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En intégrant les idées importantes de Foucault en trois étapes dans un récit unique, nous avons rendu sa philosophie, quelque peu complexe, facile et agréable à comprendre.
De Platon à Kant, la philosophie occidentale dominante a défini et promu le concept de « raison ».
Cependant, Foucault doute de la vérité de son époque, affirmant : « On ne naît pas fou, on le devient. »
Foucault soulève des questions sur la violence de la « raison » et le « pouvoir » moderne qui se cache derrière elle, non seulement en philosophie, mais aussi en histoire, en théorie littéraire, en sciences sociales, en psychologie et même en médecine.
De plus, l'auteur souligne que le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui n'est pas très différent de la direction qu'il a diagnostiquée, et invite les jeunes à réfléchir à la direction que devrait prendre la société actuelle à travers les idées de Foucault.

« L’épistémè contrôle une société par le discours. »
« Au XVIIe siècle, lorsque le pouvoir instrumentalisait la folie pour exclure des individus, c’était aussi le discours qui le soutenait. »
"Qu'est-ce que c'est?"
« Le concept de discours est important. »
Le mot discourse se dit « discours » en anglais, et traduit par « paroles puissantes ».
En réalité, les mots sont entièrement régis par les rapports de pouvoir.
Par exemple, si un ami vous dit qu'une célébrité a eu un accident de voiture, vous serez peut-être sceptique, mais si l'information passe aux informations, vous le croirez à 100 %.
« Un discours aussi puissant s’appelle un discours. »
« Même sous terre, les paroles du médecin sont les plus puissantes. »
"d'accord.
En ce sens, le discours de ceux qui dirigent une société peut être considéré comme définissant le discours des autres.
Les paroles de chacun ne sont pas acceptées.
Il ne s'agit pas d'une question de liberté de la presse.
Même dans une société où la liberté de la presse est garantie à 100 %, le discours des puissants domine cette société et le pouvoir se fait justice.
L'impact dans le monde réel peut varier considérablement selon qui parle et ce qui est dit.
Ce n'est que lorsque plusieurs personnes parlent de la même chose que les mots deviennent plus vivants et plus puissants que lorsqu'une seule personne en parle.
Si l'on parle uniquement de qui sort avec qui, cela n'a aucun impact, mais si plusieurs personnes en parlent, cela devient puissant.
On appelle également cela une structure narrative.
Les mots qui exigent tant de force rendent la connaissance possible.
Les paroles fortes sont la vérité, et elles sont considérées comme du savoir.
De par ce pouvoir, je crois que les paroles puissantes qui circulent dans le monde ne peuvent jamais être neutres ni objectives.
On peut donc dire que le débat est toujours un champ de bataille où l'on rivalise pour savoir qui a raison.
--- pp.216-217

« Pourquoi ? Qu’allez-vous faire ici ? »
« Écoutez attentivement. »
Un patient est un individu soumis à l'appareil de pouvoir oppressif qu'est l'hôpital, et un étudiant est également un individu soumis à l'appareil de pouvoir oppressif qu'est l'école.
Le pouvoir ainsi exercé sur un individu est inévitablement routinier, diversifié et, par conséquent, profond.
C'est la même chose même lorsque vous vous rapprochez du sol.
« Puisque nous sommes tous des individus soumis à un rapport de pouvoir, peu importe où nous nous trouvons, nous sommes tous en prison. »
« Non ! Ceci est une prison, et si nous allons sur cette terre, nous trouverons la liberté. »
« Vous n’avez plus besoin d’être enfermé en prison. »
«Je resterai ici et je résisterai.»
« J’essaierai différentes formes de résistance avec ceux qui sont exclus de cette société, ceux qui sont sous surveillance et ceux qui se répriment. »
« Quelle forme de résistance est-ce là, retourner en prison ! Je ne peux pas y aller. »
« Je ne pars pas seul. »
« Retourne-y ! Tu le découvriras bientôt en y retournant. »
Que vous viviez à la surface ou que je vive dans le panoptique souterrain, cela revient au même que nous soyons en prison.
Puis, revenez en arrière et intéressez-vous aux mécanismes de fonctionnement social qui s'articulent autour de la surveillance et de la punition des individus.
Et résistez.
Résistez, résistez encore et encore.
« À bientôt. »

--- pp.249-250