
Réflexions sur la Première Philosophie
Description
Introduction au livre
« Je vais tout chambouler et repartir de zéro. »
La métaphysique de Descartes prouve-t-elle l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme ?
Traduction intégrale du texte latin original par le professeur Lee Hyeon-bok, chercheur spécialiste de Descartes.
Comprend des annotations détaillées et trois commentaires clarifiant le texte original.
Comprend diverses illustrations qui offrent un aperçu de l'époque
Descartes, le père de la philosophie occidentale moderne, a affronté l'esprit obscur de son époque avec scepticisme et relativisme, et a recherché la vérité absolue.
Dans ses Méditations métaphysiques, il part d'un « scepticisme méthodologique » qui considérait comme fausse toute chose susceptible d'être même légèrement remise en question, et finit par se convaincre que « Je pense, donc je suis » était une vérité indubitable, et l'établit comme le premier principe de la philosophie.
De là, il est prouvé que Dieu existe et que l'esprit est réellement distinct du corps, et de nouvelles bases pour les sciences naturelles sont établies.
Ce livre rassemble les « Méditations métaphysiques », qui contiennent l'intégralité de la pensée métaphysique de Descartes ; « Recherche de la vérité par la lumière naturelle », qui expose plus clairement les doutes de Descartes ; « Notes sur le Programme », qui aident à comprendre ces œuvres ; et « Fondements de la preuve de l'existence de Dieu et de la distinction entre l'âme et le corps selon l'ordre géométrique », qui est la réponse de Descartes aux « Méditations métaphysiques », permettant une vision d'ensemble de sa métaphysique.
La métaphysique de Descartes prouve-t-elle l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme ?
Traduction intégrale du texte latin original par le professeur Lee Hyeon-bok, chercheur spécialiste de Descartes.
Comprend des annotations détaillées et trois commentaires clarifiant le texte original.
Comprend diverses illustrations qui offrent un aperçu de l'époque
Descartes, le père de la philosophie occidentale moderne, a affronté l'esprit obscur de son époque avec scepticisme et relativisme, et a recherché la vérité absolue.
Dans ses Méditations métaphysiques, il part d'un « scepticisme méthodologique » qui considérait comme fausse toute chose susceptible d'être même légèrement remise en question, et finit par se convaincre que « Je pense, donc je suis » était une vérité indubitable, et l'établit comme le premier principe de la philosophie.
De là, il est prouvé que Dieu existe et que l'esprit est réellement distinct du corps, et de nouvelles bases pour les sciences naturelles sont établies.
Ce livre rassemble les « Méditations métaphysiques », qui contiennent l'intégralité de la pensée métaphysique de Descartes ; « Recherche de la vérité par la lumière naturelle », qui expose plus clairement les doutes de Descartes ; « Notes sur le Programme », qui aident à comprendre ces œuvres ; et « Fondements de la preuve de l'existence de Dieu et de la distinction entre l'âme et le corps selon l'ordre géométrique », qui est la réponse de Descartes aux « Méditations métaphysiques », permettant une vision d'ensemble de sa métaphysique.
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Aperçu
indice
Note du traducteur pour l'édition révisée
Note du traducteur pour la première édition
□Réflexions sur la Première Philosophie
— Aux doyens et docteurs les plus sages et les plus éminents de la Faculté de théologie de Paris
- Préface à l'attention du lecteur
- Résumé des six réflexions suivantes
- Première réflexion
- Deuxième réflexion
- Troisième réflexion
- Quatrième réflexion
- Cinquième réflexion
- Réflexion 6
□ Preuves démontrant l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps selon l'agencement géométrique
□ Explorer la vérité à travers la lumière de la nature
- Polyandre, Epistémon, Eudoxe
□ Commentaires sur le programme
- Un programme publié récemment est le suivant : Une description de l'esprit humain ou de l'âme rationnelle, où il est expliqué ce qu'elle est et ce qu'elle peut être.
- Examen du programme
□Note
- Réflexions sur la Première Philosophie
- Preuves démontrant l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps selon l'agencement géométrique
- La recherche de la vérité à travers la lumière naturelle
- Commentaires sur le programme
□Commentaire
- Descartes : La structure et l'idée de la réflexion métaphysique
— Descartes, sa première philosophie prouve-t-elle l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme ?
