
Moi, un homme timide d'âge mûr, je voyage seul à Santiago.
Description
Introduction au livre
Partez sans condition, avant qu'il n'y ait davantage de raisons de ne pas partir. Un pèlerinage de 46 jours à Saint-Jacques-de-Compostelle, entrepris seul par un homme d'âge mûr secrètement timide. « L’homme timide d’âge mûr, je suis parti seul à Santiago » est un livre qui ressemble à un road movie. L'auteur a pris sa retraite après avoir travaillé pendant 34 ans pour une entreprise publique. Je me suis dit que je devais entreprendre le pèlerinage du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (Chemin français) dont je rêvais depuis longtemps. Mais le voyage n'a pas été facile dès le départ. Je voulais partir juste après ma retraite, mais la pandémie a contrarié mes projets de voyage. J'avais même réservé un vol, mais l'opération de ma femme m'en a empêché. Lorsqu'il fut enfin prêt à partir, son problème chronique, une hernie discale, s'était aggravé. J'avais l'impression que si je remettais ça à plus tard cette fois encore, je ne pourrais jamais partir. Je suis donc partie sans condition. Avant qu'il y ait d'autres raisons de ne pas partir. À partir de ce moment-là, des choses commencent à se produire qu'il n'a jamais vécues auparavant. Dès le premier jour du pèlerinage, je dors dans une chambre avec trois pèlerines que je ne connais pas, et dans un refuge au cœur des Pyrénées, je me présente en anglais approximatif à 16 autres pèlerins internationaux. Je reçois un flot de questions et d'encouragements généreux de la part des pèlerins que je rencontre pour la première fois. Parfois ils marchent ensemble comme des compagnons, parfois ils marchent devant, et parfois ils marchent seuls derrière. Il traverse à pied les Pyrénées, la frontière réputée dangereuse entre la France et l'Espagne, et finit par laver son linge dans un panier à linge acceptant les animaux domestiques dans une laverie automatique de Logroño, car il ne sait pas lire l'espagnol. Un jour où j'étais enrhumé, j'ai pris un bus de Santo Domingo à Granon, à 6,7 km de là, mais je suis descendu au mauvais arrêt et j'ai dû marcher 5,5 km pour retourner à l'auberge que j'avais réservée. |
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Aperçu
indice
Prologue – Partez, quoi qu’il arrive ! Avant qu’il y ait d’autres raisons de ne pas partir.
Jour 00 : Départ pour Saint-Jean-Pied-de-Port, point de départ du pèlerinage | J'y suis !
Jour 1 : Premier jour du pèlerinage | Auberge Borda : Se présenter à 16 personnes
Jour 2 : Traversée des Pyrénées sous la pluie | Marche le long de la frontière franco-espagnole | Une Française impolie
Jour 3 : On ne peut ignorer le racisme ! | Marque-page la Reine | La femme qui ronfle le plus
Jour 4 : Pierre, un pèlerin chinois rarement rencontré sur le Chemin de Compostelle | Que faut-il préparer pour le Chemin de Compostelle ?
Jour 5 : La colline du pardon : un lieu difficile à pardonner | Acheter des lunettes de soleil en pharmacie
Jour 6 : Hola! Buen Camino! | Nuit dans une chambre avec uniquement des Coréens
Jour 7 : Une absence un peu décevante à la dégustation de vins au monastère d’Irache | Prise de conscience de la popularité de BTS
Jour 8 : Vivez l’hiver, l’automne et l’été en même temps sur le Chemin fin septembre | Faire sa lessive dans un panier à linge adapté aux animaux
Jour 9 : Ma première messe sur le Chemin | Qu’y a-t-il dans mon jardin ? | Déclaration d’indépendance
Jour 10 : Meilleur rapport qualité-prix pour un Rioja | Rhume, courbatures et solitude
Jour 11 : Coronavirus… ? | Premier trajet en bus pendant le pèlerinage | La situation délicate persiste.
Même le 12e jour du pèlerinage, il y avait des voleurs | Shin Ramyun qui m'a presque fait pleurer | Le film « The Way »
Jour 13 : Mon conseil pour prévenir les ampoules | Marcher ou sauter la Meseta ?
