
L'Himalaya, la joie de devenir petit
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Description
Introduction au livre
Un pèlerinage méditatif d'une beauté éblouissante, empli des récits intimes des pratiquants.
Il s'agit d'un récit de voyage et de trekking dans l'Himalaya par le Vénérable Beopsang, qui a transmis une précieuse sagesse de vie à de nombreuses personnes à travers ses écrits sincères sur la pratique, la méditation, la nature et le voyage.
Ce livre, qui est aussi le premier ouvrage d'introduction au trekking dans l'Himalaya écrit par un moine coréen, est rédigé comme si le moine tenait un journal quotidien pendant son trek, ou comme s'il parlait à un ami assis juste à côté de lui.
Comme possédé par les paroles du saint tibétain Milarepa, qui disait : « Abandonnez tout et allez dans l’Himalaya », le moine confesse que le pèlerinage dans l’Himalaya n’était pas un simple voyage, mais une destinée, un processus de recherche et un voyage pour trouver l’Himalaya en soi.
Le récit de voyage d'un moine qui a ressenti la « joie de se faire petit » lors d'un trek dans les montagnes du Khumbu, dans l'Himalaya, est un pèlerinage méditatif d'une beauté éblouissante, rempli d'histoires intimes du pratiquant.
En suivant les pas du moine, vous pourrez vous ouvrir les yeux sur une précieuse sagesse concernant la vie sans même vous en rendre compte.
Il s'agit d'un récit de voyage et de trekking dans l'Himalaya par le Vénérable Beopsang, qui a transmis une précieuse sagesse de vie à de nombreuses personnes à travers ses écrits sincères sur la pratique, la méditation, la nature et le voyage.
Ce livre, qui est aussi le premier ouvrage d'introduction au trekking dans l'Himalaya écrit par un moine coréen, est rédigé comme si le moine tenait un journal quotidien pendant son trek, ou comme s'il parlait à un ami assis juste à côté de lui.
Comme possédé par les paroles du saint tibétain Milarepa, qui disait : « Abandonnez tout et allez dans l’Himalaya », le moine confesse que le pèlerinage dans l’Himalaya n’était pas un simple voyage, mais une destinée, un processus de recherche et un voyage pour trouver l’Himalaya en soi.
Le récit de voyage d'un moine qui a ressenti la « joie de se faire petit » lors d'un trek dans les montagnes du Khumbu, dans l'Himalaya, est un pèlerinage méditatif d'une beauté éblouissante, rempli d'histoires intimes du pratiquant.
En suivant les pas du moine, vous pourrez vous ouvrir les yeux sur une précieuse sagesse concernant la vie sans même vous en rendre compte.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Jour 1 : Katmandou → Lukla → Phakding
Enfin, embrassez l'Himalaya
Crash d'avion : Embrassez l'ordre cosmique
Ne vous fiez pas trop à vos pensées.
La femme que j'ai rencontrée à Lukla
Le bonheur de Jitenrai
Le parfum de la culture bouddhiste tibétaine, de Lukla à Phakding
Une tasse de thé chaud savourée tranquillement
Les espoirs de la jeunesse himalayenne
Par une nuit sombre, un sentiment de solitude et de grandeur persiste.
Jour 2 : Pakding → Namche Bazar
Tamseku, enivré par les sommets enneigés
Je n'arrive pas à dormir à cause du froid.
La joie de faire son propre travail
Les enfants de l'Himalaya
Les habitants de l'Himalaya
Vue de Namche Bazaar, la plus grande ville du Khumbu
Jour 3 : Namche Bazaar → Shamboche → Hôtel Himalaya → Namche Bazaar
Namche Bazaar et Shamboche, une journée vibrante
Une journée de repos pour l'acclimatation à l'altitude
Une promenade tranquille, Samboche et l'hôtel Everest View
Une scène paisible en soirée dans un chalet de montagne
Jour 4 : Namche Bazar → Tengboche
Tengboche Gompa, le plus grand temple du Khumbu
Marcher est un processus de devenir un
Les Coréens que j'ai rencontrés à Punkitenga
Gravir 600 mètres avec douleur
Tengboche Gompa, la prière du pèlerin
Jour 5 : Tengboche → Pangboche → Dingboche
Les paysages authentiques du Khumbu, de Pangboche et de Dingboche
Tôt le matin, je marchais à travers un paysage que je n'avais jamais vu auparavant.
Pangboche et Dingboche, leurs paysages désolés et bouleversants
Mes pensées se sont arrêtées dans un village de montagne.
Guérison naturelle, la douleur disparaît
Jour 6 : Dingboche → Pic Nangkarchang → Dingboche
Pic de Nangkarchang, en route vers la prochaine étape
Voici l'Himalaya.
Avancez vers la prochaine étape.
5086 arrêts horaires à Nangkarchang
Chanson de Milarepa : Abandonnons le désir et partons pour l'Himalaya
Repos complet, choc au clair de lune
Jour 7 : Dingboche → Tukla → Lobuche → Gorak Shop
Au-delà de Robuche, jusqu'à la boutique Gorak, le chemin de la transmission
Un chemin à l'aube, dans la solitude et le silence
L'eau de la vie coulant à 4 800 mètres d'altitude
Les plans sont susceptibles d'être modifiés à tout moment.
Plus l'altitude augmente, plus les prix augmentent.
Ce n'est qu'une façon de faire, pas une meilleure façon.
Un aperçu d'une vie étincelante
Jour 8 : Boutique Gorak → Kala Patthar → Lobuche
Kalapathar, qui marche sans but précis
Vous rencontrerez les pires conditions météorologiques à votre destination finale.
Des moments de mystère complet, des jours parfaits
Vue matinale depuis le Kalapathar Lodge
Lorsque vous marchez, votre esprit se connecte à l'univers.
Jour 9 : Lobuche → Jongla
Jongra, la joie de devenir petit
Le paradoxe de l'univers : quand on lâche prise, on gagne davantage
Appréciez ma petitesse
Tu mérites de tout perdre
L'aube éblouissante de Lobuche
L'Himalaya disparaît sous l'effet du développement et du progrès.
La joie de vivre dans l'inconfort
Un après-midi paisible au Jongla Lodge
Jour 10 : Jongla → Col Chola → Daknak
Col de Chola, traversée de glaciers et de crevasses
Marche vers le sommet du col de Chola
Des personnes traversent la zone de glace précaire
Ne prenez pas la vie trop au sérieux.
Un concert organisé avant la pire montée
Jour 11 : Daknak → Gokyo → Gokyo-ri → Gokyo
Un panorama magnifique sur les montagnes enneigées du Khumbu, Gokyo Ri
Ne vous laissez pas berner par l'illusion d'un avenir radieux.
Écouter la musique du silence en gravissant le Gokyo-ri
Un voyage vers la connaissance, un voyage vers l'ignorance
Vous allez y aller une ou deux fois, puis publier un récit de voyage ?
Je l'ai vue en descendant, la fleur que je n'avais pas vue en montant.
Jour 12 : Gokyo → Machermo → Porchetanga → Kumjung
Hassan, passant par Machermo, la demeure de Dieu
Vivre une vie de loisirs dans un village de montagne isolé et enneigé
En traversant le village des dieux et au fil des saisons
Solidarité avec Mère Nature
J'ai passé ma dernière nuit dans la ville de montagne de Kumjung.
Jours 13-14 : Kumjung → Namche Bazaar → Lukla → Katmandou
Pèlerinage, un autre Himalaya appelé vie
Quand je suis enrhumée, j'ai envie d'une tasse de thé.
La joie de regarder un corps malade
De retour à Lukla
Note de l'auteur
Carte de trekking himalayenne
Questions-réponses sur le trekking avec le vénérable Beopsang
Enfin, embrassez l'Himalaya
Crash d'avion : Embrassez l'ordre cosmique
Ne vous fiez pas trop à vos pensées.
La femme que j'ai rencontrée à Lukla
Le bonheur de Jitenrai
Le parfum de la culture bouddhiste tibétaine, de Lukla à Phakding
Une tasse de thé chaud savourée tranquillement
Les espoirs de la jeunesse himalayenne
Par une nuit sombre, un sentiment de solitude et de grandeur persiste.
