
Réécrire la Révolution française
Description
Introduction au livre
« L’histoire des révolutions et du progrès se poursuit encore aujourd’hui. »
Durant l'hiver 2024-2025, un événement historique s'est produit dans notre pays, appelé la « Révolution de la Lumière ».
Le processus a été diffusé dans tout le pays et dans le monde entier par le biais de la télévision, de YouTube et des réseaux sociaux.
Dans la nuit du 3 décembre, des gens venus de tout le pays se sont précipités pour protéger l'Assemblée nationale, et depuis lors, d'innombrables personnes se rassemblent chaque jour sur la place, veillant toute la nuit dans le froid glacial pour garder la place et les rues.
Il y avait des hommes et des femmes.
Beaucoup de femmes d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années ont mené la « révolution de la lumière » en brandissant des bâtons, mais on ne l'appelle pas une révolution des femmes.
Car dans le monde que nous allons créer désormais, personne ne sera exclu.
En 1789, une grande révolution eut lieu en France, qui allait marquer l'histoire mondiale, et à laquelle participèrent hommes et femmes.
Mais lors de la Révolution française, les noms des femmes ont été effacés.
Bien qu'elle ait été qualifiée de grande révolution, le monde a par la suite promu la liberté, l'égalité et la fraternité pour les hommes, et les droits des femmes ont été ignorés.
Ce livre redonne aux femmes le rôle qui avait été effacé du devant de la scène historique, comme lors des Jeux olympiques de Paris de 2024, où la devise était « sororité » au lieu de « fraternité », aux côtés de « liberté » et « égalité », et où une statue d’Olympe de Gouges est apparue lors de la cérémonie d’ouverture.
L'auteure analyse l'histoire de la frustration liée au refus des idéaux révolutionnaires aux femmes, et montre comment cela recoupe les luttes que les femmes ont endurées dans l'histoire moderne de notre pays.
Ce livre va au-delà de l'histoire du passé et soulève des questions importantes sur « l'histoire en cours » qui lutte contre la réalité selon laquelle « il n'existe pas de discrimination structurelle fondée sur le sexe ».
Durant l'hiver 2024-2025, un événement historique s'est produit dans notre pays, appelé la « Révolution de la Lumière ».
Le processus a été diffusé dans tout le pays et dans le monde entier par le biais de la télévision, de YouTube et des réseaux sociaux.
Dans la nuit du 3 décembre, des gens venus de tout le pays se sont précipités pour protéger l'Assemblée nationale, et depuis lors, d'innombrables personnes se rassemblent chaque jour sur la place, veillant toute la nuit dans le froid glacial pour garder la place et les rues.
Il y avait des hommes et des femmes.
Beaucoup de femmes d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années ont mené la « révolution de la lumière » en brandissant des bâtons, mais on ne l'appelle pas une révolution des femmes.
Car dans le monde que nous allons créer désormais, personne ne sera exclu.
En 1789, une grande révolution eut lieu en France, qui allait marquer l'histoire mondiale, et à laquelle participèrent hommes et femmes.
Mais lors de la Révolution française, les noms des femmes ont été effacés.
Bien qu'elle ait été qualifiée de grande révolution, le monde a par la suite promu la liberté, l'égalité et la fraternité pour les hommes, et les droits des femmes ont été ignorés.
Ce livre redonne aux femmes le rôle qui avait été effacé du devant de la scène historique, comme lors des Jeux olympiques de Paris de 2024, où la devise était « sororité » au lieu de « fraternité », aux côtés de « liberté » et « égalité », et où une statue d’Olympe de Gouges est apparue lors de la cérémonie d’ouverture.
L'auteure analyse l'histoire de la frustration liée au refus des idéaux révolutionnaires aux femmes, et montre comment cela recoupe les luttes que les femmes ont endurées dans l'histoire moderne de notre pays.
Ce livre va au-delà de l'histoire du passé et soulève des questions importantes sur « l'histoire en cours » qui lutte contre la réalité selon laquelle « il n'existe pas de discrimination structurelle fondée sur le sexe ».
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Aperçu
indice
Recommandation
Prologue : La Révolution française qui a effacé les femmes
Partie 1 : Des femmes qui se sont engagées dans la révolution avec espoir et passion
1.
Scènes à la veille de la révolution
2.