Jour 14 : As-tu mangé de la viande de corbeau ? | J’ai décidé de sauter la section Meseta
Jour 15 : Ne faites pas aveuglément confiance aux informations de Google | Une Ukrainienne trop bavarde
Jour 16 : Monsieur Gaudí ! Quel honneur de vous rencontrer ! | Massage en Espagne
Jour 17 : Septembre est déjà passé à octobre | Coupe de cheveux gratuite pour femmes taïwanaises
Jour 18 : Cette fois, j’ai même perdu mes lunettes ! | Le prix de l’eau potable du pèlerin | L’incroyable Coréen libre d’esprit dans sa septuagénaire
Jour 19 : Un Taegeukgi dans un bar | Pourquoi tant de Coréens sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
Jour 20 : Le symbole emblématique du pèlerinage, la « Croix de fer » | J’ai retrouvé mes lunettes perdues.
Jour 21 : Accueil chaleureux à l’Albergue Piedra | Le charmant village de Villafranca
Jour 22 : Robert De Niro en pèlerinage | Tito et Cammy, les anges de l’auberge
Jour 23 : Entrée en Galice
Jour 24 : Randonnée sur le parcours brumeux de Samos | Trop d’alcool à Sarria
Jour 25 : 100 km jusqu’à Santiago | Le coût de la vie dans une ville de province espagnole est incroyablement raisonnable.
Jour 26 : Marcher sous la pluie | Les mesures absurdes de l’auberge et l’appel téléphonique
Jour 27 : Découverte du bulgogi | Perfectionnement des compétences culinaires
Jour 28 : Journée de la découverte du Nouveau Monde | Les gens ne changent pas facilement.
Jour 29 : Sur les traces des pèlerins, éclairés par les lanternes | Sculpture Jeju Olle sur le Monte do Gozo | Arrivée enfin à Saint-Jacques-de-Compostelle ! | Messe de l’encens à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle
Jour 30 : Curiosité, offense religieuse | Coupe de cheveux gratuite | Flèches jaunes sur le chemin de pèlerinage
Jour 31 : Après plus d’un mois passé à l’étranger, mon cerveau se développe à vue d’œil | Miku, pèlerine coréenne de troisième génération au Japon
Jour 32 : Que faites-vous là ? | La relation du pèlerin avec le Japon est harmonieuse.
Jour 33 : À la rencontre de la mer | Comment vais-je vivre après ma retraite ?
Jour 34 : Arrivée à Fisterra, le village le plus méridional de l’océan Atlantique | La messe qui m’a le plus touchée durant mon pèlerinage.
Jour 35 : Prendre le bus pour Musia | Le pèlerinage se termine.
L'histoire d'un voyageur, et non d'un pèlerin
■ Visite de Paris
■ Voyage indépendant à Paris
■ Premier jour à Porto
■ Visite de la ville de Porto
■ Dernier jour à Porto
■ Retour en Corée
Épilogue - Un moment spécial et magnifique de ma vie
Jour 00 : Départ pour Saint-Jean-Pied-de-Port, point de départ du pèlerinage | J'y suis !
Jour 1 : Premier jour du pèlerinage | Auberge Borda : Se présenter à 16 personnes
Jour 2 : Traversée des Pyrénées sous la pluie | Marche le long de la frontière franco-espagnole | Une Française impolie
Jour 3 : On ne peut ignorer le racisme ! | Marque-page la Reine | La femme qui ronfle le plus
Jour 4 : Pierre, un pèlerin chinois rarement rencontré sur le Chemin de Compostelle | Que faut-il préparer pour le Chemin de Compostelle ?
Jour 5 : La colline du pardon : un lieu difficile à pardonner | Acheter des lunettes de soleil en pharmacie
Jour 6 : Hola! Buen Camino! | Nuit dans une chambre avec uniquement des Coréens
Jour 7 : Une absence un peu décevante à la dégustation de vins au monastère d’Irache | Prise de conscience de la popularité de BTS
Jour 8 : Vivez l’hiver, l’automne et l’été en même temps sur le Chemin fin septembre | Faire sa lessive dans un panier à linge adapté aux animaux
Jour 9 : Ma première messe sur le Chemin | Qu’y a-t-il dans mon jardin ? | Déclaration d’indépendance
Jour 10 : Meilleur rapport qualité-prix pour un Rioja | Rhume, courbatures et solitude
Jour 11 : Coronavirus… ? | Premier trajet en bus pendant le pèlerinage | La situation délicate persiste.
