Passer aux informations sur le produit
Une histoire de la Grande-Bretagne en une nuit
Une histoire de la Grande-Bretagne en une nuit
Description
Introduction au livre
Ce livre retrace l'histoire de la Grande-Bretagne, de l'invasion de César à nos jours, en passant par le Brexit et la COVID-19.
Pour les Britanniques, l'histoire du monde est l'histoire britannique.
Ce n'était pas seulement ce que pensaient les Britanniques qui était vrai, c'était aussi vrai dans la réalité.
Depuis l'expédition de César en Grande-Bretagne et le début de l'ère historique, l'histoire de la Grande-Bretagne était l'histoire de l'Europe, et pendant la période où l'Europe dominait le monde, l'histoire de l'Europe était l'histoire du monde.
Cette histoire a parfois teinté le monde d'une lumière positive, et parfois l'a plongé dans les ténèbres.


Cependant, « Une histoire de la Grande-Bretagne en une nuit » tente de montrer ces différents aspects.
J'ai essayé de mettre en lumière à la fois les aspects positifs et les aspects négatifs de l'histoire.
Puisque l'histoire est faite par les hommes, plutôt que de nous contenter d'une simple énumération comme dans un manuel scolaire, nous nous sommes concentrés sur les actions, les émotions et les motivations des individus.
Les gens créent des récits au sein des événements, et ces récits s'assemblent pour former un flux plus vaste qui constitue l'histoire britannique, ou plutôt, l'histoire mondiale.
Plutôt que de raconter une histoire unique et indépendante, j'ai essayé de saisir l'histoire et la résonance qu'elle crée dans le livre.
La légende du roi Arthur donne naissance à l'histoire d'Henri VII, qui l'admirait et nomma son fils Arthur, et la mort subite d'Arthur entraîna la scission de l'Église d'Angleterre.
Elle a mené deux guerres de Cent Ans contre la France (XVe et XVIIIe siècles) pour l'hégémonie sur le continent européen, les guerres mondiales ont conduit à la création de l'Union européenne, et les changements politiques d'après-guerre, axés principalement sur l'économie, se sont poursuivis jusqu'à aujourd'hui avec le Brexit.
Des photographies, des schémas, des cartes détaillées et des illustrations remplissent les pages, vous aidant à vous immerger dans le récit et à organiser l'histoire en un flux cohérent.
Ce passage révèle l'étendue des connaissances de l'auteur, qui a travaillé comme journaliste pendant plus de dix ans, a étudié à l'étranger au Royaume-Uni et est maintenant professeur de relations internationales.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

indice
Note de l'auteur 4
Prologue : Promenade dans la forêt anglaise 13

Chapitre 1 L'Angleterre sous domination romaine et la période anglo-saxonne
Existe-t-il des liens de parenté entre la Grande-Bretagne et la Turquie ? 23
La domination romaine sur la Grande-Bretagne, qui a laissé derrière elle le nom de Britannia 27
Les Anglo-Saxons arrivent en Grande-Bretagne, chassés par les Huns 33
Le christianisme s'est développé parallèlement à la monarchie 39
L'unification de l'Angleterre au milieu des invasions vikings 43
Les Vikings qui se partagèrent l'Angleterre finirent par ramener Guillaume le Conquérant. 48
Le roi Arthur, héros éternel des Celtes 52

Chapitre 2 : L'Angleterre au Moyen Âge : de Guillaume le Conquérant à la guerre des Deux-Roses
Guillaume le Conquérant, un autre Viking qui conquit à nouveau l'Angleterre, 59
Un pays, deux langues : le français pour la classe dirigeante, l'anglais pour le peuple. 67
Henri II, fondateur de la dynastie Plantagenêt, et le martyr Thomas Becket 72
Magna Carta 76, le document dans lequel le roi Jean capitule devant les barons
La tyrannie du roi a institutionnalisé le parlement 80
Oxbridge 84, qui a débuté comme institution de formation sacerdotale
La guerre de Cent Ans (1337-1453) pour le contrôle du territoire et la succession au trône 88
John Wycliffe, « l’étoile du matin » de la Réforme, 93 ans
La peste noire et les révoltes paysannes qui ont accéléré l'effondrement du système féodal 97
La guerre des Deux-Roses (1455-1485), une lutte pour le trône entre familles nobles. 102