La marche sur Versailles et l'action de masse des femmes
3.
Les luttes diverses des femmes ordinaires
4.
Le regard des hommes sur les femmes durant la période révolutionnaire
5.
Association populaire et club des femmes
6.
Association civique des femmes républicaines révolutionnaires
7.
L'extinction du mouvement féministe
Deuxième partie : Les femmes militantes de la période révolutionnaire
1.
Le Guerrier de la Révolution, Théroigne de Méricourt
2.
Claire Lacombe, une combattante du club féminin
3.
Manon Rolland, la déesse des Girondins
4.
Olympe de Gouges, pionnière du féminisme français
| Épilogue | Un manga pour les femmes qui se sont consacrées à la révolution
Chronologie de la Révolution française
annotation
Références
Prologue : La Révolution française qui a effacé les femmes
Partie 1 : Des femmes qui se sont engagées dans la révolution avec espoir et passion
1.
Scènes à la veille de la révolution
2.
La marche sur Versailles et l'action de masse des femmes
3.
Les luttes diverses des femmes ordinaires
4.
Le regard des hommes sur les femmes durant la période révolutionnaire
5.
Association populaire et club des femmes
6.
Association civique des femmes républicaines révolutionnaires
7.
L'extinction du mouvement féministe
Deuxième partie : Les femmes militantes de la période révolutionnaire
1.
Le Guerrier de la Révolution, Théroigne de Méricourt
2.
Claire Lacombe, une combattante du club féminin
3.
Manon Rolland, la déesse des Girondins
4.
Olympe de Gouges, pionnière du féminisme français
| Épilogue | Un manga pour les femmes qui se sont consacrées à la révolution
Chronologie de la Révolution française
annotation
Références
Image détaillée

Dans le livre
Durant la famine, les premières à prendre l'initiative des émeutes provoquées par les pénuries alimentaires furent les femmes des classes populaires.
Ces personnes, qui étaient marchands et employés à divers emplois au marché central de Paris, blanchisseuses, commis et ouvriers des usines textiles, assuraient une part importante des moyens de subsistance de leurs familles.
Ils étaient prêts à tout pour nourrir leurs familles.
Cependant, les traces de ces événements sont très rares et la plupart des personnes concernées restent anonymes.
Même les rares documents qui subsistent les décrivent comme sales, laides, menaçantes, terrifiantes et plus bestiales qu'humaines.
Ceci s'explique par le fait que les hommes bourgeois qui ont écrit ce livre ne pouvaient pas comprendre le désespoir des femmes des classes populaires qui tentaient de nourrir leur famille.
--- « Partie 1.
1. Extrait de « Scènes à la veille de la révolution »
Les femmes, qui s'étaient initialement rassemblées devant l'hôtel de ville pour réclamer du pain, décidèrent de marcher vers Versailles, où séjournait le roi Louis XVI.
Ils ont défilé en scandant : « Allons trouver le boulanger et sa femme ! »
Leur véritable cible était le roi qui pouvait résoudre le problème du pain.
Le nombre de femmes participant à la marche était initialement d'environ 7 000, mais il a progressivement augmenté pour atteindre près de 10 000.
Les maris ont suivi cette marche révolutionnaire menée par les femmes.
Il pleuvait ce jour-là.
Vers 17 heures, les Parisiennes arrivèrent enfin à destination, trempées par la pluie.
Les femmes, qui avaient marché environ 20 kilomètres sous la pluie pendant six heures, ont forcé l'entrée de l'Assemblée nationale, leurs jupes trempées et couvertes de boue.
Les femmes ont interrompu les discours au Parlement et ont crié.
« Aucun autre mot n'est nécessaire. »
«Donnez-moi du pain !»
--- « Partie 1.
2. Extrait de « La marche sur Versailles et l’action de masse des femmes »
Les femmes laissées seules parce que leur père était incompétent ou décédé devaient faire tout leur possible pour empêcher leurs enfants de mourir de faim, et elles n'hésitaient pas à mendier avec eux.
Surtout pendant les années de mauvaises récoltes et de famine autour de 1789, alors que même ces emplois étaient difficiles à trouver, les femmes sont descendues dans la rue lors d'émeutes du pain.
En réalité, les femmes ont été bien plus souvent poursuivies que les hommes lors des émeutes de la faim qui ont eu lieu pendant plusieurs années à partir de 1789.