Même le 12e jour du pèlerinage, il y avait des voleurs | Shin Ramyun qui m'a presque fait pleurer | Le film « The Way »
Jour 13 : Mon conseil pour prévenir les ampoules | Marcher ou sauter la Meseta ?
Jour 14 : As-tu mangé de la viande de corbeau ? | J’ai décidé de sauter la section Meseta
Jour 15 : Ne faites pas aveuglément confiance aux informations de Google | Une Ukrainienne trop bavarde
Jour 16 : Monsieur Gaudí ! Quel honneur de vous rencontrer ! | Massage en Espagne
Jour 17 : Septembre est déjà passé à octobre | Coupe de cheveux gratuite pour femmes taïwanaises
Jour 18 : Cette fois, j’ai même perdu mes lunettes ! | Le prix de l’eau potable du pèlerin | L’incroyable Coréen libre d’esprit dans sa septuagénaire
Jour 19 : Un Taegeukgi dans un bar | Pourquoi tant de Coréens sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
Jour 20 : Le symbole emblématique du pèlerinage, la « Croix de fer » | J’ai retrouvé mes lunettes perdues.
Jour 21 : Accueil chaleureux à l’Albergue Piedra | Le charmant village de Villafranca
Jour 22 : Robert De Niro en pèlerinage | Tito et Cammy, les anges de l’auberge
Jour 23 : Entrée en Galice
Jour 24 : Randonnée sur le parcours brumeux de Samos | Trop d’alcool à Sarria
Jour 25 : 100 km jusqu’à Santiago | Le coût de la vie dans une ville de province espagnole est incroyablement raisonnable.
Jour 26 : Marcher sous la pluie | Les mesures absurdes de l’auberge et l’appel téléphonique
Jour 27 : Découverte du bulgogi | Perfectionnement des compétences culinaires
Jour 28 : Journée de la découverte du Nouveau Monde | Les gens ne changent pas facilement.
Jour 29 : Sur les traces des pèlerins, éclairés par les lanternes | Sculpture Jeju Olle sur le Monte do Gozo | Arrivée enfin à Saint-Jacques-de-Compostelle ! | Messe de l’encens à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle
Jour 30 : Curiosité, offense religieuse | Coupe de cheveux gratuite | Flèches jaunes sur le chemin de pèlerinage
Jour 31 : Après plus d’un mois passé à l’étranger, mon cerveau se développe à vue d’œil | Miku, pèlerine coréenne de troisième génération au Japon
Jour 32 : Que faites-vous là ? | La relation du pèlerin avec le Japon est harmonieuse.
Jour 33 : À la rencontre de la mer | Comment vais-je vivre après ma retraite ?
Jour 34 : Arrivée à Fisterra, le village le plus méridional de l’océan Atlantique | La messe qui m’a le plus touchée durant mon pèlerinage.
Jour 35 : Prendre le bus pour Musia | Le pèlerinage se termine.
L'histoire d'un voyageur, et non d'un pèlerin
■ Visite de Paris
■ Voyage indépendant à Paris
■ Premier jour à Porto
■ Visite de la ville de Porto
■ Dernier jour à Porto
■ Retour en Corée
Épilogue - Un moment spécial et magnifique de ma vie
Image détaillée

Dans le livre
Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle a été un véritable périple difficile pour moi.
Néanmoins, j'ai décidé de partir.
Car si je ne pouvais pas partir cette fois-ci, il me semblait difficile de me lancer à nouveau un défi.
Même si je n'avais pas pu terminer la course à cause d'une hernie discale et que j'avais dû rentrer chez moi à mi-parcours, j'aurais eu le sentiment que je le regretterais toute ma vie si je n'avais même pas essayé.
Comme c'était mon premier séjour à l'auberge, j'avais réservé une chambre pour quatre, mais les trois autres personnes étaient toutes des femmes.
J'ai envoyé un message KakaoTalk à ma femme lui disant que j'avais couché avec trois femmes, et elle m'a répondu par un court message : « Tu es un escroc ! »
Marque-page représentant le costume d'une reine de la dynastie Joseon.
Quand je lui ai menti en lui disant que si elle mettait l'objet entre ses livres pendant qu'elle lisait, elle deviendrait reine, elle a souri de toutes ses dents et était très heureuse.
En parcourant le Chemin de Compostelle, vous rencontrerez naturellement des pèlerins venus du monde entier.
