
Histoire occidentale à travers les documents historiques 2 : Le Moyen Âge
Description
Introduction au livre
Des migrations des tribus germaniques à l'aube de la Renaissance, une histoire complète du Moyen Âge occidental en un seul volume.
La collection « Lire l'histoire occidentale à travers les documents historiques » présente un large éventail de documents historiques, comprenant non seulement des œuvres littéraires communément admises, mais aussi des sermons, des testaments, des lettres, des inscriptions et des documents officiels.
Pour les lecteurs désireux d'étudier l'histoire occidentale de manière approfondie et vivante, ce livre servira de guide, les informant des ressources disponibles pour l'étude de cette histoire et de la manière de les aborder.
De plus, utilisé comme matériel pédagogique pour les étudiants, il permettra d'élever l'enseignement actuel de l'histoire occidentale à un niveau supérieur.
On pourrait dire que cette série a été créée pour susciter ce genre d'intérêt et de curiosité.
Les lecteurs se rendront compte que l'histoire est constituée de matériaux historiques et apprendront également à manipuler ces matériaux, ce qui leur permettra de faire l'expérience de la pensée historique.
À cet égard, je suis convaincu que les documents présentés ici susciteront un intérêt intellectuel accru auprès du grand public et constitueront une source de réflexion et d'enseignement historiques.
La collection « Lire l'histoire occidentale à travers les documents historiques » présente un large éventail de documents historiques, comprenant non seulement des œuvres littéraires communément admises, mais aussi des sermons, des testaments, des lettres, des inscriptions et des documents officiels.
Pour les lecteurs désireux d'étudier l'histoire occidentale de manière approfondie et vivante, ce livre servira de guide, les informant des ressources disponibles pour l'étude de cette histoire et de la manière de les aborder.
De plus, utilisé comme matériel pédagogique pour les étudiants, il permettra d'élever l'enseignement actuel de l'histoire occidentale à un niveau supérieur.
On pourrait dire que cette série a été créée pour susciter ce genre d'intérêt et de curiosité.
Les lecteurs se rendront compte que l'histoire est constituée de matériaux historiques et apprendront également à manipuler ces matériaux, ce qui leur permettra de faire l'expérience de la pensée historique.
À cet égard, je suis convaincu que les documents présentés ici susciteront un intérêt intellectuel accru auprès du grand public et constitueront une source de réflexion et d'enseignement historiques.
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Aperçu
indice
Publication de la série
Au début du livre
Première partie : Société, politique et environnement du haut Moyen Âge
1.
La société germanique : était-ce une société communiste primitive ?
2.
La migration des peuples germaniques : à la recherche du Sud chaleureux
3.
La monarchie au début du Moyen Âge : les Francs fondent un royaume
4.
Le développement du christianisme médiéval : la quête de survie de l'Église
5.
Byzance : le centre de l'économie mondiale
6.
L'islam : une seule foi pour le monde
Deuxième partie : Féodalisme et agriculture
7.
Le cadre fondamental du féodalisme : idéologie ou réalité ?
8.
Famille et femmes : une double généalogie
9.
Le système maître-serviteur : du serviteur au noble
10.
Fiefs et système foncier : le conflit entre retour et succession héréditaire
11.
Agriculture : L'agriculture est le fondement du féodalisme.
12.
Interprétation et perspective : la théorie est un outil
Partie 3 : Le développement et les types d'États féodaux
13.
France : Un début modeste
14.
Angleterre : Formation d'un État féodal dominant
15.
Allemagne : arriérée ou spéciale ?
Partie 4 Église catholique
16.
Réforme de l'Église et lutte des Investitures : la lutte pour l'autonomie
17.
Les croisades : des erreurs à ne pas répéter
18.
L'épanouissement de la papauté : l'époque d'Innocent III
19.
Le déclin de la papauté : l'Église comme lieu de l'Église
Partie 5 : La maturité et la transition de la culture médiévale
20.
Pensée et éducation : la naissance de l'université
21.
Architecture et littérature en quête de synthèse : le monde idéal de l'homme médiéval
22.
La transformation des seigneuries rurales : les fondements du féodalisme ébranlés
23.
Développement urbain : la crise comme opportunité
24.
Transition du Moyen Âge à l'époque moderne : quelles forces animent l'histoire ?
Liste des illustrations
Problème d'exploration
Recherche
Au début du livre
Première partie : Société, politique et environnement du haut Moyen Âge
1.
La société germanique : était-ce une société communiste primitive ?
2.
La migration des peuples germaniques : à la recherche du Sud chaleureux
3.
La monarchie au début du Moyen Âge : les Francs fondent un royaume
4.
Le développement du christianisme médiéval : la quête de survie de l'Église
5.
Byzance : le centre de l'économie mondiale
6.
L'islam : une seule foi pour le monde
Deuxième partie : Féodalisme et agriculture
7.
Le cadre fondamental du féodalisme : idéologie ou réalité ?
8.
Famille et femmes : une double généalogie
9.
Le système maître-serviteur : du serviteur au noble
10.
Fiefs et système foncier : le conflit entre retour et succession héréditaire
11.
Agriculture : L'agriculture est le fondement du féodalisme.
12.
Interprétation et perspective : la théorie est un outil
Partie 3 : Le développement et les types d'États féodaux
13.
France : Un début modeste
14.
Angleterre : Formation d'un État féodal dominant
15.
Allemagne : arriérée ou spéciale ?
Partie 4 Église catholique
16.
Réforme de l'Église et lutte des Investitures : la lutte pour l'autonomie
17.
Les croisades : des erreurs à ne pas répéter
18.
L'épanouissement de la papauté : l'époque d'Innocent III
19.
