
La littérature pour une planète Terre en mutation
Description
Introduction au livre
« Parmi les textes de la littérature mondiale,
« Il n’existe aucune trace de changement climatique qui ne soit pas réelle. »
Dans cette étude puissante, claire et urgente, Martin Puchner défend la nécessité du récit, en s'appuyant sur ses interprétations magistrales des premières épopées.
Cela montre que nous devons partager nos histoires pour lutter contre le changement climatique.
La littérature mondiale et la survie de la planète Terre sont étroitement liées.
Voici un livre que nous devons lire immédiatement.
Laura Marcus, Université d'Oxford
Martin Puchner a rédigé un appel urgent et percutant.
Ce livre, qui se distingue par son exceptionnelle perspicacité et son style d'écriture remarquable, est à la fois un manifeste, une défense et une histoire de la littérature mondiale.
Il entrelace avec audace et clarté des exemples saisissants de lecture écocritique et des méthodes pratiques pour placer l'environnementalisme au cœur des études littéraires.
Matthew Bell, King's College de Londres
Ce livre est le premier à dévoiler avec brio l'histoire de la littérature mondiale sur l'environnement grâce au seul pouvoir du récit.
Face au changement climatique, Martin Puchner affirme que la lecture sur l'environnement peut éveiller et renforcer le sens collectif des responsabilités de l'humanité.
Que vous soyez un scientifique environnemental étudiant l'Himalaya ou un amateur de littérature mondiale, ce livre fascinant est fait pour vous.
B. Venkat Mani, Université du Wisconsin-Madison
Cet essai convaincant et passionné soutient que nous devons fondamentalement repenser notre relation avec le monde naturel pour ralentir l'accélération de la crise climatique.
[…] Nous nous posons des questions et y réfléchissons profondément, notamment sur ce que signifie être humain et quelle est notre place dans le monde naturel.
Il s'agit d'une œuvre de critique littéraire audacieuse et remarquable.
Avis en avant
Avec la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les fortes pluies et les sécheresses, les catastrophes climatiques ne constituent plus un avenir lointain.
La planète Terre est entrée dans sa sixième extinction de masse.
Alors que la planète se réchauffe, que pouvons-nous et que devons-nous faire face à cette crise ? Et si nous recommandions la lecture de la littérature mondiale comme solution ? Le professeur Martin Puchner (Université Harvard, Département d'anglais), membre de l'équipe éditoriale de la collection à succès internationale « The Norton Collection of World Literature » et ancien auteur ayant exploré l'écriture et l'histoire humaine dans ses ouvrages « Words of the World » et « Culture », explore les nouvelles possibilités offertes par le récit comme outil de lutte contre le changement climatique dans son nouveau livre, « Literature for a Changing Planet ».
Comme le titre le suggère, la « littérature » peut-elle être « pour » la planète Terre, qui se réchauffe de plus en plus ?
« Il n’existe aucune trace de changement climatique qui ne soit pas réelle. »
Dans cette étude puissante, claire et urgente, Martin Puchner défend la nécessité du récit, en s'appuyant sur ses interprétations magistrales des premières épopées.
Cela montre que nous devons partager nos histoires pour lutter contre le changement climatique.
La littérature mondiale et la survie de la planète Terre sont étroitement liées.
Voici un livre que nous devons lire immédiatement.
Laura Marcus, Université d'Oxford
Martin Puchner a rédigé un appel urgent et percutant.
Ce livre, qui se distingue par son exceptionnelle perspicacité et son style d'écriture remarquable, est à la fois un manifeste, une défense et une histoire de la littérature mondiale.
Il entrelace avec audace et clarté des exemples saisissants de lecture écocritique et des méthodes pratiques pour placer l'environnementalisme au cœur des études littéraires.
Matthew Bell, King's College de Londres
Ce livre est le premier à dévoiler avec brio l'histoire de la littérature mondiale sur l'environnement grâce au seul pouvoir du récit.
Face au changement climatique, Martin Puchner affirme que la lecture sur l'environnement peut éveiller et renforcer le sens collectif des responsabilités de l'humanité.
Que vous soyez un scientifique environnemental étudiant l'Himalaya ou un amateur de littérature mondiale, ce livre fascinant est fait pour vous.
B. Venkat Mani, Université du Wisconsin-Madison
Cet essai convaincant et passionné soutient que nous devons fondamentalement repenser notre relation avec le monde naturel pour ralentir l'accélération de la crise climatique.