- Le statut de « La recherche de la vérité par la lumière naturelle » dans la philosophie de Descartes
□Références
Note du traducteur pour la première édition
□Réflexions sur la Première Philosophie
— Aux doyens et docteurs les plus sages et les plus éminents de la Faculté de théologie de Paris
- Préface à l'attention du lecteur
- Résumé des six réflexions suivantes
- Première réflexion
- Deuxième réflexion
- Troisième réflexion
- Quatrième réflexion
- Cinquième réflexion
- Réflexion 6
□ Preuves démontrant l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps selon l'agencement géométrique
□ Explorer la vérité à travers la lumière de la nature
- Polyandre, Epistémon, Eudoxe
□ Commentaires sur le programme
- Un programme publié récemment est le suivant : Une description de l'esprit humain ou de l'âme rationnelle, où il est expliqué ce qu'elle est et ce qu'elle peut être.
- Examen du programme
□Note
- Réflexions sur la Première Philosophie
- Preuves démontrant l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps selon l'agencement géométrique
- La recherche de la vérité à travers la lumière naturelle
- Commentaires sur le programme
□Commentaire
- Descartes : La structure et l'idée de la réflexion métaphysique
— Descartes, sa première philosophie prouve-t-elle l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme ?
- Le statut de « La recherche de la vérité par la lumière naturelle » dans la philosophie de Descartes
□Références
Dans le livre
Je me propose ici de traiter à nouveau des problèmes concernant Dieu et l'esprit humain, et en même temps des prémices de toute la philosophie.
Mais je ne m'attends ni à des applaudissements du public ni à un afflux de lecteurs.
De plus, je ne recommande cela à personne, et je sais très bien qu'ils sont très peu nombreux, sauf ceux qui, avec moi, sont capables et désireux de réfléchir sérieusement et de détacher leur esprit des sens et, en même temps, de toutes les idées préconçues.
---p.28
Dans les Méditations, je commencerai par exposer les raisons mêmes qui m'ont permis de parvenir à une connaissance certaine et claire de la vérité, et je vérifierai si je peux persuader les autres par les mêmes arguments qui m'ont convaincu.
Je répondrai ensuite aux objections de plusieurs hommes d'une intelligence et d'une érudition remarquables, que j'avais sollicités pour examiner cet article avant sa publication. (p.…) C'est avec grand regret que je prie à plusieurs reprises le lecteur de ne pas porter de jugement sur les Méditations avant d'avoir pris connaissance de toutes ces objections et de leurs réponses.
---p.29
J'ai réalisé il y a des années combien de mensonges j'avais acceptés comme vrais depuis l'enfance, et combien tout ce que j'avais construit sur eux depuis lors était douteux, de sorte que si je voulais un jour construire quelque chose de solide et d'immuable en science, je devrais tout bouleverser une fois dans ma vie et recommencer à partir des fondements originaux.
---p.36
Les réflexions d'hier m'ont plongé dans un tel état de doute que je ne peux plus les oublier, et je ne sais pas non plus comment les résoudre.
J'ai plutôt l'impression d'être soudainement prise dans un profond tourbillon, j'ai le vertige, je suis incapable de poser les pieds sur terre ou de sortir de l'eau.
Mais je vais essayer de m'en sortir et je reprendrai le chemin que j'ai emprunté hier. ---p.…) Alors, qu'est-ce qui sera vrai ? Peut-être ceci : rien n'est certain.
---p.44
Je vais maintenant fermer les yeux, me boucher les oreilles, détourner tous mes sens, et même effacer de mes pensées toutes les images de choses physiques. (p.…) Je pense, et c’est douter, affirmer, nier, comprendre un peu, ne pas savoir grand-chose, vouloir, ne pas vouloir, imaginer et ressentir.
---p.57
Une personne saine d'esprit n'a pas besoin d'avoir lu tous les livres ni d'avoir méticuleusement appris tout ce qui est enseigné à l'école.
Non, au contraire, s'il avait passé trop de temps à étudier, cela aurait constitué une sorte de lacune dans son éducation.
