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Rome et la Perse
Rome et la Perse
Description
Introduction au livre
Un mot du médecin
Compétition, coexistence et paix entre deux empires
Une épopée relatant l'histoire des empires romain et parthe-perse qui se sont affrontés pendant 700 ans.
Malgré leurs conflits incessants, les deux empires ne parvinrent pas à s'anéantir complètement ; ils se transformèrent mutuellement et influencèrent les pays voisins.
Cette perspective sur les relations éclaire l'évolution continue de l'adaptation et de l'innovation dans l'histoire ancienne.
31 janvier 2025. Réalisateur : Ahn Hyun-jae
« C’est une histoire d’adaptation et d’innovation constantes. »
Une longue épopée entre deux grandes puissances, tantôt féroce, tantôt pacifique.

L'Empire romain était un empire doté d'une puissance nationale et d'une étendue territoriale qu'aucun autre pays ne pouvait égaler.
Le seul rival de ce grand empire, qui régnait sur de vastes territoires, était l'empire parthe-perse, dont le centre se situait dans l'Iran actuel.
Rome n'avait jamais partagé ses frontières avec un empire aussi vaste et sophistiqué pendant aussi longtemps.
Pendant environ 700 ans, la Parthie-Perse et Rome ont vécu en voisins, tantôt en guerre, tantôt en paix.


Rome et la Perse est une histoire de rivalité entre deux empires, mais c'est aussi une histoire de coexistence et de paix qu'ils ont instaurées.
Malgré leurs conflits incessants, les deux empires furent incapables de s'anéantir définitivement.
La caractéristique la plus marquante de la guerre entre les deux empires était que son ampleur, sa durée et son issue étaient très limitées.
Si la victoire à la guerre était importante, l'objectif ultime était de prendre l'avantage par la voie de l'accord.


Adrian Goldsworthy, historien renommé de la guerre antique, retrace le conflit entre les deux grandes puissances, démontrant clairement l'ampleur de leur succès et la durée de leur existence.
Cet ouvrage examine comment deux grands empires ont pu coexister si longtemps, et comment cette expérience les a transformés mutuellement et a influencé les nations voisines. Il offre une perspective unique sur l'histoire romaine.
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    Aperçu

indice
préface
introduction

1.
Félix, années 90 av. J.-C.
2.
Roi des rois, 247-70 av. J.-C.
3.
Guerres et rumeurs, 70-54 av. J.-C.
4.
Bataille, 53-50 av. J.-C.
5.
Invasion, 49-30 av. J.-C.
6.
L'Aigle et le Prince, 30 av. J.-C. – 4 apr. J.-C.
7.
Entre deux grands empires, 5-68
8.
Personnes habiles en commerce, Ier-IIe siècles
9.
Gloire et Larmes, 70-198
10.
Dynasties, 199-240
11.
L'empereur romain ment encore, 240-265
12.
La Reine brillante et le restaurateur du monde, 265-282
13.
Sièges et expéditions, fin du IIIe-IVe siècles
14.
Les deux yeux du monde, Ve siècle
15.
Soldats, murs et or, fin du Ve - début du VIe siècle
16.
Guerre et paix permanente, 518-600
17.
Pic, 600-621
18.
Victoire et Désastre, 621-632
19.
Lorsque ce jour viendra, tous les croyants se réjouiront grandement, 632-700

conclusion

Roi des rois et empereur
Chronologie
Remerciements
Note du traducteur
principal
Références
Source de l'illustration
Recherche

Dans le livre
Rétrospectivement, la première rencontre officielle entre Rome et la Parthie fut un événement bien plus important qu'on ne l'avait initialement pensé.
Plutarque considérait cela comme important car il savait ce qui allait se passer ensuite, et il a également consigné en détail ailleurs certains des événements et conflits ultérieurs.
D'un point de vue plus général, ses notes et ses sources sur les entretiens illustrent nombre des problèmes rencontrés lorsqu'on tente de comprendre l'histoire des deux empires.
À titre d'exemple, tous les documents existants proviennent de Rome, et aucun de Parthie.
Des événements tels que l'exécution d'Orobazus sont basés sur ce que les sources gréco-romaines pensent qu'il s'est passé en Parthie et pourquoi, des informations totalement invraisemblables.
(…) C’était un accomplissement précieux pour un gouverneur romain de rencontrer pour la première fois un envoyé d’une autre nation et d’établir des relations diplomatiques tout en préservant la dignité et la respectabilité de Rome.
Si l'on pouvait décrire cet événement comme la reconnaissance par une puissante tribu barbare de la supériorité militaire et des valeurs morales de Rome, il constituerait un exploit de gloire et de prestige militaires égal, voire égal, à une victoire militaire.
---« 1.
Extrait de « Félix »