[…] Nous nous posons des questions et y réfléchissons profondément, notamment sur ce que signifie être humain et quelle est notre place dans le monde naturel.
Il s'agit d'une œuvre de critique littéraire audacieuse et remarquable.
Avis en avant
Avec la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les fortes pluies et les sécheresses, les catastrophes climatiques ne constituent plus un avenir lointain.
La planète Terre est entrée dans sa sixième extinction de masse.
Alors que la planète se réchauffe, que pouvons-nous et que devons-nous faire face à cette crise ? Et si nous recommandions la lecture de la littérature mondiale comme solution ? Le professeur Martin Puchner (Université Harvard, Département d'anglais), membre de l'équipe éditoriale de la collection à succès internationale « The Norton Collection of World Literature » et ancien auteur ayant exploré l'écriture et l'histoire humaine dans ses ouvrages « Words of the World » et « Culture », explore les nouvelles possibilités offertes par le récit comme outil de lutte contre le changement climatique dans son nouveau livre, « Literature for a Changing Planet ».
Comme le titre le suggère, la « littérature » peut-elle être « pour » la planète Terre, qui se réchauffe de plus en plus ?
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Aperçu
indice
Introduction : La littérature pour une planète Terre en mutation
Chapitre 1 : Lire dans un monde qui se réchauffe
Chapitre 2 : Changements révolutionnaires en comptabilité
Chapitre 3 : Les deux visages de la littérature mondiale
Chapitre 4 : Comment compiler le monde
Chapitre 5 : Histoires pour l'avenir
Remerciements
Source de l'illustration
Note du traducteur : Une transformation de la lecture, un élargissement de la sensibilité écologique
Recherche
Chapitre 1 : Lire dans un monde qui se réchauffe
Chapitre 2 : Changements révolutionnaires en comptabilité
Chapitre 3 : Les deux visages de la littérature mondiale
Chapitre 4 : Comment compiler le monde
Chapitre 5 : Histoires pour l'avenir
Remerciements
Source de l'illustration
Note du traducteur : Une transformation de la lecture, un élargissement de la sensibilité écologique
Recherche
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Dans le livre
Il a fallu 66 millions d'années pour que l'écosystème gravement endommagé de la planète Terre retrouve son équilibre.
Il a suffi d'avoir du temps.
Il a fallu du temps pour que la photosynthèse redémarre, pour que les mutants aléatoires s'adaptent mieux à des niches écologiques spécifiques et pour que les espèces plus anciennes migrent vers d'autres habitats.
La vie réapparut, mais à plus petite échelle qu'auparavant, et l'absence de grands prédateurs profita aux bactéries et aux mammifères.
Les dinosaures survivants prirent leur envol, chassant occasionnellement de petits mammifères, souvenir de leur ancienne supériorité.
Avec le temps, les traces de l'impact de l'astéroïde se sont estompées.
Un cratère de 100 kilomètres de large et de 30 kilomètres de profondeur a également été comblé.
C'était comme si l'impact d'une météorite errante ne s'était jamais produit auparavant.
--- p.14~15
Cette histoire justifie les lignes, ou les murs, tracés autour des êtres humains.
Les habitants de la forêt sont des monstres et doivent être éliminés.
La forêt n'est pas un lieu d'habitation.
Son but est d'abattre les arbres, de les transporter en ville, de construire des maisons et de cuire les briques au four pour les durcir.
Il est intéressant de noter que l'Épopée de Gilgamesh décrit cette extraction de ressources et fait l'éloge de deux héros qui l'ont réalisée.
Mais l'épopée montre aussi que cela a un prix élevé, et ce prix prend la forme de la décision des dieux de punir les deux intrus.
Gilgamesh doit survivre, mais Enkidu doit mourir.
--- p.42~43
??
Des soldats étrangers, des épidémies et des moines envahirent leur monde et réduisirent leurs livres en cendres.
Ils ont dû assister, impuissants, à la destruction soudaine de leur précieux système d'écriture.
Leur culture de l'écriture pouvait-elle survivre ? Les trois scribes survivants prirent une décision délicate, mais douloureuse.
Ils souhaitaient préserver leurs récits, notamment celui de la création de l'homme à partir du maïs, afin qu'ils puissent être lus à l'avenir.