On pourrait dire que les émeutes du pain de la Révolution française étaient marquées par une forte présence féminine.
Quelle en est la raison ?
On ne peut s'empêcher de penser que cela s'explique par le fait que les femmes étaient plus dévouées à leur famille et avaient un fort sens des responsabilités quant à l'éducation des enfants.
--- « Partie 1.
3. Parmi les diverses luttes des femmes dans le peuple
Pour tenir les femmes à l'écart de la sphère publique et les confiner au foyer, on a insisté sur le fait que le devoir d'une femme était uniquement de protéger le foyer et que son rôle était de former des citoyens vertueux pour le pays.
Le rôle de la femme est d'être celle qu'on appelle la « mère de la république », qui se consacre aux tâches ménagères et à l'éducation des enfants tout en formant d'excellents citoyens de la république.
Ce conditionnement plausible n'était rien d'autre qu'un complot visant à confiner les femmes à la sphère privée du foyer.
Ce thème a été maintes fois défendu par la plupart des dirigeants révolutionnaires.
--- « Partie 1.
4. Extrait de « Les points de vue des hommes révolutionnaires sur les femmes »
Théroigne de Méricourt, surnommée la « Guerrière de la Révolution » et la « Déesse de la Liberté », est une femme qui est devenue une légende de la Révolution française de son vivant.
L'image d'une belle guerrière amazone coiffée d'un chapeau à plumes, vêtue d'une redingote rouge et brandissant une épée à son côté, animée d'une passion révolutionnaire, a captivé les foules et est devenue un symbole de la révolution qui a enflammé le cœur de ceux qui se sont consacrés à la révolution pour la liberté et l'égalité.
Faits et légendes s'entremêlaient, son nom était mentionné à chaque moment crucial de la révolution et son rôle était exagéré, y compris pour des activités auxquelles elle n'avait pas participé.
À son retour à Paris, elle devint une héroïne de la révolution, car l'aristocratie contre-révolutionnaire qui s'était rendue sur place l'enleva et l'emmena en Autriche.
--- « Partie 2.
1. Extrait de « Le Guerrier de la Révolution, Théroigne de Méricourt »
La première apparition publique de Lacombe fut un discours prononcé sur la grille de l'Assemblée nationale le 25 juillet 1792.
Les femmes n'étaient pas autorisées à se tenir sur le podium de la Chambre des communes, mais pouvaient prendre la parole depuis les balustrades de la galerie.
Une jeune femme, alors une actrice inconnue dans le sud de la France, se tenait sur les grilles du Parlement et s'adressait à des centaines de parlementaires masculins.
Elle n'était en aucun cas une femme ordinaire.
Dans son discours ce jour-là, Lacombe a généreusement démontré ses qualités d'oratrice et le vrai visage d'une guerrière.
Dans son introduction, elle s'est présentée comme française et artiste sans emploi.
--- « Partie 2.
2. Extrait de « Claire Lacombe, la combattante du club féminin »
Le 31 octobre, une charrette transportant des députés girondins se dirigea vers le lieu d'exécution.
Ils se levèrent tous et chantèrent le chant révolutionnaire, l'Hymne de Marseille.
Le 8 novembre eut lieu le procès de Madame Roland, qui fut condamnée à mort et exécutée le jour même.
Dans le wagon qui menait au lieu d'exécution, elle continuait de parler à un autre condamné, complètement épuisé, et parvenait à le faire sourire.
Des cris et des jurons se faisaient entendre le long du chemin emprunté par la charrette.
Devant la guillotine, elle prononça d'une voix lugubre ces mots célèbres : « Ô liberté ! Que de crimes sont commis en ton nom ! »
- Partie 2.
3. Manon Rolland, la déesse des Girondins
Parmi les femmes décapitées pendant la Révolution française, Olympe de Gouges fut l'une des très rares exécutées pour avoir publié des écrits politiques.
C'était une femme tout à fait exceptionnelle qui, en tant que petite bourgeoise de province, a rejeté la vie ordinaire et a atteint l'ascension sociale et intellectuelle grâce à son humanisme passionné, à une époque où les activités sociales des femmes n'étaient pas autorisées.
À la fin du XVIIIe siècle, Goose, qui participait activement à la réalité et faisait preuve d'un véritable humanisme, ne fut réévalué comme un pionnier de l'histoire de la pensée qu'après la Seconde Guerre mondiale.