---p.143
Je vais maintenant aborder les œuvres de la nature.
Après vous avoir montré les causes de tous ces changements, les différences entre leurs propriétés, et comment les âmes des plantes et des animaux diffèrent de la nôtre, je vous amènerai alors à considérer la structure entière des choses sensibles.
---p.152
Tu existes, et tu sais que tu existes.
Tu sais donc que tu existes parce que tu sais que tu doutes.
Mais vous qui doutez de tout, vous qui ne pouvez douter de vous-même, que faites-vous ?
---p.162
Je suis d'accord avec toi, Epistemon, sur le fait qu'avant de pouvoir être pleinement convaincus de la vérité de l'inférence « je doute, donc je suis », ou quelque chose comme « je pense, donc je suis », nous devons savoir ce qu'est le doute, ce qu'est la pensée, ce qu'est l'existence.
---p.175
J'ai reçu deux petits livrets il y a quelques jours.
L'un m'attaque ouvertement et directement, l'autre subtilement et indirectement.
Le premier livret ne me dérange pas, et au contraire, je suis reconnaissant à son auteur.---p.…) Mais l’autre livret me dérange beaucoup.
Ce livret ne contient rien qui me soit explicitement adressé, et a été publié anonymement et sans le nom de l'imprimeur.
Néanmoins, puisque cette brochure contient des opinions que je juge nuisibles et fausses, et puisqu'elle est publiée sous forme de programme afin qu'elle puisse être facilement affichée sur les portes des églises et que chacun puisse la lire (p.…), je me dois de la dénoncer, car ceux qui la parcourraient par hasard sans avoir lu mes écrits pourraient m'attribuer les erreurs qu'elle contient.
Mais je ne m'attends ni à des applaudissements du public ni à un afflux de lecteurs.
De plus, je ne recommande cela à personne, et je sais très bien qu'ils sont très peu nombreux, sauf ceux qui, avec moi, sont capables et désireux de réfléchir sérieusement et de détacher leur esprit des sens et, en même temps, de toutes les idées préconçues.
---p.28
Dans les Méditations, je commencerai par exposer les raisons mêmes qui m'ont permis de parvenir à une connaissance certaine et claire de la vérité, et je vérifierai si je peux persuader les autres par les mêmes arguments qui m'ont convaincu.
Je répondrai ensuite aux objections de plusieurs hommes d'une intelligence et d'une érudition remarquables, que j'avais sollicités pour examiner cet article avant sa publication. (p.…) C'est avec grand regret que je prie à plusieurs reprises le lecteur de ne pas porter de jugement sur les Méditations avant d'avoir pris connaissance de toutes ces objections et de leurs réponses.
---p.29
J'ai réalisé il y a des années combien de mensonges j'avais acceptés comme vrais depuis l'enfance, et combien tout ce que j'avais construit sur eux depuis lors était douteux, de sorte que si je voulais un jour construire quelque chose de solide et d'immuable en science, je devrais tout bouleverser une fois dans ma vie et recommencer à partir des fondements originaux.
---p.36
Les réflexions d'hier m'ont plongé dans un tel état de doute que je ne peux plus les oublier, et je ne sais pas non plus comment les résoudre.
J'ai plutôt l'impression d'être soudainement prise dans un profond tourbillon, j'ai le vertige, je suis incapable de poser les pieds sur terre ou de sortir de l'eau.
Mais je vais essayer de m'en sortir et je reprendrai le chemin que j'ai emprunté hier. ---p.…) Alors, qu'est-ce qui sera vrai ? Peut-être ceci : rien n'est certain.
---p.44
Je vais maintenant fermer les yeux, me boucher les oreilles, détourner tous mes sens, et même effacer de mes pensées toutes les images de choses physiques. (p.…) Je pense, et c’est douter, affirmer, nier, comprendre un peu, ne pas savoir grand-chose, vouloir, ne pas vouloir, imaginer et ressentir.
---p.57
Une personne saine d'esprit n'a pas besoin d'avoir lu tous les livres ni d'avoir méticuleusement appris tout ce qui est enseigné à l'école.
Non, au contraire, s'il avait passé trop de temps à étudier, cela aurait constitué une sorte de lacune dans son éducation.