Chapitre 3 : Les époques Tudor et Stuart : monarchie absolue et deux révolutions
Henri VIII rompt avec le pape et devient chef de l'Église d'Angleterre. 109
Élisabeth Ire, l'héroïne qui a posé les fondements d'un grand empire, 114
« Les moutons mangent les gens » : Le mouvement des enclosures et l'évolution du paysage socio-économique 122
La bataille sanglante entre le roi et le Parlement : la révolution puritaine 1642-1649 127
Oliver Cromwell : Régicide ou héros parlementaire ? 132
La Glorieuse Révolution a-t-elle vraiment été sans effusion de sang ? 136
Monarque absolu ou peuple : où réside la souveraineté ? Thomas Hobbes et John Locke 142
Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne a été fondé en 1707. 146
◆ L’Église d’Angleterre : un aperçu des conflits religieux 154

Chapitre 4 : L'établissement de l'Empire et les guerres napoléoniennes
Le premier scandale de collusion politique entre la dynastie hanovrienne et l'Allemagne 159
Robin des Bois et l'armistice provisoire avec la France 165
Les guerres mondiales du XVIIIe siècle : La guerre de Sept Ans (1756-1763) 170
La revanche de la France, la Grande-Bretagne perd l'Amérique coloniale 177
Adam Smith n'était pas un fondamentaliste du marché 182
La révolution industrielle et l'innovation : James Watt et Richard Arkwright 187
La traite des esclaves : le capital de départ de la révolution industrielle 195
La Chine rejette deux fois la Grande-Bretagne en 201
Edmund Burke et Thomas Paine : Le choc entre conservatisme et radicalisme 206
Les guerres napoléoniennes et « Rule Britannia » 210
Le British Museum comme lieu de mémoire 218

Chapitre 5 : Le siècle britannique : le XIXe siècle (1815-1913)
Le massacre de Peterloo de 1819 et les ouvriers 227
Une extension très progressive du droit de vote afin d'inclure les travailleurs parmi les électeurs. 231
Des factions aux partis politiques : les réformes électorales de 1832 et l’essor des partis conservateur et libéral. 237
Les éternels rivaux de la politique de la fin du XIXe siècle : Gladstone et Disraeli 241
Vers le libre-échange : abrogation des Corn Laws et accord de libre-échange avec la France 245
250 changements dans les universités : le développement des ressources humaines est nécessaire au développement économique
Le long, très long chemin vers la légalisation des syndicats : la révolution industrielle et les travailleurs 254
Le capitalisme est voué à l'échec : l'avertissement de Karl Marx 259
L'Exposition universelle de Londres et l'apogée de la révolution industrielle 265
Pourquoi l'explosion démographique prédite par Malthus ne s'est pas produite : Le développement de l'économie, un « universitaire pessimiste » 271
La guerre de l'opium, « cent ans d'humiliation » pour la Chine 277
L'administration directe de l'Inde et le Grand Jeu avec la Russie 282
L'équilibre des pouvoirs et la paix en Grande-Bretagne Pax Britannica 286
La théorie de l'évolution de Darwin, qui dégrade l'être humain, est instrumentalisée pour justifier l'impérialisme. 293
La diffusion de l'étalon-or et de la livre sterling comme monnaie de réserve
La longue dépression (1873-1896) et la lutte pour les colonies africaines 302
De l'autonomie à l'indépendance : le long, très long chemin vers l'indépendance irlandaise 309
◆ La révolution industrielle allemande : pourquoi le « Made in Germany » a supplanté les produits britanniques 315
Sherlock Holmes, la figure britannique la plus célèbre 317