Olympe de Gouges fut la première femme à exprimer publiquement la passion pour le féminisme qui brûlait avec la ferveur de la révolution.
Figure emblématique du féminisme français, elle est souvent considérée comme un symbole du mouvement de libération des femmes, mais Gouges a fait preuve d'un humanisme et d'une pensée politique d'une grande ampleur qui ne sauraient se limiter au féminisme.
Ces personnes, qui étaient marchands et employés à divers emplois au marché central de Paris, blanchisseuses, commis et ouvriers des usines textiles, assuraient une part importante des moyens de subsistance de leurs familles.
Ils étaient prêts à tout pour nourrir leurs familles.
Cependant, les traces de ces événements sont très rares et la plupart des personnes concernées restent anonymes.
Même les rares documents qui subsistent les décrivent comme sales, laides, menaçantes, terrifiantes et plus bestiales qu'humaines.
Ceci s'explique par le fait que les hommes bourgeois qui ont écrit ce livre ne pouvaient pas comprendre le désespoir des femmes des classes populaires qui tentaient de nourrir leur famille.
--- « Partie 1.
1. Extrait de « Scènes à la veille de la révolution »
Les femmes, qui s'étaient initialement rassemblées devant l'hôtel de ville pour réclamer du pain, décidèrent de marcher vers Versailles, où séjournait le roi Louis XVI.
Ils ont défilé en scandant : « Allons trouver le boulanger et sa femme ! »
Leur véritable cible était le roi qui pouvait résoudre le problème du pain.
Le nombre de femmes participant à la marche était initialement d'environ 7 000, mais il a progressivement augmenté pour atteindre près de 10 000.
Les maris ont suivi cette marche révolutionnaire menée par les femmes.
Il pleuvait ce jour-là.
Vers 17 heures, les Parisiennes arrivèrent enfin à destination, trempées par la pluie.
Les femmes, qui avaient marché environ 20 kilomètres sous la pluie pendant six heures, ont forcé l'entrée de l'Assemblée nationale, leurs jupes trempées et couvertes de boue.
Les femmes ont interrompu les discours au Parlement et ont crié.
« Aucun autre mot n'est nécessaire. »
«Donnez-moi du pain !»
--- « Partie 1.
2. Extrait de « La marche sur Versailles et l’action de masse des femmes »
Les femmes laissées seules parce que leur père était incompétent ou décédé devaient faire tout leur possible pour empêcher leurs enfants de mourir de faim, et elles n'hésitaient pas à mendier avec eux.
Surtout pendant les années de mauvaises récoltes et de famine autour de 1789, alors que même ces emplois étaient difficiles à trouver, les femmes sont descendues dans la rue lors d'émeutes du pain.
En réalité, les femmes ont été bien plus souvent poursuivies que les hommes lors des émeutes de la faim qui ont eu lieu pendant plusieurs années à partir de 1789.
On pourrait dire que les émeutes du pain de la Révolution française étaient marquées par une forte présence féminine.
Quelle en est la raison ?
On ne peut s'empêcher de penser que cela s'explique par le fait que les femmes étaient plus dévouées à leur famille et avaient un fort sens des responsabilités quant à l'éducation des enfants.
--- « Partie 1.
3. Parmi les diverses luttes des femmes dans le peuple
Pour tenir les femmes à l'écart de la sphère publique et les confiner au foyer, on a insisté sur le fait que le devoir d'une femme était uniquement de protéger le foyer et que son rôle était de former des citoyens vertueux pour le pays.
Le rôle de la femme est d'être celle qu'on appelle la « mère de la république », qui se consacre aux tâches ménagères et à l'éducation des enfants tout en formant d'excellents citoyens de la république.
Ce conditionnement plausible n'était rien d'autre qu'un complot visant à confiner les femmes à la sphère privée du foyer.
Ce thème a été maintes fois défendu par la plupart des dirigeants révolutionnaires.
--- « Partie 1.
4. Extrait de « Les points de vue des hommes révolutionnaires sur les femmes »
Théroigne de Méricourt, surnommée la « Guerrière de la Révolution » et la « Déesse de la Liberté », est une femme qui est devenue une légende de la Révolution française de son vivant.