Tous ceux que nous rencontrons en chemin nous saluent avec « Hola ! » ou « Buen Camino ! »
En espagnol, cela signifie « Bonjour ! » ou « Bon pèlerinage ! »
Cette salutation, qui peut paraître anodine en apparence, me procure étrangement une grande force et un grand réconfort chaque fois que je me sens fatiguée.
Même si mon corps est fatigué, pourquoi est-ce que je ressens de petites joies en marchant sur le Chemin de Compostelle ? Peut-être parce que c’est une expérience complètement différente de ma routine quotidienne habituelle.
De plus, je pensais que ce serait d'autant plus vrai que c'était la première fois que je passais une période aussi longue – un mois et demi – seule dans un pays étranger.
Quoi qu'il en soit, le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est difficile, mais il y a de petites joies, et ces petites joies semblent m'aider à traverser les moments difficiles.
Lorsque la lessive fut presque terminée, la femme espagnole s'approcha de moi et me dit encore quelque chose.
Cette fois, comme je ne comprenais pas, j'ai fait « Waak~waak~ » en imitant l'aboiement d'un chien ! Ah ! Oh non~ C'est alors que j'ai enfin compris que le panier à linge dans lequel je mettais mon linge était réservé aux animaux.
En regardant de plus près, j'ai vu qu'il y avait des petits dessins d'un chien et d'un chat devant le panier à linge.
À quoi pensais-je ? Je voulais être perçue comme douce et vertueuse par mon entourage, même si en réalité je n'étais jamais comme ça.
Je voulais avoir l'air féministe tout en restant macho.
Même si cela surgissait parfois de nulle part, je devais agir différemment de ma véritable nature.
Malgré cette hypocrisie, j'éprouvais un fort désir de reconnaissance et je souhaitais être considéré comme une personne respectable.
N'est-ce pas précisément la voie que je devrais emprunter ?
Ce n'est qu'à notre arrivée à Burgos que nous avons décidé de faire l'impasse sur la Meseta et de retourner à pied à Finisterre après notre arrivée à Santiago.
Plutôt que la Meseta, vaste plaine d'une solitude et d'un silence infinis propices à l'introspection, j'étais davantage attiré par la Via Fisterra, où l'on peut marcher en réfléchissant au chemin parcouru de Saint-Jean-de-la-Camino à Saint-Jacques-de-Compostelle, avant de rejoindre l'océan Atlantique.
En rangeant mon sac à dos dans mon logement, j'ai retrouvé mes lunettes que je croyais avoir perdues.
Il était coincé entre les compartiments de mon sac de couchage à l'intérieur de mon sac à dos.
J'étais si heureuse, c'était comme si ma belle-fille, qui avait fugué, était revenue.
Je perds toujours des choses, mais j'imagine que ça finit toujours par revenir comme ça.
Non, ce n'est pas que je sois revenu, les lunettes étaient toujours là, mais je ne pouvais pas les voir parce que j'étais aveugle.
Combien d'autres choses me manquent sans même le savoir ?
Cela fait presque un mois que j'ai quitté la maison.
Lorsque j'ai commencé à parcourir le chemin de pèlerinage, je me sentais comme un voyageur qui ne connaissait rien, mais maintenant je m'y suis habitué et je me sens comme un pèlerin qui erre depuis le début.
Pour accomplir le pèlerinage, le plus important est de marcher à son propre rythme.
Là encore, tout est nouveau et chaque jour est différent.
Un lieu que vous visitez pour la première fois, une personne que vous rencontrez pour la première fois, un plat que vous goûtez pour la première fois…
Y aura-t-il un autre moment aussi exceptionnel dans ma vie ?
Il reste maintenant moins de 40 kilomètres jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Lorsque j'ai commencé à parcourir le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, j'ai ressenti un léger plaisir à mesure que la distance jusqu'à Saint-Jacques diminuait, mais dès qu'il ne restait plus que 200 km, le regret a pris le pas sur le plaisir.
Surtout après avoir franchi la barre des 100 km, j'ai perdu toute envie de marcher rapidement et je ne voulais même plus regarder le panneau indicateur de distance qui s'éloignait.
Pourquoi ? Peut-être parce qu'une fois arrivé à Santiago, la période la plus extraordinaire et surréaliste de ma vie sera terminée, et que je devrai reprendre le cours de ma vie quotidienne ordinaire.
