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Émile de Rousseau
Émile de Rousseau
Description
Introduction au livre
Surmonter l'obstacle d'un texte original long
Contenant l'essence d'『Émile』 !


« Qu’est-ce qu’un être humain, et comment la société façonne-t-elle l’individu ? » L’Émile de Rousseau, la réponse la plus radicale et la plus profonde à cette question fondamentale, a été publié par Matebooks dans une traduction contemporaine entièrement nouvelle.
Bien que plusieurs traductions complètes existent déjà en Corée, leur volume important et la complexité de leur structure syntaxique constituent un obstacle majeur pour le grand public.
Cette traduction est une tentative pour faire tomber cette barrière.
Cette traduction ne contient que le « cœur » de Rousseau.
En supprimant audacieusement les passages trop longs ou anachroniques et en se concentrant uniquement sur l'essence de la pensée centrée sur l'essence de la philosophie éducative de Rousseau — la nature, le sens, l'habitude et l'autonomie —, ce livre offre aux lecteurs une clarté qu'une traduction complète ne peut pas fournir.
Il ne s'agit pas d'une simple version abrégée, mais d'une nouvelle traduction qui conserve la logique et la profondeur du texte original tout en créant un « ouvrage de culture générale que les lecteurs modernes peuvent lire du début à la fin ».


« Émile » n’est pas simplement une théorie de l’éducation.
Il s'agit d'une réflexion philosophique qui interroge le sens de l'humanité et la manière dont la société façonne les individus.
Rousseau considérait les humains comme des êtres fondamentalement bons et pensait que les institutions sociales sapent cette nature.
Sa pensée reste révolutionnaire encore aujourd'hui, car il considérait les enfants non pas comme des objets à adapter au monde, mais comme des miroirs reflétant les distorsions du monde.
Lors de sa publication en 1762, l'ouvrage fut interdit et suscita de vives critiques de la part du Parlement français à Paris et du Vatican. Rousseau fut contraint de fuir en Suisse pour éviter l'arrestation, car il s'agissait d'une idée révolutionnaire qui bouleversait l'époque.
Dans le contexte éducatif actuel, où nous avons perdu le cap sous la pression de l'information et de la concurrence, ce livre offre une perspective fondamentale pour restaurer la nature humaine.
À une époque obsédée par l'information, la compétition et la réussite, où l'éducation privilégie les résultats au détriment de l'esprit humain, l'Émile de Rousseau est revenu comme guide philosophique pour la restauration de la nature humaine.
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    Aperçu

indice
Note de l'éditeur : Réécriture d’« Émile » avec un langage et une sensibilité éditoriale du XXIe siècle
Préface : Principes d'éducation applicables partout
Prologue : Tester la véritable éducation avec mon élève virtuel, Emil

Chapitre 1 : Six premiers pas dans la nature_Enfance

- Enracinez-vous dans la nature et vivez en harmonie avec votre environnement.
L'éducation, par l'harmonie entre « la nature, les autres et l'environnement », vise un seul but : faire de la nature une habitude, nourrissant les enfants à travers leurs instincts naturels.
- Les parents doivent se réveiller les premiers pour sauver leurs enfants.
Ne devrions-nous pas nous contenter de protéger et de guider nos enfants ? Si les mères prennent conscience de la situation en premier, les familles et la société suivront. L’amour maternel, qu’il soit insuffisant ou excessif, nuit-il à ses enfants ? Les mères les embrassent et les nourrissent, tandis que les pères les guident et les aident à se construire.
- Développez la force de votre enfant grâce à un entraînement progressif.
Ne les réprimez pas, mais encouragez-les progressivement. La seule habitude que vous pouvez inculquer à votre enfant est la liberté de résister à la routine. Entraînons-le doucement et aidons-le à surmonter ses peurs.
- Laissez-les apprendre par leurs propres expériences corporelles et sensorielles.
Il faut leur permettre d'en faire l'expérience directement et de découvrir par eux-mêmes. Ils apprennent par la vue et le toucher, et ils apprennent le langage par les objets.
- Soyez serviable, mais ferme dans vos désirs et vos caprices.
Quand un enfant pleure, consolez-le, mais ne cherchez pas à le raisonner. Même si ses mains sont rudes, n'est-ce pas de la malice ? N'est-ce pas là l'essence même de la vie ? Ne cédez pas aux caprices ni aux désirs irrationnels d'un enfant.
- Lorsque votre enfant apprend à parler, ne vous précipitez pas et attendez.
Les premiers mots d'un enfant doivent être clairs et précis. N'essayez pas de corriger chaque petite erreur de langage. Si vous le brusquez, son élocution deviendra de plus en plus confuse.