---p.143
Je vais maintenant aborder les œuvres de la nature.
Après vous avoir montré les causes de tous ces changements, les différences entre leurs propriétés, et comment les âmes des plantes et des animaux diffèrent de la nôtre, je vous amènerai alors à considérer la structure entière des choses sensibles.
---p.152
Tu existes, et tu sais que tu existes.
Tu sais donc que tu existes parce que tu sais que tu doutes.
Mais vous qui doutez de tout, vous qui ne pouvez douter de vous-même, que faites-vous ?
---p.162
Je suis d'accord avec toi, Epistemon, sur le fait qu'avant de pouvoir être pleinement convaincus de la vérité de l'inférence « je doute, donc je suis », ou quelque chose comme « je pense, donc je suis », nous devons savoir ce qu'est le doute, ce qu'est la pensée, ce qu'est l'existence.
---p.175
J'ai reçu deux petits livrets il y a quelques jours.
L'un m'attaque ouvertement et directement, l'autre subtilement et indirectement.
Le premier livret ne me dérange pas, et au contraire, je suis reconnaissant à son auteur.---p.…) Mais l’autre livret me dérange beaucoup.
Ce livret ne contient rien qui me soit explicitement adressé, et a été publié anonymement et sans le nom de l'imprimeur.
Néanmoins, puisque cette brochure contient des opinions que je juge nuisibles et fausses, et puisqu'elle est publiée sous forme de programme afin qu'elle puisse être facilement affichée sur les portes des églises et que chacun puisse la lire (p.…), je me dois de la dénoncer, car ceux qui la parcourraient par hasard sans avoir lu mes écrits pourraient m'attribuer les erreurs qu'elle contient.
---pp.185,186
Avis de l'éditeur
Méditations sur la philosophie première : un classique incontournable pour comprendre la métaphysique de Descartes
Édition révisée et augmentée publiée après 25 ans.
Fondée en 1966, la maison d'édition Munye Publishing, qui publie des livres sans interruption depuis plus d'un demi-siècle, lance une nouvelle collection intitulée « Classiques de la littérature et des sciences humaines ».
Parmi les classiques de la philosophie, de la pensée, des sciences humaines et sociales, nous avons soigneusement sélectionné ceux qui sont constamment réinterprétés et reconnus pour leur valeur encore aujourd'hui.
《Réflexions sur la philosophie première》 est une édition révisée et augmentée de 《Réflexions》, qui a été publiée pour la première fois en Corée en 1997 comme une traduction complète du texte latin original, et conserve le titre original.
Cette édition comprend les Méditations métaphysiques, qui contiennent l'intégralité de la pensée métaphysique de Descartes ; la Recherche de la vérité par la lumière naturelle, qui expose plus clairement les doutes de Descartes ; et les Notes sur le Programme, qui facilitent la compréhension de ces œuvres. L'édition révisée et augmentée ajoute les « Fondements de la preuve de l'existence de Dieu et de la distinction entre l'âme et le corps selon l'agencement géométrique ».
Le professeur Lee Hyeon-bok, spécialiste des études cartésiennes et traducteur de cet ouvrage, a amélioré la lisibilité en paraphrasant la première édition, et dans cette édition révisée et augmentée, il a presque entièrement retraduit le texte afin d'assurer une traduction plus fidèle au texte original.
Cette annotation de 150 pages offre des explications détaillées du texte original, tout en comparant et en référençant les traductions et les travaux de recherche nationaux et internationaux déjà publiés sur Descartes. Le commentaire inclut trois articles du professeur Lee Hyeon-bok, permettant ainsi une compréhension approfondie et nuancée du texte de Descartes.
Le texte comprend diverses illustrations qui offrent un aperçu de la vie à l'époque de Descartes.
Réflexions sur la philosophie première
Les réflexions de Descartes, nourries par un doute constant, ont ouvert la porte à la philosophie moderne.
Les « Méditations métaphysiques » sont un ouvrage de Descartes rédigé sous forme d'essai, dans lequel il se pose des questions et y répond, et qui est considéré comme contenant l'ensemble de la pensée métaphysique de Descartes.