Le linge qui avait été mis à sécher vers 15 heures était complètement sec à 18 heures, lorsque je suis rentré après avoir fini de dîner.
Cela m'a rappelé à quel point le soleil espagnol est fort.
Je me demande si mes cheveux impatients vont complètement sécher si je les laisse sécher au soleil espagnol.
Le chemin du pèlerinage a été ponctué de nombreux moments de joie.
Mais il y a eu bien d'autres cas où j'ai réalisé que j'étais heureux après que l'événement soit passé, plutôt que de l'être sur le moment.
Si nous pouvions ressentir le bonheur dans l'instant présent tout au long de notre vie, celle-ci serait bien plus riche.
Pourrai-je me transformer en quelqu'un capable de trouver instantanément le bonheur dans les plus petites choses, une fois mon emploi du temps terminé et de retour chez moi ? En me regardant aujourd'hui, j'en doute encore.
Avec le recul, je vois que de nombreux anges m'ont rendu visite pendant mon pèlerinage.
Il était temps pour moi de devenir un ange.
Je me suis dit que le moment était venu, alors j'ai volontiers payé le dîner pour le groupe.
Elle aurait décapité une vingtaine de personnes lors de son périple à pied de Saint-Jean-Pied-de-Port à Saint-Jacques-de-Compostelle.
C'était vraiment magnifique de le voir mettre ses talents au service des autres tout en parcourant le difficile chemin du pèlerinage.
Se faire couper les cheveux sur le Chemin de Compostelle était une expérience très spéciale.
Les flèches jaunes que l'on peut voir tout au long du chemin de pèlerinage sont en quelque sorte la ligne de vie du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
S'il n'y a pas de flèches jaunes sur la route, ce n'est pas le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est juste une route.
Grâce à cette flèche jaune, je savais exactement où j'allais.
Des pèlerins venus du monde entier suivent simplement les flèches jaunes et marchent en silence, méditant sur le sens de leur visite.
Quand je suis confronté à des choix difficiles dans la vie, ne serait-ce pas formidable s'il y avait quelqu'un, comme une flèche jaune sur un chemin de pèlerinage, pour me montrer la voie ?
Il ne reste plus que 63 km jusqu'à Fisterra, une ville portuaire face à l'océan Atlantique.
La pluie tombait si fort que même l'intérieur de mes chaussures Gore-Tex était trempé.
C'était une sensation particulière de marcher seul sur une route déserte pendant environ trois heures sous une pluie battante et un vent violent.
Seul, misérable, transi de froid, affamé… .
J'avais l'impression que quelqu'un me posait cette question alors que je marchais seule.
Que fais-tu là ?
« Que fais-tu ces jours-ci ? »
« Je me prépare pour le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. »
Maintenant que le pèlerinage touche à sa fin, que pourrai-je dire à mon retour en Corée ?
Le simple fait de parcourir le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ne signifie pas que vous atteindrez une illumination soudaine ou que votre vie changera.
Mais ayant réalisé l'un de mes rêves après la retraite, je suis convaincu que la vie avant et après Santiago ne sera plus la même.
Un pèlerinage de 46 jours à Saint-Jacques-de-Compostelle, entrepris par un homme timide d'âge mûr, partagé entre excitation et inquiétude.
Il y a eu pas mal d'erreurs et d'essais et d'erreurs, et je mentirais si je disais que ce n'était pas difficile du tout.
Mais ce fut un moment si heureux que je me demande s'il y aura un autre moment aussi spécial dans ma vie.
Néanmoins, j'ai décidé de partir.
Car si je ne pouvais pas partir cette fois-ci, il me semblait difficile de me lancer à nouveau un défi.
Même si je n'avais pas pu terminer la course à cause d'une hernie discale et que j'avais dû rentrer chez moi à mi-parcours, j'aurais eu le sentiment que je le regretterais toute ma vie si je n'avais même pas essayé.
Comme c'était mon premier séjour à l'auberge, j'avais réservé une chambre pour quatre, mais les trois autres personnes étaient toutes des femmes.
J'ai envoyé un message KakaoTalk à ma femme lui disant que j'avais couché avec trois femmes, et elle m'a répondu par un court message : « Tu es un escroc ! »
Marque-page représentant le costume d'une reine de la dynastie Joseon.
