
Prière offerte avec le corps et l'esprit
Description
Introduction au livre
Le jeûne, tout comme la prière et la charité, est un moyen éprouvé sur le chemin de la pratique spirituelle, et c'est un outil qui nous guide pour traiter Dieu et notre prochain avec la bonne attitude.
Pour bien comprendre le jeûne, il ne faut pas le considérer isolément des autres pratiques, mais plutôt en relation avec elles, notamment la prière.
En examinant les expériences de l'Église primitive et les écrits des anciens moines, ce livre nous amène à une nouvelle compréhension du jeûne comme forme de prière, une prière offerte avec le corps et l'esprit.
Par le jeûne, nous prenons pleinement conscience de notre existence en tant que créatures créées par les mains de Dieu.
Nous sommes des créatures qui ne trouvent leur accomplissement qu'en Lui, des créatures qui ne se reposent pas sur la grâce reçue, mais qui aspirent à Celui qui nous a accordé sa grâce et le recherchent.
Par le jeûne, nous nous offrons à Dieu de tout notre corps et de toute notre âme, et nous nous prosternons devant Dieu de tout notre corps et de toute notre âme.
Le jeûne est le cri de la chair vers Dieu.
C'est un cri qui jaillit des profondeurs, de l'abîme.
Pour bien comprendre le jeûne, il ne faut pas le considérer isolément des autres pratiques, mais plutôt en relation avec elles, notamment la prière.
En examinant les expériences de l'Église primitive et les écrits des anciens moines, ce livre nous amène à une nouvelle compréhension du jeûne comme forme de prière, une prière offerte avec le corps et l'esprit.
Par le jeûne, nous prenons pleinement conscience de notre existence en tant que créatures créées par les mains de Dieu.
Nous sommes des créatures qui ne trouvent leur accomplissement qu'en Lui, des créatures qui ne se reposent pas sur la grâce reçue, mais qui aspirent à Celui qui nous a accordé sa grâce et le recherchent.
Par le jeûne, nous nous offrons à Dieu de tout notre corps et de toute notre âme, et nous nous prosternons devant Dieu de tout notre corps et de toute notre âme.
Le jeûne est le cri de la chair vers Dieu.
C'est un cri qui jaillit des profondeurs, de l'abîme.
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Aperçu
indice
Entrée
Les pratiques de jeûne dans l'Église primitive
Guérisseur de la chair et de l'esprit
La lutte contre les désirs et les vices
Jeûne et prière
Le chemin de l'illumination
Jeûne aujourd'hui
Sortie
principal
Les pratiques de jeûne dans l'Église primitive
Guérisseur de la chair et de l'esprit
La lutte contre les désirs et les vices
Jeûne et prière
Le chemin de l'illumination
Jeûne aujourd'hui
Sortie
principal
Dans le livre
Si vous vous privez de tout plaisir et devenez désagréable aux autres, ce n'est certainement pas souhaitable.
Le jeûne n'est pas cela.
L'essentiel est de découvrir « ce qui me retient » et « ce qui, à partir de cette source, me fait vivre ».
Ce n'est que lorsque je me détache consciemment de toutes les gratifications par procuration qui me bouchent les oreilles et m'aveuglent les yeux pendant le jeûne que je prends enfin conscience de la vérité profonde qui est en moi.
Pendant le jeûne, je retire le voile qui recouvre mes pensées et mes émotions bouillonnantes.
Cela permet à tout ce qui est en moi de se manifester.
Mes désirs et aspirations inassouvis, mes désirs, remontent à la surface, ainsi que mon obsession pour moi-même, ma réussite, mes possessions, ma santé, mon besoin de reconnaissance.
Pendant le jeûne, je rencontre des émotions négatives, comme la tristesse ou la colère, qui se cachent derrière une façade bienveillante.
En vous adonnant à diverses activités, en mangeant et en buvant ceci et cela, et en vous réconfortant, les blessures que vous avez tenté de dissimuler se sont rouvertes.
Tout ce qui a été dissimulé jusqu'à présent est révélé.
Le jeûne me dépouille de mon identité.
Le jeûne me révèle les dangers auxquels je suis confronté et les domaines où je dois combattre.
--- pp.49-59
Ceux qui pratiquent le jeûne correctement deviennent humbles.
Comment devons-nous comprendre cela ? L’humilité, c’est avoir le courage de descendre au cœur de sa propre nature humaine, de se plonger dans la fange de sa propre existence.