Jour 2 : Pakding → Namche Bazar
Tamseku, enivré par les sommets enneigés
Je n'arrive pas à dormir à cause du froid.
La joie de faire son propre travail
Les enfants de l'Himalaya
Les habitants de l'Himalaya
Vue de Namche Bazaar, la plus grande ville du Khumbu
Jour 3 : Namche Bazaar → Shamboche → Hôtel Himalaya → Namche Bazaar
Namche Bazaar et Shamboche, une journée vibrante
Une journée de repos pour l'acclimatation à l'altitude
Une promenade tranquille, Samboche et l'hôtel Everest View
Une scène paisible en soirée dans un chalet de montagne
Jour 4 : Namche Bazar → Tengboche
Tengboche Gompa, le plus grand temple du Khumbu
Marcher est un processus de devenir un
Les Coréens que j'ai rencontrés à Punkitenga
Gravir 600 mètres avec douleur
Tengboche Gompa, la prière du pèlerin
Jour 5 : Tengboche → Pangboche → Dingboche
Les paysages authentiques du Khumbu, de Pangboche et de Dingboche
Tôt le matin, je marchais à travers un paysage que je n'avais jamais vu auparavant.
Pangboche et Dingboche, leurs paysages désolés et bouleversants
Mes pensées se sont arrêtées dans un village de montagne.
Guérison naturelle, la douleur disparaît
Jour 6 : Dingboche → Pic Nangkarchang → Dingboche
Pic de Nangkarchang, en route vers la prochaine étape
Voici l'Himalaya.
Avancez vers la prochaine étape.
5086 arrêts horaires à Nangkarchang
Chanson de Milarepa : Abandonnons le désir et partons pour l'Himalaya
Repos complet, choc au clair de lune
Jour 7 : Dingboche → Tukla → Lobuche → Gorak Shop
Au-delà de Robuche, jusqu'à la boutique Gorak, le chemin de la transmission
Un chemin à l'aube, dans la solitude et le silence
L'eau de la vie coulant à 4 800 mètres d'altitude
Les plans sont susceptibles d'être modifiés à tout moment.
Plus l'altitude augmente, plus les prix augmentent.
Ce n'est qu'une façon de faire, pas une meilleure façon.
Un aperçu d'une vie étincelante
Jour 8 : Boutique Gorak → Kala Patthar → Lobuche
Kalapathar, qui marche sans but précis
Vous rencontrerez les pires conditions météorologiques à votre destination finale.
Des moments de mystère complet, des jours parfaits
Vue matinale depuis le Kalapathar Lodge
Lorsque vous marchez, votre esprit se connecte à l'univers.
Jour 9 : Lobuche → Jongla
Jongra, la joie de devenir petit
Le paradoxe de l'univers : quand on lâche prise, on gagne davantage
Appréciez ma petitesse
Tu mérites de tout perdre
L'aube éblouissante de Lobuche
L'Himalaya disparaît sous l'effet du développement et du progrès.
La joie de vivre dans l'inconfort
Un après-midi paisible au Jongla Lodge
Jour 10 : Jongla → Col Chola → Daknak
Col de Chola, traversée de glaciers et de crevasses
Marche vers le sommet du col de Chola
Des personnes traversent la zone de glace précaire
Ne prenez pas la vie trop au sérieux.
Un concert organisé avant la pire montée
Jour 11 : Daknak → Gokyo → Gokyo-ri → Gokyo
Un panorama magnifique sur les montagnes enneigées du Khumbu, Gokyo Ri
Ne vous laissez pas berner par l'illusion d'un avenir radieux.
Écouter la musique du silence en gravissant le Gokyo-ri
Un voyage vers la connaissance, un voyage vers l'ignorance
Vous allez y aller une ou deux fois, puis publier un récit de voyage ?
Je l'ai vue en descendant, la fleur que je n'avais pas vue en montant.
Jour 12 : Gokyo → Machermo → Porchetanga → Kumjung
Hassan, passant par Machermo, la demeure de Dieu
Vivre une vie de loisirs dans un village de montagne isolé et enneigé
En traversant le village des dieux et au fil des saisons
Solidarité avec Mère Nature
J'ai passé ma dernière nuit dans la ville de montagne de Kumjung.
Jours 13-14 : Kumjung → Namche Bazaar → Lukla → Katmandou
Pèlerinage, un autre Himalaya appelé vie
Quand je suis enrhumée, j'ai envie d'une tasse de thé.
La joie de regarder un corps malade
De retour à Lukla
Note de l'auteur
Carte de trekking himalayenne
Questions-réponses sur le trekking avec le vénérable Beopsang
Dans le livre
Milarepa (1052-1135), le grand saint tibétain, partit pour l'Himalaya en disant : « Le simple fait de se mettre en route représente déjà la moitié du chemin vers l'illumination. »
Pour lui, l'Himalaya était le centre de l'univers et le mont Sumeru.
Le pèlerinage dans l'Himalaya était pour lui une source d'illumination, et aussi la fin d'un voyage de réincarnation qui continue de se répéter à travers cet univers.
Il exhorte ceux qui souffrent de cupidité, de colère et de folie : « Abandonnez tout et allez dans l'Himalaya. »
Au moment où le cri clair de Milarepa m'est parvenu, le temps et l'univers se sont arrêtés, et mon pouls a cessé de battre.
Et au bout d'un moment, comme possédé par les paroles de Milarepa, j'ai visité le Népal et l'Himalaya, et tandis que je contemplais au loin les montagnes enneigées, mon cœur s'est arrêté une fois de plus.
Il ne fait aucun doute que ce pèlerinage dans l'Himalaya fait partie d'un plan très ambitieux et à long terme pour ma vie.
Ce pèlerinage himalayen n'est pas un simple récit de voyage, mais un périple au cœur de l'Himalaya.
Pour moi, l'Himalaya n'est pas seulement une chaîne de montagnes enneigées, mais un point de repère profond, vaste, élevé et majestueux au sein de mon jardin intérieur.
On peut donc dire que ce voyage est un processus de recherche de soi-même, une pratique, voire un acte de dévotion.
Ce livre n'est donc pas un guide de voyage rempli d'informations, mais plutôt un guide de vie pour trouver l'Himalaya en soi à travers un voyage intérieur authentique, une marche en solitaire.
Lors de mon séjour à l'étranger, j'ai immédiatement réalisé le nombre important d'étudiants coréens et le nombre de personnes qui avaient quitté leur emploi pour voyager.
Surtout ces derniers temps, avec l'intérêt croissant pour la santé, de plus en plus de gens partent en trekking dans l'Himalaya, surfant sur la vague des randonnées pédestres qui connaissent un essor fulgurant.
Comparé à d'autres voyages, le trekking dans l'Himalaya est un voyage d'introspection qui permet de s'examiner et de découvrir la vérité intérieure de la vie.
Le trekking ne consiste pas à louer une voiture ou un autre moyen de transport et à voyager confortablement jusqu'à sa destination et à revenir, mais plutôt à gravir les sommets à pied, un processus ardu.
Il faut marcher avec tous ses sens, en utilisant tout son corps, jusqu'aux contreforts ou aux sommets de hautes montagnes enneigées, entre 3 000 et 5 500 mètres d'altitude, dans une montagne sauvage et naturelle presque dépourvue de commodités.
Au fil de la marche, notre esprit trouve naturellement la paix, et nous échappons à notre quotidien familier et immuable pour nous retrouver face à face avec notre moi originel, celui que nous avions oublié.
Cela ne diffère en rien du cheminement des chercheurs.
Tout comme la position assise en tailleur, la marche en elle-même est une pratique très importante qui permet de faire le vide dans ses pensées et d'avancer l'esprit vide.
Lorsque nous marchons longtemps, nous constatons que nos pensées s'arrêtent naturellement.
Vos pensées deviennent simples et claires, et votre avidité, votre obsession et votre colère intérieure disparaissent naturellement.
S'ensuit une introspection, des pensées sages et des réflexions sur la vie.
C’est seulement alors qu’une puissante conscience s’ouvre à moi, me permettant de voir la vie et moi-même dans leur totalité.
Ainsi, grâce aux voyages, de nombreuses personnes s'ouvrent à de nouvelles possibilités dans la vie et finissent par trouver leur propre façon de vivre.