Le déclin de la papauté : l'Église comme lieu de l'Église
Partie 5 : La maturité et la transition de la culture médiévale
20.
Pensée et éducation : la naissance de l'université
21.
Architecture et littérature en quête de synthèse : le monde idéal de l'homme médiéval
22.
La transformation des seigneuries rurales : les fondements du féodalisme ébranlés
23.
Développement urbain : la crise comme opportunité
24.
Transition du Moyen Âge à l'époque moderne : quelles forces animent l'histoire ?
Liste des illustrations
Problème d'exploration
Recherche
Dans le livre
Justinien Ier (527-565) succéda à son oncle Justin Ier comme empereur.
L'impératrice Théodora a travaillé comme danseuse dans un cirque.
Alors que Justinien était sur le point de démissionner par crainte des émeutes, elle le dissuada et réprima efficacement les troubles en mobilisant des troupes, lui permettant ainsi de rester sur le trône.
Par conséquent, s'il n'y avait pas eu Théodora, il n'y aurait pas eu d'empereur Justinien.
--- p.112
Source 01 La persuasion de Théodora _Procopius Caesarensis, Histoire des guerres
Voici l'avis de la nouvelle concubine.
Je ne sais pas s'il est plus sûr de fuir maintenant qu'à n'importe quel autre moment.
Ce n'est pas le bon moment pour ça.
Une fois né en tant qu'être humain et après avoir vu la lumière, la mort est inévitable.
Mais il est difficile de supporter que l'Empereur devienne un fugitif.
S'il vous plaît, ne me laissez pas vivre plus longtemps, jusqu'à un jour où je ne serai plus séparée de mon vêtement violet et où ceux qui me rencontreront ne m'appelleront plus Maman.
Votre Majesté, si vous souhaitez vous sauver, ce n'est pas difficile.
Parce que nous avons beaucoup d'argent, la mer et de nombreux navires.
Mais pensez-vous qu'une fois Sa Majesté en sécurité, il pensera qu'il vaudrait mieux mourir ?
En tant que concubine, j'aime bien le vieux dicton : « Un trône est un bon vêtement pour envelopper un cadavre. »
---p.116
Œuvres de Procope Césarien : Procope (500-565) était originaire de Césarée, dans l’actuel Israël. Il fut conseiller juridique du général Bélisaire de Justinien et participa à plusieurs guerres. Il est considéré comme le dernier grand historien de l’Antiquité, et a laissé derrière lui les œuvres suivantes : « Histoire des guerres », « Histoire secrète » et « L’Architecture de Justinien ».
Il expliqua notamment que l'église s'appelait ekklesia, ce qui signifie assemblée, terme inconnu des Athéniens de l'époque classique.
Il considérait notamment Justinien comme un représentant de Dieu.
Il a également tenté d'écrire une histoire de l'église, mais sans succès.
---p.119
Mahomet, le fondateur de l'islam, était issu d'une famille influente de La Mecque, mais était extrêmement pauvre.
Après avoir conquis le cœur de la veuve âgée, il l'épousa.
En tant que marchand, il connaissait bien le judaïsme et le christianisme, et l'on raconte qu'il reçut la parole d'Allah de l'archange Gabriel en vision et qu'il consigna le Coran par écrit. | Données 01 | Bien qu'illettré au départ, il écrivit les paroles selon les instructions de l'archange, créant ainsi le plus beau chef-d'œuvre de la littérature arabe.
---p.122
Données 01 Mahomet recevant la révélation à Médine _Coran, Sourate 47
Au nom d'Allah, le Miséricordieux, le Clément.
Allah annulera les œuvres de ceux qui ont mécru et détourné les autres de Son chemin.
Quant à ceux qui ont la foi, accomplissent de bonnes œuvres et croient en ce qui a été révélé à Muhammad — car c'est la vérité venant de leur Seigneur —, Allah leur pardonnera leurs péchés et ennoblira leurs cœurs.
En effet, les mécréants suivent le mensonge, tandis que les croyants suivent la vérité qui vient de leur Seigneur.
(…) ---p.128
《Coran》 : Ce nom signifie « la lecture ».
Son nom officiel est « Al-Quran al-Karim », qui signifie « Le Noble Coran ».
Le Coran a été révélé à une seule personne, en un seul lieu, sur une période de 23 ans et dans une seule langue (l'arabe).
À l'origine, le Coran a été préservé grâce à la tradition orale et aux documents écrits.
Les révélations de Mahomet se poursuivirent à La Mecque et à Médine pendant respectivement 13 et 10 ans.
Il a été compilé pour la première fois sous le règne du premier calife, Abu Bakr (règne 632-634), après sa mort.
Face à la multiplication des manuscrits alternatifs, le calife Uthman ibn Affan fit réaliser un manuscrit précis et brûla les variantes en 651.
Il se compose de 114 chapitres et de 6 200 versets.
Chaque chapitre est appelé une « Sura ». ---p.134
Le mouvement visant à fonder des couvents était étroitement lié à l'amélioration de la condition féminine.
À partir de l'an 900 environ, il était courant que des sœurs, des veuves et des filles de rois et de princes deviennent religieuses sans se marier.
Dans ces cas, il y a eu des cas où une religieuse entrait dans un couvent avec des terres et des métaux précieux, y vivait et devenait abbesse, ou fondait un couvent et acquérait une renommée sociale grâce à ses bonnes actions.
Le mouvement conventuel peut être perçu comme une combinaison de goûts aristocratiques, de formation religieuse, de dévotion, d'un certain savoir et de discipline.
Mais le moment est venu de dépasser cette évaluation passive.