Ayant acquis une méthode de recherche de la vérité appelée « scepticisme méthodologique » dans son « Discours de la méthode », publié quatre ans plus tôt, qui considère comme fausse tout ce qui est même vaguement douteux, Descartes entreprend un voyage pour trouver la vérité absolue dans ses « Méditations ».
Finalement, dans le Discours de la méthode, il établit la proposition « Je pense, donc je suis » comme une vérité indiscutable et la présente comme le premier principe de la philosophie.
De là, il est prouvé que Dieu existe et que l'esprit est réellement distinct du corps, et de nouvelles bases pour les sciences naturelles sont établies.
À l'époque où furent écrites les « Méditations sur la philosophie première », la science moderne commençait à peine à émerger, mais la vision chrétienne traditionnelle du monde était encore bien vivante.
À une époque où deux visions du monde s'affrontaient violemment, Descartes posa la question : « Comment les hommes doivent-ils se comprendre eux-mêmes et comprendre le monde ? » et chercha une réponse.
La méthode choisie par Descartes consistait à tout remettre en question et à se demander s'il existait parmi les choses un fondement fiable, ainsi qu'à interroger ce qui avait été considéré comme vérité jusqu'alors.
On considère que Descartes a établi le sujet philosophique moderne en déplaçant la certitude de la pensée de Dieu à l'homme.
Il existe aussi un dicton selon lequel « il n’est pas exagéré de dire que toute la philosophie occidentale moderne est une réfutation des Méditations métaphysiques de Descartes », et Descartes et les Méditations métaphysiques ont influencé de nombreux philosophes ultérieurs, dont Spinoza, Leibniz, Hume, Kant et Sartre.
〈Dispositions géométriques prouvant l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps〉
« Les Méditations sur la philosophie première sont un livre qui est essentiellement une réponse », a déclaré Jean-Luc Marion, spécialiste de Descartes.
Lorsque Descartes écrivit ses Méditations métaphysiques, il avait à l'esprit des discussions avec d'autres érudits ; aussi, après avoir terminé ses Méditations métaphysiques, il envoya le manuscrit à sept érudits de son époque et leur demanda d'en examiner le contenu.
Et lorsque des érudits lui envoyèrent des articles réfutant sa philosophie, il publia une réponse, « Méditations, réfutations des érudits et réponse de Descartes », à la fin du texte de la première édition des « Méditations sur la philosophie première » en 1941.
Cette édition révisée et augmentée comprend une traduction de la réponse de Descartes à la deuxième des sept objections envoyées par les érudits, intitulée « Fondements de la preuve de l’existence de Dieu et de la distinction entre l’âme et le corps selon des arrangements géométriques ».
Le père Marin Mersenne, auteur de la seconde réfutation et figure de proue des intellectuels de l'époque, demanda à Descartes de prouver l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps, sujets des Méditations métaphysiques, « selon des arrangements géométriques » ou « d'une manière géométrique », contrairement à la manière dont il avait tenté de le faire dans les Méditations métaphysiques.
L’acceptation par Descartes de cette requête, et son explication très concise de l’existence de Dieu et de la distinction entre l’âme et le corps, nous permettent d’aborder le sujet des Méditations sous un angle totalement nouveau.
La recherche de la vérité à travers la lumière de la nature
« La lumière de la nature pénètre même les secrets les plus sophistiqués de la science. »
L'Enquête sur la vérité par la lumière naturelle est la seule œuvre de Descartes écrite sous forme de dialogue.
Dans ce livre, Descartes présente trois personnages : Eudoxe, qui défend sa position ; Épistémon, partisan de la philosophie scolastique ; et Polyandre, ignorant mais doté d’un esprit sain. À travers leurs dialogues, il expose les idées et les méthodes philosophiques qu’il met en œuvre de manière concise et convaincante, en utilisant un langage courant.
Il décrit notamment le processus par lequel un être humain sain, libre de tout préjugé, comme Descartes lui-même l'a si bien souligné, découvre la vérité non par la méthode de la chaire ou de la religion, c'est-à-dire par la lumière de la grâce céleste, mais par la « lumière naturelle ».