Un voyageur rencontré lors de mon périple m'a demandé si j'avais rapporté un petit caillou en souvenir de mon excursion à Kalapathar, en haute altitude, ou si j'avais rapporté une goutte d'eau dans une petite bouteille du Gange, en Inde.
Mais ce n'est pas un lieu pour apporter ou obtenir quelque chose, mais un lieu pour simplement déposer quelque chose.
Ainsi, les voyageurs qui se rendent en Terre Sainte reviennent toujours les mains vides et diminués, n'ayant rien acquis ni grandi.
Voyager ne nous fait pas grandir, mais nous nous rapetissons.
Nous sommes contraints de nous délester humblement de notre ego et de nos idéaux, prisonniers du cadre du « moi », et de nous efforcer constamment d'accroître notre richesse, notre célébrité, notre pouvoir, notre popularité et nos possessions.
Il s'agit de revenir en réduisant au maximum l'esprit qui a tenté de grandir et de prendre conscience de l'ampleur de l'entêtement, de l'obsession, du désir et des possessions comme autant d'éléments de mon existence.
Dans le monde, nous vivons dans la « joie de nous épanouir », mais lorsque nous partons en voyage et observons la vie, nous commençons à réaliser et à ressentir ce qu'est la « joie de se réduire ».
Mais la joie de cette petitesse engendre bientôt une expansion infinie de la dimension mentale.
Ce n'est que lorsque les idéaux et l'ego d'un pays s'amenuisent et deviennent altruistes que l'on peut enfin rencontrer le véritable soi universel, qui ne fait qu'un avec l'univers entier.
Paradoxalement, lorsque l'idéal se rétrécit, le vrai moi, sage, se révèle pleinement.
À ce moment précis, au fil de notre cheminement, nous pourrons réaliser quel est le chemin pour vivre pleinement notre être, entendre la réponse universelle qui nous permet de choisir une vie sage aux carrefours de l'existence, et même entendre la réponse directement du Bouddha et de Dieu en nous sur la manière dont nous devrions vivre nos vies en tant que Ṣal.
Toutes les réponses sont en moi.
Cependant, dans la vie quotidienne où nous nous efforçons constamment d'élargir nos idéaux, nous ne trouvons pas la réponse. Puis, lorsque nous partons enfin en voyage et que nous marchons par nous-mêmes, nous comprenons comment trouver la réponse à la vie, ainsi que la « joie de se sentir plus humble ».
C'est la prise de conscience que la vie était originellement complète, et que les questions comme les réponses étaient contenues en moi.
Ainsi, le voyage est pour chacun une quête d'éveil, qu'elle soit intentionnelle ou non.
Nous devenons à la fois voyageurs, pèlerins et chercheurs.
Voyager permet à chacun de retirer des bienfaits précieux qu'il lui faut prendre conscience dans la vie.
Voyager seul, en particulier, enrichit la vie d'une sagesse nouvelle.
Dans ce livre, je dédie au monde ce que j'ai gagné, ou plutôt, ce dont je me suis libérée, en cheminant lentement dans l'étreinte pure et chaleureuse de la déesse Khumbu. J'espère que ce livre éveillera en chacun de ceux qui entreprennent ce voyage le parfum de la quête et donnera un sens à leur pèlerinage.
Ce serait également formidable si nous pouvions offrir à ceux qui sont coincés dans une routine qu'ils aimeraient quitter mais qu'ils ne peuvent pas, l'opportunité de se délester de leurs lourds fardeaux et de s'évader pendant un certain temps.
En ce moment même, je ressens une profonde solidarité avec tous les voyageurs qui parcourent le monde et qui, simultanément, font l'expérience de la joie de se dépouiller de ses fardeaux et de celle de grandir spirituellement, et j'espère qu'ils connaîtront tous un éveil profond.
Enfin, je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude aux nombreux moines bouddhistes de Moktak Sori, à mes aînés et cadets moines, ainsi qu'au personnel de la maison d'édition, notamment au rédacteur en chef Sagi-sun de Bulkwang Publishing, qui m'ont aidé à publier ce livre.
Au temple d'Unhaksa au début de l'été 2010
Joignez vos mains en prière
Pour lui, l'Himalaya était le centre de l'univers et le mont Sumeru.
Le pèlerinage dans l'Himalaya était pour lui une source d'illumination, et aussi la fin d'un voyage de réincarnation qui continue de se répéter à travers cet univers.
Il exhorte ceux qui souffrent de cupidité, de colère et de folie : « Abandonnez tout et allez dans l'Himalaya. »
Au moment où le cri clair de Milarepa m'est parvenu, le temps et l'univers se sont arrêtés, et mon pouls a cessé de battre.
Et au bout d'un moment, comme possédé par les paroles de Milarepa, j'ai visité le Népal et l'Himalaya, et tandis que je contemplais au loin les montagnes enneigées, mon cœur s'est arrêté une fois de plus.
Il ne fait aucun doute que ce pèlerinage dans l'Himalaya fait partie d'un plan très ambitieux et à long terme pour ma vie.
Ce pèlerinage himalayen n'est pas un simple récit de voyage, mais un périple au cœur de l'Himalaya.
Pour moi, l'Himalaya n'est pas seulement une chaîne de montagnes enneigées, mais un point de repère profond, vaste, élevé et majestueux au sein de mon jardin intérieur.
On peut donc dire que ce voyage est un processus de recherche de soi-même, une pratique, voire un acte de dévotion.
Ce livre n'est donc pas un guide de voyage rempli d'informations, mais plutôt un guide de vie pour trouver l'Himalaya en soi à travers un voyage intérieur authentique, une marche en solitaire.
Lors de mon séjour à l'étranger, j'ai immédiatement réalisé le nombre important d'étudiants coréens et le nombre de personnes qui avaient quitté leur emploi pour voyager.
Surtout ces derniers temps, avec l'intérêt croissant pour la santé, de plus en plus de gens partent en trekking dans l'Himalaya, surfant sur la vague des randonnées pédestres qui connaissent un essor fulgurant.
Comparé à d'autres voyages, le trekking dans l'Himalaya est un voyage d'introspection qui permet de s'examiner et de découvrir la vérité intérieure de la vie.
Le trekking ne consiste pas à louer une voiture ou un autre moyen de transport et à voyager confortablement jusqu'à sa destination et à revenir, mais plutôt à gravir les sommets à pied, un processus ardu.
Il faut marcher avec tous ses sens, en utilisant tout son corps, jusqu'aux contreforts ou aux sommets de hautes montagnes enneigées, entre 3 000 et 5 500 mètres d'altitude, dans une montagne sauvage et naturelle presque dépourvue de commodités.
Au fil de la marche, notre esprit trouve naturellement la paix, et nous échappons à notre quotidien familier et immuable pour nous retrouver face à face avec notre moi originel, celui que nous avions oublié.
Cela ne diffère en rien du cheminement des chercheurs.
Tout comme la position assise en tailleur, la marche en elle-même est une pratique très importante qui permet de faire le vide dans ses pensées et d'avancer l'esprit vide.
Lorsque nous marchons longtemps, nous constatons que nos pensées s'arrêtent naturellement.
Vos pensées deviennent simples et claires, et votre avidité, votre obsession et votre colère intérieure disparaissent naturellement.
S'ensuit une introspection, des pensées sages et des réflexions sur la vie.
C’est seulement alors qu’une puissante conscience s’ouvre à moi, me permettant de voir la vie et moi-même dans leur totalité.
Ainsi, grâce aux voyages, de nombreuses personnes s'ouvrent à de nouvelles possibilités dans la vie et finissent par trouver leur propre façon de vivre.
Un voyageur rencontré lors de mon périple m'a demandé si j'avais rapporté un petit caillou en souvenir de mon excursion à Kalapathar, en haute altitude, ou si j'avais rapporté une goutte d'eau dans une petite bouteille du Gange, en Inde.
Mais ce n'est pas un lieu pour apporter ou obtenir quelque chose, mais un lieu pour simplement déposer quelque chose.
Ainsi, les voyageurs qui se rendent en Terre Sainte reviennent toujours les mains vides et diminués, n'ayant rien acquis ni grandi.
Voyager ne nous fait pas grandir, mais nous nous rapetissons.