En 2011, un film allemand intitulé « Vision » a été produit, mettant en lumière sœur Hildegarde et présenté en Corée sous le titre « La Grande Révélation ». Les recherches à son sujet sont également actives.
Il a fait preuve de génie dans de nombreux domaines, non seulement en créant et en composant le premier opéra, mais aussi en démontrant un talent exceptionnel pour la compréhension des astres. |Données 06| Ce testament témoigne de la conscience de cette femme.
Cela nous permet d'examiner les relations humaines médiévales liées à la propriété.
---p.155
Document 06 Une nonne médiévale prêchant _ Hildegarde, « Le Livre des œuvres de Dieu »
La préface du livre « Sur les œuvres de Dieu » commence ainsi.
J’ai eu des visions merveilleuses et vraies qui m’ont tourmenté pendant cinq ans, et la sixième année, après leur disparition, une vision vraie d’une lumière indescriptible m’a présenté, à moi, un homme très ignorant, diverses coutumes.
Ce fut une vision étrange la première année, et à soixante-cinq ans, j'ai eu une vision si mystérieuse et si puissante que je souhaite vous la raconter.
… … Pendant sept ans, j’ai été presque épuisé d’écrire sur ce qu’était une si grande illusion.
Ainsi, en l’an 1163, lorsque le Seigneur s’incarna… …une voix se fit entendre du ciel.
(…) ---p.162
Document 07 La volonté d'une femme médiévale _Joel T.
Rosenthal (éd.), Comprendre les sources primaires médiévales, 2012
Testatrice : Anastasu, veuve de Nicolaus Carabello
Lieu : Crète, territoire vénitien
Date : 30 juillet 1328
Au nom du Dieu éternel, Amen.
… … à Candia, en Crète.
Puisque nul ne connaît le moment de sa mort et que rien n'est plus certain que l'inévitabilité de celle-ci, nous devons tous veiller à disposer avec soin de nos biens terrestres.
Par conséquent, moi, Anastasu, veuve de Nicolas Garabello, habitant de Candie, étant en bonne santé et en pleine possession de mes facultés mentales, et ne voulant pas mourir sans avoir fait de testament, j'ai chargé mon secrétaire, Andrea de Bellamor, de rédiger mon testament, afin de mettre mon patrimoine en ordre.
Je nomme exécuteurs testamentaires Johannes Secreto, fils de Lorenzo Secreto et de ma chère neveu Rosa Secreto, et de ma chère nièce Anizza Fontarella, tous deux habitants de Candie, pour exécuter mes dernières volontés après ma mort.
Premièrement, je laisse cinquante éphémères pour mon âme, que je donnerai à ceux qui sont en prison pour dettes, cinq ou six éphémères à chaque prisonnier.
(…)
J'exige et j'ordonne que les legs mentionnés ci-dessus soient distribués dans les neuf jours suivant mon décès.
Je demande également que tous mes biens ménagers, c'est-à-dire mes couvertures, mon linge de maison, mes grandes marmites et tout le reste dans ma maison, à l'exception de l'or, de l'argent et de l'argent, soient partagés équitablement entre mes neveux, Jean le Secretor et Marc le Secretor.
… … [Je donne à mes exécuteurs testamentaires le pouvoir d’agir en mon nom après ma mort, et je stipule que ce testament est définitif.]
… … Moi, Nicolas de Alexandrio, en tant que témoin, j’ai signé ceci [avec le signe de la croix].
… … Moi, Johannes Alexander, en tant que témoin, j’ai signé ceci [en faisant également le signe de la croix].
[Signature du notaire public] Moi, Andreas de Bellamor, ai rempli et notarié ce [document].
---p.164
Œuvres d'Hildegarde : Hildegarde (1098-1179) était de naissance noble, éduquée au couvent bénédictin de Bodenberg, et devint abbesse.
Ayant des visions depuis l'enfance, elle a été autorisée à les révéler et à les consigner par écrit à l'âge de 43 ans.
Il a laissé derrière lui trois livres : Scibias (1141-1152), L'Homme responsable (1163-1173) et Le Livre des œuvres de Dieu (1163-1173).
---p.167
Testaments médiévaux : Ces testaments sont utilisés depuis le XIIIe siècle.
Les juristes de l'Église et les autorités gouvernementales autorisaient les personnes juridiquement indépendantes à rédiger des testaments, ce qui devint courant aux XIVe et XVe siècles.
Un testament révèle non seulement les désirs intimes d'un testateur, mais aussi la relation entre celui-ci et sa famille et ses amis.
Il est particulièrement important de le lire dans son contexte historique.
---p.167
D'une manière générale, la relation entre un seigneur et un vassal était une relation contractuelle bilatérale.
La conclusion d'un contrat bilatéral confirme que les parties contractantes sont des personnes libres et partagent le même statut de guerriers.
Il convient donc de reconnaître que la relation entre un seigneur et son vassal n'est pas de la nature même de la relation monarque-vassal orientale, mais plutôt une relation contractuelle. |Données 04| ---p.171
Document 04 Lettres de Fulbert de Chartres : Les devoirs du vassal et du seigneur _ James Harvey Robinson, édité, Sources choisies de l'histoire européenne Vol.
1,
Ceux qui prêtent serment de fidélité à leur seigneur doivent toujours se souvenir de six choses.
C'est-à-dire, ce qui est inoffensif, sûr, honorable, bénéfique, facile et pratique.
« Non nuisible » signifie que le vassal ne doit pas nuire personnellement à son seigneur.
La règle à ne pas suivre est qu'un vassal ne doit pas nuire à son seigneur en révélant ses secrets ou en trahissant les défenses sur lesquelles son seigneur compte pour sa sécurité.