C'était un peu comme si Descartes déclarait qu'une nouvelle discipline, adaptée à la nouvelle ère, avait émergé, allant au-delà de la philosophie aristotélicienne-scolastique existante.
Dans ce livre, Descartes insiste plus que jamais sur le « doute », confirmant que la proposition « Je doute, c’est-à-dire que je pense, donc j’existe » est nécessairement vraie et expliquant que toute connaissance en découle.
À cet égard, « La Recherche de la vérité par la lumière de la nature » est considéré comme l'ouvrage dans lequel le doute cartésien est le plus clairement révélé.
Notes sur le programme
« Je serais ravi de constater qu’ils ont une si haute opinion de moi qu’ils m’attaqueraient. »
Je prie pour leur guérison.
« Notes sur le programme » est un livre dans lequel Descartes critique Regius, un professeur de médecine à l'université d'Utrecht, qui critiquait la philosophie de Descartes, en annotant chaque phrase.
À l'origine, Regius était un fervent disciple de Descartes, mais il devint plus tard hostile à Descartes, rêvant de sa propre philosophie.
Regius publia en 1647 sous son propre nom un petit livret intitulé « Exposé de l'esprit humain ou de l'âme rationnelle, expliquant ici ce qu'elle est et ce qu'elle peut être », et le publia plus tard anonymement sous forme de programme ou d'affiche pouvant être facilement exposé sur les places publiques ou dans les rues.
Descartes considéra alors cela comme une attaque calomnieuse visant à déformer ses principes philosophiques et lança une réfutation.
Dans ses Notes sur le programme, Descartes réaffirme de manière cohérente ce qu'il a défendu dans les Méditations métaphysiques, et clarifie ainsi sa conception de la métaphysique.
Une ère de chaos sans vision du monde unifiée,
Les questions de Descartes restent d'actualité et leurs réflexions sont toujours pertinentes pour notre époque.
La raison pour laquelle nous lisons des classiques est de poser des questions qui transcendent le temps et imprègnent le monde dans lequel nous vivons, passé et présent, et d'apporter des réponses à ces questions.
Ce livre, qui contient les pensées métaphysiques de Descartes, illustre de manière saisissante la naissance et la transformation de la philosophie moderne tout en révélant clairement les caractéristiques et les limites de l'époque dans laquelle vivait Descartes, et soulève des questions sur le « moi » et le « monde » qui restent d'actualité aujourd'hui.
Ce livre, qui retrace le parcours de Descartes à travers le monde de la métaphysique, en suivant la carte du « doute perpétuel », permet aux lecteurs de trouver des réponses aux questions auxquelles Descartes est confronté et, parfois même, de réfuter les affirmations de Descartes ainsi que celles des érudits de son époque.
En accompagnant Descartes dans son voyage, les lecteurs vivront une expérience qui dépasse la simple lecture philosophique, avec un temps de réflexion et de méditation profondes, indispensables à l'ère moderne.
Édition révisée et augmentée publiée après 25 ans.
Fondée en 1966, la maison d'édition Munye Publishing, qui publie des livres sans interruption depuis plus d'un demi-siècle, lance une nouvelle collection intitulée « Classiques de la littérature et des sciences humaines ».
Parmi les classiques de la philosophie, de la pensée, des sciences humaines et sociales, nous avons soigneusement sélectionné ceux qui sont constamment réinterprétés et reconnus pour leur valeur encore aujourd'hui.
《Réflexions sur la philosophie première》 est une édition révisée et augmentée de 《Réflexions》, qui a été publiée pour la première fois en Corée en 1997 comme une traduction complète du texte latin original, et conserve le titre original.
Cette édition comprend les Méditations métaphysiques, qui contiennent l'intégralité de la pensée métaphysique de Descartes ; la Recherche de la vérité par la lumière naturelle, qui expose plus clairement les doutes de Descartes ; et les Notes sur le Programme, qui facilitent la compréhension de ces œuvres. L'édition révisée et augmentée ajoute les « Fondements de la preuve de l'existence de Dieu et de la distinction entre l'âme et le corps selon l'agencement géométrique ».