Cependant, ils ont estimé qu'il serait difficile pour la connaissance de l'écriture maya, extrêmement complexe, de survivre à l'avenir ; ils ont donc décidé de consigner les récits en latin, l'écriture des vainqueurs.
Ainsi, malgré l'indignation destructrice dirigée contre l'écriture et la narration mayas, le Popol Vu a pu être secrètement enregistré et préservé.
C’est grâce à ces trois scribes anonymes que nous pouvons aujourd’hui utiliser à nos propres fins cette grande et unique épopée, profondément liée à ses fondements agricoles uniques.
--- p.70
J'ai toujours trouvé que la mondialisation et l'écologie étaient interconnectées, et je crois qu'elles représentent deux facettes importantes mais sous-explorées de la littérature mondiale.
Goethe et Humboldt étaient tous deux parfaitement conscients des différences entre les cultures et les écosystèmes, et ils savaient que les comprendre exigeait une immense humilité.
Bien que les deux hommes se soient concentrés sur leurs différences, ils ont également reconnu que la culture humaine fait partie d'un tout intégré, tout comme la vie humaine existe au sein d'un environnement beaucoup plus vaste.
--- p.93
Utiliser l'histoire de la littérature pour évaluer le changement climatique permet non seulement de créer un nouveau canon de littérature environnementale, mais aussi de lire différemment les canons du passé et du présent.
Cela signifie que nous ne devons pas simplement accepter la panne de courant comme une fatalité.
En réalité, les pannes de courant évoluent constamment, et il en sera de même à l'ère du changement climatique.
On a notamment observé l’émergence d’un canon de littérature environnementale, un phénomène qui s’est principalement concentré au cours des deux derniers siècles.
Les anthologies de littérature mondiale constituent un moyen pratique d'examiner le processus de formation des textes canoniques.
--- p.107
Il existe encore un petit nombre de peuples nomades vivant en dehors des sociétés sédentaires.
Le terme « extérieur » n’est peut-être pas tout à fait approprié.
Parce que le principe de colonisation a empiété sur la plupart des régions du monde.
Aujourd'hui, la vie nomade se déroule à l'intérieur et dans les niches du monde sédentaire.
Les personnes qui ne sont ni des sédentaires ni des nomades, mais qui sont liées à ces populations, sont des réfugiés.
Les réfugiés sont définis comme des personnes qui ont été contraintes de quitter leur domicile et qui cherchent refuge ailleurs.
Aujourd'hui, d'innombrables réfugiés politiques d'Afrique du Nord vers l'Amérique latine sont, de fait, des réfugiés climatiques, directement ou indirectement, et leur nombre devrait augmenter fortement dans les décennies à venir.
Il a suffi d'avoir du temps.
Il a fallu du temps pour que la photosynthèse redémarre, pour que les mutants aléatoires s'adaptent mieux à des niches écologiques spécifiques et pour que les espèces plus anciennes migrent vers d'autres habitats.
La vie réapparut, mais à plus petite échelle qu'auparavant, et l'absence de grands prédateurs profita aux bactéries et aux mammifères.
Les dinosaures survivants prirent leur envol, chassant occasionnellement de petits mammifères, souvenir de leur ancienne supériorité.
Avec le temps, les traces de l'impact de l'astéroïde se sont estompées.
Un cratère de 100 kilomètres de large et de 30 kilomètres de profondeur a également été comblé.
C'était comme si l'impact d'une météorite errante ne s'était jamais produit auparavant.
--- p.14~15
Cette histoire justifie les lignes, ou les murs, tracés autour des êtres humains.
Les habitants de la forêt sont des monstres et doivent être éliminés.
La forêt n'est pas un lieu d'habitation.
Son but est d'abattre les arbres, de les transporter en ville, de construire des maisons et de cuire les briques au four pour les durcir.
Il est intéressant de noter que l'Épopée de Gilgamesh décrit cette extraction de ressources et fait l'éloge de deux héros qui l'ont réalisée.
Mais l'épopée montre aussi que cela a un prix élevé, et ce prix prend la forme de la décision des dieux de punir les deux intrus.
Gilgamesh doit survivre, mais Enkidu doit mourir.
--- p.42~43
??
Des soldats étrangers, des épidémies et des moines envahirent leur monde et réduisirent leurs livres en cendres.
Ils ont dû assister, impuissants, à la destruction soudaine de leur précieux système d'écriture.
Leur culture de l'écriture pouvait-elle survivre ? Les trois scribes survivants prirent une décision délicate, mais douloureuse.