La dynastie arsacide a eu la chance de traverser le reste du IIe siècle avant J.-C. sous la direction de Mithridate II, qui monta sur le trône en 121 avant J.-C.
À l'instar de son prédécesseur, Mithridate Ier, il passa la majeure partie de son règne sur le champ de bataille, reconquérant progressivement les territoires perdus au cours des décennies précédentes.
Bien que les informations concernant sa période de lutte contre les tribus nomades locales et les autres dirigeants soient limitées, Mithridate II a non seulement reconquis les territoires perdus, mais a également considérablement étendu l'empire.
Il s'avança rapidement vers l'ouest et fit de l'Arménie un État vassal allié en 112 ou 111 avant J.-C.
Vers cette époque, le titre de « Roi des rois » commença à apparaître sur les pièces de monnaie qu'il émettait.
Il s'agit d'une renaissance des traditions de l'époque achéménide, mais on ignore dans quelle mesure cela était intentionnel et, le cas échéant, comment les souvenirs de cette époque ancienne ont été préservés.
L'émission de telles pièces de monnaie était une déclaration directe selon laquelle le monarque arsacéen était le maître du grand empire, et que les autres dynasties régionales n'étaient que des vassaux.

---« 2.
Extrait de « Roi des rois »

La bataille de Carrhes fut le premier affrontement significatif entre Rome et la Parthie.
De plus, elle est plus instructive car davantage de détails ont été transmis aux générations suivantes que pour toute autre bataille entre deux grandes puissances.
Cette bataille mérite un examen plus approfondi, car tant de conclusions hâtives ont été tirées jusqu'à présent qu'elles ne correspondent pas tout à fait aux preuves réelles.
Les répercussions de cette guerre sont tout aussi importantes.
Les deux camps semblent avoir fait preuve d'un enthousiasme relativement modéré lors des premières phases de la guerre déclenchée par Crassus.
Nos sources montrent que Rome était préoccupée par d'autres questions durant cette période, et que la Parthie n'était qu'une des nombreuses préoccupations du Sénat romain et des empereurs ultérieurs.
Et même lorsque des batailles avaient lieu, la guerre n'était pas la préoccupation la plus importante ni la priorité des Romains.

---「4.
Dans "Bataille"

« J’ai contraint les Parthes à restituer les étendards et le butin de guerre perdus face à trois légions romaines, et je les ai conduits en suppliants pour implorer de bonnes relations avec le peuple romain », écrivit Auguste sur une grande inscription à l’extérieur de son tombeau.
Il fit diffuser des exemplaires de cette déclaration dans tout l'empire.
À ses yeux, le retour du drapeau parthe était une reconnaissance de la puissance militaire de Rome et une démonstration de respect pour l'autorité du souverain.
Dans l'Énéide, le poète Virgile affirmait que le destin de Rome était de « protéger les vaincus et de soumettre les orgueilleux par la guerre ».
La Parthie ne fut pas conquise par la guerre.
Cependant, la présence et le prestige d'Auguste, de Tibère, des légions romaines et des troupes auxiliaires dans les provinces orientales ont « forcé » les Parthes à rendre leurs bannières et à demander la paix en tant que « pétitionnaires ».
La gloire de la victoire dans une guerre où des milliers de soldats ennemis sont morts était toujours grande, mais la soumission volontaire à l'armée romaine était également quelque chose que les citoyens romains acceptaient volontiers.

---« 6.
Extrait de « L'Aigle et le Prince »

Tacite décrivait l'Arménie comme « une terre située entre deux grands empires ».
Bien que Vologaises Ier ait travaillé très dur pour assurer le trône du royaume à son frère, il convient de s'interroger sur la signification profonde de cette action.
Il est trop réducteur de tout considérer comme une rivalité entre grandes puissances et de voir aujourd'hui l'Arménie comme une colonie parthe plutôt que comme un territoire romain.
Comme c'était le cas dans de nombreux pays d'Orient, dans l'histoire de l'Arsace, les frères ou les parents étaient plus souvent des rivaux que des alliés, comme le montre clairement la plainte de Tiridate selon laquelle son frère ne l'a pas aidé.
D'une certaine manière, Tiridate devint moins menaçant car il était préoccupé par la soumission de la noblesse arménienne rebelle.
Le frère cadet aurait désespérément souhaité le soutien de son frère aîné et était donc plus enclin à coopérer en cas de différends avec les seigneurs voisins.