L'honneur signifie qu'il ne faut pas nuire à son seigneur dans un procès ou dans toute autre affaire touchant à l'honneur de son seigneur.
(…)
Le seigneur doit également agir dans tous ces domaines en contrepartie des actions de son fidèle vassal.
Et si le seigneur ne le fait pas, il est juste de considérer qu'il est coupable de parjure, de même que si le vassal était reconnu coupable d'avoir fui son devoir, ou d'avoir consenti à s'y soustraire, il serait considéré comme infidèle et parjure.
---p.171
Lettre de Fulbert de Chartres : Une lettre envoyée en 1020 par l'évêque Fulbert de Chartres au duc Guillaume d'Aquitaine révèle les règles générales du féodalisme.
D'après cette lettre, la relation entre seigneur et vassal était bilatérale. ---p.179
La première croisade d'envergure fut l'expédition en Palestine.
L'Empire byzantin a perdu des pans entiers de l'Asie au profit des Turcs seldjoukides.
L'empereur byzantin, de plus en plus inquiet, demanda l'envoi de troupes de secours en Europe occidentale.
Bien que les relations avec l'Europe occidentale ne fussent pas harmonieuses, l'empereur byzantin considérait l'islam comme un ennemi commun et proposa de combattre ensemble.
En 1095, le pape de Rome prêcha la nécessité d'une croisade lors d'un concile tenu à Clermont. |Données 01| Suite à cela, de nombreux prédicateurs parcoururent le pays et encouragèrent la croisade.
---p.318
Données 01 Urbain II appelle à une croisade à Clermont _François Guizot, 《Documents complets sur l'histoire de France》 24:3-9
Chers frères, Jim Urban, par la permission de Dieu, a reçu la Triple Couronne papale et le titre de chef spirituel du monde entier, et il est venu à vous, serviteurs de Dieu, pour vous apporter l'avertissement divin en cette période de grande crise.
… … Ô fils de Dieu, vous qui avez été de nouveau touchés par cette divine correction, vous avez encore une tâche très urgente à accomplir, car vous avez promis au Seigneur avec plus de ferveur qu’auparavant de maintenir la paix et de défendre fidèlement les droits de la Sainte Église.
… … Nous devons apporter d’urgence notre aide à nos frères de l’Est qui ont besoin de votre aide.
C'est ce qu'ils demandaient souvent.
Les Turcs seldjoukides, comme certains d'entre vous le savent déjà, les ont attaqués.
… … Par conséquent, Jim vous demande de prier ce qui suit avec une sincérité respectueuse :
… … C’est-à-dire qu’en tant que hérauts du Christ, vous devez fréquemment exhorter les gens, pressant toutes les classes de personnes, chevaliers et soldats, riches et pauvres, d’accélérer l’extermination de la race vile des terres de vos frères et d’aider les chrétiens [orthodoxes] en conséquence.
… … Si ceux qui s’y rendent perdent la vie en chemin, sur terre ou en mer, ou au combat contre les païens, leurs péchés seront pardonnés.
Je le permets par le pouvoir que Dieu m'a donné.
— Chapitre 17, page 323 (Documents de lecture)
Sermon d'Urbain : Un sermon du pape rapporté par Fulcher de Chartres en 1095.
Dans ce sermon, le pape soutient que les États féodaux devraient surmonter leurs conflits et unir leurs forces pour attaquer l'islam.
---p.336
Malgré la diversité des origines du développement urbain, les villes médiévales partageaient certaines caractéristiques fondamentales communes.
C'était un groupe qui jouissait d'autonomie et de liberté.
La manière la plus représentative de jouir de l'autonomie et de la liberté en ville consistait à acheter sa liberté.
Il existait des moyens d'acheter sa liberté en donnant une grosse somme d'argent en une seule fois ou en payant un certain montant d'impôts, et il y avait aussi des cas où des seigneurs développaient des villes pour collecter régulièrement des recettes fiscales.
Et il y a eu des cas où des citadins médiévaux ont uni leurs forces pour attaquer des seigneurs plus faibles et conquérir leur liberté par la force.
Par conséquent, la liberté de la ville n'était pas quelque chose qui s'obtenait simplement, mais qui s'échangeait contre la vie, et parce qu'elle était achetée avec de l'argent, elle pouvait être considérée comme la chose la plus précieuse.
La charte municipale confirme le statut de la ville. |Données 02| - Chapitre 23, page 450 (texte principal)
Données 02 Brevet de liberté de Loris _John L.
Beatty Oliver A.
Johnson, L'héritage de la civilisation occidentale
1.
Toute personne propriétaire d'une maison dans la paroisse de Loris devra s'acquitter d'une taxe de six deniers sur sa seule maison.
Et qu'il en fasse de même pour chaque acre de terre agricole qu'il pourrait posséder dans cette paroisse, et que cette superficie constitue la zone d'immunité de sa maison s'il l'acquiert.
2.
Aucun résident de la paroisse de Loris ne devra s'acquitter de droit d'entrée ni de taxe sur ses provisions.
Il ne paiera pas d'impôts sur le grain qu'il aura acquis par son propre travail ou sur les bêtes qu'il possède.
Et il ne paiera pas d'impôts sur le vin qu'il produit à partir de son vignoble.
3.
Nul parmi les habitants ne pourra aller à pied ou à cheval rejoindre l'armée s'il ne peut rentrer chez lui le jour même s'il le souhaite.
5.
Quiconque possède des biens dans la paroisse de Loris ne les perdra pas s'il commet un acte illégal, à moins que cet acte ne soit commis contre sa personne ou ses invités.
9.