Chapitre 6 : Du XXe siècle au Brexit : Les deux guerres mondiales, la perte des empires et l’Europe
La première guerre civile entre les puissances européennes : la Première Guerre mondiale (323)
Le système de Versailles, qui a conduit à la seconde guerre civile, a ignoré les avertissements de Keynes.
D'une faction du Parti libéral au deuxième parti le plus important, la Première Guerre mondiale et la montée du Parti travailliste 336
Le retour prématuré à l’étalon-or, la Grande Dépression des années 1930 et l’économie de bloc 340
Apaisement ou ligne dure : l’ambition agressive d’Hitler pouvait-elle être stoppée ? 344
L'ascension du Parti travailliste au pouvoir après la Seconde Guerre mondiale et la mise en place de l'État-providence 350
Perdre le joyau et affronter les « vents du changement » : l’indépendance coloniale après la Seconde Guerre mondiale 355
« J’ai perdu mon empire, mais je n’ai pas encore trouvé ma place. »
L'adhésion tardive à l'intégration européenne 362
Thatcher, la « Dame de fer », qui a transformé l'économie mais divisé la nation. 368
Le retour du Parti travailliste du désert, sa « modernisation » et les 13 années de pouvoir du « Nouveau Parti travailliste » 374
Le long chemin vers la paix : le processus de paix en Irlande du Nord 379
La princesse Diana, la princesse du peuple, et la crise royale, la malheureuse princesse Diana 386
La famille royale britannique, centre de l'unité nationale 391
Les enjeux identitaires l'emportent sur les avantages économiques : pourquoi le Brexit a eu lieu (396)
Quel sera l'avenir de la Grande-Bretagne après le Brexit ? Un « Empire 2.0 » ? 402
La relation entre les États-Unis et le Royaume-Uni est-elle vraiment spéciale ? 408
Tony Blair est-il un criminel de guerre ? 411
◆ La réponse du Royaume-Uni à la COVID-19 a été jugée insuffisante, et l'Europe se classe 413e.
415 rois et premiers ministres du Royaume-Uni
Référence 425

carte
Carte de la Grande-Bretagne moderne 19
Le réseau routier principal de la Grande-Bretagne du IVe siècle 32
Les sept royaumes anglo-saxons 38
Angleterre et région du Danelaw, vers la fin du IXe siècle. 51
La guerre de Sept Ans et les principaux fronts de Grande-Bretagne et de France (Europe continentale) 174
La guerre de Sept Ans et les principaux fronts de Grande-Bretagne et de France (Amérique du Nord) 175
La guerre de Sept Ans et les principaux fronts britannique et français (Inde) 175
Grandes villes, mines de charbon et chemins de fer pendant la révolution industrielle 194
Carte de l'Europe en 1812 217
Empire britannique de 1897 (Europe, Afrique, Asie, Australie) 306
1897 Empire britannique (Nouvelle-Zélande, Amérique du Nord, Amérique du Sud) 307
Carte de l'Irlande de 1922 311
359 pays africains ayant obtenu leur indépendance des colonies britanniques après la Seconde Guerre mondiale

Dans le livre
« Ce trône royal, cette île qui abrite le sceptre, cette terre magnifique… »
« Ce lieu béni, cette terre, ce royaume, cette Angleterre. » Ce vers est tiré de la pièce de Shakespeare, Richard II.
Un sceptre est un bâton porté par un roi comme symbole de l'autorité royale.
L'auteur a magnifiquement dépeint la petite nation insulaire britannique, située dans un coin de l'Atlantique Nord.
(…) Après la conquête de l’Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, en 1066, l’Angleterre n’avait plus jamais été foulée aux sabots d’une invasion.
Même Napoléon et Hitler ont tenté de conquérir cette minuscule île, mais en vain.
--- Extrait de « Prologue - Partons en promenade dans la forêt d'Angleterre »

L'équipe de recherche a recueilli 2 574 échantillons d'ADN auprès de personnes vivant sur l'ensemble de l'île de Grande-Bretagne.
L'échantillon a ensuite été comparé à des échantillons d'ADN provenant de 10 autres pays européens, dont la Norvège, l'Allemagne, la France, la Russie, le Portugal, la Slovénie et la Turquie, afin d'évaluer sa similarité.
L'être humain possède 23 paires de chromosomes, dont le chromosome Y, le chromosome sexuel présent uniquement chez les hommes.
Un père l'a transmis à son fils, et le chromosome Y unique de plus de 110 millions d'hommes vivant sur le continent européen était presque identique à celui des Turcs d'aujourd'hui.
On dit que les ancêtres lointains des Britanniques actuels étaient turcs.
--- Extrait de « La Grande-Bretagne et la Turquie sont-elles apparentées ? »