Quand je lui ai menti en lui disant que si elle mettait l'objet entre ses livres pendant qu'elle lisait, elle deviendrait reine, elle a souri de toutes ses dents et était très heureuse.
En parcourant le Chemin de Compostelle, vous rencontrerez naturellement des pèlerins venus du monde entier.
Tous ceux que nous rencontrons en chemin nous saluent avec « Hola ! » ou « Buen Camino ! »
En espagnol, cela signifie « Bonjour ! » ou « Bon pèlerinage ! »
Cette salutation, qui peut paraître anodine en apparence, me procure étrangement une grande force et un grand réconfort chaque fois que je me sens fatiguée.
Même si mon corps est fatigué, pourquoi est-ce que je ressens de petites joies en marchant sur le Chemin de Compostelle ? Peut-être parce que c’est une expérience complètement différente de ma routine quotidienne habituelle.
De plus, je pensais que ce serait d'autant plus vrai que c'était la première fois que je passais une période aussi longue – un mois et demi – seule dans un pays étranger.
Quoi qu'il en soit, le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est difficile, mais il y a de petites joies, et ces petites joies semblent m'aider à traverser les moments difficiles.
Lorsque la lessive fut presque terminée, la femme espagnole s'approcha de moi et me dit encore quelque chose.
Cette fois, comme je ne comprenais pas, j'ai fait « Waak~waak~ » en imitant l'aboiement d'un chien ! Ah ! Oh non~ C'est alors que j'ai enfin compris que le panier à linge dans lequel je mettais mon linge était réservé aux animaux.
En regardant de plus près, j'ai vu qu'il y avait des petits dessins d'un chien et d'un chat devant le panier à linge.
À quoi pensais-je ? Je voulais être perçue comme douce et vertueuse par mon entourage, même si en réalité je n'étais jamais comme ça.
Je voulais avoir l'air féministe tout en restant macho.
Même si cela surgissait parfois de nulle part, je devais agir différemment de ma véritable nature.
Malgré cette hypocrisie, j'éprouvais un fort désir de reconnaissance et je souhaitais être considéré comme une personne respectable.
N'est-ce pas précisément la voie que je devrais emprunter ?
Ce n'est qu'à notre arrivée à Burgos que nous avons décidé de faire l'impasse sur la Meseta et de retourner à pied à Finisterre après notre arrivée à Santiago.
Plutôt que la Meseta, vaste plaine d'une solitude et d'un silence infinis propices à l'introspection, j'étais davantage attiré par la Via Fisterra, où l'on peut marcher en réfléchissant au chemin parcouru de Saint-Jean-de-la-Camino à Saint-Jacques-de-Compostelle, avant de rejoindre l'océan Atlantique.
En rangeant mon sac à dos dans mon logement, j'ai retrouvé mes lunettes que je croyais avoir perdues.
Il était coincé entre les compartiments de mon sac de couchage à l'intérieur de mon sac à dos.
J'étais si heureuse, c'était comme si ma belle-fille, qui avait fugué, était revenue.
Je perds toujours des choses, mais j'imagine que ça finit toujours par revenir comme ça.
Non, ce n'est pas que je sois revenu, les lunettes étaient toujours là, mais je ne pouvais pas les voir parce que j'étais aveugle.
Combien d'autres choses me manquent sans même le savoir ?
Cela fait presque un mois que j'ai quitté la maison.
Lorsque j'ai commencé à parcourir le chemin de pèlerinage, je me sentais comme un voyageur qui ne connaissait rien, mais maintenant je m'y suis habitué et je me sens comme un pèlerin qui erre depuis le début.
Pour accomplir le pèlerinage, le plus important est de marcher à son propre rythme.
Là encore, tout est nouveau et chaque jour est différent.
Un lieu que vous visitez pour la première fois, une personne que vous rencontrez pour la première fois, un plat que vous goûtez pour la première fois…
Y aura-t-il un autre moment aussi exceptionnel dans ma vie ?
Il reste maintenant moins de 40 kilomètres jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Lorsque j'ai commencé à parcourir le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, j'ai ressenti un léger plaisir à mesure que la distance jusqu'à Saint-Jacques diminuait, mais dès qu'il ne restait plus que 200 km, le regret a pris le pas sur le plaisir.
Surtout après avoir franchi la barre des 100 km, j'ai perdu toute envie de marcher rapidement et je ne voulais même plus regarder le panneau indicateur de distance qui s'éloignait.
