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Humain, trop humain
Humain, trop humain
Description
Introduction au livre
Une libération audacieuse des études morales existantes
Un esprit libre et vagabond, affranchi des contraintes du monde
L'essence de la philosophie de Nietzsche, un pionnier de l'humanisme

Le chef-d'œuvre de Nietzsche, écrit dans un contexte de maladie et d'errance


« Humain, trop humain » est le chef-d'œuvre de Nietzsche, écrit durant sa maladie et ses errances.
Ce texte a été écrit par Nietzsche pour commémorer le centenaire de la mort du libre-penseur Voltaire en 1878, et a été publié sous le sous-titre « Écrits pour l'esprit libre ».
Il s'agit de l'œuvre la plus importante de Nietzsche et d'un ouvrage philosophique majeur contenant l'essence de sa philosophie.
Composé de textes en prose indépendants allant d'une seule ligne à trois ou quatre pages, « Humain, trop humain » explore un large éventail de sujets, allant de discussions philosophiques critiques sur la métaphysique, la morale et la religion à des questions sur l'amitié, les hommes et les femmes, la famille et l'État.
Il dépeint les problèmes de la vie de manière concise et claire, avec le regard d'un penseur perspicace, mais d'un point de vue très humain.
Ces expressions fragmentaires ou proverbiales constituent la caractéristique la plus frappante qui le distingue de ses œuvres antérieures.
La brièveté du récit révèle clairement le génie de la pensée et l'esprit libre.
Cette œuvre occupe une place unique dans le courant général de la pensée de Nietzsche à travers trois positions : la négation de la métaphysique traditionnelle et de la philosophie de Schopenhauer, la rupture avec Wagner et la musique wagnérienne, et l'esprit libre.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
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indice
Humain, trop humain I

Préface… 11
Chapitre 1 : Sur les premières et les dernières choses… 20
Chapitre 2 : Pour l’histoire du sens moral… 47
Chapitre 3 : La vie religieuse… 88
Chapitre 4 : De l’âme des artistes et des écrivains… 116
Chapitre 5 : Signes de la haute et de la basse culture… 155
Chapitre 6 : Interaction humaine… 196
Chapitre 7 : Femmes et enfants… 218
Chapitre 8 : Réflexions sur la nation… 235
Chapitre 9 : Le seul… 261
Épilogue Entre amis… 301

Humain, trop humain II

Préface… 305
Chapitre 1 : Opinions et proverbes… 315
Chapitre 2 : Le Vagabond et son Ombre… 457

La vie et la pensée de Nietzsche
Un vagabond en quête de la véritable valeur humaine… 631
Chronologie de Nietzsche… 648

Dans le livre
Mais ce dont j'ai toujours eu le plus besoin, encore et encore, pour ma propre guérison et mon rétablissement, c'est la conviction de ne pas avoir une vision aussi isolée ou solitaire.
C’est-à-dire, la spéculation séduisante qu’il pourrait y avoir une affinité ou une similitude dans les yeux ou les désirs, le réconfort de la confiance en l’amitié, l’aveuglement entre deux personnes sans suspicion ni question, le plaisir du premier plan ? De l’apparence ? De l’intimité ? Le plaisir des choses les plus intimes, de la couleur, de la peau et de tout ce qui est superficiel.

--- p.12

Pas de honte — Une personne n’a pas honte d’avoir des pensées impures, mais elle aura honte si elle sent que les autres la soupçonnent d’avoir de telles pensées.

--- p.71

Nous nous considérons comme des êtres extraordinaires, mais nous ne rêvons jamais de pouvoir dessiner un tableau de Raphaël ou de recréer une scène d'une pièce de Shakespeare ; nous pensons donc que de telles capacités sont tout simplement incroyables, une rare coïncidence, ou, si nous sommes religieux, un don du ciel.
Ainsi, notre vanité et notre amour-propre favorisent le culte du génie.
Car le génie ne nous blesse que lorsque nous le considérons comme un « miracle », totalement isolé de nous.

--- p.124

La clé — cette idée « unique » qu’un grand homme tient en haute estime tout en étant la risée et le mépris des hommes ordinaires — est pour lui la clé qui ouvre un trésor caché, mais pour l’homme du peuple, ce n’est rien de plus qu’un morceau de ferraille.

--- p.134

Un quart d'heure en avance — il nous arrive de rencontrer des gens qui ont des opinions dépassées, mais qui n'ont adopté que la vision populaire de ce qui sera dans dix ans.
Il possède l'opinion publique avant même qu'elle ne devienne publique.
Autrement dit, il a adopté l'ancien point de vue 15 minutes avant les autres.
Mais sa renommée dépassera sans aucun doute celle des hommes véritablement grands et exceptionnels.
--- p.184

Le plus laid de tous — je doute qu'une personne ayant beaucoup voyagé ait jamais trouvé au monde quelque chose de plus laid que le visage humain.