L'image d'une belle guerrière amazone coiffée d'un chapeau à plumes, vêtue d'une redingote rouge et brandissant une épée à son côté, animée d'une passion révolutionnaire, a captivé les foules et est devenue un symbole de la révolution qui a enflammé le cœur de ceux qui se sont consacrés à la révolution pour la liberté et l'égalité.
Faits et légendes s'entremêlaient, son nom était mentionné à chaque moment crucial de la révolution et son rôle était exagéré, y compris pour des activités auxquelles elle n'avait pas participé.
À son retour à Paris, elle devint une héroïne de la révolution, car l'aristocratie contre-révolutionnaire qui s'était rendue sur place l'enleva et l'emmena en Autriche.
--- « Partie 2.
1. Extrait de « Le Guerrier de la Révolution, Théroigne de Méricourt »
La première apparition publique de Lacombe fut un discours prononcé sur la grille de l'Assemblée nationale le 25 juillet 1792.
Les femmes n'étaient pas autorisées à se tenir sur le podium de la Chambre des communes, mais pouvaient prendre la parole depuis les balustrades de la galerie.
Une jeune femme, alors une actrice inconnue dans le sud de la France, se tenait sur les grilles du Parlement et s'adressait à des centaines de parlementaires masculins.
Elle n'était en aucun cas une femme ordinaire.
Dans son discours ce jour-là, Lacombe a généreusement démontré ses qualités d'oratrice et le vrai visage d'une guerrière.
Dans son introduction, elle s'est présentée comme française et artiste sans emploi.
--- « Partie 2.
2. Extrait de « Claire Lacombe, la combattante du club féminin »
Le 31 octobre, une charrette transportant des députés girondins se dirigea vers le lieu d'exécution.
Ils se levèrent tous et chantèrent le chant révolutionnaire, l'Hymne de Marseille.
Le 8 novembre eut lieu le procès de Madame Roland, qui fut condamnée à mort et exécutée le jour même.
Dans le wagon qui menait au lieu d'exécution, elle continuait de parler à un autre condamné, complètement épuisé, et parvenait à le faire sourire.
Des cris et des jurons se faisaient entendre le long du chemin emprunté par la charrette.
Devant la guillotine, elle prononça d'une voix lugubre ces mots célèbres : « Ô liberté ! Que de crimes sont commis en ton nom ! »
- Partie 2.
3. Manon Rolland, la déesse des Girondins
Parmi les femmes décapitées pendant la Révolution française, Olympe de Gouges fut l'une des très rares exécutées pour avoir publié des écrits politiques.
C'était une femme tout à fait exceptionnelle qui, en tant que petite bourgeoise de province, a rejeté la vie ordinaire et a atteint l'ascension sociale et intellectuelle grâce à son humanisme passionné, à une époque où les activités sociales des femmes n'étaient pas autorisées.
À la fin du XVIIIe siècle, Goose, qui participait activement à la réalité et faisait preuve d'un véritable humanisme, ne fut réévalué comme un pionnier de l'histoire de la pensée qu'après la Seconde Guerre mondiale.
Olympe de Gouges fut la première femme à exprimer publiquement la passion pour le féminisme qui brûlait avec la ferveur de la révolution.
Figure emblématique du féminisme français, elle est souvent considérée comme un symbole du mouvement de libération des femmes, mais Gouges a fait preuve d'un humanisme et d'une pensée politique d'une grande ampleur qui ne sauraient se limiter au féminisme.
--- « Partie 2.
4. Extrait de « Olymp de Gouges, pionnière du féminisme français »
4. Extrait de « Olymp de Gouges, pionnière du féminisme français »
Avis de l'éditeur
« Donnez-nous du pain ! » criaient les femmes qui ont mené la révolution, marchant 20 kilomètres sous la pluie.
Ces femmes, marchandes au marché central de Paris, lavandières et ouvrières du textile, étaient décrites par les hommes politiques et les historiens comme des « bêtes sales, laides et menaçantes », mais leur lutte désespérée, motivée par « le désespoir de nourrir leurs familles », a marqué un tournant majeur dans la révolution.