---« 7.
Extrait de « Entre deux grands empires »

Rétrospectivement, la dynastie sassanide a régné pendant quatre siècles, presque aussi longtemps que la dynastie arsacide.
C’est pourquoi il devint coutumier de parler de la période jusqu’en 224 comme de la Parthie et des Parthes, et à partir de ce moment-là comme de la Perse et des Perses.
Les historiens ont tendance à considérer le règne d'Ardashir Ier comme une période où non seulement la religion, mais aussi le gouvernement, la culture et les actions militaires ont marqué une rupture nette avec le passé.
Certes, de nombreux aspects de l'État sous l'Empire sassanide différaient sensiblement de ceux de la Parthie arsacide.
L'autorité royale se centralisa davantage et fut soumise à l'approbation de la « religion d'État », et le langage et les symboles du pouvoir différèrent.
Des changements se sont produits, mais il est difficile de savoir quand et pourquoi ils se sont produits, car certaines choses sont restées non prouvées pendant des générations.
---« 10.
Parmi les « dynasties »

Avis de l'éditeur
Parfois c'était féroce, parfois c'était paisible.
La longue épopée de deux grandes puissances

Adrian Goldsworthy, qui dans son précédent ouvrage, Philippe et Alexandre, avait restitué autant que possible les réalisations du roi Philippe de Macédoine, auparavant négligées par le monde universitaire, se concentre désormais sur l'affrontement épique avec la Perse, rarement mentionné dans l'histoire romaine.
Rome et la Perse est un livre qui traite de la rivalité entre deux grands empires du monde antique.
Rome et la Parthie-Perse ont vécu le long de leur frontière pendant plus de 700 ans, tantôt en guerre, tantôt en paix.


Adrian Goldsworthy, qui soutient que la rivalité avec la Perse fut un événement crucial de l'histoire romaine, retrace le conflit entre les deux grandes puissances, montrant clairement l'ampleur de leur succès et la durée de leur existence.
Cet ouvrage examine comment deux grands empires ont pu coexister si longtemps, et comment cette expérience les a transformés mutuellement et a influencé les nations voisines. Il offre une perspective unique sur l'histoire romaine.


Une guerre de 700 ans où aucun camp ne put l'emporter.

Rome et la Parthie se rencontrèrent pour la première fois au début du Ier siècle avant J.-C.
Après l'effondrement de la dynastie parthe au IIIe siècle, la dynastie sassanide prit sa place et dura jusqu'au VIIe siècle.
Bien que la dynastie régnante et la forme de gouvernement aient quelque peu changé, l'empire perse sassanide a gouverné le même territoire et le même peuple, et si les deux dynasties étaient considérées comme différentes étapes d'un même système politique, l'empire parthe-perse a duré plus de 800 ans.
Pendant près de sept siècles, la Parthie-Perse a constamment eu conscience de la présence et de la concurrence de Rome.

L'Empire romain, qui avait été au pouvoir pendant 500 ans depuis la fondation de la dynastie augustéenne dans la seconde moitié du Ier siècle avant J.-C., nourrissait l'idéal de construire un véritable empire mondial en liquidant les 500 années précédentes de règne républicain et en s'étendant vers l'est grâce à la puissance qu'il avait acquise sur toute l'Europe occidentale, l'Afrique du Nord et l'Asie Mineure, et en conquérant l'Inde.
Suivre les grandes conquêtes d'Alexandre le Grand était une très ancienne tradition au sein de la société romaine.
Depuis Sylla, des héros romains tels que Crassus, César, Antoine, Trajan, Verus, Sévère, Constantin et Julien avaient rêvé de conquérir la Parthie pour étendre leur empire et obtenir la gloire.
Mais l'empire parthe nourrissait lui aussi le même rêve d'expansion vers l'ouest et de formation d'un empire mondial.
L'Asie Mineure et la Mésopotamie devinrent le champ de bataille d'une grande lutte entre les ambitions et la puissance militaire de deux empires.


Cependant, même lorsque les deux empires entrèrent en guerre, celle-ci se limita à des conflits locaux, et le moment venu, ils trouvèrent des compromis, signèrent des traités de paix et se retirèrent.
Le conflit entre les deux empires s'est transformé en une lutte pour l'avantage comparatif plutôt qu'en une conquête totale de l'autre.
Bien que ce livre traite de la rivalité entre deux empires, il raconte également une histoire de coexistence et de paix instaurée entre ces deux empires.
Malgré leurs conflits incessants, les deux empires furent incapables de s'anéantir définitivement.
La caractéristique la plus marquante de la guerre entre les deux empires était que son ampleur, sa durée et son issue étaient très limitées.
Quel que soit le résultat de la guerre, elle fut présentée comme une victoire aux peuples de chaque empire, et son but devint d'imposer une « perception » plutôt que la « réalité ».