En latin, le mot « humilité » (humilitas) vient du mot « terre » (humus).
Avant tout, le jeûne nous oblige à nous regarder en face.
Bientôt, nous serons confrontés à nos espoirs et à nos désirs, à nos pensées et à nos sentiments, à nos ombres.
Le simple fait de reconnaître nos propres zones d'ombre peut nous rendre un peu plus humbles.
De plus, le jeûne nous pousse à nos limites.
Cette expérience démontre clairement que nous sommes des êtres humains dotés d'un corps et d'une âme, et que nous ne pouvons échapper à notre corps.
Cela nous rappelle aussi que nous ne pouvons pas abandonner notre corps et en faire tout ce que nous voulons.
Nous devons accepter nos corps, et surtout, nous devons accepter leurs carences, leurs insuffisances.
Nous devons prendre conscience de notre corps.
Pendant le jeûne, nous sommes confrontés à nos propres carences.
--- pp.63-64
Il y a une fine frontière entre être éclairé par Dieu et être aveuglé et illusionné.
Le jeûne peut mener à l'un ou l'autre.
Il ne faut pas confondre les effets naturels du jeûne, qui aiguisent les sens et rendent l'esprit plus alerte, avec cette illumination dont parle Philoxène.
De tels effets peuvent assurément nous aider à atteindre l'illumination par Dieu.
Cependant, cela peut aussi être une fin en soi ou être assimilé à une vision directe de Dieu, ou à une rencontre face à face.
Le jeûne ne peut mener à la véritable illumination que lorsqu'il nous conduit à l'impuissance.
Pour les moines, le jeûne n'est qu'un chemin vers leur propre impuissance, et non un moyen d'accomplir un exploit ou d'obtenir un quelconque résultat par eux-mêmes.
Le jeûne nous plonge dans l'abîme de notre faiblesse.
Et dans cet abîme qui est le nôtre, nous rencontrons l'abîme de Dieu.
L'abîme de notre impuissance crie vers l'abîme de Dieu.
Ceci est exprimé dans les Psaumes :
« L’abîme appelle l’abîme » (abyssus abyssum invocat, Psaume 42 : 8).
Le jeûne n'est pas cela.
L'essentiel est de découvrir « ce qui me retient » et « ce qui, à partir de cette source, me fait vivre ».
Ce n'est que lorsque je me détache consciemment de toutes les gratifications par procuration qui me bouchent les oreilles et m'aveuglent les yeux pendant le jeûne que je prends enfin conscience de la vérité profonde qui est en moi.
Pendant le jeûne, je retire le voile qui recouvre mes pensées et mes émotions bouillonnantes.
Cela permet à tout ce qui est en moi de se manifester.
Mes désirs et aspirations inassouvis, mes désirs, remontent à la surface, ainsi que mon obsession pour moi-même, ma réussite, mes possessions, ma santé, mon besoin de reconnaissance.
Pendant le jeûne, je rencontre des émotions négatives, comme la tristesse ou la colère, qui se cachent derrière une façade bienveillante.
En vous adonnant à diverses activités, en mangeant et en buvant ceci et cela, et en vous réconfortant, les blessures que vous avez tenté de dissimuler se sont rouvertes.
Tout ce qui a été dissimulé jusqu'à présent est révélé.
Le jeûne me dépouille de mon identité.
Le jeûne me révèle les dangers auxquels je suis confronté et les domaines où je dois combattre.
--- pp.49-59
Ceux qui pratiquent le jeûne correctement deviennent humbles.
Comment devons-nous comprendre cela ? L’humilité, c’est avoir le courage de descendre au cœur de sa propre nature humaine, de se plonger dans la fange de sa propre existence.
En latin, le mot « humilité » (humilitas) vient du mot « terre » (humus).
Avant tout, le jeûne nous oblige à nous regarder en face.
Bientôt, nous serons confrontés à nos espoirs et à nos désirs, à nos pensées et à nos sentiments, à nos ombres.
Le simple fait de reconnaître nos propres zones d'ombre peut nous rendre un peu plus humbles.
De plus, le jeûne nous pousse à nos limites.
Cette expérience démontre clairement que nous sommes des êtres humains dotés d'un corps et d'une âme, et que nous ne pouvons échapper à notre corps.