Ils souhaitaient préserver leurs récits, notamment celui de la création de l'homme à partir du maïs, afin qu'ils puissent être lus à l'avenir.
Cependant, ils ont estimé qu'il serait difficile pour la connaissance de l'écriture maya, extrêmement complexe, de survivre à l'avenir ; ils ont donc décidé de consigner les récits en latin, l'écriture des vainqueurs.
Ainsi, malgré l'indignation destructrice dirigée contre l'écriture et la narration mayas, le Popol Vu a pu être secrètement enregistré et préservé.
C’est grâce à ces trois scribes anonymes que nous pouvons aujourd’hui utiliser à nos propres fins cette grande et unique épopée, profondément liée à ses fondements agricoles uniques.
--- p.70
J'ai toujours trouvé que la mondialisation et l'écologie étaient interconnectées, et je crois qu'elles représentent deux facettes importantes mais sous-explorées de la littérature mondiale.
Goethe et Humboldt étaient tous deux parfaitement conscients des différences entre les cultures et les écosystèmes, et ils savaient que les comprendre exigeait une immense humilité.
Bien que les deux hommes se soient concentrés sur leurs différences, ils ont également reconnu que la culture humaine fait partie d'un tout intégré, tout comme la vie humaine existe au sein d'un environnement beaucoup plus vaste.
--- p.93
Utiliser l'histoire de la littérature pour évaluer le changement climatique permet non seulement de créer un nouveau canon de littérature environnementale, mais aussi de lire différemment les canons du passé et du présent.
Cela signifie que nous ne devons pas simplement accepter la panne de courant comme une fatalité.
En réalité, les pannes de courant évoluent constamment, et il en sera de même à l'ère du changement climatique.
On a notamment observé l’émergence d’un canon de littérature environnementale, un phénomène qui s’est principalement concentré au cours des deux derniers siècles.
Les anthologies de littérature mondiale constituent un moyen pratique d'examiner le processus de formation des textes canoniques.
--- p.107
Il existe encore un petit nombre de peuples nomades vivant en dehors des sociétés sédentaires.
Le terme « extérieur » n’est peut-être pas tout à fait approprié.
Parce que le principe de colonisation a empiété sur la plupart des régions du monde.
Aujourd'hui, la vie nomade se déroule à l'intérieur et dans les niches du monde sédentaire.
Les personnes qui ne sont ni des sédentaires ni des nomades, mais qui sont liées à ces populations, sont des réfugiés.
Les réfugiés sont définis comme des personnes qui ont été contraintes de quitter leur domicile et qui cherchent refuge ailleurs.
Aujourd'hui, d'innombrables réfugiés politiques d'Afrique du Nord vers l'Amérique latine sont, de fait, des réfugiés climatiques, directement ou indirectement, et leur nombre devrait augmenter fortement dans les décennies à venir.
--- p.135
Avis de l'éditeur
La complicité entre la colonisation et la littérature dans le changement climatique
Il ne fait aucun doute que l'être humain est le principal responsable du changement climatique, avec ses modes de vie sédentaires, son agriculture intensive, son explosion démographique et ses émissions de carbone.
Dans son ouvrage *La littérature pour une planète en mutation*, Puchner examine des textes clés de quatre millénaires de littérature mondiale afin d'analyser comment nous nous sommes engagés sur la voie du changement climatique et de trouver des moyens de parvenir à une transformation avant qu'il ne soit trop tard.
Si la destruction de l'environnement et l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone se sont considérablement accélérées au cours des 200 dernières années, les décisions et les habitudes humaines qui ont conduit à la catastrophe climatique ont commencé bien plus tôt.
Par exemple, l'Épopée de Gilgamesh, dans laquelle Gilgamesh et le sauvageon Enkidu se lancent dans une aventure pour tuer le monstre de la forêt Humbaba, illustre une expédition forestière visant à obtenir du bois, une ressource vitale pour la construction de villes, et constitue le premier témoignage significatif du triomphe de la civilisation sur la nature, montrant comment un mode de vie écologiquement destructeur d'extraction des ressources a commencé et a été justifié.
Ainsi, l'étude des œuvres littéraires peut constituer un outil précieux pour comprendre le processus par lequel les humains ont modifié leur environnement.
De plus, la littérature n'est pas un observateur neutre mais un complice profondément impliqué.