Nul ne recevra d'impôts, de dons ou d'extorsions de la part des habitants de Loris, que ce soit nous ou d'autres.
(…) ---p.461
Charte de liberté de Loris : Cette charte fut accordée à Loris, petite ville du centre-nord de la France, par Louis VII en 1155.
Historiquement, ce document est important.
Car elle a servi de modèle exemplaire à de nombreux offices de brevets municipaux depuis lors.
L'impératrice Théodora a travaillé comme danseuse dans un cirque.
Alors que Justinien était sur le point de démissionner par crainte des émeutes, elle le dissuada et réprima efficacement les troubles en mobilisant des troupes, lui permettant ainsi de rester sur le trône.
Par conséquent, s'il n'y avait pas eu Théodora, il n'y aurait pas eu d'empereur Justinien.
--- p.112
Source 01 La persuasion de Théodora _Procopius Caesarensis, Histoire des guerres
Voici l'avis de la nouvelle concubine.
Je ne sais pas s'il est plus sûr de fuir maintenant qu'à n'importe quel autre moment.
Ce n'est pas le bon moment pour ça.
Une fois né en tant qu'être humain et après avoir vu la lumière, la mort est inévitable.
Mais il est difficile de supporter que l'Empereur devienne un fugitif.
S'il vous plaît, ne me laissez pas vivre plus longtemps, jusqu'à un jour où je ne serai plus séparée de mon vêtement violet et où ceux qui me rencontreront ne m'appelleront plus Maman.
Votre Majesté, si vous souhaitez vous sauver, ce n'est pas difficile.
Parce que nous avons beaucoup d'argent, la mer et de nombreux navires.
Mais pensez-vous qu'une fois Sa Majesté en sécurité, il pensera qu'il vaudrait mieux mourir ?
En tant que concubine, j'aime bien le vieux dicton : « Un trône est un bon vêtement pour envelopper un cadavre. »
---p.116
Œuvres de Procope Césarien : Procope (500-565) était originaire de Césarée, dans l’actuel Israël. Il fut conseiller juridique du général Bélisaire de Justinien et participa à plusieurs guerres. Il est considéré comme le dernier grand historien de l’Antiquité, et a laissé derrière lui les œuvres suivantes : « Histoire des guerres », « Histoire secrète » et « L’Architecture de Justinien ».
Il expliqua notamment que l'église s'appelait ekklesia, ce qui signifie assemblée, terme inconnu des Athéniens de l'époque classique.
Il considérait notamment Justinien comme un représentant de Dieu.
Il a également tenté d'écrire une histoire de l'église, mais sans succès.
---p.119
Mahomet, le fondateur de l'islam, était issu d'une famille influente de La Mecque, mais était extrêmement pauvre.
Après avoir conquis le cœur de la veuve âgée, il l'épousa.
En tant que marchand, il connaissait bien le judaïsme et le christianisme, et l'on raconte qu'il reçut la parole d'Allah de l'archange Gabriel en vision et qu'il consigna le Coran par écrit. | Données 01 | Bien qu'illettré au départ, il écrivit les paroles selon les instructions de l'archange, créant ainsi le plus beau chef-d'œuvre de la littérature arabe.
---p.122
Données 01 Mahomet recevant la révélation à Médine _Coran, Sourate 47
Au nom d'Allah, le Miséricordieux, le Clément.
Allah annulera les œuvres de ceux qui ont mécru et détourné les autres de Son chemin.
Quant à ceux qui ont la foi, accomplissent de bonnes œuvres et croient en ce qui a été révélé à Muhammad — car c'est la vérité venant de leur Seigneur —, Allah leur pardonnera leurs péchés et ennoblira leurs cœurs.
En effet, les mécréants suivent le mensonge, tandis que les croyants suivent la vérité qui vient de leur Seigneur.
(…) ---p.128
《Coran》 : Ce nom signifie « la lecture ».
Son nom officiel est « Al-Quran al-Karim », qui signifie « Le Noble Coran ».
Le Coran a été révélé à une seule personne, en un seul lieu, sur une période de 23 ans et dans une seule langue (l'arabe).
À l'origine, le Coran a été préservé grâce à la tradition orale et aux documents écrits.
Les révélations de Mahomet se poursuivirent à La Mecque et à Médine pendant respectivement 13 et 10 ans.
Il a été compilé pour la première fois sous le règne du premier calife, Abu Bakr (règne 632-634), après sa mort.
Face à la multiplication des manuscrits alternatifs, le calife Uthman ibn Affan fit réaliser un manuscrit précis et brûla les variantes en 651.
Il se compose de 114 chapitres et de 6 200 versets.
Chaque chapitre est appelé une « Sura ». ---p.134
Le mouvement visant à fonder des couvents était étroitement lié à l'amélioration de la condition féminine.
À partir de l'an 900 environ, il était courant que des sœurs, des veuves et des filles de rois et de princes deviennent religieuses sans se marier.
Dans ces cas, il y a eu des cas où une religieuse entrait dans un couvent avec des terres et des métaux précieux, y vivait et devenait abbesse, ou fondait un couvent et acquérait une renommée sociale grâce à ses bonnes actions.
Le mouvement conventuel peut être perçu comme une combinaison de goûts aristocratiques, de formation religieuse, de dévotion, d'un certain savoir et de discipline.
Mais le moment est venu de dépasser cette évaluation passive.
En 2011, un film allemand intitulé « Vision » a été produit, mettant en lumière sœur Hildegarde et présenté en Corée sous le titre « La Grande Révélation ». Les recherches à son sujet sont également actives.