Chapitre 2 : Onze étapes pour grandir au contact de la nature_Enfance

- Des pleurs aux mots, de la douleur au courage
Ne réagissez pas à leurs pleurs, mais approchez-vous d'eux lorsqu'ils parlent. Laissez-les développer leur courage à travers de petites épreuves. Ne les surprotégez pas, mais laissez-les s'épanouir en toute liberté.
- Enseignez en vous appuyant sur les lois de la nature plutôt que sur une autorité oppressive.
Faut-il laisser les enfants à la nature plutôt qu'à l'autorité ? Faut-il leur accorder la liberté tout en canalisant leurs désirs ? Les petits sacrifices doivent-ils préparer le grand bonheur ? Faut-il laisser la raison et la morale se développer avec patience ? L'éducation doit-elle être guidée par les lois de la nature ?
- Un environnement qui protège les bons instincts de la nature
Puisque l'enfant est naturellement bon, l'environnement doit-il être son maître ? Devons-nous le protéger et attendre qu'il apprenne à se débrouiller seul plutôt que de l'instruire ? Le caractère et la sincérité de l'éducateur créent le meilleur environnement possible.
Concevoir, pas prêcher ! L'éducation est la structure de l'expérience.
Laisser les enfants apprendre par l'expérience plutôt que par des cours magistraux ? Des moments de passion, un apprentissage par l'expérience ? La voie d'un éducateur qui protège la pensée des enfants.
- Supprimer les ordres, les promesses et les mensonges de l'éducation.
Même si vous détruisez quelque chose, ne vous mettez pas en colère et laissez-les en faire l'expérience. Les promesses s'apprennent par la négociation et l'autonomie. Les mensonges naissent des promesses. Les promesses forcées engendrent les mensonges.
La vertu est visible ! La générosité se manifeste par l'exemple.
La générosité calculée n'est-elle pas la véritable vertu ? Montrez l'exemple, ne contraignez pas. Les limites de l'imitation et de la véritable moralité.
- Protégez votre enfant de l'illusion d'une discipline précoce.
Les souffrances d'aujourd'hui garantissent-elles le bonheur de demain ? Même si l'on vous qualifie d'enfant prodige, vous restez un enfant. L'enfance n'est pas une question de préparation, mais de vivre pleinement sa vie. Une éducation vaine, prisonnière de symboles et de mots.
- La lecture et le langage viennent tard, la réalité et les objets viennent en premier.
Mémoriser des mots ne signifie pas acquérir le savoir. Pour un esprit malléable, la réalité et les objets priment. La lecture vient plus tard, l'apprentissage naît du désir. L'éducation passive n'est pas de la négligence. Un corps sain et ancré dans la réalité en est le fondement.
Le corps précède l'intellect.
Plus le corps est fort, plus le raisonnement de l'enfant est aiguisé. Sommeil et exercice physique sont indissociables. Le sommeil et l'éveil sont également essentiels à l'apprentissage.
Une école des sens ! Apprenez en touchant, en mesurant et en dessinant.
Les premiers éducateurs de votre enfant sont-ils ses pieds, ses mains et ses yeux ? Plutôt que de lui transmettre des connaissances, éveillez ses sens et son jugement. Privilégiez l’apprentissage tactile dans l’obscurité, sans lumière. Laissez-le mesurer et estimer au toucher, loin des outils. Dessiner d’après des objets réels lui ouvre les yeux.
L'éducation musicale d'un enfant devrait être structurée plutôt qu'émotionnelle.
La voix d'un enfant ne transmet pas encore d'émotions ? Développez une voix claire et sans fioritures. La musique est une question de structure, pas d'émotion.
L'appétit est le premier pas vers l'éducation ! Faites davantage confiance à votre appétit qu'à votre vanité.
L'appétit est-il le premier pas vers l'éducation ? L'appétit est une motivation éducative bien plus souhaitable que la vanité.
- Le bonheur de l'enfance, c'est le pouvoir de profiter du présent.
Un enfant vivant dans le présent contre
Un enfant contraint à un avenir incertain ? Le langage d'un enfant est la vérité brute. Il doit apprendre à se conformer à l'inéluctabilité de la nature.
- Le discernement de l'enfant se développe dans la liberté que lui offre la nature.
L'action libre, mais pas l'imprudence ? Quand le jeu et l'activité deviennent la vie elle-même ? Se tenir au centre de ses pairs avec discernement.

