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Histoire du paradis
Histoire du paradis
Description
Introduction au livre
Le mot «paradis» a, depuis l'origine et pendant très longtemps, désigné le paradis sur terre.

Il s'agissait essentiellement du Jardin des Délices où vivaient Adam et Ève.
Un aperçu historique du paradis


Un parcours historique méticuleux, basé sur une documentation historique exhaustive, qui retrace le débat passionné autour de l'origine et de la localisation du paradis, ainsi que les défis et les aventures sans fin rencontrés pour prouver son existence.
L'auteur, qui a enseigné l'histoire occidentale au Collège de France, est un chercheur de premier plan dans le domaine de la psychologie religieuse occidentale, étudiant les émotions de peur et de vie après la mort qui ont dominé la civilisation chrétienne occidentale depuis le Moyen Âge.
Il se consacra à l'étude du « Paradis » jusqu'à sa mort en 2020, achevant la « Trilogie du Paradis » en 1992, 1995 et 2000.
Ce livre est le premier tome d'une trilogie qui explore le désir de paradis, l'attente du millénaire et l'espoir d'une joie immortelle.
Qu’est-ce que le paradis ? Où se situe-t-il ? L’auteur soutient en définitive que les trois mille ans de civilisation occidentale n’ont été qu’un pèlerinage à la recherche d’un paradis perdu, d’un bonheur interdit.
  • Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
    Aperçu

indice
Préface ?
Note du traducteur ?

Chapitre 1 : Le mélange des légendes : de Moïse et Homère à Thomas d'Aquin
Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden.
L'Âge d'or, Plaines d'Élysion, Îles Fortune
Christianisation de la mythologie gréco-romaine
Le paradis sur terre : une réalité « historique »

Chapitre 2 Le paradis, un lieu d'attente
L'Apocalypse dans le judaïsme et le christianisme
Le paradis rouvert par Jésus

Chapitre 3 : Le paradis sur terre et la géographie médiévale
Le paradis sur Terre qui existe encore sur Terre
Des Jubilés à Thomas d'Aquin / De saint Thomas d'Aquin à Christophe Colomb
Le paradis sur terre et la cartographie médiévale

Chapitre 4 Le Royaume du prêtre Jean
Le triomphe des mensonges
L'Asie près du royaume du prêtre Jean
De l'Asie à l'Afrique

Chapitre 5 : Un autre pays des rêves
Île paradisiaque
Amérique et Paradis

Chapitre 6 : Nostalgie
Un regard triste sur l'âge d'or et « Lucky Island »
jardin fermé
Du jardin clos au jardin ouvert
Fleurs et sources

Chapitre 7 : Nouveaux apprentissages et paradis sur Terre
Un paradis au cœur de la culture
Méthodes et problèmes
abandon progressif des croyances médiévales

Chapitre 8 : Études sur la localisation du paradis (XVIe-XVIIIe siècles)
Abandon d'un lieu fantastique
Arménie, Babylonie ou Palestine ?
Arménie / Mésopotamie
Terre Sainte
Quelques questions supplémentaires

Chapitre 9 : Calculs de dates affinés
Quand le paradis a-t-il été créé ?
Le temps entre la création d'Adam et la création d'Ève
De la création d'Ève à son expulsion du paradis

Chapitre 10 : Dès que l'humanité ouvrit les yeux, elle se vit heureuse.
La perfection de l'existence
Les capacités et les connaissances d'Adam et Ève
Mariage et société au paradis

Chapitre 11 : La disparition du jardin enchanté
Questions soulevées par les fossiles
La Bible et la raison
La naissance de l'évolution
« L'état de nature » de Rousseau et de Kant

Conclusion : Une autre interprétation du mythe

? Amérique

Dans le livre
Le paradis était avant tout un jardin.
L'ancien mot persan « apiri-daeza » désignait un verger entouré de murs.
En hébreu ancien, cela se traduisait par « pardes ».
Plus tard, la Septante a traduit les deux mots hébreux plus classiques pour jardin, « gan » et « pardes », par « paradeisos ».
Dans ce jardin, niché au cœur d'une campagne luxuriante (un Éden), tout était ravissant, délicieux et parfumé.
Là, les hommes et les femmes vivaient en harmonie avec la nature, et l'eau était abondante (ce qui signifiait le bonheur ultime pour un peuple constamment menacé par la sécheresse et la désertification).
Leur existence sera immortelle et se déploiera dans la joie et, comme le dit Isaïe, « au son des chants ».

--- p.49

Dans les anciennes traductions de la Genèse, « premier » est traduit par « vers l’est », ce qui explique pourquoi beaucoup pensaient que le paradis se situait à l’est de ce monde en forme de disque, séparé de la zone où vivent aujourd’hui les humains par un très grand espace (qui pouvait être de la terre ou de la mer).
Les eaux du grand déluge sont montées jusqu'à de très hauts lieux de la terre où nous vivons, mais elles n'ont pas atteint le paradis.
« Que Dieu ait créé le Paradis ici ou ailleurs, il ne fait aucun doute qu’un tel lieu a existé et existe encore sur terre. »
--- p.131