Nous sommes contraints de nous délester humblement de notre ego et de nos idéaux, prisonniers du cadre du « moi », et de nous efforcer constamment d'accroître notre richesse, notre célébrité, notre pouvoir, notre popularité et nos possessions.
Il s'agit de revenir en réduisant au maximum l'esprit qui a tenté de grandir et de prendre conscience de l'ampleur de l'entêtement, de l'obsession, du désir et des possessions comme autant d'éléments de mon existence.
Dans le monde, nous vivons dans la « joie de nous épanouir », mais lorsque nous partons en voyage et observons la vie, nous commençons à réaliser et à ressentir ce qu'est la « joie de se réduire ».
Mais la joie de cette petitesse engendre bientôt une expansion infinie de la dimension mentale.
Ce n'est que lorsque les idéaux et l'ego d'un pays s'amenuisent et deviennent altruistes que l'on peut enfin rencontrer le véritable soi universel, qui ne fait qu'un avec l'univers entier.
Paradoxalement, lorsque l'idéal se rétrécit, le vrai moi, sage, se révèle pleinement.
À ce moment précis, au fil de notre cheminement, nous pourrons réaliser quel est le chemin pour vivre pleinement notre être, entendre la réponse universelle qui nous permet de choisir une vie sage aux carrefours de l'existence, et même entendre la réponse directement du Bouddha et de Dieu en nous sur la manière dont nous devrions vivre nos vies en tant que Ṣal.
Toutes les réponses sont en moi.
Cependant, dans la vie quotidienne où nous nous efforçons constamment d'élargir nos idéaux, nous ne trouvons pas la réponse. Puis, lorsque nous partons enfin en voyage et que nous marchons par nous-mêmes, nous comprenons comment trouver la réponse à la vie, ainsi que la « joie de se sentir plus humble ».
C'est la prise de conscience que la vie était originellement complète, et que les questions comme les réponses étaient contenues en moi.
Ainsi, le voyage est pour chacun une quête d'éveil, qu'elle soit intentionnelle ou non.
Nous devenons à la fois voyageurs, pèlerins et chercheurs.
Voyager permet à chacun de retirer des bienfaits précieux qu'il lui faut prendre conscience dans la vie.
Voyager seul, en particulier, enrichit la vie d'une sagesse nouvelle.
Dans ce livre, je dédie au monde ce que j'ai gagné, ou plutôt, ce dont je me suis libérée, en cheminant lentement dans l'étreinte pure et chaleureuse de la déesse Khumbu. J'espère que ce livre éveillera en chacun de ceux qui entreprennent ce voyage le parfum de la quête et donnera un sens à leur pèlerinage.
Ce serait également formidable si nous pouvions offrir à ceux qui sont coincés dans une routine qu'ils aimeraient quitter mais qu'ils ne peuvent pas, l'opportunité de se délester de leurs lourds fardeaux et de s'évader pendant un certain temps.
En ce moment même, je ressens une profonde solidarité avec tous les voyageurs qui parcourent le monde et qui, simultanément, font l'expérience de la joie de se dépouiller de ses fardeaux et de celle de grandir spirituellement, et j'espère qu'ils connaîtront tous un éveil profond.
Enfin, je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude aux nombreux moines bouddhistes de Moktak Sori, à mes aînés et cadets moines, ainsi qu'au personnel de la maison d'édition, notamment au rédacteur en chef Sagi-sun de Bulkwang Publishing, qui m'ont aidé à publier ce livre.
Au temple d'Unhaksa au début de l'été 2010
Joignez vos mains en prière
--- Note de l'auteur
Ne vous fiez pas trop à vos pensées.
Ne vous fiez pas trop à vos pensées ou à vos jugements.
Ne jugez pas le présent à l'aune de vos souvenirs passés et n'évaluez pas ce moment à travers le prisme déformant du passé.
Essayez d'augmenter petit à petit le nombre de moments d'inattention.
Dès que nos pensées s'apaisent, notre esprit connaît un bref instant de paix.
Un autre fait important est que notre conscience ne commence à s'éveiller que lorsque les pensées perdent leur pouvoir et sont remplacées par la lumière du non-mental et de la contemplation.
De plus, des idées inattendues, une créativité brillante qui transcende les conventions existantes et des enseignements de sagesse qui émergent des profondeurs de l'être, au-delà de la mémoire et de la pensée, peuvent se manifester sous la forme d'une inspiration intuitive et créative.
Tout cela est contenu dans le moment présent, le moment présent, où tous les vestiges du passé, tels que les pensées et les souvenirs, et tous les vestiges du futur, tels que les projets, les espoirs et les désirs, ont disparu.
-Ne vous fiez pas trop à vos pensées
Sur ce flanc de montagne aride et poussiéreux, mystérieusement, l'eau de la vie ruisselle autour du temple, et tout autour, la verdure et les fleurs attirent mon regard comme si c'était un mensonge.
« Voilà pourquoi un gompa ancien a pu s'établir ici. » L'univers avait déjà prévu que ce lieu, embrassé par Mère Nature, soit le seul, parmi ces endroits désolés, à accueillir la vie de cette façon : ce flanc de montagne, ce site précis.
Il se trouve que le brillant maître de notre époque, celui qui perpétuera la noble volonté de la loi cosmique, n'est pas encore apparu ! Si nous nous asseyons en un lieu comme celui-ci, si nous considérons la montagne enneigée comme Bouddha, comme un rempart parfait, et si nous continuons à contempler en nous demandant : « Qui suis-je ? », quel pratiquant paresseux pourrait se libérer de ses vaines pensées et solliciter la coopération de cette majestueuse montagne enneigée du Khumbu ?
- Extrait de « La chanson de Milarepa, abandonnons le désir et partons pour l'Himalaya »
Peu importe la distance que je parcours, il n'y a personne, et soudain un sentiment de solitude m'envahit, me demandant si je suis le seul à vivre ma vie sur cette planète désolée et lugubre.
Littéralement, un endroit paisible au milieu des montagnes et des champs.
Un instant, une solitude profonde et vide s'installe en moi et frappe à la paroi de ma poitrine.
Chaque étape de cet instant m'éveille profondément et me fait me sentir vivant.
Vivez pleinement votre vie.
Rousseau a dit ceci à propos de la marche :
« Je ne me suis jamais sentie aussi profondément, aussi vivante, aussi fidèle à moi-même. »
J’ose dire que je n’aurais pu en faire l’expérience qu’à travers le voyage que j’ai entrepris de mes propres pieds. Comme le disait Rousseau, c’est le voyage que j’ai fait de mes propres pieds qui m’a permis de véritablement vivre et de me rapprocher de mon être profond.
- Extrait de « Un aperçu d'une vie étincelante »
Si vous n'avez pas le temps de méditer, marchez autant que vous le pouvez.
Ne marchez pas en portant le poids de toutes vos pensées, marchez simplement.
Ne marchez pas avec vos pensées, marchez simplement seul.
Ce n'est qu'en faisant ces pas à vide que ma véritable relation avec cet univers sera rétablie et que la vie que j'ai vécue dans le passé commencera à s'éclaircir.
Il n'est pas nécessaire de faire des efforts pour pratiquer ou méditer en marchant.
Il ne faut pas pratiquer la « méditation en marchant » artificiellement dans le but de faire quelque chose souvent ou d'atteindre un objectif précis.
La « méditation en marchant » n'est pas de la vraie méditation, et ce n'est qu'en « marchant simplement » que l'on peut se connecter à la véritable méditation.
--- Extrait de « Quand vous marchez, votre esprit se connecte à l'univers »
À partir de maintenant, nous devons nous débarrasser de notre ignorance et nous réveiller.
Chacun devrait laisser la nature en l'état, même si cela implique de supporter certains désagréments.
Qui ne rêve pas d'un ciel dégagé, d'un air pur, d'une végétation luxuriante et d'une eau cristalline ? Qui ne s'émerveille pas devant les paysages à couper le souffle de l'Himalaya et l'innocence et l'immensité de la nature à travers le monde ? Qui ne souhaite pas protéger cette magnifique planète ? Pourtant, le paradoxe est que nous sommes tous complices de cette immense destruction.
Nous devons dépasser toutes ces contradictions et nous unir dans l'effort pour sauver cette planète, en commençant par nous-mêmes.