Depuis des milliers d'années, la littérature s'appuie sur l'agriculture intensive et l'urbanisation, et son développement dépend de l'extraction des ressources, des anciennes tablettes d'argile aux livres électroniques d'aujourd'hui.
À travers des œuvres telles que L'Épopée de Gilgamesh, L'Odyssée, Le Dit du Genji, L'Épopée de Sunjata et Le Popol Bu, Puchner révèle à quel point la littérature est profondément impliquée dans le mode de vie lié à l'extraction des ressources, et à travers des lectures environnementales, il cherche à utiliser l'histoire de la littérature s'étendant sur des milliers d'années pour répondre au changement climatique.
La crise climatique actuelle ne se résume pas à la destruction de l'environnement ou aux émissions de carbone ; il s'agit d'une crise épistémologique et d'une crise narrative qui remet en question la perception du monde par l'humanité. Forte de ce constat, Puchner interroge la responsabilité et la complicité de l'humanité face à cette crise dans la littérature, tout en explorant des pistes de solution à travers diverses formes de récit, dont la littérature elle-même.
Le rôle de la littérature mondiale et de la lecture environnementale à l'ère de la crise climatique
Puchner souligne l'importance non seulement d'une lecture microscopique des œuvres individuelles, mais aussi d'une vision macroscopique de l'histoire littéraire s'étendant sur des milliers d'années.
À cette fin, Puchner évoque le concept de « littérature mondiale » créé par Goethe au XIXe siècle.
La littérature mondiale nous permet de comprendre l'art de raconter des histoires à l'échelle mondiale, interconnecté et affranchi des frontières nationales.
Puchner tire la possibilité d'une pensée écologique de ce concept de « littérature mondiale » et propose une nouvelle méthode de lecture adaptée à un monde qui se réchauffe.
Puchner partage son expérience d'éditeur d'une anthologie de littérature mondiale, soulignant que la lecture des canons de la littérature mondiale d'un point de vue environnemental peut être un outil utile pour apprendre à penser de manière plus globale.
La récente pandémie de COVID-19 nous a fait prendre conscience que l'humanité, à travers le monde, forme une seule et même espèce, interconnectée et transcendant les frontières.
De même, le changement climatique est un problème pour l'humanité en tant qu'espèce et acteur collectif, et sa résolution est également une tâche à laquelle l'humanité, en tant qu'acteur collectif, doit répondre ensemble.
Face à ce problème, Puchner note que le « Manifeste communiste » de Marx et Engels a conçu le genre du manifeste pour réexaminer l'histoire humaine à travers le prisme des classes sociales et pour envisager le prolétariat comme un nouvel acteur collectif.
Il se demande si le moment n'est pas venu de faire une nouvelle déclaration en faveur de la pensée environnementale, de la lecture environnementale et du mode de vie environnemental.
Selon lui, nous avons besoin de nouvelles histoires et de nouvelles façons de comprendre les anciennes.
Regorgeant d'idées importantes sur la relation fondamentale entre la littérature et l'environnement, ce livre offre des conseils pratiques aux lecteurs soucieux de l'avenir de toute vie sur la planète Terre.
Un manifeste de la littérature mondiale pour un monde en crise
Depuis ses origines, la littérature est intimement liée aux structures de pouvoir et a été impliquée dans les modes de vie qui ont conduit au changement climatique.
Mais c’est précisément pour cette raison que la littérature devient une ressource précieuse pour comprendre comment nous en sommes arrivés à notre situation actuelle.
Pour Puchner, la littérature ne devrait plus être un lieu de représentation et de réactivité centré sur l'identité et les émotions humaines, mais plutôt un théâtre d'interaction où les humains, la nature, les objets, les animaux, le climat et d'autres êtres non humains coexistent et s'entrecroisent.
Et cette transformation littéraire ne signifie pas simplement un changement de thèmes ou de personnages, mais plutôt un changement dans la manière dont la littérature organise le monde et crée du sens.
Il estime que, grâce à cette transformation, la littérature peut restaurer l'imagination de l'action collective, ouvrir de nouvelles perspectives d'imagination capables de surmonter simultanément les crises de la littérature et de la planète, et repenser la planète comme un champ de coexistence complexe et dynamique plutôt que comme un environnement unique.
En définitive, Puchner soutient que ce changement de perspective narrative permet une lecture et une écriture éthiques et pratiques, et que c'est précisément le rôle le plus essentiel que la littérature puisse jouer à l'ère de la crise climatique.