Chapitre 3 : Développement de la force physique et mentale – L’enfance (12-15 ans)

Transformez dès maintenant votre pouvoir au-delà du désir en apprentissage.
Quand naît le pouvoir de transcender le désir ? Comment transformer ses forces restantes en apprentissage ?
- Choisissons ce que nous allons enseigner en fonction du critère du « bénéfice ».
Que faut-il enseigner et que faut-il reporter ? L’expérience plutôt que l’autorité, et la morale.
Éveillez leur curiosité et laissez-les apprendre par leurs sens.
Le pouvoir de la curiosité : comment distinguer l’instinct de la vanité ? De la sensation à la pensée : l’expérience prime-t-elle ? Le questionnement qui favorise la découverte de soi ? Leçons du ciel : l’astronomie révélée par l’observation ? Les outils ne sont que des aides : le piège des symboles ? Comment apprendre la géographie : du « ici et maintenant » aux cartes
- Ce n'est pas le moment d'enseigner les matières scolaires aux enfants.
Chez les enfants, la « méthodologie » prime sur l’« étude ». Le temps est compté et les devoirs abondent. Inutile de forcer la concentration ; encouragez-la par le plaisir.
- Apprenez en profondeur par la pratique et comprenez les principes par vous-même.
Les lois de la nature commencent-elles par les sens ? L’observation et l’expérimentation relient-elles l’expérience ? La première science découverte avec les mains et des outils.
- Demandez d'abord quel est le « bénéfice », puis pourquoi.
Consacrer son temps en fonction du « bénéfice » ? Enseigner le sens du « bénéfice » par l'exemple ? Le pouvoir et la confiance que procure le questionnement ? Posons des questions avec soin, seulement lorsque c'est vraiment nécessaire.
- Arrêtez l'injection et faites preuve de discernement.
La persuasion sans expérience est-elle vaine ? Au lieu de comparer les enfants aux autres, ne vaudrait-il pas mieux se mesurer à soi-même ? Les objets d’abord, la société ensuite ? Exercer son jugement permet d’éviter les erreurs.
- Enseignons les compétences de vie et les techniques de survie.
L'échange et la division du travail sont les fondements mêmes de la coexistence. Commençons par leur apprendre à préserver la vie. Est-ce une question de talent ou de désir ? L'observation nous éclaire.
- Approprons-nous les connaissances que nous possédons.
Le savoir qui devient mien : le fond plutôt que la quantité ? Apprendre de l'expérience ? Juger par les relations, sans hésitation ? Exister uniquement en tant que soi-même.

Chapitre 4 : L'âge de la raison et de la passion : de l'adolescence au jeune âge adulte (15-20 ans)

Le corps et l'esprit de l'adolescence deviennent le signe d'une seconde naissance.
La puberté, cette seconde naissance, commence dans le corps. Le regard se transforme, les attitudes gagnent en indépendance. Les bouleversements de l'esprit préparent à la maturité.
L'éducation dépasse le cadre de la discipline pour s'orienter vers la camaraderie.
La discipline s'estompe, et l'accompagnement prend le relais ? L'autorité vient de l'exemple, non de la contrainte. Ne précipitayons pas la croissance, mais laissons-nous porter par le temps.
L'imagination et la raison doivent être cultivées de manière équilibrée.
L'imagination engendre-t-elle à la fois la peur et la passion ? La raison doit-elle se fonder sur l'expérience sensorielle ? L'imagination et la raison devraient coopérer, et non s'opposer.
- Il est temps d'apprendre à gérer vos émotions.
Ne considérez pas les émotions de votre enfant comme un ennemi. L'amour devient une épreuve et un chemin de purification. La compassion ouvre la voie, la fierté protège. La moralité se fonde sur les émotions.
La justice et la liberté s'apprennent au sein de la société.
La justice s'apprend par le jeu et l'interaction ? La liberté se développe avec des règles ? La justice s'apprend par les relations sociales.
La foi et la conscience naissent de la voix intérieure.
La foi naît-elle de la liberté et non de la contrainte ? Autonomie de conscience et rôle des éducateurs ? Une foi vivante doit se nourrir de la morale.
L'amour et l'amitié deviennent l'école de la maturité.
L'amitié est la première école des sentiments moraux. L'amour est l'épreuve la plus intense.