Lorsque son mari mourut au combat contre l'armée romaine et que sa fille fut violée sous ses yeux, elle rassembla les tribus environnantes et lutta contre l'armée romaine.
Lors de l'ultime et féroce bataille près de Colchester, Boadicée choisit le suicide plutôt que de se rendre.
Et il a marqué l'histoire comme un héros qui a démontré l'esprit de résistance des Celtes face à l'armée romaine d'élite et à sa force écrasante.
(…) Boadicea, ou Boudica, est un mot celtique signifiant « victoire ».
Boudica a été ressuscitée comme une « héroïne qui a protégé la Grande-Bretagne des puissances étrangères » sous le règne de la reine Victoria, qui a régné sur la Grande-Bretagne pendant son âge d'or.
La statue située devant le Parlement a également été créée durant cette période et érigée sur le site l'année suivant la mort de la reine.
--- Extrait de « La domination romaine en Grande-Bretagne, qui a laissé le nom de Britannia »

Le huitième jour de la bataille, alors qu'un fort vent d'ouest soufflait, le commandant Drake chargea de la poudre à canon sur un vieux navire marchand et l'approcha du grand navire de guerre espagnol. De loin, il tira des flèches enflammées sur la poudre à canon à bord du navire de guerre.
Cette attaque incendiaire a anéanti la flotte espagnole, avec cinq navires perdus ce seul jour-là.
La flotte espagnole fit route vers l'Irlande et parvint de justesse à rentrer au bout de deux mois.
Ce fut une retraite douloureuse au cours de laquelle 43 navires furent perdus et la moitié des soldats périrent.
--- Extrait de « Nommer un pirate commandant et vaincre l'Armada espagnole »

La reine Anne, qui accéda au trône en 1702, donna naissance à plusieurs enfants avant son accession au trône, mais tous moururent avant d'avoir survécu à l'enfance.
Le Parlement, estimant qu'il serait difficile pour les enfants de la reine de succéder au trône, a promulgué la loi de succession en 1701, un an avant son accession au trône.
Il s'agissait d'une loi qui empêchait un catholique de devenir roi ou de quitter le pays sans le consentement du Parlement, et qui visait à bloquer la succession de Jacques III, le successeur probable après la mort de la reine Anne.
--- Extrait de « Le premier scandale de collusion entre la dynastie hanovrienne et l'Empire allemand »

Le Manchester Guardian, un quotidien, a été fondé en 1821 pour promouvoir les droits des travailleurs après le massacre.
Le quotidien a changé de nom pour devenir The Guardian en 1959.
Elle est toujours publiée en tant que magazine progressiste.
En 2019, la ville de Manchester a inauguré un mémorial en prévision du bicentenaire du massacre.
--- Extrait de « Le massacre de Peterloo qui a marqué le XIXe siècle »

L'exposition fut organisée sur l'idée du mari de la reine, le prince Albert, de « tenir une grande exposition industrielle de toutes les nations ».
Le coût total de la construction du Crystal Palace s'élevait alors à 2 millions de livres sterling.
Convertie à la valeur de fin 2019, elle vaut environ 280 millions de livres (environ 440 milliards de wons).
Le palais Sujeong mesurait 564 mètres de long et 39 mètres de haut à l'intérieur.
Même selon les normes modernes, c'est assez grand.
« Ce fut le jour le plus magnifique, le plus beau et le plus glorieux de l’histoire britannique », écrivit la Reine dans son journal le jour de la clôture de l’exposition.
La Grande-Bretagne était le centre du monde.
--- Extrait de « L'Exposition universelle de Londres et l'apogée de la révolution industrielle »

« Le cortège de mai 1910, lorsque neuf rois suivirent Édouard VII à cheval, fut magnifique. » Et c'était « le soleil du vieux monde se couchant dans un éclat qu'il ne connaîtra plus jamais. »
« Les Canons d'août », un ouvrage historique qui analyse en profondeur les premières années de la Première Guerre mondiale, commence par les funérailles décrites ci-dessus.
Moins de quatre ans et trois mois plus tard, les rois et les dirigeants des principales nations européennes, qui étaient auparavant en guerre les uns contre les autres, se réunirent ce jour-là, mettant de côté leurs conflits.
L'archiduc Ferdinand d'Autriche, qui assistait aux funérailles ce jour-là, fut assassiné par un nationaliste serbe à Sarajevo, capitale de la Bosnie, le 28 juin 1914.
L'Autriche, avec le soutien de l'Allemagne, a déclaré la guerre à la Serbie fin juillet.
La Russie s'est rangée du côté de la Serbie, et l'Allemagne a déclaré la guerre à la Serbie, à la Russie et à la France.