Il a fait preuve de génie dans de nombreux domaines, non seulement en créant et en composant le premier opéra, mais aussi en démontrant un talent exceptionnel pour la compréhension des astres. |Données 06| Ce testament témoigne de la conscience de cette femme.
Cela nous permet d'examiner les relations humaines médiévales liées à la propriété.
---p.155
Document 06 Une nonne médiévale prêchant _ Hildegarde, « Le Livre des œuvres de Dieu »
La préface du livre « Sur les œuvres de Dieu » commence ainsi.
J’ai eu des visions merveilleuses et vraies qui m’ont tourmenté pendant cinq ans, et la sixième année, après leur disparition, une vision vraie d’une lumière indescriptible m’a présenté, à moi, un homme très ignorant, diverses coutumes.
Ce fut une vision étrange la première année, et à soixante-cinq ans, j'ai eu une vision si mystérieuse et si puissante que je souhaite vous la raconter.
… … Pendant sept ans, j’ai été presque épuisé d’écrire sur ce qu’était une si grande illusion.
Ainsi, en l’an 1163, lorsque le Seigneur s’incarna… …une voix se fit entendre du ciel.
(…) ---p.162
Document 07 La volonté d'une femme médiévale _Joel T.
Rosenthal (éd.), Comprendre les sources primaires médiévales, 2012
Testatrice : Anastasu, veuve de Nicolaus Carabello
Lieu : Crète, territoire vénitien
Date : 30 juillet 1328
Au nom du Dieu éternel, Amen.
… … à Candia, en Crète.
Puisque nul ne connaît le moment de sa mort et que rien n'est plus certain que l'inévitabilité de celle-ci, nous devons tous veiller à disposer avec soin de nos biens terrestres.
Par conséquent, moi, Anastasu, veuve de Nicolas Garabello, habitant de Candie, étant en bonne santé et en pleine possession de mes facultés mentales, et ne voulant pas mourir sans avoir fait de testament, j'ai chargé mon secrétaire, Andrea de Bellamor, de rédiger mon testament, afin de mettre mon patrimoine en ordre.
Je nomme exécuteurs testamentaires Johannes Secreto, fils de Lorenzo Secreto et de ma chère neveu Rosa Secreto, et de ma chère nièce Anizza Fontarella, tous deux habitants de Candie, pour exécuter mes dernières volontés après ma mort.
Premièrement, je laisse cinquante éphémères pour mon âme, que je donnerai à ceux qui sont en prison pour dettes, cinq ou six éphémères à chaque prisonnier.
(…)
J'exige et j'ordonne que les legs mentionnés ci-dessus soient distribués dans les neuf jours suivant mon décès.
Je demande également que tous mes biens ménagers, c'est-à-dire mes couvertures, mon linge de maison, mes grandes marmites et tout le reste dans ma maison, à l'exception de l'or, de l'argent et de l'argent, soient partagés équitablement entre mes neveux, Jean le Secretor et Marc le Secretor.
… … [Je donne à mes exécuteurs testamentaires le pouvoir d’agir en mon nom après ma mort, et je stipule que ce testament est définitif.]
… … Moi, Nicolas de Alexandrio, en tant que témoin, j’ai signé ceci [avec le signe de la croix].
… … Moi, Johannes Alexander, en tant que témoin, j’ai signé ceci [en faisant également le signe de la croix].
[Signature du notaire public] Moi, Andreas de Bellamor, ai rempli et notarié ce [document].
---p.164
Œuvres d'Hildegarde : Hildegarde (1098-1179) était de naissance noble, éduquée au couvent bénédictin de Bodenberg, et devint abbesse.
Ayant des visions depuis l'enfance, elle a été autorisée à les révéler et à les consigner par écrit à l'âge de 43 ans.
Il a laissé derrière lui trois livres : Scibias (1141-1152), L'Homme responsable (1163-1173) et Le Livre des œuvres de Dieu (1163-1173).
---p.167
Testaments médiévaux : Ces testaments sont utilisés depuis le XIIIe siècle.
Les juristes de l'Église et les autorités gouvernementales autorisaient les personnes juridiquement indépendantes à rédiger des testaments, ce qui devint courant aux XIVe et XVe siècles.
Un testament révèle non seulement les désirs intimes d'un testateur, mais aussi la relation entre celui-ci et sa famille et ses amis.
Il est particulièrement important de le lire dans son contexte historique.
---p.167
D'une manière générale, la relation entre un seigneur et un vassal était une relation contractuelle bilatérale.
La conclusion d'un contrat bilatéral confirme que les parties contractantes sont des personnes libres et partagent le même statut de guerriers.
Il convient donc de reconnaître que la relation entre un seigneur et son vassal n'est pas de la nature même de la relation monarque-vassal orientale, mais plutôt une relation contractuelle. |Données 04| ---p.171
Document 04 Lettres de Fulbert de Chartres : Les devoirs du vassal et du seigneur _ James Harvey Robinson, édité, Sources choisies de l'histoire européenne Vol.
1,
Ceux qui prêtent serment de fidélité à leur seigneur doivent toujours se souvenir de six choses.
C'est-à-dire, ce qui est inoffensif, sûr, honorable, bénéfique, facile et pratique.
« Non nuisible » signifie que le vassal ne doit pas nuire personnellement à son seigneur.
La règle à ne pas suivre est qu'un vassal ne doit pas nuire à son seigneur en révélant ses secrets ou en trahissant les défenses sur lesquelles son seigneur compte pour sa sécurité.
L'honneur signifie qu'il ne faut pas nuire à son seigneur dans un procès ou dans toute autre affaire touchant à l'honneur de son seigneur.
(…)
Le seigneur doit également agir dans tous ces domaines en contrepartie des actions de son fidèle vassal.