--- p.200

La famille de la victime du suicide regrette qu'il ne soit pas resté en vie, compte tenu de sa réputation.

--- p.200

La présence de témoins – Les gens sont plus susceptibles de se jeter à l’eau pour secourir une personne qui se noie s’ils sont accompagnés d’autres personnes qui n’ont pas le courage de le faire.

--- p.201

Les personnes qui échouent ont tendance à attribuer leur échec à la malveillance d'autrui plutôt qu'au hasard.
Son impatience s'apaise lorsqu'il attribue ses échecs aux personnes et non aux choses.
Car on peut se venger des gens, mais on ne peut s'empêcher de subir les dégâts causés par le hasard.

--- p.212

L'amitié ne se forge pas en partageant les peines, mais en partageant les joies.

--- p.264

L’humiliation — S’il découvre ne serait-ce qu’une seule graine d’humiliation parmi les bienfaits qu’il a reçus d’autrui, il fronce les sourcils même face aux bonnes choses.

--- p.338

Un livre sobre — un bon penseur attend un lecteur capable de comprendre le bonheur que recèle une bonne idée.
Ainsi, même un livre qui paraît froid et dur peut, pour ceux qui ont un regard perspicace, apparaître comme un véritable réconfort pour l'âme, un rayon de soleil qui apporte la clarté à l'esprit.

--- p.367

La propriété confère le pouvoir – la possession rend l’homme indépendant et plus libre, mais seulement dans certaines limites.
Si l'on dépasse légèrement cette limite, le possesseur devient le maître et le propriétaire l'esclave.
En tant qu'esclave, il doit sacrifier son temps et sa réflexion pour acquérir des biens.
Et après cela, on se sent lié à des cercles sociaux, ancré dans un lieu, et assimilé à la nation.
Peut-être que tout est contraire à ses désirs les plus profonds et les plus essentiels.

--- pp.431~432

La presse – il faut tenir compte du fait que chaque grand événement politique est encore mis en scène, caché et dissimulé derrière des événements insignifiants et mineurs, et que ces événements, bien plus tard, ont des conséquences bien plus importantes et ébranlent les fondements mêmes de l’État.
Alors, quel sens pouvons-nous donner aux médias qui nous torturent quotidiennement avec leurs cris, leur rhétorique assourdissante, provocatrice et alarmiste ?
N'est-ce pas simplement un « tumulte sans fin » qui trompe les oreilles et les sens ?
--- p.435

Dans quelle mesure les machines dégradent-elles les êtres humains ? Elles sont impersonnelles, elles enlèvent la fierté du travail accompli, elles enlèvent une part de la « bonté et de la faiblesse » personnelles qui accompagnent tout travail non mécanique, cette part d’humanité.
Autrefois, acheter des objets auprès d'artisans revenait à « reconnaître les caractéristiques individuelles de chaque personne », et les gens vivaient donc entourés de leurs marques.
Par exemple, les meubles et les vêtements sont devenus des expressions symboliques de l'évaluation mutuelle de la valeur et de l'homogénéité personnelle entre les habitants et les artisans.
À l'inverse, nous semblons aujourd'hui vivre dans un état d'esclavage anonyme et impersonnel.
Le confort de la main-d'œuvre ne devrait pas être acheté à un prix trop élevé.

--- p.592

N'essayez pas de voir trop tôt ; pendant que vous vivez quelque chose, fermez les yeux et immergez-vous dans l'expérience.
Vous ne devez pas devenir un observateur « de cette expérience ».
Car cela vous empêchera de bien assimiler l'expérience, et vous n'en retirerez que de l'indigestion au lieu de la sagesse.
--- p.596

Avis de l'éditeur
Ouvrez les yeux à « l'esprit de liberté » !

Le message que 『Humain, trop humain』 souhaite transmettre est le suivant.
Premièrement, « Ce monde est plein d'erreurs ! »
Les philosophes manquent de sens historique.
Il n'existe pas de vérité absolue ni de faits éternels (philosophie).
Les gens deviennent chrétiens par le biais de fausses croyances et se sentent sauvés (religion).
Nietzsche croyait également qu'il n'existe pas de norme absolue du bien et du mal en termes moraux, et que les normes évoluent avec le temps.
Nietzsche soutenait qu'il était erroné de lier la beauté au bonheur et que l'art n'était rien de plus qu'un voile masquant le visage de la réalité.
Deuxièmement, éveillez-vous à la liberté d'esprit ! La pensée de Nietzsche transparaît clairement dans certains passages d'« Humain, trop humain », comme : « Parfois, on s'oppose à une opinion, mais en réalité, on n'est pas d'accord avec le ton employé. » « Rares sont ceux qui, à court de sujets, ne sacrifieraient pas un secret d'un ami. »