--- Extrait de « La Première Guerre mondiale, la première « guerre civile » des puissances européennes »

Le dernier paragraphe de Keynes nous donne une idée des raisons pour lesquelles le peuple allemand était si enthousiaste à l'égard du discours d'Hitler.
Le système de Versailles, créé par la Conférence de paix de Paris, s'est effondré lors de la Grande Dépression de 1929.
L'Allemagne a imprimé de l'argent à tour de bras pour payer les énormes réparations exigées par la France.
La République de Weimar, première expérience démocratique de l'Allemagne, fut plongée dans le chaos politique par une hyperinflation dépassant des centaines de milliers de pour cent à partir de 1923.
À Berlin, la capitale, une miche de pain coûtait cent milliards de marks.
Il y a un an, le prix était de 160 marks.
Au milieu de ce chaos, les nazis d'Hitler ont vu leur pouvoir croître.
Le peuple allemand a accueilli avec enthousiasme le message de vengeance et d'espoir qu'il portait.
--- Extrait de « Le système de Versailles qui a provoqué la seconde guerre civile »

Au moment du référendum de 2016, environ 3 millions de citoyens de l'UE vivaient au Royaume-Uni, dont 800 000 Polonais et 500 000 Roumains.
Ils étaient très motivés, avaient des taux d'emploi plus élevés que les Britanniques et payaient trois fois plus d'impôts qu'ils ne recevaient d'aides sociales.
Mais les hommes politiques partisans du Brexit ont privilégié la question identitaire, affirmant qu'ils devaient quitter l'UE car cela les priverait de leurs aides sociales.
Plutôt que d'admettre les échecs politiques qui ont réduit les aides sociales aux personnes vulnérables en pleine crise économique, ils ont rejeté la faute sur des acteurs extérieurs.
Le référendum sur le Brexit a révélé à quel point la société britannique est profondément divisée selon l'âge, la classe sociale et la région.
Deux tiers des personnes âgées de 65 ans et plus étaient favorables au Brexit.
Parallèlement, le même pourcentage de personnes âgées d'une vingtaine d'années étaient favorables au maintien du Royaume-Uni dans l'UE.
--- Extrait de « La politique identitaire l'emporte sur les profits économiques »

Avis de l'éditeur
★ Photos, diagrammes, cartes et illustrations
★ Un festin d'histoires qui imprègnent l'histoire
★ L'histoire de 『Une histoire de la Grande-Bretagne en une nuit』, la suite de 『Une histoire de la Corée en une nuit』

De César au Brexit et à la COVID-19…
Si vous connaissez l'histoire britannique, vous pouvez comprendre l'histoire du monde !


Le 31 janvier 2020, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Westminster, en Angleterre, pour célébrer « l'indépendance de la Grande-Bretagne ».
La Grande-Bretagne n'a jamais été occupée par un autre pays depuis plus de mille ans, et a colonisé d'innombrables pays au cours des cent dernières années.
Même sa rivale de longue date, la France, fut largement distancée après les guerres napoléoniennes, et pourtant elle sortit victorieuse des deux guerres mondiales.
Y a-t-il jamais eu un événement digne de mériter le titre d'indépendance pour la Grande-Bretagne ? Ce fut le Brexit, le retrait du pays de l'Union européenne.
Mais pourquoi la Grande-Bretagne qualifie-t-elle son retrait d'indépendance ?