En particulier, en octobre 1789, des femmes qui s'étaient rassemblées devant l'hôtel de ville pour réclamer du pain ont marché jusqu'au château de Versailles en scandant le slogan : « Allons trouver le boulanger et sa femme ! »
Après avoir marché 20 kilomètres sous la pluie avec plus de 10 000 femmes, elles ont déclaré : « Les mots ne sont plus nécessaires. »
« Donnez-nous du pain ! » crièrent-ils en poussant la porte de l’Assemblée nationale.
Face à l'hésitation des hommes, cette marche menée par des femmes a joué un rôle décisif dans le retour du roi à Paris depuis le château de Versailles.
Les cadres trompeurs des « tricoteuses » et des « mères de la république »
Les femmes ne se sont pas contentées de demander du pain dans la rue.
Elles s'asseyaient dans la tribune parlementaire, observaient les réunions, criaient et faisaient connaître leurs revendications, et ont même organisé un groupe politique exclusivement féminin, le « Club des femmes », pour faire entendre leur voix politique.
Ces femmes ont participé à la révolution en tricotant dans les tribunes parlementaires et étaient appelées « tricoteuses ».
Mais à mesure que la révolution progressait, même les dirigeants masculins qui avaient initialement encouragé la participation active des femmes finirent par la rejeter.
Elles ont cantonné les femmes au seul « domaine du foyer et de la maternité » et ont insisté uniquement sur leur rôle de « mères de la république » qui cultivent des citoyens vertueux pour la patrie.
Ce discours, en apparence plausible, n'était rien d'autre qu'un complot visant à exclure les femmes de la sphère publique, et le gouvernement révolutionnaire a réprimé le maillon le plus faible, le mouvement féministe, sous prétexte de rétablir l'ordre social.
Des femmes qui se sont consacrées à la révolution et qui ont été décapitées
La deuxième partie de ce livre présente de manière vivante la vie et les pensées de quatre militantes qui ont été occultées par l'histoire révolutionnaire.
Théroigne de Méricourt, surnommé le « Guerrier de la Révolution », était un symbole de la révolution qui captivait les foules dans les rues.
Claire Lacombe, la « combattante du club des femmes », a révélé sa vraie nature en s'adressant à des centaines de députés masculins depuis les grilles du Parlement, alors qu'elle n'était qu'une actrice ordinaire.
Manon Rolland, la « déesse des Girondins », fut décapitée en prononçant ces mots célèbres : « Ô liberté ! Que de crimes sont commis en ton nom ! »
Olympe de Gouges fut une pionnière du féminisme français, publiant la « Déclaration des droits de la femme » et faisant preuve d'un humanisme et d'une pensée politique d'une grande richesse qui ne se limitaient pas au féminisme.
Que nous apprend l'expérience des femmes pendant la Révolution française ?
L'auteur affirme que les expériences vécues par les femmes pendant la Révolution française présentent d'étranges similitudes avec le processus de démocratisation dans l'histoire moderne de notre pays.
Dans le cadre de la cause et des idéaux de la démocratie, les droits des femmes ont toujours été relégués au second plan, mais finalement, elles se sont imposées comme la principale force qui a changé le cours de l'histoire.
Le processus de démocratisation dans l'histoire coréenne moderne suit également une trajectoire similaire.
Les femmes se sont battues avec dévouement dans la lutte pour la démocratisation des années 1980.
Cependant, les noms des femmes ont été facilement effacés des listes de réalisations et de commémorations qui ont suivi la démocratisation.
Dans le récit de la démocratisation centré sur les hommes, les questions relatives aux femmes ont toujours été une « tâche reportée ».
Mais finalement, après une longue lutte et de nombreuses voix, le système familial a été aboli et l'égalité juridique et institutionnelle a été promue.
De ce fait, la Révolution française fut une histoire de réussites et de frustrations pour les femmes.
Bien que les femmes n'aient jamais pleinement obtenu leurs droits de citoyennes, leur résistance et leurs sacrifices ont servi de point de départ à l'élargissement du discours sur l'égalité des sexes, et aujourd'hui encore, elles constituent un atout historique qui incite à la réflexion sur les questions de démocratie et d'égalité des sexes.
Ces femmes, marchandes au marché central de Paris, lavandières et ouvrières du textile, étaient décrites par les hommes politiques et les historiens comme des « bêtes sales, laides et menaçantes », mais leur lutte désespérée, motivée par « le désespoir de nourrir leurs familles », a marqué un tournant majeur dans la révolution.