Même si cela commence à partir d'un endroit très petit, cette petite chose commencera à se répandre autour d'elle avec une résonance profonde et puissante dans sa connexion avec l'univers entier.
--- Extrait de « La joie de vivre dans l'inconfort »
Il existe un dicton qui dit : « Un paysage qui vous fait oublier les mots. »
Dans un tel paysage, nous oublions les mots, nous oublions l'écriture, nous oublions les pensées et la connaissance.
Tout s'arrête juste devant ce paysage magnifique.
C'est comme si le monde s'était arrêté, tout est silencieux.
Il en va de même lorsqu'on se tient devant les étoiles, ou lorsqu'on contemple le coucher et le lever du soleil sur les collines verdoyantes, ou lorsqu'on se tient devant les esprits de ces montagnes enneigées.
Notre esprit s'arrête à ce moment-là.
Je ne peux que rester silencieux, submergé par l'admiration.
Sa sublimité transcende le langage, et elle est plus profonde et plus vaste que toute expression du génie poétique.
C’est précisément dans ce moment de silence, d’émerveillement et de mystère, que nous nous unissons à la beauté intrinsèque et à la profondeur infinie de la vitalité de cet univers.
C'est une vision d'une autre dimension, une dimension sur laquelle la connaissance, l'information et toutes sortes de traces du passé ne peuvent en aucun cas s'immiscer.
--- Extrait de « Un voyage vers la connaissance et un voyage vers l'ignorance »
Vous rêvez de voyage ? Vous aspirez à l’Himalaya ? Certains voyageurs, lassés des difficultés de la vie, envisagent une escapade. D’autres cherchent à s’évader du tourbillon quotidien grâce au voyage. D’autres encore font du voyage leur vocation, leur raison de vivre.
Parfois, on a vraiment envie de voyager, mais on n'arrive tout simplement pas à trouver le temps.
Mais le plus beau voyage de tous est celui de la vie.
Pour ceux qui considèrent le voyage de la vie comme un pèlerinage sacré, chaque instant de la vie est un pèlerinage sacré, et une telle personne est à la fois un chercheur et un pèlerin.
Ne vous fiez pas trop à vos pensées.
Ne vous fiez pas trop à vos pensées ou à vos jugements.
Ne jugez pas le présent à l'aune de vos souvenirs passés et n'évaluez pas ce moment à travers le prisme déformant du passé.
Essayez d'augmenter petit à petit le nombre de moments d'inattention.
Dès que nos pensées s'apaisent, notre esprit connaît un bref instant de paix.
Un autre fait important est que notre conscience ne commence à s'éveiller que lorsque les pensées perdent leur pouvoir et sont remplacées par la lumière du non-mental et de la contemplation.
De plus, des idées inattendues, une créativité brillante qui transcende les conventions existantes et des enseignements de sagesse qui émergent des profondeurs de l'être, au-delà de la mémoire et de la pensée, peuvent se manifester sous la forme d'une inspiration intuitive et créative.
Tout cela est contenu dans le moment présent, le moment présent, où tous les vestiges du passé, tels que les pensées et les souvenirs, et tous les vestiges du futur, tels que les projets, les espoirs et les désirs, ont disparu.
-Ne vous fiez pas trop à vos pensées
Sur ce flanc de montagne aride et poussiéreux, mystérieusement, l'eau de la vie ruisselle autour du temple, et tout autour, la verdure et les fleurs attirent mon regard comme si c'était un mensonge.
« Voilà donc comment un gompa aussi ancien pouvait se dresser ici. » L’univers avait déjà prévu que cet endroit, enlacé par Mère Nature, soit le seul, parmi ces lieux désolés, à accueillir la vie de cette façon : ce flanc de montagne, ce site précis.
Il se trouve que le brillant maître de notre époque, celui qui perpétuera la noble volonté de la loi cosmique, n'est pas encore apparu ! Si nous nous asseyons en un lieu comme celui-ci, si nous considérons la montagne enneigée comme Bouddha, comme un rempart parfait, et si nous continuons à contempler en nous demandant : « Qui suis-je ? », quel pratiquant paresseux pourrait se libérer de ses vaines pensées et solliciter la coopération de cette majestueuse montagne enneigée du Khumbu ?
- Extrait de « La chanson de Milarepa, abandonnons le désir et partons pour l'Himalaya »
Peu importe la distance que je parcours, il n'y a personne, et soudain un sentiment de solitude m'envahit, me demandant si je suis le seul à vivre ma vie sur cette planète désolée et lugubre.
Littéralement, un endroit paisible au milieu des montagnes et des champs.
Un instant, une solitude profonde et vide s'installe en moi et frappe à la paroi de ma poitrine.
Chaque étape de cet instant m'éveille profondément et me fait me sentir vivant.
Vivez pleinement votre vie.
Rousseau a dit ceci à propos de la marche :
« Je ne me suis jamais sentie aussi profondément, aussi vivante, aussi fidèle à moi-même. »
J’ose dire que je n’aurais pu en faire l’expérience qu’à travers le voyage que j’ai entrepris de mes propres pieds. Comme le disait Rousseau, c’est le voyage que j’ai fait de mes propres pieds qui m’a permis de véritablement vivre et de me rapprocher de mon être profond.
- Extrait de « Un aperçu d'une vie étincelante »
Si vous n'avez pas le temps de méditer, marchez autant que vous le pouvez.
Ne marchez pas en portant le poids de toutes vos pensées, marchez simplement.
Ne marchez pas avec vos pensées, marchez simplement seul.
Ce n'est qu'en faisant ces pas à vide que ma véritable relation avec cet univers sera rétablie et que la vie que j'ai vécue dans le passé commencera à s'éclaircir.
Il n'est pas nécessaire de faire des efforts pour pratiquer ou méditer en marchant.
Il ne faut pas pratiquer la « méditation en marchant » artificiellement dans le but de faire quelque chose souvent ou d'atteindre un objectif précis.
La « méditation en marchant » n'est pas de la vraie méditation, et ce n'est qu'en « marchant simplement » que l'on peut se connecter à la véritable méditation.
--- Extrait de « Quand vous marchez, votre esprit se connecte à l'univers »
À partir de maintenant, nous devons nous débarrasser de notre ignorance et nous réveiller.
Chacun devrait laisser la nature en l'état, même si cela implique de supporter certains désagréments.
Qui ne rêve pas d'un ciel dégagé, d'un air pur, d'une végétation luxuriante et d'une eau cristalline ? Qui ne s'émerveille pas devant les paysages à couper le souffle de l'Himalaya et l'innocence et l'immensité de la nature à travers le monde ? Qui ne souhaite pas protéger cette magnifique planète ? Pourtant, le paradoxe est que nous sommes tous complices de cette immense destruction.
Nous devons dépasser toutes ces contradictions et nous unir dans l'effort pour sauver cette planète, en commençant par nous-mêmes.
Même si cela commence à partir d'un endroit très petit, cette petite chose commencera à se répandre autour d'elle avec une résonance profonde et puissante dans sa connexion avec l'univers entier.
--- Extrait de « La joie de vivre dans l'inconfort »
Il existe un dicton qui dit : « Un paysage qui vous fait oublier les mots. »
Dans un tel paysage, nous oublions les mots, nous oublions l'écriture, nous oublions les pensées et la connaissance.
Tout s'arrête juste devant ce paysage magnifique.
C'est comme si le monde s'était arrêté, tout est silencieux.
Il en va de même lorsqu'on se tient devant les étoiles, ou lorsqu'on contemple le coucher et le lever du soleil sur les collines verdoyantes, ou lorsqu'on se tient devant les esprits de ces montagnes enneigées.
Notre esprit s'arrête à ce moment-là.
Je ne peux que rester silencieux, submergé par l'admiration.
Sa sublimité transcende le langage, et elle est plus profonde et plus vaste que toute expression du génie poétique.
C’est précisément dans ce moment de silence, d’émerveillement et de mystère, que nous nous unissons à la beauté intrinsèque et à la profondeur infinie de la vitalité de cet univers.
C'est une vision d'une autre dimension, une dimension sur laquelle la connaissance, l'information et toutes sortes de traces du passé ne peuvent en aucun cas s'immiscer.