La Grande-Bretagne a déployé des efforts considérables pour adhérer à l'Union européenne.
Cependant, même après l'unification obtenue après trois tentatives, le sentiment d'appartenance de la Grande-Bretagne à l'Europe est resté exceptionnellement faible, et finalement, il a été décidé de s'en retirer.
La Grande-Bretagne a toujours été impliquée dans l'histoire européenne, mais elle trace souvent une ligne de démarcation avec l'Europe.
Pourquoi les Britanniques insistent-ils autant sur leurs différences avec l'Europe ? Pour le comprendre, soutient l'auteur, il faut se pencher sur l'histoire britannique.
Bien qu'ils aient pu connaître les hauts et les bas des dynasties, la fierté qu'ils éprouvaient pour leur patrie, qui n'avait pas été occupée par un autre pays depuis plus de mille ans, et le rayonnement de l'Empire britannique qui englobait le monde entier, ont forgé leur identité de nation plutôt que de race.
La victoire lors des deux guerres mondiales qui ont suivi les guerres napoléoniennes a donné aux Britanniques un sentiment de victoire et l'espoir que le siècle à venir serait le siècle de la Grande-Bretagne.
Mais la réalité n'était pas si simple.
En conséquence, nous avons adhéré à contrecœur et tardivement à l'intégration européenne, pour aboutir à la conclusion contradictoire du Brexit.
Des choses similaires se sont produites à maintes reprises en Grande-Bretagne, non seulement au cours des cent dernières années, mais aussi bien avant cela.

Ce livre retrace l'histoire de la Grande-Bretagne, de l'invasion de César à nos jours, en passant par le Brexit et la COVID-19.
Pour les Britanniques, l'histoire du monde est l'histoire britannique.
Ce n'était pas seulement ce que pensaient les Britanniques qui était vrai, c'était aussi vrai dans la réalité.
Depuis l'expédition de César en Grande-Bretagne et le début de l'ère historique, l'histoire de la Grande-Bretagne était l'histoire de l'Europe, et pendant la période où l'Europe dominait le monde, l'histoire de l'Europe était l'histoire du monde.
Cette histoire a parfois teinté le monde d'une lumière positive, et parfois l'a plongé dans les ténèbres.


Cependant, « Une histoire de la Grande-Bretagne en une nuit » tente de montrer ces différents aspects.
J'ai essayé de mettre en lumière à la fois les aspects positifs et les aspects négatifs de l'histoire.
Puisque l'histoire est faite par les hommes, plutôt que de nous contenter d'une simple énumération comme dans un manuel scolaire, nous nous sommes concentrés sur les actions, les émotions et les motivations des individus.
Les gens créent des récits au sein des événements, et ces récits s'assemblent pour former un flux plus vaste qui constitue l'histoire britannique, ou plutôt, l'histoire mondiale.
Plutôt que de raconter une histoire unique et indépendante, j'ai essayé de saisir l'histoire et la résonance qu'elle crée dans le livre.
La légende du roi Arthur donne naissance à l'histoire d'Henri VII, qui l'admirait et nomma son fils Arthur, et la mort subite d'Arthur entraîna la scission de l'Église d'Angleterre.
Elle a mené deux guerres de Cent Ans contre la France (XVe et XVIIIe siècles) pour l'hégémonie sur le continent européen, les guerres mondiales ont conduit à la création de l'Union européenne, et les changements politiques d'après-guerre, axés principalement sur l'économie, se sont poursuivis jusqu'à aujourd'hui avec le Brexit.
Des photographies, des schémas, des cartes détaillées et des illustrations remplissent les pages, vous aidant à vous immerger dans le récit et à organiser l'histoire en un flux cohérent.
Ce passage révèle l'étendue des connaissances de l'auteur, qui a travaillé comme journaliste pendant plus de dix ans, a étudié à l'étranger au Royaume-Uni et est maintenant professeur de relations internationales.

Démocratie et impérialisme, intégration européenne et Brexit
La Grande-Bretagne, un pays de contradictions où le meilleur et le pire se côtoient.


