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La douleur du narcissisme
La douleur du narcissisme
Description
Introduction au livre
Le problème n'est pas le néolibéralisme !
Le capitalisme développé d'aujourd'hui
Comment peut-on être soumis à des souffrances sans fin ?
Le principe directeur de la société d'aujourd'hui
Une analyse cinglante du « narcissisme »

La philosophe Isolde Karim revient avec son nouveau livre, La Douleur du narcissisme.
Il s'agit d'un nouveau livre publié cinq ans après « Moi et les autres », qui avait attiré l'attention par son analyse des rejets de l'autre à l'ère Trump, et il explore les racines de la division sociale que l'on peut désormais qualifier de guerre civile.
Les personnes qui soutiennent volontairement le tyran.
Des personnes qui aiment les politiciens ou les idoles comme s'il s'agissait d'elles-mêmes.
Que leur arrive-t-il ? Le secret réside dans le narcissisme.
Le narcissisme est la manière dont nous nous soumettons volontairement aujourd'hui.
Le commandement : « Je dois devenir une meilleure personne que je ne le suis maintenant. »
Que vous commenciez à contrôler votre alimentation ou à agir pour protéger l'environnement, personne ne peut échapper à cet appel à l'amélioration de soi.
Mais c'est un principe antisocial.
Dans la poursuite d'un idéal narcissique qui ne pourra jamais être atteint, je souffre sans fin, et les autres sont réduits à de simples spectateurs qui valident mon succès.
Comment cela s'est-il produit ? Avec sa perspicacité habituelle et sa logique implacable, Isolde Karim explique comment le narcissisme est devenu le principe dominant de la société.

« Le point de départ est une vieille question. »
Pourquoi acceptons-nous le statu quo, qu'il nous soit profitable ou non ?
Il nous arrive de nous plaindre.
Mais globalement, je suis d'accord avec la situation donnée.
Volontairement.
« D’où vient cette spontanéité ? » – extrait de la préface
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    Aperçu

indice
Chapitre 1 D’où nous vient notre spontanéité ?
Chapitre 2 : Le narcissisme comme obéissance volontaire
Chapitre 3 : La trompette du néolibéralisme
Chapitre 4 : La compétition et au-delà
Chapitre 5 : Narcisse et les autres
Chapitre 6 : La « moralité » narcissique

Dans le livre
La Boesi demande :
Comment tant de gens, des villages entiers, des villes et des peuples peuvent-ils tolérer un seul tyran ? Voici sa réponse.
Un dirigeant n'a pas plus de pouvoir que celui que lui confère son peuple.
Il en va de même pour les tyrans.
Un tyran n'a de pouvoir que dans la mesure où le peuple le lui confère.
Un tyran ne peut nuire à un peuple que dans la mesure où celui-ci est prêt à le tolérer.
Le secret de la domination réside donc dans le consentement des gouvernés.
Les opprimés acceptent volontairement leur oppression.
C’est la leçon paradoxale que La Boesi donne à ses contemporains.
Et La Boesi leur crie dessus.
C'est vous qui avez donné du pouvoir au tyran ! … … Mais pourquoi obéit-on, même si cela ne sert pas ses propres intérêts ? Surtout (et c'est une question bien plus pernicieuse), pourquoi obéit-on même quand cela ne sert pas ses propres intérêts ?
---Extrait du chapitre 1, « D’où vient notre spontanéité ? »

Le néolibéralisme est une théorie sociale erronée.
Le concept d'une condition existentielle purement réaliste se transforme en son contraire, c'est-à-dire en une idéologie.
De plus, cette idéologie ne peut pas fonctionner de cette manière.

Mais beaucoup de choses ont changé au cours des dernières décennies.
On a assisté à toutes sortes de changements considérables que l'on appelle le néolibéralisme.
L’image du néolibéralisme est-elle devenue la norme malgré ses conceptions erronées de l’individu et de la société ? Ou bien ce qui a été réalisé jusqu’à présent n’est-il tout simplement pas du néolibéralisme ? Autrement dit, ce qui a été réalisé jusqu’à présent correspond-il à l’image théorique du néolibéralisme ?