« C’est une histoire d’adaptation et d’innovation constantes. »
Quel héritage a laissé la confrontation entre les deux empires ?

La rivalité entre les deux empires est une histoire d'adaptation et d'innovation constantes.
Les deux camps ont tiré des leçons de l'autre et ont tenté de faire pencher la balance en leur faveur.
Au fil du temps, les deux camps se sont de plus en plus ressemblés, et aux VIe et VIIe siècles, les différences entre les deux armées étaient minimes.
Adrian Goldsworthy montre comment deux grandes puissances se sont influencées mutuellement et ont ainsi évolué.
Les échanges commerciaux entre les deux empires, qui se sont poursuivis en coulisses pendant le conflit, ont également permis à chacun de s'enrichir mutuellement.
Cependant, au milieu du VIIe siècle, les deux empires étaient engagés dans une guerre désespérée, épuisant leurs forces nationales et ne parvenant finalement pas à relever adéquatement les défis tels que les conquêtes arabes, ce qui entraîna leur chute.

L'ascension et la chute de ces deux empires illustrent clairement comment les empires se construisent, étendent leur territoire, atteignent leur apogée, puis sont confrontés à des conflits internes et à des attaques extérieures, ce qui conduit à leur disparition.
Rétrospectivement, la confrontation entre les deux empires n'a guère abouti et s'est terminée brutalement en raison de l'émergence d'une force inattendue.
En seulement 20 ans, les forces arabes ont conquis non seulement l'Empire perse, mais aussi la plupart des provinces de l'Empire romain d'Orient.
Au vu de ces résultats, la rivalité entre les deux pays peut sembler futile, mais elle témoigne également de la longévité des deux empires.
Historiquement, aucun empire n'a duré aussi longtemps, n'a été aussi sophistiqué et n'a fonctionné avec autant de succès que ces grandes puissances.

L'histoire de pays voisins participant activement à la compétition entre les deux empires.

L'ouvrage aborde également le cas de nombreuses autres nations et de leurs dirigeants, pris dans la rivalité entre les deux empires.
Ils n'étaient pas de simples pions dans la confrontation entre grandes puissances, et on ne pouvait pas non plus les définir simplement comme pro-romains ou pro-parthes.
Il s'agissait d'acteurs secondaires qui participaient activement à la compétition entre les deux superpuissances, chacune avec ses propres ambitions.
Même les petits pays ont fait de leur mieux pour tirer profit de la compétition entre les grandes puissances.
Malgré leur grande puissance, Rome et la Parthie-Perse furent incapables de gouverner pleinement leurs alliés, y compris les dirigeants et les groupes situés au-delà de leurs frontières.
Par exemple, le conflit entre les deux pays au sujet de l'Arménie a commencé très tôt, et la situation politique instable de l'Arménie a souvent alimenté ce conflit.
La loyauté des différents royaumes de la région du Caucase, notamment l'Ibérie, la Géorgie et la Lazica, constituait également une préoccupation majeure pour les deux empires et une source de conflit.

La première tentative de compiler de manière exhaustive une histoire oubliée et négligée

Pour comprendre la rivalité entre les deux empires voisins, il est nécessaire d'envisager l'histoire du point de vue de la Parthie-Perse ainsi que de celui de Rome.
Cependant, face à l'abondance des sources romaines, Adrian Goldsworthy a tenté de reconstituer objectivement l'histoire des deux empires à partir des pièces de monnaie frappées par les souverains parthes et perses, des inscriptions, de diverses preuves archéologiques et de quelques documents littéraires.
Il explique qu'il s'agissait d'une entreprise complexe qui a nécessité de revoir toute l'histoire des contacts et d'explorer un territoire inconnu et jamais testé auparavant.
En sélectionnant et en se concentrant avec soin sur un vaste éventail de sources, cet ouvrage trouve le juste équilibre entre le tout et le détail, la vue d'ensemble et le récit détaillé, retraçant de manière captivante la longue histoire de deux empires oubliés et négligés.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 17 janvier 2025
- Format : Guide de reliure de livres à couverture rigide
Nombre de pages, poids, dimensions : 816 pages | 1 276 g | 160 × 234 × 43 mm
- ISBN13 : 9791194263234
- ISBN10 : 1194263232

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