Cela nous rappelle aussi que nous ne pouvons pas abandonner notre corps et en faire tout ce que nous voulons.
Nous devons accepter nos corps, et surtout, nous devons accepter leurs carences, leurs insuffisances.
Nous devons prendre conscience de notre corps.
Pendant le jeûne, nous sommes confrontés à nos propres carences.
--- pp.63-64
Il y a une fine frontière entre être éclairé par Dieu et être aveuglé et illusionné.
Le jeûne peut mener à l'un ou l'autre.
Il ne faut pas confondre les effets naturels du jeûne, qui aiguisent les sens et rendent l'esprit plus alerte, avec cette illumination dont parle Philoxène.
De tels effets peuvent assurément nous aider à atteindre l'illumination par Dieu.
Cependant, cela peut aussi être une fin en soi ou être assimilé à une vision directe de Dieu, ou à une rencontre face à face.
Le jeûne ne peut mener à la véritable illumination que lorsqu'il nous conduit à l'impuissance.
Pour les moines, le jeûne n'est qu'un chemin vers leur propre impuissance, et non un moyen d'accomplir un exploit ou d'obtenir un quelconque résultat par eux-mêmes.
Le jeûne nous plonge dans l'abîme de notre faiblesse.
Et dans cet abîme qui est le nôtre, nous rencontrons l'abîme de Dieu.
L'abîme de notre impuissance crie vers l'abîme de Dieu.
Ceci est exprimé dans les Psaumes :
« L’abîme appelle l’abîme » (abyssus abyssum invocat, Psaume 42 : 8).
--- pp.117-118
Avis de l'éditeur
Le jeûne est le cri de la chair vers Dieu !
« Le jeûne fortifie la prière, et la prière fortifie le jeûne et le présente au Seigneur. »
Bernard de Clairvaux
Sur le chemin spirituel que les chrétiens suivent à la suite du Christ, le jeûne est un moyen éprouvé, au même titre que la prière et la charité.
L'Église connaît et pratique le jeûne depuis ses origines, et a même établi des règles à ce sujet dès les premiers siècles.
Par exemple, ils ont institué les mercredis et vendredis comme jours de jeûne pour commémorer l'arrestation et la crucifixion de Jésus.
Cependant, de nos jours, les règles du jeûne sont devenues de plus en plus restrictives et presque dénuées de sens.
Au cours des dernières décennies, l'Église s'est contentée de maintenir la tradition du jeûne en apparence, tout en en oubliant peu à peu le sens.
Ce livre nous rappelle que le jeûne n'est pas une tradition morte, mais bien un outil qui reste aussi efficace aujourd'hui qu'hier.
Pour bien comprendre le jeûne, il ne faut pas le considérer séparément d'autres pratiques telles que la prière, la méditation, le silence, le travail et la charité, mais l'examiner en relation avec elles, et notamment avec la prière.
Aujourd'hui, la plupart des gens considèrent la prière comme une conversation avec Dieu et un acte purement spirituel.
Cependant, les anciens ont toujours considéré la prière comme un acte d'offrande du corps et de l'esprit.
D'une certaine manière, cela se manifestait dans le geste de la prière.
Ils ne se contentaient pas de prier mentalement, ils priaient Dieu de tout leur corps.
Il leva les deux mains vers le ciel, ouvrit grand le corps et pria.
Pour eux, prier signifiait « lever les deux mains vers Dieu ».
Le jeûne nous montre que notre dévotion doit s'incarner.
De même que la Parole de Dieu s'est faite chair en Christ, notre dévotion doit elle aussi s'incarner.
La prière s'incarne lorsqu'elle s'exprime par le jeûne, et cela nous arrive aussi.
À ce moment-là, la relation avec Dieu ne reste plus seulement dans l'esprit.
À ce moment-là, nous ne nous contenterons pas de le prier de notre bouche, mais nous confesserons aussi de tout notre corps notre désir ardent de lui.
Nous confessons que sans Lui nous ne sommes que des coquilles vides, que nous dépendons de Sa grâce, que nous vivons de Son amour et que nos estomacs affamés sont finalement remplis par Lui, et seulement « par toute parole qui sort de Sa bouche » (Matthieu 4:4).
Pendant le jeûne, nous autres humains nous abandonnons à Dieu.
Nous nous offrons au Tout-Puissant dans notre état de faiblesse et nous l'adorons.
Le jeûne est un acte de dévotion.