Pourquoi ? Peut-être parce qu'une fois arrivé à Santiago, la période la plus extraordinaire et surréaliste de ma vie sera terminée, et que je devrai reprendre le cours de ma vie quotidienne ordinaire.
Le linge qui avait été mis à sécher vers 15 heures était complètement sec à 18 heures, lorsque je suis rentré après avoir fini de dîner.
Cela m'a rappelé à quel point le soleil espagnol est fort.
Je me demande si mes cheveux impatients vont complètement sécher si je les laisse sécher au soleil espagnol.
Le chemin du pèlerinage a été ponctué de nombreux moments de joie.
Mais il y a eu bien d'autres cas où j'ai réalisé que j'étais heureux après que l'événement soit passé, plutôt que de l'être sur le moment.
Si nous pouvions ressentir le bonheur dans l'instant présent tout au long de notre vie, celle-ci serait bien plus riche.
Pourrai-je me transformer en quelqu'un capable de trouver instantanément le bonheur dans les plus petites choses, une fois mon emploi du temps terminé et de retour chez moi ? En me regardant aujourd'hui, j'en doute encore.
Avec le recul, je vois que de nombreux anges m'ont rendu visite pendant mon pèlerinage.
Il était temps pour moi de devenir un ange.
Je me suis dit que le moment était venu, alors j'ai volontiers payé le dîner pour le groupe.
Elle aurait décapité une vingtaine de personnes lors de son périple à pied de Saint-Jean-Pied-de-Port à Saint-Jacques-de-Compostelle.
C'était vraiment magnifique de le voir mettre ses talents au service des autres tout en parcourant le difficile chemin du pèlerinage.
Se faire couper les cheveux sur le Chemin de Compostelle était une expérience très spéciale.
Les flèches jaunes que l'on peut voir tout au long du chemin de pèlerinage sont en quelque sorte la ligne de vie du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
S'il n'y a pas de flèches jaunes sur la route, ce n'est pas le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est juste une route.
Grâce à cette flèche jaune, je savais exactement où j'allais.
Des pèlerins venus du monde entier suivent simplement les flèches jaunes et marchent en silence, méditant sur le sens de leur visite.
Quand je suis confronté à des choix difficiles dans la vie, ne serait-ce pas formidable s'il y avait quelqu'un, comme une flèche jaune sur un chemin de pèlerinage, pour me montrer la voie ?
Il ne reste plus que 63 km jusqu'à Fisterra, une ville portuaire face à l'océan Atlantique.
La pluie tombait si fort que même l'intérieur de mes chaussures Gore-Tex était trempé.
C'était une sensation particulière de marcher seul sur une route déserte pendant environ trois heures sous une pluie battante et un vent violent.
Seul, misérable, transi de froid, affamé… .
J'avais l'impression que quelqu'un me posait cette question alors que je marchais seule.
Que fais-tu là ?
« Que fais-tu ces jours-ci ? »
« Je me prépare pour le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. »
Maintenant que le pèlerinage touche à sa fin, que pourrai-je dire à mon retour en Corée ?
Le simple fait de parcourir le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ne signifie pas que vous atteindrez une illumination soudaine ou que votre vie changera.
Mais ayant réalisé l'un de mes rêves après la retraite, je suis convaincu que la vie avant et après Santiago ne sera plus la même.
Un pèlerinage de 46 jours à Saint-Jacques-de-Compostelle, entrepris par un homme timide d'âge mûr, partagé entre excitation et inquiétude.
Il y a eu pas mal d'erreurs et d'essais et d'erreurs, et je mentirais si je disais que ce n'était pas difficile du tout.
Mais ce fut un moment si heureux que je me demande s'il y aura un autre moment aussi spécial dans ma vie.
--- Extrait du texte
Avis de l'éditeur
Un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, un rêve de longue date, entrepris après ma retraite.
Une parenthèse enchantée et privilégiée dans le quotidien, où l'on ne fait que manger, marcher et dormir toute la journée.
La vie sur la route est très simple.
C'est une succession de journées passées à manger, à marcher et à dormir.
C'est du temps rien que pour moi.
Pour lui, qui avait travaillé dur comme père et membre de la société, marcher à son propre rythme était comme un repos.
Tout était inconnu, et chaque jour était nouveau.