Chapitre 5 : L’âge de la sagesse et du mariage : la perfection de la jeunesse (20-25 ans)

L'amour arrive magnifiquement à la fin de la jeunesse.
Le summum de la jeunesse, est-ce ici et maintenant ? Le doux monde ouvert par le premier amour ? Le vrai goût du bonheur qui naît de l'attente ?
— Lorsque la jeunesse vacille, l'éducation la maintient unie jusqu'à la fin.
Quand les idéaux disparaissent, la jeunesse vacille. Le pouvoir de l'éducation réside dans la transmission de bonnes habitudes.
Le bonheur est proche, mais les jeunes s'égarent souvent.
Sommes-nous en quête du bonheur, pour finalement le trouver plus loin ? Le trouvons-nous sur le chemin que nous indique la nature ? Apprenons-nous à le désirer et à en devenir esclaves ?
Le mariage et la famille sont les premiers pas vers la société.
Le mariage mène-t-il à la liberté et à la maturité ? La famille est-elle la plus petite société ? Le mariage et la famille sont des portes d’entrée vers la société.
- La jeunesse s'épanouit pleinement lorsqu'elle est auprès de son pays.
La patrie est-elle un lieu où la jeunesse peut pratiquer la vertu ? Le devoir de vivre avec la patrie.

Épilogue : Le fruit de l'éducation émilienne est la naissance d'hommes vertueux et libres.

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Dans le livre
Nous avons besoin de force parce que nous naissons faibles.
Vous êtes jetés dans le monde les mains vides et avez besoin d'aide pour survivre.
Pour échapper à l'ignorance, il faut avoir le pouvoir de juger.
Bien que nous ne naissions pas avec rien, tout ce dont nous avons besoin pour devenir adultes peut être acquis grâce à l'éducation.
Les êtres humains apprennent de la nature, des autres et de l'environnement.
C’est par la nature que nous développons nos capacités intellectuelles et physiques, que nous observons les autres et apprenons à utiliser ces capacités, et que nous interagissons avec notre environnement pour construire nos propres expériences.


Le charme de la vie familiale est le plus puissant antidote aux coutumes corrompues.
Le tumulte causé par les enfants n'est pas un désagrément, mais une joie qu'il vaut la peine d'endurer.
Grâce aux enfants, les pères et les mères ont davantage besoin l'un de l'autre, se respectent davantage et leurs liens se renforcent.


Peu importe que l'enfant le crée ou le détruise.
Le but en lui-même est de changer l'état des choses.
Même s'ils manifestent des tendances destructrices, ce n'est pas par malice.
La création est lente, mais la destruction est rapide ; la destruction convient donc mieux au tempérament énergique d'un enfant.
Le Créateur de la nature a donné cette énergie vitale à l'enfant, mais a limité ses capacités physiques pour s'assurer qu'elle ne causerait aucun dommage.
Cependant, lorsque les enfants commencent à considérer les personnes qui les entourent comme des outils à manipuler à leur guise, ils essaieront d'utiliser les autres pour changer la situation et compenser leur impuissance.
De cette façon, l'enfant devient agaçant, autoritaire, arrogant et difficile à gérer.
Il ne s'agit pas du résultat d'un instinct inné de domination, mais plutôt d'un instinct de domination qui se forme au cours de ce processus.