En particulier, en octobre 1789, des femmes qui s'étaient rassemblées devant l'hôtel de ville pour réclamer du pain ont marché jusqu'au château de Versailles en scandant le slogan : « Allons trouver le boulanger et sa femme ! »
Après avoir marché 20 kilomètres sous la pluie avec plus de 10 000 femmes, elles ont déclaré : « Les mots ne sont plus nécessaires. »
« Donnez-nous du pain ! » crièrent-ils en poussant la porte de l’Assemblée nationale.
Face à l'hésitation des hommes, cette marche menée par des femmes a joué un rôle décisif dans le retour du roi à Paris depuis le château de Versailles.
Les cadres trompeurs des « tricoteuses » et des « mères de la république »
Les femmes ne se sont pas contentées de demander du pain dans la rue.
Elles s'asseyaient dans la tribune parlementaire, observaient les réunions, criaient et faisaient connaître leurs revendications, et ont même organisé un groupe politique exclusivement féminin, le « Club des femmes », pour faire entendre leur voix politique.
Ces femmes ont participé à la révolution en tricotant dans les tribunes parlementaires et étaient appelées « tricoteuses ».
Mais à mesure que la révolution progressait, même les dirigeants masculins qui avaient initialement encouragé la participation active des femmes finirent par la rejeter.
Elles ont cantonné les femmes au seul « domaine du foyer et de la maternité » et ont insisté uniquement sur leur rôle de « mères de la république » qui cultivent des citoyens vertueux pour la patrie.
Ce discours, en apparence plausible, n'était rien d'autre qu'un complot visant à exclure les femmes de la sphère publique, et le gouvernement révolutionnaire a réprimé le maillon le plus faible, le mouvement féministe, sous prétexte de rétablir l'ordre social.
Des femmes qui se sont consacrées à la révolution et qui ont été décapitées
La deuxième partie de ce livre présente de manière vivante la vie et les pensées de quatre militantes qui ont été occultées par l'histoire révolutionnaire.
Théroigne de Méricourt, surnommé le « Guerrier de la Révolution », était un symbole de la révolution qui captivait les foules dans les rues.
Claire Lacombe, la « combattante du club des femmes », a révélé sa vraie nature en s'adressant à des centaines de députés masculins depuis les grilles du Parlement, alors qu'elle n'était qu'une actrice ordinaire.
Manon Rolland, la « déesse des Girondins », fut décapitée en prononçant ces mots célèbres : « Ô liberté ! Que de crimes sont commis en ton nom ! »
Olympe de Gouges fut une pionnière du féminisme français, publiant la « Déclaration des droits de la femme » et faisant preuve d'un humanisme et d'une pensée politique d'une grande richesse qui ne se limitaient pas au féminisme.
Que nous apprend l'expérience des femmes pendant la Révolution française ?
L'auteur affirme que les expériences vécues par les femmes pendant la Révolution française présentent d'étranges similitudes avec le processus de démocratisation dans l'histoire moderne de notre pays.
Dans le cadre de la cause et des idéaux de la démocratie, les droits des femmes ont toujours été relégués au second plan, mais finalement, elles se sont imposées comme la principale force qui a changé le cours de l'histoire.
Le processus de démocratisation dans l'histoire coréenne moderne suit également une trajectoire similaire.
Les femmes se sont battues avec dévouement dans la lutte pour la démocratisation des années 1980.
Cependant, les noms des femmes ont été facilement effacés des listes de réalisations et de commémorations qui ont suivi la démocratisation.
Dans le récit de la démocratisation centré sur les hommes, les questions relatives aux femmes ont toujours été une « tâche reportée ».
Mais finalement, après une longue lutte et de nombreuses voix, le système familial a été aboli et l'égalité juridique et institutionnelle a été promue.
De ce fait, la Révolution française fut une histoire de réussites et de frustrations pour les femmes.
Bien que les femmes n'aient jamais pleinement obtenu leurs droits de citoyennes, leur résistance et leurs sacrifices ont servi de point de départ à l'élargissement du discours sur l'égalité des sexes, et aujourd'hui encore, elles constituent un atout historique qui incite à la réflexion sur les questions de démocratie et d'égalité des sexes.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 10 octobre 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 319 pages | 148 × 210 × 19 mm
- ISBN13 : 9791188509928
- ISBN10 : 1188509926
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Langue coréenne
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