(Note du traducteur, p.
166)
Ce qu'il nous faut faire maintenant, c'est raviver l'imaginaire de la solidarité mondiale.
Nous devons également élargir le dialogue bidirectionnel entre l'écocritique et la littérature mondiale afin de réfléchir aux histoires que nous raconterons à l'avenir et à la manière de les raconter.
« Quelles histoires peuvent nous aider à prendre de l’élan vers un avenir durable ? Quelles histoires, qu’elles soient inédites ou marginalisées, peuvent nous aider aujourd’hui ? Où pouvons-nous trouver de telles histoires ? »
Puchner conclut son ouvrage par un manifeste pour un projet intitulé « Histoires pour l'avenir », qui vise à favoriser une collaboration plus étroite entre la littérature et la science.
« Les êtres humains produisent de la littérature non seulement pour se satisfaire eux-mêmes, mais aussi pour participer à une action collective et éviter les choix difficiles. »
[…] N’est-il pas temps pour les conteurs du monde entier de s’unir ? Ce livre court mais percutant de Martin Puchner, l’un des plus grands conteurs d’aujourd’hui, sera un guide précieux non seulement pour les professeurs de littérature mondiale, les critiques littéraires et les climatologues intéressés par l’écocritique, ainsi que pour une nouvelle génération d’écrivains, mais aussi pour nous tous qui subissons personnellement les conséquences du désastre climatique.
Il ne fait aucun doute que l'être humain est le principal responsable du changement climatique, avec ses modes de vie sédentaires, son agriculture intensive, son explosion démographique et ses émissions de carbone.
Dans son ouvrage *La littérature pour une planète en mutation*, Puchner examine des textes clés de quatre millénaires de littérature mondiale afin d'analyser comment nous nous sommes engagés sur la voie du changement climatique et de trouver des moyens de parvenir à une transformation avant qu'il ne soit trop tard.
Si la destruction de l'environnement et l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone se sont considérablement accélérées au cours des 200 dernières années, les décisions et les habitudes humaines qui ont conduit à la catastrophe climatique ont commencé bien plus tôt.
Par exemple, l'Épopée de Gilgamesh, dans laquelle Gilgamesh et le sauvageon Enkidu se lancent dans une aventure pour tuer le monstre de la forêt Humbaba, illustre une expédition forestière visant à obtenir du bois, une ressource vitale pour la construction de villes, et constitue le premier témoignage significatif du triomphe de la civilisation sur la nature, montrant comment un mode de vie écologiquement destructeur d'extraction des ressources a commencé et a été justifié.
Ainsi, l'étude des œuvres littéraires peut constituer un outil précieux pour comprendre le processus par lequel les humains ont modifié leur environnement.
De plus, la littérature n'est pas un observateur neutre mais un complice profondément impliqué.
Depuis des milliers d'années, la littérature s'appuie sur l'agriculture intensive et l'urbanisation, et son développement dépend de l'extraction des ressources, des anciennes tablettes d'argile aux livres électroniques d'aujourd'hui.
À travers des œuvres telles que L'Épopée de Gilgamesh, L'Odyssée, Le Dit du Genji, L'Épopée de Sunjata et Le Popol Bu, Puchner révèle à quel point la littérature est profondément impliquée dans le mode de vie lié à l'extraction des ressources, et à travers des lectures environnementales, il cherche à utiliser l'histoire de la littérature s'étendant sur des milliers d'années pour répondre au changement climatique.
La crise climatique actuelle ne se résume pas à la destruction de l'environnement ou aux émissions de carbone ; il s'agit d'une crise épistémologique et d'une crise narrative qui remet en question la perception du monde par l'humanité. Forte de ce constat, Puchner interroge la responsabilité et la complicité de l'humanité face à cette crise dans la littérature, tout en explorant des pistes de solution à travers diverses formes de récit, dont la littérature elle-même.
Le rôle de la littérature mondiale et de la lecture environnementale à l'ère de la crise climatique
Puchner souligne l'importance non seulement d'une lecture microscopique des œuvres individuelles, mais aussi d'une vision macroscopique de l'histoire littéraire s'étendant sur des milliers d'années.
À cette fin, Puchner évoque le concept de « littérature mondiale » créé par Goethe au XIXe siècle.
La littérature mondiale nous permet de comprendre l'art de raconter des histoires à l'échelle mondiale, interconnecté et affranchi des frontières nationales.