Nous ne désirons rien pour nous-mêmes, mais nous nous inclinons seulement devant Celui qui est plus grand.
Nous tombons à genoux devant l'Infini, nos corps épuisés par la faim.
Lui seul peut satisfaire la faim la plus profonde de l'humanité.
Le jeûne est le cri de la chair vers Dieu.
C'est un cri qui jaillit des profondeurs, de l'abîme.
Dans cet abîme, nous sommes confrontés à notre propre impuissance, à nos propres blessures et à nos propres faiblesses, comme le disent les Psaumes, et ainsi nous sommes entièrement remis à Son abîme.
« L’abîme appelle l’abîme » (abyssus abyssum invocat, Psaume 42 : 8).
« Le jeûne fortifie la prière, et la prière fortifie le jeûne et le présente au Seigneur. »
Bernard de Clairvaux
Sur le chemin spirituel que les chrétiens suivent à la suite du Christ, le jeûne est un moyen éprouvé, au même titre que la prière et la charité.
L'Église connaît et pratique le jeûne depuis ses origines, et a même établi des règles à ce sujet dès les premiers siècles.
Par exemple, ils ont institué les mercredis et vendredis comme jours de jeûne pour commémorer l'arrestation et la crucifixion de Jésus.
Cependant, de nos jours, les règles du jeûne sont devenues de plus en plus restrictives et presque dénuées de sens.
Au cours des dernières décennies, l'Église s'est contentée de maintenir la tradition du jeûne en apparence, tout en en oubliant peu à peu le sens.
Ce livre nous rappelle que le jeûne n'est pas une tradition morte, mais bien un outil qui reste aussi efficace aujourd'hui qu'hier.
Pour bien comprendre le jeûne, il ne faut pas le considérer séparément d'autres pratiques telles que la prière, la méditation, le silence, le travail et la charité, mais l'examiner en relation avec elles, et notamment avec la prière.
Aujourd'hui, la plupart des gens considèrent la prière comme une conversation avec Dieu et un acte purement spirituel.
Cependant, les anciens ont toujours considéré la prière comme un acte d'offrande du corps et de l'esprit.
D'une certaine manière, cela se manifestait dans le geste de la prière.
Ils ne se contentaient pas de prier mentalement, ils priaient Dieu de tout leur corps.
Il leva les deux mains vers le ciel, ouvrit grand le corps et pria.
Pour eux, prier signifiait « lever les deux mains vers Dieu ».
Le jeûne nous montre que notre dévotion doit s'incarner.
De même que la Parole de Dieu s'est faite chair en Christ, notre dévotion doit elle aussi s'incarner.
La prière s'incarne lorsqu'elle s'exprime par le jeûne, et cela nous arrive aussi.
À ce moment-là, la relation avec Dieu ne reste plus seulement dans l'esprit.
À ce moment-là, nous ne nous contenterons pas de le prier de notre bouche, mais nous confesserons aussi de tout notre corps notre désir ardent de lui.
Nous confessons que sans Lui nous ne sommes que des coquilles vides, que nous dépendons de Sa grâce, que nous vivons de Son amour et que nos estomacs affamés sont finalement remplis par Lui, et seulement « par toute parole qui sort de Sa bouche » (Matthieu 4:4).
Pendant le jeûne, nous autres humains nous abandonnons à Dieu.
Nous nous offrons au Tout-Puissant dans notre état de faiblesse et nous l'adorons.
Le jeûne est un acte de dévotion.
Nous ne désirons rien pour nous-mêmes, mais nous nous inclinons seulement devant Celui qui est plus grand.
Nous tombons à genoux devant l'Infini, nos corps épuisés par la faim.
Lui seul peut satisfaire la faim la plus profonde de l'humanité.
Le jeûne est le cri de la chair vers Dieu.
C'est un cri qui jaillit des profondeurs, de l'abîme.
Dans cet abîme, nous sommes confrontés à notre propre impuissance, à nos propres blessures et à nos propres faiblesses, comme le disent les Psaumes, et ainsi nous sommes entièrement remis à Son abîme.
« L’abîme appelle l’abîme » (abyssus abyssum invocat, Psaume 42 : 8).
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 20 novembre 2025
Nombre de pages, poids, dimensions : 160 pages | 204 g | 135 × 200 × 8 mm
- ISBN13 : 9788941925194
- ISBN10 : 8941925193
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