--- Extrait du « Chapitre 1 : Six premiers pas à partir de la nature - L'enfance »

Le comportement d'un enfant n'est pas l'expression de l'obéissance, mais de sa volonté autonome.
L'aide apportée par autrui n'est pas une preuve d'obéissance, mais une faveur volontaire.
Les enfants doivent toujours se sentir libres d'agir par eux-mêmes, même lorsque des adultes les aident.
En cas de soutien pour pallier un manque de force, il est préférable de n'apporter qu'une aide suffisante pour que l'enfant puisse se déplacer librement.
La surprotection rend les enfants arrogants.
Faites en sorte que votre enfant ait honte chaque fois qu'il a besoin d'aide, et laissez-le attendre le moment où il pourra se vanter d'avoir fait quelque chose par lui-même sans dépendre d'un adulte.


Les actions répréhensibles sont initialement destinées à nuire à autrui.
Mais l'enfant n'a jamais un tel esprit.
Si vous nourrissez ne serait-ce qu'une seule mauvaise intention, tout s'effondrera à cet instant précis.
Dès lors, l'enfant est irrémédiablement corrompu.
Certaines actions peuvent paraître mauvaises aux yeux d'un observateur avare, mais pas selon des critères rationnels.
Pour que votre enfant puisse faire des erreurs sans s'attirer d'ennuis, vous devez garder les objets dangereux hors de sa portée afin qu'il ne paie pas cher ses erreurs.


Plus j'insiste sur ma « méthode d'enseignement passive », plus les voix de l'opposition semblent se faire entendre.
Mais je ne prétends absolument pas qu'il soit acceptable de négliger les enfants.
Si vous laissez un enfant seul sans rien lui apprendre, il finira par prendre le monde créé par l'homme pour maître.


Vous aurez beau essayer de rendre votre enfant physiquement inactif, cela ne rendra pas sa pensée plus flexible.
Tout le contraire.
Si vous forcez un enfant à utiliser le peu de raison qu'il possède pour des choses qui semblent totalement inutiles, la valeur qu'il accorde à la raison atteindra son niveau le plus bas.
N'ayant jamais fait l'expérience de l'utilité de la raison, l'enfant finit par conclure que la raison est une faculté inutile.

--- Extrait du « Chapitre 2 Onze étapes Grandir dans la nature - Enfance »

L'être humain est un être qui recherche intrinsèquement le bonheur, mais il est impossible de satisfaire pleinement ce désir.
C'est pourquoi je cherche constamment des moyens d'améliorer la vie.
Voici le premier moteur de la curiosité.
C’est une tendance naturelle de l’esprit humain, mais elle se renforce encore lorsqu’elle est soutenue par la passion et la raison.
La curiosité ne doit pas être cultivée par désir de se mettre en avant, mais par besoin intérieur d'améliorer sa vie.


Le véritable enseignant, c'est toujours l'expérience et le ressenti.
Ce n'est qu'en vivant soi-même la situation que l'on peut savoir ce qui est vraiment utile dans sa vie.
Un enfant sait qu'il deviendra un jour adulte.
Pour un enfant, l'image d'un adulte qu'il peut imaginer est une occasion d'apprendre, mais il vaut mieux ne pas connaître la vie d'un adulte qui dépasse sa compréhension.
Ce livre n'est rien d'autre qu'une longue argumentation tentant de prouver ces principes éducatifs.
Si nous parvenons à bien enseigner à nos enfants la signification du mot « bénéfique », nous disposerons immédiatement d'un outil puissant pour les guider.
Ce mot marque profondément l'enfant.


Emil ne comprend toujours pas vraiment la mort.
Mais comme nous sommes déjà habitués à accepter la loi de l'inévitabilité sans résistance, nous l'accepterons calmement, sans gémir ni lutter, à l'approche de la mort.
C'est la seule attitude que la nature permette au moment où tout le monde a peur.
La meilleure façon d'affronter la mort sereinement est de vivre librement et de ne pas s'attacher au monde humain.

--- Extrait du « Chapitre 3 : Développer la force du corps et de l'esprit - L'enfance (12-15 ans) »

Les adolescents sont pris dans un tourbillon d'émotions dont ils n'ont même pas conscience.
Ils rient et pleurent sans raison, agissent sur un coup de tête et se contredisent parfois.
Mais cette instabilité n'est en aucun cas négative.
C'est un processus positif par lequel la nature façonne l'être humain, encore inachevé.
Un peu de solitude est plus bénéfique que beaucoup de paroles.
Laissez-les se promener seuls dans la nature.
Le vent au bord de la route, l'odeur de l'herbe, le son lointain d'une cloche – ces sensations apaisent l'esprit.
La solitude n'est pas une fuite, c'est un exercice pour trouver l'équilibre.
Un esprit qui ne sait pas être seul est toujours perturbé par les bruits extérieurs.
Prenez le temps d'observer.