Alors, ne nous contentons pas de parler de néolibéralisme, parlons plutôt de capitalisme avancé.
À ce stade, nous nous retrouvons face à cette question :
Si ce qui nous préoccupe n'est ni une simple manipulation ni un caractère social précisément défini, alors quelle est notre relation imaginaire à ce capitalisme avancé ?
---Extrait du « Chapitre 3 : La trompette du néolibéralisme »

Star est une délégation purement égocentrique.
Contrairement aux leaders du surmoi, les étoiles ne dictent rien.
Il ne présente aucune loi ni aucun commandement.
Les étoiles ne nous attirent pas, elles ne nous interpellent jamais.
Les étoiles ne pointent pas réellement vers nous.
L'étoile, pour ainsi dire, « repose » en elle-même. Telle est la tentation de l'étoile.
Et les stars exercent une influence par la séduction.
Par conséquent, les étoiles ne sont pas des objets de crainte mais d'admiration.
L'étoile est l'incarnation sociale du type narcissique.[93] Selon Lacan, ce qui rend ce type attrayant et satisfaisant pour nous, c'est qu'il « reconnaît un être qui présente les caractéristiques d'un monde complet, fini, accompli et parfait ».[94]
Ces caractéristiques constituent le type narcissique.
Nous y retrouvons une grande partie de ce que nous avons déjà rencontré.
Une identité complète et entière, expression ou incarnation d'une centralisation réussie.
---Extrait du « Chapitre 5 : Narcisse et les autres »

Dans le contexte actuel, la « bonté » n'est pas une mesure imposée de l'extérieur.
Dans le contexte actuel, je suis plutôt ma propre mesure.


Ainsi, à l'ère du narcissisme, la bonté éthique est devenue une affirmation de soi permise.
Mais si le bien est ce qui est conforme à ma nature, si le bien est ce qui promeut mon identité, alors nous sommes aussi constamment en train de négocier ce que nous sommes avec le bien et le mal.
Nous ne nous contentons pas de manger de la viande ; nous sommes carnivores.
Nous ne faisons pas que faire du vélo, nous sommes des cyclistes.

La distinction entre le bien et le mal ne signifie donc pas seulement « Qu'est-ce qui est bon pour moi ? » mais aussi « Suis-je une bonne personne ? Ou pas ? »
Alors je serai toujours au bord de l'effondrement.

La « moralité » narcissique n'est pas seulement une affirmation de soi permise, mais aussi un renforcement nécessaire d'une identité de soi toujours instable.
---Extrait du « Chapitre 6 : La « moralité » narcissique »

Avis de l'éditeur
Pourquoi les citoyens se soumettent-ils à un seul tyran ?
Comment le culte des idoles se manifeste-t-il en politique et dans l'industrie du divertissement ?

Comment est-il possible de désirer le succès tout en s'exploitant soi-même ?
Une psychanalyse de la société qui révèle le chaos dans lequel chacun, sans exception, est pris au piège.

Il y a toujours une « star » dans les controverses et les débats qui enflamment le monde en ligne.
Qu’ils soient politiciens ou membres de groupes d’idoles, les fans les soutiennent « comme si c’était pour leur propre salut ».
L'objet du culte en ce moment est différent des dirigeants du passé.
Une star est une figure purement narcissique qui apparaît « complète » en elle-même.
Les individus qui ne pourront jamais être parfaits s'en remettent donc aux étoiles.
Le fandom devient un refuge pour les membres qui partagent l'amour de la star.
Il s'agit d'un état similaire à ce que Hegel décrivait comme une « communauté de foi ».
Cela crée une fracture dans la société.

Isolde Karim psychanalyse la société en lisant Spinoza et Freud, Foucault et Althusser, Butler et Hegel.
L'approche critique de l'auteur brille lorsque les philosophies politiques qui critiquent le néolibéralisme négligent l'esprit humain, et lorsque la psychologie behavioriste, qui réduit les humains à des mécanismes stimulus-réponse, omet la dimension sociale.
Le problème n'est pas le néolibéralisme, mais la société concurrentielle que le capitalisme avancé a créée.
Des personnes qui participent volontairement à des compétitions qui entraînent leur propre mort.
Existe-t-il une issue pour ceux qui recherchent désespérément l'approbation d'autrui, prisonniers de la souffrance narcissique telle une drogue ? Ce livre, riche en études de cas fascinantes et offrant une analyse profonde des abysses de notre être, nous ouvre les portes de notre propre inconscient.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 7 juin 2024
- Format : Guide de reliure de livres à couverture rigide
Nombre de pages, poids, dimensions : 296 pages | 724 g | 135 × 200 × 20 mm
- ISBN13 : 9788937456664
- ISBN10 : 8937456664

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