Et si le seigneur ne le fait pas, il est juste de considérer qu'il est coupable de parjure, de même que si le vassal était reconnu coupable d'avoir fui son devoir, ou d'avoir consenti à s'y soustraire, il serait considéré comme infidèle et parjure.
---p.171
Lettre de Fulbert de Chartres : Une lettre envoyée en 1020 par l'évêque Fulbert de Chartres au duc Guillaume d'Aquitaine révèle les règles générales du féodalisme.
D'après cette lettre, la relation entre seigneur et vassal était bilatérale. ---p.179
La première croisade d'envergure fut l'expédition en Palestine.
L'Empire byzantin a perdu des pans entiers de l'Asie au profit des Turcs seldjoukides.
L'empereur byzantin, de plus en plus inquiet, demanda l'envoi de troupes de secours en Europe occidentale.
Bien que les relations avec l'Europe occidentale ne fussent pas harmonieuses, l'empereur byzantin considérait l'islam comme un ennemi commun et proposa de combattre ensemble.
En 1095, le pape de Rome prêcha la nécessité d'une croisade lors d'un concile tenu à Clermont. |Données 01| Suite à cela, de nombreux prédicateurs parcoururent le pays et encouragèrent la croisade.
---p.318
Données 01 Urbain II appelle à une croisade à Clermont _François Guizot, 《Documents complets sur l'histoire de France》 24:3-9
Chers frères, Jim Urban, par la permission de Dieu, a reçu la Triple Couronne papale et le titre de chef spirituel du monde entier, et il est venu à vous, serviteurs de Dieu, pour vous apporter l'avertissement divin en cette période de grande crise.
… … Ô fils de Dieu, vous qui avez été de nouveau touchés par cette divine correction, vous avez encore une tâche très urgente à accomplir, car vous avez promis au Seigneur avec plus de ferveur qu’auparavant de maintenir la paix et de défendre fidèlement les droits de la Sainte Église.
… … Nous devons apporter d’urgence notre aide à nos frères de l’Est qui ont besoin de votre aide.
C'est ce qu'ils demandaient souvent.
Les Turcs seldjoukides, comme certains d'entre vous le savent déjà, les ont attaqués.
… … Par conséquent, Jim vous demande de prier ce qui suit avec une sincérité respectueuse :
… … C’est-à-dire qu’en tant que hérauts du Christ, vous devez fréquemment exhorter les gens, pressant toutes les classes de personnes, chevaliers et soldats, riches et pauvres, d’accélérer l’extermination de la race vile des terres de vos frères et d’aider les chrétiens [orthodoxes] en conséquence.
… … Si ceux qui s’y rendent perdent la vie en chemin, sur terre ou en mer, ou au combat contre les païens, leurs péchés seront pardonnés.
Je le permets par le pouvoir que Dieu m'a donné.
— Chapitre 17, page 323 (Documents de lecture)
Sermon d'Urbain : Un sermon du pape rapporté par Fulcher de Chartres en 1095.
Dans ce sermon, le pape soutient que les États féodaux devraient surmonter leurs conflits et unir leurs forces pour attaquer l'islam.
---p.336
Malgré la diversité des origines du développement urbain, les villes médiévales partageaient certaines caractéristiques fondamentales communes.
C'était un groupe qui jouissait d'autonomie et de liberté.
La manière la plus représentative de jouir de l'autonomie et de la liberté en ville consistait à acheter sa liberté.
Il existait des moyens d'acheter sa liberté en donnant une grosse somme d'argent en une seule fois ou en payant un certain montant d'impôts, et il y avait aussi des cas où des seigneurs développaient des villes pour collecter régulièrement des recettes fiscales.
Et il y a eu des cas où des citadins médiévaux ont uni leurs forces pour attaquer des seigneurs plus faibles et conquérir leur liberté par la force.
Par conséquent, la liberté de la ville n'était pas quelque chose qui s'obtenait simplement, mais qui s'échangeait contre la vie, et parce qu'elle était achetée avec de l'argent, elle pouvait être considérée comme la chose la plus précieuse.
La charte municipale confirme le statut de la ville. |Données 02| - Chapitre 23, page 450 (texte principal)
Données 02 Brevet de liberté de Loris _John L.
Beatty Oliver A.
Johnson, L'héritage de la civilisation occidentale
1.
Toute personne propriétaire d'une maison dans la paroisse de Loris devra s'acquitter d'une taxe de six deniers sur sa seule maison.
Et qu'il en fasse de même pour chaque acre de terre agricole qu'il pourrait posséder dans cette paroisse, et que cette superficie constitue la zone d'immunité de sa maison s'il l'acquiert.
2.
Aucun résident de la paroisse de Loris ne devra s'acquitter de droit d'entrée ni de taxe sur ses provisions.
Il ne paiera pas d'impôts sur le grain qu'il aura acquis par son propre travail ou sur les bêtes qu'il possède.
Et il ne paiera pas d'impôts sur le vin qu'il produit à partir de son vignoble.
3.
Nul parmi les habitants ne pourra aller à pied ou à cheval rejoindre l'armée s'il ne peut rentrer chez lui le jour même s'il le souhaite.
5.
Quiconque possède des biens dans la paroisse de Loris ne les perdra pas s'il commet un acte illégal, à moins que cet acte ne soit commis contre sa personne ou ses invités.
9.
Nul ne recevra d'impôts, de dons ou d'extorsions de la part des habitants de Loris, que ce soit nous ou d'autres.
(…) ---p.461
Charte de liberté de Loris : Cette charte fut accordée à Loris, petite ville du centre-nord de la France, par Louis VII en 1155.
Historiquement, ce document est important.