La justice et la liberté ne sont pas des vertus distinctes.
Nous ne progressons ensemble que lorsque nous vivons ensemble en société, en respectant les droits de chacun.
La liberté sans justice est licence, et la justice sans liberté est oppression.
Ces deux vertus se cultivent simultanément dans la vie sociale et elles perfectionnent l'être humain en tant qu'être communautaire.
La nature nous a donné l'instinct de liberté, mais la société fournit le fondement de la justice pour garantir que cette liberté ne soit pas détruite.
Les individus se protègent en toute liberté et vivent avec les autres dans la justice.
Ce n'est que lorsque ces deux vertus sont présentes simultanément que l'être humain devient un sujet de vie sociale.


Un jeune homme qui éprouve de l'amour ne peut contrôler ses émotions et va jusqu'à des extrêmes.
La joie atteint son apogée un instant, mais se transforme rapidement en jalousie et en anxiété.
L'amour met un jeune homme à l'épreuve, et dans ce processus, il prend conscience, parfois brutalement, de qui il est.
Au lieu de réprimer cet amour, les éducateurs devraient le guider dans la bonne direction.
L’amour ne doit être ni pécheur ni négligé, mais doit être manifesté honnêtement dans ses deux aspects, la joie et la douleur.
L'amour peut se muer en désir autodestructeur, ou bien se transformer en une force qui respecte les autres et assume sa responsabilité envers eux.
La voie à suivre dépend de l'attitude de l'éducateur et de la réflexion personnelle du jeune.

--- Extrait du « Chapitre 4 : L’âge de la raison et de la passion – De l’adolescence au jeune âge adulte (15-20 ans) »

Leur premier amour durera longtemps car il naît de la sympathie de deux cœurs et de l'harmonie de sentiments authentiques.
Émile s'abandonne avec raison et foi à la joie la plus extatique, sans peur, sans regret, sans culpabilité, mais avec seulement l'anxiété naturelle qui accompagne le bonheur.
Cher Emil, aime et sois aimé.
Même si vous ne le comprenez pas tout de suite, j'espère que vous pourrez apprécier ce sentiment pendant longtemps.
Vivez ensemble l'amour et la pureté.
Avant d'attendre le paradis dans l'autre monde, vous devez créer votre propre paradis dans ce monde-ci.


Les différentes relations qui se tissent au sein de la famille nous aident à apprendre par avance comment vivre en société.
La relation entre parents et enfants, et entre mari et femme, est un microcosme des relations sociales et un terrain d'apprentissage pour celles-ci.
Dans cette petite communauté, les enfants apprennent le sens social en faisant l'expérience de la coopération, des conflits et de la réconciliation.
En définitive, la famille constitue le terrain d'apprentissage fondamental avant de franchir le seuil de l'individu et d'entrer dans la société.
L’ordre, la responsabilité, l’amour et le dévouement appris ici deviendront une force vive même lorsque nous intégrerons la communauté au sens large.
--- Extrait du « Chapitre 5 : Le temps de la sagesse et du mariage - La perfection de la jeunesse (20-25 ans) »

Avis de l'éditeur
Pénétrer l'essence de l'éducation centrée sur l'humain
Un grand classique !


Rousseau considérait les enfants comme des « semences capables de fonder une société nouvelle ».
Cette pensée constituait un défi de taille à l'ordre social aristocratique et au système d'éducation formelle de l'époque, et devint la base des réflexions de nombreux penseurs de l'éducation, dont Pestalozzi, Froebel, Montessori et même Dewey.
L'Émile de Rousseau, qui pose la question fondamentale « Comment devient-on humain ? », montre que pour Rousseau, l'éducation ne consistait pas à « enseigner » mais à « aider », et qu'il s'agissait de créer un environnement qui permette la libération et l'épanouissement, et non la coercition et l'endoctrinement.
Ce livre demeure donc à la fois un ouvrage pédagogique et la réflexion la plus profonde sur l'humanité.
Les classiques ne sont pas de vieux livres, mais des ouvrages capables de répondre aux questions d'aujourd'hui, au fil du temps. Ce livre fait revivre la voix du « philosophe de la liberté », qui a saisi l'essence même d'une éducation centrée sur l'humain.
« Émile » demeure une lecture obligatoire pour les cours de sciences humaines dans les plus grandes universités du monde et est devenu le fondement de la pensée pédagogique qui se poursuit à travers Pestalozzi, Froebel et Dewey.
Cette traduction rouvre la porte à cette tradition pour les lecteurs modernes.