Surtout, dans le chapitre 6 de « Humain, trop humain », nous pouvons découvrir les aphorismes incisifs de Nietzsche sur les relations humaines.
En particulier, les mots qui transpercent l'ego humain semblent poignarder le cœur.
Mais cette acuité peut être l'expression d'une méfiance envers le monde.
Ici, « esprit libre » est un mot clé qui apparaît dans l’œuvre représentative de la période intermédiaire de Nietzsche, « Humain, trop humain ».
Il existe un diagramme célèbre qui illustre les étapes de l'esprit humain dans l'œuvre de Nietzsche : « chameau → lion → bébé ».
Le chameau, dans une perspective chrétienne et métaphysique, représente l'esprit de lutte contre la vie perçue comme un lourd fardeau.
Le lion correspond à l'esprit de liberté dont il est question ici.
Cela fait référence à l'esprit des intellectuels du nouvel âge qui veulent abandonner toutes les visions du monde traditionnelles et conventionnelles et échapper à leurs fardeaux.
Selon Nietzsche, la société moderne est parvenue à un point où elle a développé un esprit de scepticisme envers toutes les valeurs traditionnelles.
Mais je ne me suis pas encore fixé de nouveaux objectifs dans la vie.
Alors parfois, cela devient un déni pour le simple plaisir de nier, une réunion pour le simple plaisir de se réunir, et cela devient épuisant.
Néanmoins, cet esprit de liberté qui cherche à se libérer de toutes ces chaînes est un processus absolument nécessaire pour l'homme moderne.


Une pensée révolutionnaire qui critiquait le sens du devoir moral

« Là où vous voyez l’idéal, je vois l’humain, trop humain. » Ce sont les mots de Nietzsche, qui rejetait les valeurs et les vérités établies et critiquait particulièrement l’idéalisme.
Dans ce livre, il révèle en quelques phrases et passages que l'essence de tout idéalisme n'est rien d'autre que des besoins et des aspirations fondamentalement humains, hélas trop humains.
Nietzsche était un penseur qui a débuté ses recherches universitaires comme un philologue de génie.
L'influence de Nietzsche sur la pensée moderne est incommensurable, et l'on ne peut parler de la création de l'ère moderne sans mentionner Nietzsche.
Nietzsche procède à une analyse critique des concepts moraux et du sens du devoir.
Il soutient que ces idées et ces rituels ne sont rien de plus que des illusions utiles, des solutions de dernier recours, fausses et choisies par les humains pour survivre, et qu'ils sont acceptés comme bons parce qu'ils produisent des résultats utiles.
Dans un style libre et spontané, il dénonce la satisfaction personnelle que procurent l'orgueil et le sentiment de supériorité, ainsi que le calcul de l'égoïsme.

Nietzsche le Vagabond, Pour l'Esprit Libre

Dans la préface d'Humain, trop humain, ajoutée huit ans après sa première publication, Nietzsche est revenu sur l'époque où il avait publié le livre pour la première fois et a écrit :
« Quand j’étais en difficulté, quand je souffrais de maladie, de solitude, du mal du pays, d’apathie, d’inaction, j’avais besoin d’esprits libres comme compagnons plutôt que comme amis, comme compagnons dignes de confiance et accueillants, capables de bavarder et de rire avec moi pour me remonter le moral, et puis, quand j’étais las, de me livrer au diable. » Nietzsche, tel un vagabond affranchi de toute entrave, entretenait un dialogue constant et libre avec lui-même, n’ayant pour seule compagne que sa propre ombre.
Ce faisant, il a nié les désirs humains vils qui étaient enracinés dans l'autorité et les préjugés existants, et il s'en est libéré.
Finalement, l'esprit de liberté fut instauré.
L'esprit libre dont parle Nietzsche est un esprit qui erre avec une liberté et une insouciance absolues, non lié par un système ou une discipline, un esprit libéré des conventions, et un esprit mûr qui ouvre la voie à d'innombrables façons de penser opposées.
Nietzsche, un vagabond qui a surmonté une vie de souffrance et recherché la véritable valeur humaine.
Ce chef-d'œuvre restera à jamais un héritage précieux pour l'humanité, car il nous permet de découvrir sa véritable nature.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 9 septembre 2016
- Nombre de pages, poids, dimensions : 648 pages | 153 × 224 × 35 mm
- ISBN13 : 9788949714424
- ISBN10 : 8949714426

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