Le professeur Lee Hyeon-bok, spécialiste des études cartésiennes et traducteur de cet ouvrage, a amélioré la lisibilité en paraphrasant la première édition, et dans cette édition révisée et augmentée, il a presque entièrement retraduit le texte afin d'assurer une traduction plus fidèle au texte original.
Cette annotation de 150 pages offre des explications détaillées du texte original, tout en comparant et en référençant les traductions et les travaux de recherche nationaux et internationaux déjà publiés sur Descartes. Le commentaire inclut trois articles du professeur Lee Hyeon-bok, permettant ainsi une compréhension approfondie et nuancée du texte de Descartes.
Le texte comprend diverses illustrations qui offrent un aperçu de la vie à l'époque de Descartes.
Réflexions sur la philosophie première
Les réflexions de Descartes, nourries par un doute constant, ont ouvert la porte à la philosophie moderne.
Les « Méditations métaphysiques » sont un ouvrage de Descartes rédigé sous forme d'essai, dans lequel il se pose des questions et y répond, et qui est considéré comme contenant l'ensemble de la pensée métaphysique de Descartes.
Ayant acquis une méthode de recherche de la vérité appelée « scepticisme méthodologique » dans son « Discours de la méthode », publié quatre ans plus tôt, qui considère comme fausse tout ce qui est même vaguement douteux, Descartes entreprend un voyage pour trouver la vérité absolue dans ses « Méditations ».
Finalement, dans le Discours de la méthode, il établit la proposition « Je pense, donc je suis » comme une vérité indiscutable et la présente comme le premier principe de la philosophie.
De là, il est prouvé que Dieu existe et que l'esprit est réellement distinct du corps, et de nouvelles bases pour les sciences naturelles sont établies.
À l'époque où furent écrites les « Méditations sur la philosophie première », la science moderne commençait à peine à émerger, mais la vision chrétienne traditionnelle du monde était encore bien vivante.
À une époque où deux visions du monde s'affrontaient violemment, Descartes posa la question : « Comment les hommes doivent-ils se comprendre eux-mêmes et comprendre le monde ? » et chercha une réponse.
La méthode choisie par Descartes consistait à tout remettre en question et à se demander s'il existait parmi les choses un fondement fiable, ainsi qu'à interroger ce qui avait été considéré comme vérité jusqu'alors.
On considère que Descartes a établi le sujet philosophique moderne en déplaçant la certitude de la pensée de Dieu à l'homme.
Il existe aussi un dicton selon lequel « il n’est pas exagéré de dire que toute la philosophie occidentale moderne est une réfutation des Méditations métaphysiques de Descartes », et Descartes et les Méditations métaphysiques ont influencé de nombreux philosophes ultérieurs, dont Spinoza, Leibniz, Hume, Kant et Sartre.
〈Dispositions géométriques prouvant l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps〉
« Les Méditations sur la philosophie première sont un livre qui est essentiellement une réponse », a déclaré Jean-Luc Marion, spécialiste de Descartes.
Lorsque Descartes écrivit ses Méditations métaphysiques, il avait à l'esprit des discussions avec d'autres érudits ; aussi, après avoir terminé ses Méditations métaphysiques, il envoya le manuscrit à sept érudits de son époque et leur demanda d'en examiner le contenu.
Et lorsque des érudits lui envoyèrent des articles réfutant sa philosophie, il publia une réponse, « Méditations, réfutations des érudits et réponse de Descartes », à la fin du texte de la première édition des « Méditations sur la philosophie première » en 1941.
Cette édition révisée et augmentée comprend une traduction de la réponse de Descartes à la deuxième des sept objections envoyées par les érudits, intitulée « Fondements de la preuve de l’existence de Dieu et de la distinction entre l’âme et le corps selon des arrangements géométriques ».
Le père Marin Mersenne, auteur de la seconde réfutation et figure de proue des intellectuels de l'époque, demanda à Descartes de prouver l'existence de Dieu et la distinction entre l'âme et le corps, sujets des Méditations métaphysiques, « selon des arrangements géométriques » ou « d'une manière géométrique », contrairement à la manière dont il avait tenté de le faire dans les Méditations métaphysiques.