--- Extrait de « Un voyage vers la connaissance et un voyage vers l'ignorance »
Vous rêvez de voyage ? Vous aspirez à l’Himalaya ? Certains voyageurs, lassés des difficultés de la vie, envisagent une escapade. D’autres cherchent à s’évader du tourbillon quotidien grâce au voyage. D’autres encore font du voyage leur vocation, leur raison de vivre.
Parfois, on a vraiment envie de voyager, mais on n'arrive tout simplement pas à trouver le temps.
Mais le plus beau voyage de tous est celui de la vie.
Pour ceux qui considèrent le voyage de la vie comme un pèlerinage sacré, chaque instant de la vie est un pèlerinage sacré, et une telle personne est à la fois un chercheur et un pèlerin.
Ne vous fiez pas trop à vos pensées ou à vos jugements.
Ne jugez pas le présent à l'aune de vos souvenirs passés et n'évaluez pas ce moment à travers le prisme déformant du passé.
Essayez d'augmenter petit à petit le nombre de moments d'inattention.
Dès que nos pensées s'apaisent, notre esprit connaît un bref instant de paix.
Un autre fait important est que notre conscience ne commence à s'éveiller que lorsque les pensées perdent leur pouvoir et sont remplacées par la lumière du non-mental et de la contemplation.
De plus, des idées inattendues, une créativité brillante qui transcende les conventions existantes et des enseignements de sagesse qui émergent des profondeurs de l'être, au-delà de la mémoire et de la pensée, peuvent se manifester sous la forme d'une inspiration intuitive et créative.
Tout cela est contenu dans le moment présent, le moment présent, où tous les vestiges du passé, tels que les pensées et les souvenirs, et tous les vestiges du futur, tels que les projets, les espoirs et les désirs, ont disparu.
-Ne vous fiez pas trop à vos pensées
Sur ce flanc de montagne aride et poussiéreux, mystérieusement, l'eau de la vie ruisselle autour du temple, et tout autour, la verdure et les fleurs attirent mon regard comme si c'était un mensonge.
« Voilà pourquoi un gompa ancien a pu s'établir ici. » L'univers avait déjà prévu que ce lieu, embrassé par Mère Nature, soit le seul, parmi ces endroits désolés, à accueillir la vie de cette façon : ce flanc de montagne, ce site précis.
Il se trouve que le brillant maître de notre époque, celui qui perpétuera la noble volonté de la loi cosmique, n'est pas encore apparu ! Si nous nous asseyons en un lieu comme celui-ci, si nous considérons la montagne enneigée comme Bouddha, comme un rempart parfait, et si nous continuons à contempler en nous demandant : « Qui suis-je ? », quel pratiquant paresseux pourrait se libérer de ses vaines pensées et solliciter la coopération de cette majestueuse montagne enneigée du Khumbu ?
- Extrait de « La chanson de Milarepa, abandonnons le désir et partons pour l'Himalaya »
Peu importe la distance que je parcours, il n'y a personne, et soudain un sentiment de solitude m'envahit, me demandant si je suis le seul à vivre ma vie sur cette planète désolée et lugubre.
Littéralement, un endroit paisible au milieu des montagnes et des champs.
Un instant, une solitude profonde et vide s'installe en moi et frappe à la paroi de ma poitrine.
Chaque étape de cet instant m'éveille profondément et me fait me sentir vivant.
Vivez pleinement votre vie.
Rousseau a dit ceci à propos de la marche :
« Je ne me suis jamais sentie aussi profondément, aussi vivante, aussi fidèle à moi-même. »
J’ose dire que je n’aurais pu en faire l’expérience qu’à travers le voyage que j’ai entrepris de mes propres pieds. Comme le disait Rousseau, c’est le voyage que j’ai fait de mes propres pieds qui m’a permis de véritablement vivre et de me rapprocher de mon être profond.
- Extrait de « Un aperçu d'une vie étincelante »
Si vous n'avez pas le temps de méditer, marchez autant que vous le pouvez.
Ne marchez pas en portant le poids de toutes vos pensées, marchez simplement.
Ne marchez pas avec vos pensées, marchez simplement seul.
Ce n'est qu'en faisant ces pas à vide que ma véritable relation avec cet univers sera rétablie et que la vie que j'ai vécue dans le passé commencera à s'éclaircir.
Il n'est pas nécessaire de faire des efforts pour pratiquer ou méditer en marchant.
Il ne faut pas pratiquer la « méditation en marchant » artificiellement dans le but de faire quelque chose souvent ou d'atteindre un objectif précis.
La « méditation en marchant » n'est pas de la vraie méditation, et ce n'est qu'en « marchant simplement » que l'on peut se connecter à la véritable méditation.
--- Extrait de « Quand vous marchez, votre esprit se connecte à l'univers »
À partir de maintenant, nous devons nous débarrasser de notre ignorance et nous réveiller.
Chacun devrait laisser la nature en l'état, même si cela implique de supporter certains désagréments.
Qui ne rêve pas d'un ciel dégagé, d'un air pur, d'une végétation luxuriante et d'une eau cristalline ? Qui ne s'émerveille pas devant les paysages à couper le souffle de l'Himalaya et l'innocence et l'immensité de la nature à travers le monde ? Qui ne souhaite pas protéger cette magnifique planète ? Pourtant, le paradoxe est que nous sommes tous complices de cette immense destruction.
Nous devons dépasser toutes ces contradictions et nous unir dans l'effort pour sauver cette planète, en commençant par nous-mêmes.
Même si cela commence à partir d'un endroit très petit, cette petite chose commencera à se répandre autour d'elle avec une résonance profonde et puissante dans sa connexion avec l'univers entier.
--- Extrait de « La joie de vivre dans l'inconfort »
Il existe un dicton qui dit : « Un paysage qui vous fait oublier les mots. »
Dans un tel paysage, nous oublions les mots, nous oublions l'écriture, nous oublions les pensées et la connaissance.
Tout s'arrête juste devant ce paysage magnifique.
C'est comme si le monde s'était arrêté, tout est silencieux.
Il en va de même lorsqu'on se tient devant les étoiles, ou lorsqu'on contemple le coucher et le lever du soleil sur les collines verdoyantes, ou lorsqu'on se tient devant les esprits de ces montagnes enneigées.
Notre esprit s'arrête à ce moment-là.
Je ne peux que rester silencieux, submergé par l'admiration.
Sa sublimité transcende le langage, et elle est plus profonde et plus vaste que toute expression du génie poétique.
C’est précisément dans ce moment de silence, d’émerveillement et de mystère, que nous nous unissons à la beauté intrinsèque et à la profondeur infinie de la vitalité de cet univers.
C'est une vision d'une autre dimension, une dimension sur laquelle la connaissance, l'information et toutes sortes de traces du passé ne peuvent en aucun cas s'immiscer.
--- Extrait de « Un voyage vers la connaissance et un voyage vers l'ignorance »
Vous rêvez de voyage ? Vous aspirez à l’Himalaya ? Certains voyageurs, lassés des difficultés de la vie, envisagent une escapade. D’autres cherchent à s’évader du tourbillon quotidien grâce au voyage. D’autres encore font du voyage leur vocation, leur raison de vivre.
Parfois, on a vraiment envie de voyager, mais on n'arrive tout simplement pas à trouver le temps.
Mais le plus beau voyage de tous est celui de la vie.
Pour ceux qui considèrent le voyage de la vie comme un pèlerinage sacré, chaque instant de la vie est un pèlerinage sacré, et une telle personne est à la fois un chercheur et un pèlerin.
Ne vous fiez pas trop à vos pensées.
Ne vous fiez pas trop à vos pensées ou à vos jugements.
Ne jugez pas le présent à l'aune de vos souvenirs passés et n'évaluez pas ce moment à travers le prisme déformant du passé.
Essayez d'augmenter petit à petit le nombre de moments d'inattention.
Dès que nos pensées s'apaisent, notre esprit connaît un bref instant de paix.
Un autre fait important est que notre conscience ne commence à s'éveiller que lorsque les pensées perdent leur pouvoir et sont remplacées par la lumière du non-mental et de la contemplation.
De plus, des idées inattendues, une créativité brillante qui transcende les conventions existantes et des enseignements de sagesse qui émergent des profondeurs de l'être, au-delà de la mémoire et de la pensée, peuvent se manifester sous la forme d'une inspiration intuitive et créative.
