément aux exigences contemporaines en matière de bioéthique et de bien-être animal, cet ouvrage présente les animaux non pas comme des « machines à survivre instinctives », mais comme des êtres qui se souviennent, qui créent des liens et qui partagent même des émotions.
Les animaux forment également des sociétés, partagent des informations et font parfois preuve de considération et de coopération.
À présent, nous devons lire leur monde avec un regard neuf.
Humains et animaux liés par un langage social commun
Les animaux ont aussi des réseaux.
Ils savent qui contacter en premier et qui possède le plus d'informations.
Parfois ils sont jaloux ou exclusifs, et d'autres fois ils entretiennent des amitiés pendant longtemps.
Et tous ces flux complexes se déroulent au sein d'un réseau invisible.
« Le réseau social des animaux » révèle que les animaux possèdent nombre de qualités que nous avons longtemps crues propres à l'homme — la compréhension, l'empathie, la coopération, la mémoire — et invite à une réflexion renouvelée sur la relation entre l'homme et la nature.
Quels schémas suivent toutes nos relations ? Et quel est notre lien avec la vie au sein de la nature ? Ce livre revisite en définitive le thème des « relations ».
Comme l'a écrit le Wall Street Journal : « Ce livre m'a touché, et il vous touchera aussi. » Il changera notre perspective et nous amènera à réexaminer toutes nos relations.
« Au final, la vie se résume aux relations que l’on entretient », affirme New Scientist à propos du livre.
Nature affirme que « les humains ne sont pas les seuls à posséder des réseaux sociaux complexes », et Scientific American note que « l’étude des réseaux animaux évolue avec une précision incroyable, au point que nous sommes en train de dénombrer les abeilles ».
Ce livre vous aidera à dépasser une perspective anthropocentrique et à appréhender les émotions et la sociabilité des animaux.
Le réseautage n'est pas qu'un cliché pour les utilisateurs des médias sociaux du XXIe siècle.
De nombreuses espèces animales, peut-être même la plupart, interagissent très bien entre elles sans Facebook, X ou smartphones.
Chers lecteurs, j'ai été touchée par ce livre, et vous le serez aussi.
_Le Wall Street Journal
Notre compréhension de la société animale s'accroît à un rythme toujours plus rapide.
Le biologiste évolutionniste Dugakin démontre que, qu'on soit une girafe ou un diable de Tasmanie, la vie se résume finalement aux personnes qu'on connaît.
_New Scientist
« Il est temps de rayer un autre élément de la liste des "choses qui rendent les humains si spéciaux" », déclare l'auteur.
Son livre captivant démontre que les animaux aussi possèdent des réseaux sociaux complexes, à travers l'exemple de diverses espèces du monde entier.
Aujourd'hui, des études sur les réseaux animaux sont menées avec un niveau de précision que nous ne pouvons même pas imaginer.
_"Nature"
Ce livre fascinant et accessible offre le compte rendu le plus captivant et le plus complet jamais écrit sur le comportement animal.
Et nombre d'entre eux présentent des similitudes remarquables avec les humains.
C'est un livre à acheter absolument.
_《Journal de bibliothèque》
Une exploration fascinante de l'interdépendance du monde animal.
L'idée que seuls les humains créent des réseaux sociaux complexes a longtemps fait partie de la théorie de la suprématie humaine, mais nous avions tort.
_《Kirkus Review》
Au cours des deux dernières décennies, l'analyse des réseaux sociaux a révolutionné notre compréhension des sociétés animales.
En étudiant la circulation de l'information au sein des groupes d'animaux, les éthologues ont découvert que des réseaux sociaux complexes imprègnent le monde naturel.
La théorie des réseaux sociaux confirme que les dynamiques sociales complexes ne sont pas propres aux humains, au point que les chercheurs doivent compter les abeilles.
_《Scientific American》
De la jungle à l'océan, à la découverte du « réseau » des sociétés animales.
On dit souvent que les humains sont des « êtres qui tissent des relations ».
Nous utilisons les réseaux sociaux pour communiquer, collaborer au travail ou à l'école et tisser des liens affectifs avec nos amis et notre famille.
Et si ces comportements n'étaient pas l'apanage de l'humain ? Et si les animaux, dépourvus de smartphones ou de Facebook, communiquaient avec une subtilité et une sophistication encore plus grandes que les humains ? Lorsqu'un chimpanzé partage sa nourriture, lorsque des dauphins éloignés échangent des signaux, lorsqu'un éléphanteau pousse un cri, tous ces comportements ne relèvent pas de simples instincts, mais bien de relations complexes.
« Le réseau social des animaux » est un ouvrage qui explore l'incroyable connectivité sociale du monde animal, fruit d'années de recherche menées par l'auteur, biologiste évolutionniste et écologiste comportementaliste.
À travers des recherches scientifiques et des récits touchants, ce documentaire montre comment différents animaux, notamment les chimpanzés, les dauphins, les chauves-souris, les diables de Tasmanie et les éléphants, se souviennent les uns des autres, échangent des informations et établissent parfois des liens émotionnels.
Nous n'avons perçu le monde animal que comme une scène de survie où nous mangeons et sommes mangés.
Mais ce livre est différent.
L'auteur utilise diverses théories des réseaux pour expliquer de manière fascinante comment les animaux prennent soin de leurs voisins, maintiennent des liens sociaux à long terme et, parfois même, font preuve d'empathie et coopèrent.
Le comportement animal n'est pas simplement une question d'instinct, mais le fruit d'une histoire de relations et de stratégies sociales.
Il ne s'agit pas de savoir « qui est le plus fort »,
Qui est lié à qui ?