Un fleuve prenant sa source au paradis sur terre traverse cette terre où coulent le lait et le miel.
Cette rivière charrie des émeraudes, des saphirs, des topazes, des béryls, des améthystes et d'autres pierres précieuses.
Il existe des forêts qui produisent notamment beaucoup de poivre.
Cette forêt est située au pied du mont Olympe.
Un ruisseau coule de cette montagne et passe près du paradis terrestre, et son parfum embaume toutes les épices.
Si vous buvez cette eau trois fois à jeun, vous ne tomberez plus jamais malade et vous vivrez toute votre vie comme si vous aviez trente-deux ans.
Le prêtre Jean poursuivit : « L’un des avantages de ma terre est qu’elle est une mer de sable sans eau. »
« Là-bas, le sable bouge vraiment comme la mer et ondule comme des vagues. »
--- p.187

L'Amérique tropicale, louée pour son climat, son eau abondante, ses fruits rares, ses joyaux et ses oiseaux paradisiaques, apparaissait aux Européens comme une terre bénie qui conservait des éléments de la terre d'avant son péché.
De ce fait, une croyance largement répandue affirmait que les Amérindiens, et notamment les Brésiliens, vivaient plus longtemps que les Européens.
Cette fois-ci, le vieux thème du paradis refait surface.
Autrement dit, la longévité des anciens patriarches attestée dans la Bible était perçue par beaucoup comme un substitut à l'immortalité dont jouissaient nos ancêtres avant le péché originel.
Le prêtre Jean n'a-t-il pas vécu jusqu'à 500 ans ? Les « Îles Fortunées » de l'époque arthurienne accordaient également à leurs habitants le privilège de la longévité.

--- p.254

Il a soutenu que Dieu n'avait pas cherché à nous cacher l'emplacement du jardin d'Éden, contrairement à ce qu'il avait fait avec le tombeau de Moïse.
Le plan de Dieu est plutôt de nous révéler l'existence d'un paradis sur terre, « pour nous rappeler notre désobéissance ».
Dieu parla donc par l'intermédiaire de Moïse et nous montra avec précision et netteté sous nos yeux le Jardin, devenu un lieu misérable à cause des erreurs lamentables de l'humanité.
--- p.323

Salcedo a contourné ce problème en empruntant à saint Augustin et en distinguant deux sens du mot « forme ».
Si ce mot ne comprend que « aptitude naturelle », on peut conclure que l’homme est « le chef de la femme ».
Mais si l’on considère des « pouvoirs surnaturels » tels qu’une âme immortelle, la grâce et le libre arbitre, on peut comprendre que les hommes et les femmes étaient égaux devant Dieu, et que « certaines femmes possédaient même ces privilèges et ces pouvoirs surnaturels plus que les hommes, et étaient donc plus semblables à Dieu ».
Pour preuve, nous pouvons citer la Vierge Marie.
--- p.441

Avis de l'éditeur
Nœud reliant la Renaissance et l'ère des grandes découvertes

Le paradis existe assurément quelque part sur Terre ! Cet ouvrage soutient que le désir de trouver et de rechercher le paradis a été un moteur essentiel de l'histoire occidentale.
L'Occident, dans sa quête du paradis, a créé des cartes et découvert le « Nouveau Monde ».
Il est difficile d'imaginer à quel point la civilisation occidentale a été préoccupée par la question du paradis sur terre.
Le clergé débattait sans fin de la vie terrestre et de la sexualité d'Adam et Ève, et au Moyen Âge, alors que le paradis était interdit, on croyait qu'un paradis terrestre existait loin, en Orient.
La nostalgie de ce paradis perdu a donné naissance à la Renaissance, et la recherche de cette terre a constitué l'ère des grandes découvertes.
Aux XVIe et XVIIe siècles, des érudits ont étudié sérieusement le site où Dieu a créé le « Jardin des délices ».
Bien que la découverte de l'évolution ait brisé ce rêve, existe-t-il un concept plus pertinent que celui de « paradis » pour sonder la véritable nature des angoisses et des aspirations fondamentales de la civilisation occidentale ? Qu'est-ce que les hommes imaginaient comme paradis, et qu'ont-ils perdu et gagné avec sa disparition ?

Trois choses que le Paradis a laissées à l'histoire occidentale

Le moteur de l'histoire : L'aspiration au paradis a été l'un des moteurs de l'histoire occidentale.
Au Moyen Âge et au début de l'époque moderne, les Occidentaux nourrissaient le désir ardent que le paradis existât réellement quelque part sur terre et qu'ils puissent un jour le reconquérir.
Il ne s'agissait pas simplement d'un concept théologique, mais d'un concept ayant eu un impact profond sur la civilisation occidentale dans son ensemble, incitant les explorateurs à explorer le Nouveau Monde et influençant la cartographie.

Culpabilité et anxiété : Le mythe du Paradis perdu, l'histoire du péché originel d'Adam et Ève et de leur expulsion du jardin d'Éden, est à l'origine d'un profond sentiment de culpabilité et d'anxiété chez les Occidentaux.
L'auteur, qui avait exploré ce sentiment occidental de peur et de culpabilité dans son œuvre précédente, analyse dans « Une histoire du paradis » que la culpabilité et la mélancolie s'accentuaient à mesure que les espoirs de paradis étaient anéantis.

Utopie : La croyance en un paradis terrestre a été brisée par les découvertes de fossiles et de formations géologiques, et finalement par la théorie de l'évolution de Darwin et la révolution scientifique.
Le paradis, en tant que lieu réel sur terre, a disparu, et le désir de paradis s'est transformé en éléments culturels tels que la littérature et le jardinage.
Bien que la croyance en un paradis terrestre se soit estompée, le désir et la nostalgie de l'utopie influencent encore l'imaginaire occidental.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 5 novembre 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 540 pages | 850 g | 148 × 215 × 30 mm
- ISBN13 : 9791192647715
- ISBN10 : 1192647718

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