Un lieu que vous visitez pour la première fois, une personne que vous rencontrez pour la première fois, un plat que vous goûtez pour la première fois…
Parfois, je marche seule sous une pluie battante et un vent violent et je me demande : « Qu'est-ce que je fais ici ? » Mais y aura-t-il un jour dans ma vie un moment aussi exceptionnel que celui-ci ?
Un jour, j'ai perdu mes lunettes de soleil, un autre jour la housse de mon sac à dos, une paire de chaussettes, et un autre jour encore, j'ai perdu mes lunettes, mais ce n'était pas grave.
Parce que j'ai rencontré beaucoup d'anges sur la route.
Quand j'ai cru avoir perdu mon sac à dos parce que quelqu'un avait ouvert l'enveloppe contenant 5 euros, mais que je l'ai retrouvé grâce à l'aide du propriétaire de l'auberge, quand je suis enfin arrivé à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle au milieu des félicitations des autres voyageurs et au son des cornemuses, quand j'ai reçu une coupe de cheveux gratuite d'une pèlerine rencontrée en chemin, il y avait un ange à mes côtés.
Non, c'étaient des anges.
Lorsque nous sommes arrivés au bout du monde, à Pisterra et à Musia, nous avons ressenti une immense gratitude.
Il n'a rien remarqué de particulier sur la route, mais il a appris quelque chose.
La vie avant et après le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ne sera certainement plus la même.
Pour les lecteurs
- Les personnes qui ont peur de voyager seules et qui hésitent
- Les personnes qui se considèrent comme des passionnés de voyages
- Les personnes qui s'inquiètent de savoir si elles peuvent faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle malgré leur âge.
- Les personnes qui se croient introverties et timides et qui pensent donc avoir des difficultés à socialiser
- Les personnes qui souhaitent parcourir seules le chemin de pèlerinage et se remémorer leur vie
Une parenthèse enchantée et privilégiée dans le quotidien, où l'on ne fait que manger, marcher et dormir toute la journée.
La vie sur la route est très simple.
C'est une succession de journées passées à manger, à marcher et à dormir.
C'est du temps rien que pour moi.
Pour lui, qui avait travaillé dur comme père et membre de la société, marcher à son propre rythme était comme un repos.
Tout était inconnu, et chaque jour était nouveau.
Un lieu que vous visitez pour la première fois, une personne que vous rencontrez pour la première fois, un plat que vous goûtez pour la première fois…
Parfois, je marche seule sous une pluie battante et un vent violent et je me demande : « Qu'est-ce que je fais ici ? » Mais y aura-t-il un jour dans ma vie un moment aussi exceptionnel que celui-ci ?
Un jour, j'ai perdu mes lunettes de soleil, un autre jour la housse de mon sac à dos, une paire de chaussettes, et un autre jour encore, j'ai perdu mes lunettes, mais ce n'était pas grave.
Parce que j'ai rencontré beaucoup d'anges sur la route.
Quand j'ai cru avoir perdu mon sac à dos parce que quelqu'un avait ouvert l'enveloppe contenant 5 euros, mais que je l'ai retrouvé grâce à l'aide du propriétaire de l'auberge, quand je suis enfin arrivé à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle au milieu des félicitations des autres voyageurs et au son des cornemuses, quand j'ai reçu une coupe de cheveux gratuite d'une pèlerine rencontrée en chemin, il y avait un ange à mes côtés.
Non, c'étaient des anges.
Lorsque nous sommes arrivés au bout du monde, à Pisterra et à Musia, nous avons ressenti une immense gratitude.
Il n'a rien remarqué de particulier sur la route, mais il a appris quelque chose.
La vie avant et après le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ne sera certainement plus la même.
Pour les lecteurs
- Les personnes qui ont peur de voyager seules et qui hésitent
- Les personnes qui se considèrent comme des passionnés de voyages
- Les personnes qui s'inquiètent de savoir si elles peuvent faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle malgré leur âge.
- Les personnes qui se croient introverties et timides et qui pensent donc avoir des difficultés à socialiser
- Les personnes qui souhaitent parcourir seules le chemin de pèlerinage et se remémorer leur vie
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 31 août 2023
Nombre de pages, poids, dimensions : 272 pages | 356 g | 140 × 200 × 20 mm
- ISBN13 : 9788967821937
- ISBN10 : 896782193X
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Langue coréenne
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