« Animal Social Networks » explore scientifiquement les relations sociales de divers animaux, révélant la « structure interconnectée » du monde animal dont nous n'avions pas conscience.
Ce livre n'est pas un simple « ouvrage d'observation du comportement animal », mais un livre d'éducation animale humaniste qui retrace les schémas de liens émotionnels, d'empathie, de mémoire et de coopération entre des animaux présentant des caractéristiques écologiques et des structures sociales différentes.
S’appuyant sur des données scientifiques, mais sans prétention et avec naturel, ce livre interroge les lecteurs au-delà du comportement animal, à travers un prisme nouveau : la science des relations.
« Sommes-nous et eux vraiment si différents ? »
De même que les « relations » et les « réseaux » diffusent l’information et l’influence dans la société humaine, il en va de même dans le monde animal.
Le livre explique cette perspective à travers la théorie des réseaux.
Par exemple, dans une troupe de macaques rhésus, c'est l'individu qui a le plus de liens avec les autres singes qui détermine la sécurité du groupe, plutôt que l'individu le plus fort.
Au sein d'un troupeau d'éléphants, un chef expérimenté conçoit des stratégies de survie grâce à sa mémoire.
Les chauves-souris possèdent un « réseau d'échange social » complexe au cours duquel elles partagent leur nourriture avec leurs proches.
Ce livre démontre que le centre d'un groupe n'est pas nécessairement le « leader ».
En suivant ces cas intéressants, nous nous trouvons confrontés à des questions qui touchent à la structure de la société humaine.
« Un leader doit-il toujours être en première ligne ? »
« Quel pouvoir les relations anciennes peuvent-elles avoir au sein d’un groupe ? »
« Qui est le meilleur pour diffuser l’information ? »
Conformément aux exigences contemporaines en matière de bioéthique et de bien-être animal, cet ouvrage présente les animaux non pas comme des « machines à survivre instinctives », mais comme des êtres qui se souviennent, qui créent des liens et qui partagent même des émotions.
Les animaux forment également des sociétés, partagent des informations et font parfois preuve de considération et de coopération.
À présent, nous devons lire leur monde avec un regard neuf.
Humains et animaux liés par un langage social commun
Les animaux ont aussi des réseaux.
Ils savent qui contacter en premier et qui possède le plus d'informations.
Parfois ils sont jaloux ou exclusifs, et d'autres fois ils entretiennent des amitiés pendant longtemps.
Et tous ces flux complexes se déroulent au sein d'un réseau invisible.
« Le réseau social des animaux » révèle que les animaux possèdent nombre de qualités que nous avons longtemps crues propres à l'homme — la compréhension, l'empathie, la coopération, la mémoire — et invite à une réflexion renouvelée sur la relation entre l'homme et la nature.
Quels schémas suivent toutes nos relations ? Et quel est notre lien avec la vie au sein de la nature ? Ce livre revisite en définitive le thème des « relations ».
Comme l'a écrit le Wall Street Journal : « Ce livre m'a touché, et il vous touchera aussi. » Il changera notre perspective et nous amènera à réexaminer toutes nos relations.
« Au final, la vie se résume aux relations que l’on entretient », affirme New Scientist à propos du livre.
Nature affirme que « les humains ne sont pas les seuls à posséder des réseaux sociaux complexes », et Scientific American note que « l’étude des réseaux animaux évolue avec une précision incroyable, au point que nous sommes en train de dénombrer les abeilles ».
Ce livre vous aidera à dépasser une perspective anthropocentrique et à appréhender les émotions et la sociabilité des animaux.
Le réseautage n'est pas qu'un cliché pour les utilisateurs des médias sociaux du XXIe siècle.
De nombreuses espèces animales, peut-être même la plupart, interagissent très bien entre elles sans Facebook, X ou smartphones.
Chers lecteurs, j'ai été touchée par ce livre, et vous le serez aussi.
_Le Wall Street Journal
Notre compréhension de la société animale s'accroît à un rythme toujours plus rapide.
Le biologiste évolutionniste Dugakin démontre que, qu'on soit une girafe ou un diable de Tasmanie, la vie se résume finalement aux personnes qu'on connaît.
_New Scientist
« Il est temps de rayer un autre élément de la liste des "choses qui rendent les humains si spéciaux" », déclare l'auteur.
Son livre captivant démontre que les animaux aussi possèdent des réseaux sociaux complexes, à travers l'exemple de diverses espèces du monde entier.
Aujourd'hui, des études sur les réseaux animaux sont menées avec un niveau de précision que nous ne pouvons même pas imaginer.
_"Nature"
Ce livre fascinant et accessible offre le compte rendu le plus captivant et le plus complet jamais écrit sur le comportement animal.
Et nombre d'entre eux présentent des similitudes remarquables avec les humains.
C'est un livre à acheter absolument.
_《Journal de bibliothèque》
Une exploration fascinante de l'interdépendance du monde animal.
L'idée que seuls les humains créent des réseaux sociaux complexes a longtemps fait partie de la théorie de la suprématie humaine, mais nous avions tort.
_《Kirkus Review》
Au cours des deux dernières décennies, l'analyse des réseaux sociaux a révolutionné notre compréhension des sociétés animales.
En étudiant la circulation de l'information au sein des groupes d'animaux, les éthologues ont découvert que des réseaux sociaux complexes imprègnent le monde naturel.
La théorie des réseaux sociaux confirme que les dynamiques sociales complexes ne sont pas propres aux humains, au point que les chercheurs doivent compter les abeilles.
_《Scientific American》
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 20 juin 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 270 pages | 152 × 225 × 20 mm
- ISBN13 : 9791163639558
- ISBN10 : 1163639559
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Langue coréenne
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