Cette traduction restitue le flux de la pensée et le style d'écriture de Rousseau sans altérer la chaleur de son écriture, la rendant ainsi accessible aux lecteurs d'aujourd'hui.
Pour éviter que les lecteurs ne se perdent dans le récit des réflexions philosophiques de Rousseau, le long texte original a été divisé en thèmes et réorganisé en colonnes individuelles.
Chaque colonne possède un titre clair, les phrases ont été raccourcies et les longs paragraphes ont été divisés afin d'optimiser la lisibilité.
Par conséquent, ce livre sera le meilleur guide pour ceux qui ne se spécialisent pas dans l'éducation, mais qui souhaitent aborder les classiques sans perdre de vue la philosophie, ainsi que pour les parents et les citoyens qui veulent repenser l'éducation.
La sagesse vivante de Rousseau, telle que « La seule habitude qu'un enfant doit acquérir est la liberté de ne se laisser apprivoiser par aucune autre habitude », est encore plus urgente aujourd'hui, et ce livre traduit deviendra une lecture incontournable pour les parents qui veulent bien élever leurs enfants.
Ce livre s'adresse à tous les lecteurs désireux de réapprendre l'éducation, l'humanité et la liberté.
« Connaissons-nous vraiment les enfants, et même les êtres humains ? »

Recommandations des lecteurs

« Moi qui ne me souciais que de savoir « ce que je vais faire de mon enfant », ce livre pose à nouveau la question : « comment dois-je considérer mon enfant ? »
L'original était si vaste et difficile, mais cette traduction explique clairement les idées principales de Rousseau dans un langage moderne, ce qui m'a permis de le lire en entier.
C'est un classique qui m'a fait comprendre que la véritable éducation commence par le respect du rythme de l'enfant, loin de la compétition et de la comparaison.
- Femme au foyer d'une trentaine d'années (lectrice avec des enfants d'âge primaire)

« Ce livre est un classique, mais c’est aussi celui qui correspond le mieux à notre réalité éducative actuelle. »
Cette traduction conserve le rythme de la pensée de Rousseau et la chaleur de son style, tout en étant structurée pour être facilement accessible aux lecteurs sans formation universitaire.
La « liberté par rapport à l'habitude » de Rousseau est à l'origine de tout discours éducatif actuel sur la créativité et l'autonomie.
Si vous souhaitez réexaminer l'essence de l'éducation, vous devriez revenir à ce livre.
- Une femme au foyer d'une quarantaine d'années (lectrice ayant un enfant en âge d'aller au collège)

« J’ai lu d’innombrables ouvrages pédagogiques tout au long de ma carrière d’enseignant, mais je finis toujours par revenir à Rousseau. »
Cette traduction reconstitue l'essence du vaste texte original dans un langage accessible aux enseignants, l'enrichissant d'idées immédiatement applicables en classe.
Ce livre ne vous dit pas comment enseigner, il vous apprend « comment évoluer avec votre enfant ».
- Professeur de collège, la cinquantaine (25 ans d'expérience dans l'enseignement)

« De nos jours, les parents disent que les émotions de leurs enfants sont plus difficiles à gérer que leurs notes. »
Rousseau connaissait déjà la réponse il y a 250 ans.
Cette traduction préserve la profondeur philosophique du texte original, mais en élimine les détails superflus et le réécrit dans un langage qui parle aux parents d'aujourd'hui.
« Nous prenons une fois de plus conscience du principe fondamental selon lequel les enfants doivent être respectés en tant qu’êtres à part entière, et non comme des objets de correction. »
- Psychologue clinicien d'une quarantaine d'années (formateur en éducation parentale)
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 1er novembre 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 312 pages | 482 g | 153 × 225 × 19 mm
- ISBN13 : 9791160029673
- ISBN10 : 1160029679

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