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L'existentialisme est l'humanisme
L'existentialisme est l'humanisme
Description
Introduction au livre
« L’existentialisme est l’humanisme » est un livre qui rassemble les conférences données par Sartre sur le thème « L’existentialisme est l’humanisme », qui proposaient une réflexion sur l’humanisme aux Européens traumatisés par les deux guerres mondiales et le nazisme allemand, qui avaient indéniablement détruit la confiance dans la dignité humaine et la raison humaine.


Si l'on simplifie la structure de « L'existentialisme est l'humanisme », on peut la diviser en trois parties principales.
Il est divisé en trois parties : premièrement, il offre une introduction à l’existentialisme ; deuxièmement, il réfute les principales critiques formulées à l’encontre de l’existentialisme à l’époque ; et troisièmement, il explique pourquoi l’existentialisme est défini comme un humanisme.


Durant la guerre, Sartre, s'appuyant sur son expérience dans un camp de prisonniers (le Stalag), a distingué deux types d'humanisme. Il a évoqué le concept d'un humanisme nouveau : un humanisme qui conçoit l'être humain non comme un être figé dans des valeurs immuables, mais comme un être à créer ; un humanisme qui voit l'être humain comme une aspiration incessante à créer des valeurs ; et un humanisme qui, contrairement à l'humanisme classique, ne saurait jamais considérer l'essence ou la nature humaine comme une fin en soi.
Cet ouvrage cherche à dépasser les limites de l'humanisme classique et du nihilisme d'après-guerre par le biais de l'humanisme existentiel.

indice
La situation de la conférence
L'existentialisme est l'humanisme
discussion

Glossaire des termes existentialistes établi par le traducteur pour vous aider à lire ce livre.
Après le déménagement

Avis de l'éditeur
La structure de « l'existentialisme est humanisme »
Dans la première partie, Sartre présente brièvement les principales critiques de l'existentialisme de l'époque pour attirer l'attention du public au début de la conférence (pp. 23-28), puis donne une conférence introductive sur sa philosophie destinée au grand public jusqu'au milieu de la conférence environ.
Autrement dit, il explique qu'il existe deux types d'existentialisme : l'existentialisme chrétien et l'existentialisme athée (pp. 28-37), puis donne un aperçu de l'existentialisme athée au public en expliquant brièvement les concepts qu'il a spécialement sélectionnés pour cette conférence d'introduction au public : l'anxiété, la solitude et le désespoir (pp. 37-56).


Dans la deuxième partie, Sartre, s’appuyant sur l’explication introductive donnée ci-dessus, réfute les principales critiques formulées à l’encontre de l’existentialisme à l’époque (pp. 56-83).
En soulignant et en mettant l'accent sur la nécessité de l'engagement, qui peut être considéré comme l'aspect moral de l'existentialisme, il réfute l'idée que l'existentialisme n'a rien à voir avec le quiétisme (pp. 56-63), et réfute également diverses critiques que l'existentialisme reçoit parce qu'il est basé sur le subjectivisme (pp. 63-83).
En particulier, la réfutation des critiques reçues en raison du subjectivisme est plus spécifiquement divisée en une réfutation de la critique selon laquelle les choix existentialistes sont dogmatiques (pp. 70-76), une réfutation de la critique selon laquelle les choix d'auto-illusion devraient être considérés (pp. 76-82) et une réfutation de la critique selon laquelle il est impossible d'attribuer une valeur aux actions humaines dans l'existentialisme (pp. 82-83).
Enfin, dans la dernière partie de la conférence, Sartre réaffirme au public le titre de la conférence : « L’existentialisme est l’humanisme » (pp. 83-88).
Autrement dit, il expose clairement la raison pour laquelle il définit son existentialisme comme un humanisme.