Tout cela est contenu dans le moment présent, le moment présent, où tous les vestiges du passé, tels que les pensées et les souvenirs, et tous les vestiges du futur, tels que les projets, les espoirs et les désirs, ont disparu.
-Ne vous fiez pas trop à vos pensées
Sur ce flanc de montagne aride et poussiéreux, mystérieusement, l'eau de la vie ruisselle autour du temple, et tout autour, la verdure et les fleurs attirent mon regard comme si c'était un mensonge.
« Voilà donc comment un gompa aussi ancien pouvait se dresser ici. » L’univers avait déjà prévu que cet endroit, enlacé par Mère Nature, soit le seul, parmi ces lieux désolés, à accueillir la vie de cette façon : ce flanc de montagne, ce site précis.
Il se trouve que le brillant maître de notre époque, celui qui perpétuera la noble volonté de la loi cosmique, n'est pas encore apparu ! Si nous nous asseyons en un lieu comme celui-ci, si nous considérons la montagne enneigée comme Bouddha, comme un rempart parfait, et si nous continuons à contempler en nous demandant : « Qui suis-je ? », quel pratiquant paresseux pourrait se libérer de ses vaines pensées et solliciter la coopération de cette majestueuse montagne enneigée du Khumbu ?
- Extrait de « La chanson de Milarepa, abandonnons le désir et partons pour l'Himalaya »
Peu importe la distance que je parcours, il n'y a personne, et soudain un sentiment de solitude m'envahit, me demandant si je suis le seul à vivre ma vie sur cette planète désolée et lugubre.
Littéralement, un endroit paisible au milieu des montagnes et des champs.
Un instant, une solitude profonde et vide s'installe en moi et frappe à la paroi de ma poitrine.
Chaque étape de cet instant m'éveille profondément et me fait me sentir vivant.
Vivez pleinement votre vie.
Rousseau a dit ceci à propos de la marche :
« Je ne me suis jamais sentie aussi profondément, aussi vivante, aussi fidèle à moi-même. »
J’ose dire que je n’aurais pu en faire l’expérience qu’à travers le voyage que j’ai entrepris de mes propres pieds. Comme le disait Rousseau, c’est le voyage que j’ai fait de mes propres pieds qui m’a permis de véritablement vivre et de me rapprocher de mon être profond.
- Extrait de « Un aperçu d'une vie étincelante »
Si vous n'avez pas le temps de méditer, marchez autant que vous le pouvez.
Ne marchez pas en portant le poids de toutes vos pensées, marchez simplement.
Ne marchez pas avec vos pensées, marchez simplement seul.
Ce n'est qu'en faisant ces pas à vide que ma véritable relation avec cet univers sera rétablie et que la vie que j'ai vécue dans le passé commencera à s'éclaircir.
Il n'est pas nécessaire de faire des efforts pour pratiquer ou méditer en marchant.
Il ne faut pas pratiquer la « méditation en marchant » artificiellement dans le but de faire quelque chose souvent ou d'atteindre un objectif précis.
La « méditation en marchant » n'est pas de la vraie méditation, et ce n'est qu'en « marchant simplement » que l'on peut se connecter à la véritable méditation.
--- Extrait de « Quand vous marchez, votre esprit se connecte à l'univers »
À partir de maintenant, nous devons nous débarrasser de notre ignorance et nous réveiller.
Chacun devrait laisser la nature en l'état, même si cela implique de supporter certains désagréments.
Qui ne rêve pas d'un ciel dégagé, d'un air pur, d'une végétation luxuriante et d'une eau cristalline ? Qui ne s'émerveille pas devant les paysages à couper le souffle de l'Himalaya et l'innocence et l'immensité de la nature à travers le monde ? Qui ne souhaite pas protéger cette magnifique planète ? Pourtant, le paradoxe est que nous sommes tous complices de cette immense destruction.
Nous devons dépasser toutes ces contradictions et nous unir dans l'effort pour sauver cette planète, en commençant par nous-mêmes.
Même si cela commence à partir d'un endroit très petit, cette petite chose commencera à se répandre autour d'elle avec une résonance profonde et puissante dans sa connexion avec l'univers entier.
--- Extrait de « La joie de vivre dans l'inconfort »
Il existe un dicton qui dit : « Un paysage qui vous fait oublier les mots. »
Dans un tel paysage, nous oublions les mots, nous oublions l'écriture, nous oublions les pensées et la connaissance.
Tout s'arrête juste devant ce paysage magnifique.
C'est comme si le monde s'était arrêté, tout est silencieux.
Il en va de même lorsqu'on se tient devant les étoiles, ou lorsqu'on contemple le coucher et le lever du soleil sur les collines verdoyantes, ou lorsqu'on se tient devant les esprits de ces montagnes enneigées.
Notre esprit s'arrête à ce moment-là.
Je ne peux que rester silencieux, submergé par l'admiration.
Sa sublimité transcende le langage, et elle est plus profonde et plus vaste que toute expression du génie poétique.
C’est précisément dans ce moment de silence, d’émerveillement et de mystère, que nous nous unissons à la beauté intrinsèque et à la profondeur infinie de la vitalité de cet univers.
C'est une vision d'une autre dimension, une dimension sur laquelle la connaissance, l'information et toutes sortes de traces du passé ne peuvent en aucun cas s'immiscer.
--- Extrait de « Un voyage vers la connaissance et un voyage vers l'ignorance »
Vous rêvez de voyage ? Vous aspirez à l’Himalaya ? Certains voyageurs, lassés des difficultés de la vie, envisagent une escapade. D’autres cherchent à s’évader du tourbillon quotidien grâce au voyage. D’autres encore font du voyage leur vocation, leur raison de vivre.
Parfois, on a vraiment envie de voyager, mais on n'arrive tout simplement pas à trouver le temps.
Mais le plus beau voyage de tous est celui de la vie.
Pour ceux qui considèrent le voyage de la vie comme un pèlerinage sacré, chaque instant de la vie est un pèlerinage sacré, et une telle personne est à la fois un chercheur et un pèlerin.
--- Extrait de « Pèlerinage vers un autre Himalaya appelé la vie »
Avis de l'éditeur
Le premier guide d'initiation au trekking dans l'Himalaya, écrit par un moine coréen.
La chaleur, arrivée plus tôt que d'habitude, incite à s'évader du quotidien.
L'envie de quitter les danses.
Mon cœur s'en va déjà.
Où partir ? En vacances, en voyage à thème ou en trek ? Pour ceux qui se posent la question, « L’Himalaya : La joie de se reconnecter à la nature » est un livre incontournable.
Ce livre, qui est aussi le premier ouvrage d'introduction au trekking dans l'Himalaya écrit par un moine coréen, est un récit de voyage du Vénérable Beopsang, qui a suscité un vif intérêt avec ses écrits sérieux et éclairants sur la pratique, la méditation, la nature et le voyage, et qui, de ce fait, éveille la curiosité.
« À quoi pensait l’auteur (moine) au moment de son départ ? Qu’a-t-il pensé pendant son trek dans l’Himalaya ? Qu’a-t-il ressenti ? » Toutes sortes de questions se posent naturellement, et ce livre apporte des réponses originales à ces interrogations.
Comme s'il écrivait un journal intime chaque jour, ou comme s'il parlait à un ami assis juste à côté de vous, il décrit avec délicatesse « l'état d'esprit lors d'un trek », « comment méditer en randonnée en solitaire », « la nature magnifique rencontrée dans l'Himalaya » et « l'illumination tirée des personnes rencontrées pendant le trek, ainsi que des animaux, du vent, des fleurs, des rivières, etc. », dans un style d'écriture concis mais vivant.
Tout en savourant le plaisir de la lecture et en suivant ce voyage, vous vous sentirez comme enlacé par l'Himalaya, et la demeure sacrée de l'âme vous touchera profondément au plus profond de votre cœur.
Les 150 photographies de l'auteur, représentant la nature, les gens, les fleurs et les animaux de l'Himalaya, contribuent à l'émotion intense qui se dégage du récit.
Un autre avantage majeur de ce livre est qu'il vous permet de vous préparer parfaitement à la randonnée grâce à l'annexe intitulée « Questions-réponses sur la randonnée avec le moine Beopsang ».