L’acceptation par Descartes de cette requête, et son explication très concise de l’existence de Dieu et de la distinction entre l’âme et le corps, nous permettent d’aborder le sujet des Méditations sous un angle totalement nouveau.
La recherche de la vérité à travers la lumière de la nature
« La lumière de la nature pénètre même les secrets les plus sophistiqués de la science. »
L'Enquête sur la vérité par la lumière naturelle est la seule œuvre de Descartes écrite sous forme de dialogue.
Dans ce livre, Descartes présente trois personnages : Eudoxe, qui défend sa position ; Épistémon, partisan de la philosophie scolastique ; et Polyandre, ignorant mais doté d’un esprit sain. À travers leurs dialogues, il expose les idées et les méthodes philosophiques qu’il met en œuvre de manière concise et convaincante, en utilisant un langage courant.
Il décrit notamment le processus par lequel un être humain sain, libre de tout préjugé, comme Descartes lui-même l'a si bien souligné, découvre la vérité non par la méthode de la chaire ou de la religion, c'est-à-dire par la lumière de la grâce céleste, mais par la « lumière naturelle ».
C'était un peu comme si Descartes déclarait qu'une nouvelle discipline, adaptée à la nouvelle ère, avait émergé, allant au-delà de la philosophie aristotélicienne-scolastique existante.
Dans ce livre, Descartes insiste plus que jamais sur le « doute », confirmant que la proposition « Je doute, c’est-à-dire que je pense, donc j’existe » est nécessairement vraie et expliquant que toute connaissance en découle.
À cet égard, « La Recherche de la vérité par la lumière de la nature » est considéré comme l'ouvrage dans lequel le doute cartésien est le plus clairement révélé.
Notes sur le programme
« Je serais ravi de constater qu’ils ont une si haute opinion de moi qu’ils m’attaqueraient. »
Je prie pour leur guérison.
« Notes sur le programme » est un livre dans lequel Descartes critique Regius, un professeur de médecine à l'université d'Utrecht, qui critiquait la philosophie de Descartes, en annotant chaque phrase.
À l'origine, Regius était un fervent disciple de Descartes, mais il devint plus tard hostile à Descartes, rêvant de sa propre philosophie.
Regius publia en 1647 sous son propre nom un petit livret intitulé « Exposé de l'esprit humain ou de l'âme rationnelle, expliquant ici ce qu'elle est et ce qu'elle peut être », et le publia plus tard anonymement sous forme de programme ou d'affiche pouvant être facilement exposé sur les places publiques ou dans les rues.
Descartes considéra alors cela comme une attaque calomnieuse visant à déformer ses principes philosophiques et lança une réfutation.
Dans ses Notes sur le programme, Descartes réaffirme de manière cohérente ce qu'il a défendu dans les Méditations métaphysiques, et clarifie ainsi sa conception de la métaphysique.
Une ère de chaos sans vision du monde unifiée,
Les questions de Descartes restent d'actualité et leurs réflexions sont toujours pertinentes pour notre époque.
La raison pour laquelle nous lisons des classiques est de poser des questions qui transcendent le temps et imprègnent le monde dans lequel nous vivons, passé et présent, et d'apporter des réponses à ces questions.
Ce livre, qui contient les pensées métaphysiques de Descartes, illustre de manière saisissante la naissance et la transformation de la philosophie moderne tout en révélant clairement les caractéristiques et les limites de l'époque dans laquelle vivait Descartes, et soulève des questions sur le « moi » et le « monde » qui restent d'actualité aujourd'hui.
Ce livre, qui retrace le parcours de Descartes à travers le monde de la métaphysique, en suivant la carte du « doute perpétuel », permet aux lecteurs de trouver des réponses aux questions auxquelles Descartes est confronté et, parfois même, de réfuter les affirmations de Descartes ainsi que celles des érudits de son époque.
En accompagnant Descartes dans son voyage, les lecteurs vivront une expérience qui dépasse la simple lecture philosophique, avec un temps de réflexion et de méditation profondes, indispensables à l'ère moderne.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 9 avril 2021
Nombre de pages, poids, dimensions : 512 pages | 650 g | 141 × 212 × 35 mm
- ISBN13 : 9788931022032
- ISBN10 : 8931022034
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Langue coréenne
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