Il est bien connu que l'histoire britannique est particulièrement riche en premières.
La première a eu des effets à la fois positifs et négatifs sur la Grande-Bretagne.
La première nation démocratique fut aussi la dernière monarchie, et le fer de lance de la révolution industrielle fut également le front de l'impérialisme.
La Grande-Bretagne, qui promouvait le libre-échange, était paradoxalement aussi enthousiaste à l'égard du protectionnisme.
Elle fut pionnière en matière de système de protection sociale, un système qui pouvait être présenté au monde entier, et pionnière du néolibéralisme représenté par le thatchérisme.
La Grande-Bretagne, pays où le temps commence et finit dans le monde, est aussi un pays de contradictions où se croisent le meilleur et le pire du monde.
Un voyage à travers la Grande-Bretagne, le pays où le soleil ne se couche jamais, vous fera découvrir le meilleur et le pire du monde.

Mais malgré ces adjectifs grandiloquents, peu de gens se souviennent immédiatement des liens entre notre pays et le Royaume-Uni.
Même durant la période des Lumières, alors que les grandes puissances mondiales observaient avec convoitise, la Grande-Bretagne n'en conserva qu'une faible trace : l'incident de Geomundo.
Ceux qui s'intéressent à l'actualité se souviendront peut-être de la récente défection de l'ambassadeur de Corée du Nord au Royaume-Uni, ou, en remontant un peu plus loin dans le temps, du fait que la Grande-Bretagne était l'un des 16 pays qui ont combattu pendant la guerre de Corée.
À l'époque, la Grande-Bretagne a dépêché 56 000 soldats, le deuxième plus grand nombre après les États-Unis, et près de 5 000 d'entre eux ont été tués ou capturés.


Cependant, comme le dit l'adage, l'histoire du monde est aussi l'histoire britannique ; il est donc impossible de nier l'influence de la Grande-Bretagne sur l'histoire de notre pays, de l'époque moderne jusqu'à une période très récente.
Le Grand Jeu avec la Russie a engendré l'incident de Geomundo, et les guerres de l'opium ont affaibli l'influence de la Chine sur nous.
Le Japon a tenté d'utiliser l'accord anglo-japonais comme levier pour renforcer son statut et son influence sur notre pays.
Il va sans dire que les Première et Seconde Guerres mondiales ont eu un impact considérable sur la société d'après-guerre.
Même à l'époque moderne, après la guerre, l'influence britannique n'est pas négligeable.
Le conflit entre le libre-échange et le protectionnisme, initié par la Grande-Bretagne, continue de se déployer dans le monde entier, et le système de protection sociale britannique, qui a influencé la formation du nôtre, est constamment attaqué par le thatchérisme, lui aussi né en Grande-Bretagne.
Pour la Corée du Sud, le Royaume-Uni était un autre pays développé, une référence en matière de croissance et de progrès, contrairement aux États-Unis.


Mais tout cela est en train de trembler.
Le Brexit et la réponse qui a suivi à la COVID-19 ont amené beaucoup de gens à remettre en question leur perception des pays développés, de l'Europe et du Royaume-Uni.
Il est peut-être temps de se détourner de leur image idéalisée, qui semblait être la norme et le courant dominant de l'histoire mondiale, et de se concentrer sur leur humanité.
Beaucoup pensent qu'après le Brexit, la Grande-Bretagne naviguera en eaux troubles.
L'endroit où se trouve actuellement la Grande-Bretagne est un récif appelé COVID-19.
« Déesse Britannia ! Dominez les flots ! » À l’instar du slogan populaire « Rule Britannia », chanté depuis le XVIIIe siècle, la Grande-Bretagne est fière de son histoire de navigation face à l’adversité.
Plongeons-nous dans l'histoire du passé, du présent et de l'avenir façonnés par le peuple britannique, uni en tant que nation plutôt qu'en tant que race.
Nous pourrons aussi y trouver notre chemin.

Tout comme la peste noire qui a ravagé l'Europe il y a près de 700 ans a contribué à l'effondrement du féodalisme médiéval, nous sommes nous aussi partagés entre l'inquiétude et l'enthousiasme face au monde post-COVID-19.
L’évolution du monde vers un nationalisme populiste et isolé ou vers une mondialisation ouverte et humaine dépendra en grande partie de nos choix politiques et de notre volonté.
(Note de l'auteur)
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 3 juillet 2020
Nombre de pages, poids, dimensions : 432 pages | 578 g | 152 × 225 × 30 mm
- ISBN13 : 9791190475181
- ISBN10 : 1190475189

Vous aimerez peut-être aussi

카테고리