Humaniste existentiel, Sartre
Sartre a fortement exprimé sa position anti-humaniste dans ses œuvres précédentes.
Par exemple, dans L'Être et le Néant, Sartre définit l'être humain comme le désir de devenir l'être-en-soi.
Mais selon lui, ce désir n'est rien de plus qu'une illusion qui ne pourra jamais être réalisée.
C’est pourquoi Sartre décrit les humains comme des passions inutiles, des souffrances, des manques et des vides dans l’existence.
Par conséquent, comme beaucoup l'ont souligné à l'époque, la conception de l'humanité chez Sartre semblait bien éloignée de l'humanisme en tant que doctrine qui valorise les êtres humains, et ce jugement était tout à fait raisonnable.
Mais voilà que, contre toute attente, Sartre se qualifie lui-même d'humaniste.
Sartre s'est imposé comme un humaniste existentiel très influent lorsqu'il a conclu avec succès sa conférence intitulée « L'existentialisme est l'humanisme », qui a eu de grandes répercussions sociales.
Nous nous demandons donc naturellement :
Qu'est-il arrivé à Sartre ?

Qu’est-ce qui a précisément poussé Sartre à passer d’une position anti-humaniste à une affirmation ouverte de son humanisme ? De toute évidence, Sartre souhaitait s’engager directement dans le débat contemporain sur l’humanisme.
Car, comme je l'ai déjà dit, à cette époque, il était difficile d'intervenir dans le débat intellectuel et politique sans évoquer l'humanisme.
Cependant, quelle que soit la volonté de discuter d'humanisme, cela ne peut se faire uniquement par la volonté.
Surtout pour quelqu'un comme Sartre, qui avait auparavant une position anti-humaniste, il faut des raisons suffisantes pour qu'il puisse défendre l'humanisme.
Les raisons peuvent se résumer en deux points principaux :


Deux liens unissant Sartre et l'humanisme
Tout d’abord, les propres expériences de Sartre dans un camp de prisonniers de guerre (Stalag) pendant la guerre ont eu un impact significatif sur ce changement de position.
Cette expérience a notamment servi de toile de fond à Sartre pour abandonner plus tard partiellement la position individualiste, que l'on peut considérer d'une certaine manière comme nietzschéenne, de Roquentin, le protagoniste de La Nausée.
Sartre a fait l'expérience de la communauté humaine au Stalag.
Contrairement à ce que pense Roquentin dans La Nausée, l'individu n'est pas un être qui s'oppose à la communauté, mais plutôt un être qui vit avec les autres et avec la communauté.
Cette expérience de la communauté humaine a clairement montré à Sartre la possibilité d'un être humain commun à une multitude d'individus, et donc d'un certain humanisme.


Deuxièmement, dans cette conférence, Sartre établit une distinction entre deux significations de l'humanisme, et c'est cette distinction entre les deux qui explique logiquement comment le changement de position de Sartre sur l'humanisme a été possible.
Nous pouvons clairement voir ce point à la fin de ce livre (pp. 83-88).
Selon Sartre, il existe d'abord l'humanisme classique.
Cependant, cet humanisme classique, en ce qu’il part de la nature humaine et prend les êtres humains (l’essence ou la nature humaine) comme but suprême, est inévitablement incompatible avec l’existentialisme, qui affirme dès le départ que « l’existence précède l’essence ».
L'antihumanisme de Sartre dans « La Nausée » visait précisément cet humanisme classique.
Mais d'un autre côté, il existe un autre sens de l'humanisme qui est compatible avec l'existentialisme, ou plus précisément, qui en découle.


Il s'agit d'un humanisme qui considère les humains non comme des êtres inscrits dans des valeurs immuables, mais comme des êtres à créer ; un humanisme qui voit les humains comme une prière incessante pour la création de valeur ; et par conséquent, contrairement à l'humanisme classique, c'est un humanisme qui ne peut jamais prendre l'essence ou la nature humaine pour but.
Il s'agit de l'humanisme existentiel, ou nouvelle définition de l'humanisme, que prône Sartre.
Selon Sartre, les humains sont des prières qui créent constamment de la valeur, et ce sont des êtres par lesquels la valeur est générée.
Et c’est pour cette raison que les êtres humains sont désormais dotés d’une dignité particulière, totalement différente de celle qu’ils possédaient auparavant.
Autrement dit, un nouvel humanisme, l'humanisme existentiel, est né.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 31 janvier 2008
Nombre de pages, poids, dimensions : 144 pages | 220 g | 153 × 224 × 20 mm
- ISBN13 : 9788961471114
- ISBN10 : 8961471112

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