Pour ceux qui rêvent de l'Himalaya, ce livre fournit des instructions étape par étape sur la façon de réaliser ce rêve, et pour ceux qui veulent partir mais ne le peuvent pas, la simple lecture de ce livre leur permettra de ressentir l'Himalaya ici et maintenant et de retrouver une vie quotidienne heureuse.
Un pèlerinage méditatif d'une beauté éblouissante, empli des récits intimes des pratiquants.
Le guide de vie ultime qui dévoile la sagesse de la vie.
« Le simple fait de partir en voyage représente déjà la moitié du voyage. » « Laissez tout derrière vous et partez pour l’Himalaya. »
L'auteur, qui a visité l'Himalaya comme possédé par les paroles du saint tibétain Milarepa (1052-1135), confesse que le pèlerinage dans l'Himalaya n'était pas un simple voyage, mais plutôt une destinée, un processus de recherche et un acte de dévotion pour trouver l'Himalaya en soi.
« Dans le monde, nous vivons dans la joie de nous épanouir, mais lorsque nous partons en voyage et observons la vie, nous commençons à réaliser et à ressentir ce que signifie la joie de se réduire. »
Mais la joie de cette petitesse engendre bientôt une expansion infinie de la dimension mentale.
« Ce n’est que lorsque les idéaux et l’ego d’un pays s’amenuisent et deviennent altruistes que l’on peut enfin rencontrer le véritable soi cosmique, qui ne fait qu’un avec l’univers entier. »
L'auteur a éprouvé la « joie de se sentir petit » lors d'un trek dans les montagnes du Khumbu, dans l'Himalaya.
Me voici, l'ego.
En termes bouddhistes, c'est l'image de soi qui est si souvent mentionnée dans le Sūtra du Diamant.
En réalité, si on y réfléchit, tous les problèmes et les conflits de ce monde commencent par ce « moi ».
« À travers un véritable voyage, un pays est contraint de se dépouiller humblement et d’abandonner son ego et ses idéaux, qui l’ont maintenu prisonnier d’un moule, s’efforçant constamment d’accroître sa richesse, sa renommée, son pouvoir, sa popularité et ses possessions. »
En lisant les écrits de l'auteur, je me surprends à acquiescer sans m'en rendre compte, car un voyage transparent entrepris seul est un processus de recherche de l'illumination pour chacun, intentionnel ou non.
Ce livre n'est pas un simple récit de voyage ni un guide de randonnée ordinaire qui énumère des informations.
Il s'agit d'un pèlerinage méditatif d'une beauté éblouissante, rempli d'histoires intimes du pratiquant, et c'est le guide de vie ultime qui vous éveillera à la sagesse de la vie sans même que vous vous en rendiez compte, tout au long de votre chemin.
Le récit de voyage « Himalaya, la joie de se sentir petit », un périple au cœur de l'Himalaya, offrira la « joie de se sentir petit » à ceux qui vivent accablés par le poids des chaînes de la vie, et ouvrira la porte à une vie véritablement légère et heureuse.
La chaleur, arrivée plus tôt que d'habitude, incite à s'évader du quotidien.
L'envie de quitter les danses.
Mon cœur s'en va déjà.
Où partir ? En vacances, en voyage à thème ou en trek ? Pour ceux qui se posent la question, « L’Himalaya : La joie de se reconnecter à la nature » est un livre incontournable.
Ce livre, qui est aussi le premier ouvrage d'introduction au trekking dans l'Himalaya écrit par un moine coréen, est un récit de voyage du Vénérable Beopsang, qui a suscité un vif intérêt avec ses écrits sérieux et éclairants sur la pratique, la méditation, la nature et le voyage, et qui, de ce fait, éveille la curiosité.
« À quoi pensait l’auteur (moine) au moment de son départ ? Qu’a-t-il pensé pendant son trek dans l’Himalaya ? Qu’a-t-il ressenti ? » Toutes sortes de questions se posent naturellement, et ce livre apporte des réponses originales à ces interrogations.
Comme s'il écrivait un journal intime chaque jour, ou comme s'il parlait à un ami assis juste à côté de vous, il décrit avec délicatesse « l'état d'esprit lors d'un trek », « comment méditer en randonnée en solitaire », « la nature magnifique rencontrée dans l'Himalaya » et « l'illumination tirée des personnes rencontrées pendant le trek, ainsi que des animaux, du vent, des fleurs, des rivières, etc. », dans un style d'écriture concis mais vivant.
Tout en savourant le plaisir de la lecture et en suivant ce voyage, vous vous sentirez comme enlacé par l'Himalaya, et la demeure sacrée de l'âme vous touchera profondément au plus profond de votre cœur.
Les 150 photographies de l'auteur, représentant la nature, les gens, les fleurs et les animaux de l'Himalaya, contribuent à l'émotion intense qui se dégage du récit.
Un autre avantage majeur de ce livre est qu'il vous permet de vous préparer parfaitement à la randonnée grâce à l'annexe intitulée « Questions-réponses sur la randonnée avec le moine Beopsang ».
Pour ceux qui rêvent de l'Himalaya, ce livre fournit des instructions étape par étape sur la façon de réaliser ce rêve, et pour ceux qui veulent partir mais ne le peuvent pas, la simple lecture de ce livre leur permettra de ressentir l'Himalaya ici et maintenant et de retrouver une vie quotidienne heureuse.
Un pèlerinage méditatif d'une beauté éblouissante, empli des récits intimes des pratiquants.
Le guide de vie ultime qui dévoile la sagesse de la vie.
« Le simple fait de partir en voyage représente déjà la moitié du voyage. » « Laissez tout derrière vous et partez pour l’Himalaya. »
L'auteur, qui a visité l'Himalaya comme possédé par les paroles du saint tibétain Milarepa (1052-1135), confesse que le pèlerinage dans l'Himalaya n'était pas un simple voyage, mais plutôt une destinée, un processus de recherche et un acte de dévotion pour trouver l'Himalaya en soi.
« Dans le monde, nous vivons dans la joie de nous épanouir, mais lorsque nous partons en voyage et observons la vie, nous commençons à réaliser et à ressentir ce que signifie la joie de se réduire. »
Mais la joie de cette petitesse engendre bientôt une expansion infinie de la dimension mentale.
« Ce n’est que lorsque les idéaux et l’ego d’un pays s’amenuisent et deviennent altruistes que l’on peut enfin rencontrer le véritable soi cosmique, qui ne fait qu’un avec l’univers entier. »
L'auteur a éprouvé la « joie de se sentir petit » lors d'un trek dans les montagnes du Khumbu, dans l'Himalaya.
Me voici, l'ego.
En termes bouddhistes, c'est l'image de soi qui est si souvent mentionnée dans le Sūtra du Diamant.
En réalité, si on y réfléchit, tous les problèmes et les conflits de ce monde commencent par ce « moi ».
« À travers un véritable voyage, un pays est contraint de se dépouiller humblement et d’abandonner son ego et ses idéaux, qui l’ont maintenu prisonnier d’un moule, s’efforçant constamment d’accroître sa richesse, sa renommée, son pouvoir, sa popularité et ses possessions. »
En lisant les écrits de l'auteur, je me surprends à acquiescer sans m'en rendre compte, car un voyage transparent entrepris seul est un processus de recherche de l'illumination pour chacun, intentionnel ou non.
Ce livre n'est pas un simple récit de voyage ni un guide de randonnée ordinaire qui énumère des informations.
Il s'agit d'un pèlerinage méditatif d'une beauté éblouissante, rempli d'histoires intimes du pratiquant, et c'est le guide de vie ultime qui vous éveillera à la sagesse de la vie sans même que vous vous en rendiez compte, tout au long de votre chemin.
Le récit de voyage « Himalaya, la joie de se sentir petit », un périple au cœur de l'Himalaya, offrira la « joie de se sentir petit » à ceux qui vivent accablés par le poids des chaînes de la vie, et ouvrira la porte à une vie véritablement légère et heureuse.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 5 juillet 2010
Nombre de pages, poids, dimensions : 328 pages | 486 g | 153 × 224 × 30 mm
- ISBN13 : 9788974795825
- ISBN10 : 8974795825
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Langue coréenne
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