Puchner tire la possibilité d'une pensée écologique de ce concept de « littérature mondiale » et propose une nouvelle méthode de lecture adaptée à un monde qui se réchauffe.
Puchner partage son expérience d'éditeur d'une anthologie de littérature mondiale, soulignant que la lecture des canons de la littérature mondiale d'un point de vue environnemental peut être un outil utile pour apprendre à penser de manière plus globale.
La récente pandémie de COVID-19 nous a fait prendre conscience que l'humanité, à travers le monde, forme une seule et même espèce, interconnectée et transcendant les frontières.
De même, le changement climatique est un problème pour l'humanité en tant qu'espèce et acteur collectif, et sa résolution est également une tâche à laquelle l'humanité, en tant qu'acteur collectif, doit répondre ensemble.
Face à ce problème, Puchner note que le « Manifeste communiste » de Marx et Engels a conçu le genre du manifeste pour réexaminer l'histoire humaine à travers le prisme des classes sociales et pour envisager le prolétariat comme un nouvel acteur collectif.
Il se demande si le moment n'est pas venu de faire une nouvelle déclaration en faveur de la pensée environnementale, de la lecture environnementale et du mode de vie environnemental.
Selon lui, nous avons besoin de nouvelles histoires et de nouvelles façons de comprendre les anciennes.
Regorgeant d'idées importantes sur la relation fondamentale entre la littérature et l'environnement, ce livre offre des conseils pratiques aux lecteurs soucieux de l'avenir de toute vie sur la planète Terre.
Un manifeste de la littérature mondiale pour un monde en crise
Depuis ses origines, la littérature est intimement liée aux structures de pouvoir et a été impliquée dans les modes de vie qui ont conduit au changement climatique.
Mais c’est précisément pour cette raison que la littérature devient une ressource précieuse pour comprendre comment nous en sommes arrivés à notre situation actuelle.
Pour Puchner, la littérature ne devrait plus être un lieu de représentation et de réactivité centré sur l'identité et les émotions humaines, mais plutôt un théâtre d'interaction où les humains, la nature, les objets, les animaux, le climat et d'autres êtres non humains coexistent et s'entrecroisent.
Et cette transformation littéraire ne signifie pas simplement un changement de thèmes ou de personnages, mais plutôt un changement dans la manière dont la littérature organise le monde et crée du sens.
Il estime que, grâce à cette transformation, la littérature peut restaurer l'imagination de l'action collective, ouvrir de nouvelles perspectives d'imagination capables de surmonter simultanément les crises de la littérature et de la planète, et repenser la planète comme un champ de coexistence complexe et dynamique plutôt que comme un environnement unique.
En définitive, Puchner soutient que ce changement de perspective narrative permet une lecture et une écriture éthiques et pratiques, et que c'est précisément le rôle le plus essentiel que la littérature puisse jouer à l'ère de la crise climatique.
(Note du traducteur, p.
166)
Ce qu'il nous faut faire maintenant, c'est raviver l'imaginaire de la solidarité mondiale.
Nous devons également élargir le dialogue bidirectionnel entre l'écocritique et la littérature mondiale afin de réfléchir aux histoires que nous raconterons à l'avenir et à la manière de les raconter.
« Quelles histoires peuvent nous aider à prendre de l’élan vers un avenir durable ? Quelles histoires, qu’elles soient inédites ou marginalisées, peuvent nous aider aujourd’hui ? Où pouvons-nous trouver de telles histoires ? »
Puchner conclut son ouvrage par un manifeste pour un projet intitulé « Histoires pour l'avenir », qui vise à favoriser une collaboration plus étroite entre la littérature et la science.
« Les êtres humains produisent de la littérature non seulement pour se satisfaire eux-mêmes, mais aussi pour participer à une action collective et éviter les choix difficiles. »
[…] N’est-il pas temps pour les conteurs du monde entier de s’unir ? Ce livre court mais percutant de Martin Puchner, l’un des plus grands conteurs d’aujourd’hui, sera un guide précieux non seulement pour les professeurs de littérature mondiale, les critiques littéraires et les climatologues intéressés par l’écocritique, ainsi que pour une nouvelle génération d’écrivains, mais aussi pour nous tous qui subissons personnellement les conséquences du désastre climatique.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 29 juillet 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 174 pages | 198 g | 128 × 187 × 10 mm
- ISBN13 : 9788932044248
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