Car elle a servi de modèle exemplaire à de nombreux offices de brevets municipaux depuis lors.
---p.472
Avis de l'éditeur
« Les sources primaires sont aux historiens ce que les molécules sont aux chimistes. »
« De même que les chimistes combinent des molécules pour étudier les propriétés de la matière, les historiens utilisent les documents historiques pour étudier le passé. »
Les lecteurs du passé se contentaient généralement de lire des « choses secondaires » que les historiens interprétaient et décrivaient à partir de documents historiques.
Cependant, on observe depuis peu un nombre croissant de lecteurs qui souhaitent lire l'histoire de manière plus vivante en accédant directement aux documents historiques utilisés par les historiens et en comprenant leurs intentions.
En outre, on peut affirmer que les compétences fondamentales d'un chercheur en histoire consistent à comprendre et à exploiter les sources historiques qui constituent le fondement de nombreuses traductions et œuvres écrites, ainsi que la base des études historiques. Par ailleurs, pour atteindre l'objectif pédagogique de créativité et de convergence, les étudiants doivent participer activement et avec audace aux cours, notamment par la recherche et la présentation de documents.
Bien que de telles recherches approfondies et des cours autodirigés nécessitent beaucoup de matériel, la réalité ne s'y prête pas.
À l'inverse, la diffusion irresponsable d'informations gratuites sur Internet tue la créativité des chercheurs et mine la confiance des éducateurs.
La première collection de documents sur l'histoire occidentale publiée en Corée
Pour améliorer ne serait-ce qu'un peu cette réalité, il est essentiel de disposer d'un recueil de documents historiques sélectionnés et rédigés directement par des chercheurs spécialisés.
En Occident, ce travail a été mené de diverses manières, aboutissant à la publication de nombreux recueils historiques. En Corée, plusieurs recueils historiques ont été publiés, mais ils se limitent au domaine de l'histoire coréenne.
Les sources historiques occidentales écrites en plusieurs langues présentent un défi pratique : elles ne sont pas facilement accessibles à quiconque n'est pas un chercheur en histoire professionnel, en raison des barrières linguistiques et de contenu.
Cependant, nous ne pouvons pas nous contenter de traduire et d'utiliser les sources historiques occidentales.
Il est absolument nécessaire de reconstruire, d'interpréter correctement et de présenter le matériel avec des explications appropriées pour l'adapter à notre environnement et à nos objectifs éducatifs.
Après un travail minutieux de collecte et de sélection des documents, ainsi que d'ajout de références et d'explications, le deuxième volume, « Temps médiévaux », a été publié après le premier volume, « Temps antiques », et les volumes « Temps modernes » et « Temps contemporains » devraient également paraître successivement.
La collection « L’histoire occidentale à travers les documents historiques », qui couvre l’histoire occidentale de l’Antiquité au XXe siècle, constituera une référence précieuse pour les lecteurs désireux d’approfondir leurs connaissances historiques.
Un premier pas vers une pensée historique vive et critique
Comme l'ont montré les débats récents sur ce qui constitue un fait historique, notre façon d'appréhender les documents historiques peut influencer non seulement le contenu de l'histoire, mais aussi notre conscience historique.
Peut-être parce que notre communauté historique s'est tellement concentrée sur le niveau de connaissances générales qui exige d'abord la connaissance des faits, de nombreux ouvrages traduits ou originaux ont été publiés, mais sans soulever la moindre question quant aux sources historiques qui leur servent de fondement, et les ont simplement acceptées, surfant sur la vague de la célébrité.
Par conséquent, l'importance de cette série réside dans la présentation des sources qui constituent la base de ces écrits et dans la possibilité offerte aux lecteurs de porter des jugements fondés sur ces sources.
De plus, l'étude de l'histoire par la lecture et la compréhension de documents historiques stimule avant tout le désir d'explorer.
La lecture de documents historiques peut mener à des informations inattendues, et observer comment l'histoire se déroule dans des directions imprévues peut susciter une curiosité d'un genre différent de celle que l'on obtient en étudiant les mathématiques ou les sciences.
On pourrait dire que cette série a été créée pour susciter ce genre d'intérêt et de curiosité.
Les lecteurs se rendront compte que l'histoire est constituée de matériaux historiques et apprendront également à manipuler ces matériaux, ce qui leur permettra de faire l'expérience de la pensée historique.
À cet égard, je suis convaincu que les documents présentés ici susciteront un intérêt intellectuel accru auprès du grand public et constitueront une source de réflexion et d'enseignement historiques.
Une histoire générale de l'histoire occidentale centrée sur les sources historiques et leur interprétation
Vous n'êtes pas obligé de lire ce livre du début à la fin.
Les lecteurs souhaitant avoir un bref aperçu de l'histoire occidentale pourront en saisir le déroulement simplement en lisant le texte de chaque chapitre.
Les lecteurs qui souhaitent approfondir leurs recherches peuvent se référer à la section « Documents de lecture » et, si nécessaire, trouver des documents supplémentaires dans les références et les sources.
La collection « Lire l’histoire occidentale à travers les documents historiques », qui présente un large éventail de sources, incluant non seulement des œuvres littéraires classiques mais aussi des sermons, des testaments, des lettres, des inscriptions et des documents officiels, servira de guide aux lecteurs désireux d’approfondir et de rendre vivante l’histoire occidentale. Elle les informera des ressources disponibles et de la manière de les aborder. De plus, utilisée comme support pédagogique, elle devrait contribuer à enrichir l’enseignement de l’histoire occidentale.
Contenu principal de « L'histoire occidentale à travers les documents historiques 2 : Le Moyen Âge »
Première partie : Société, politique et environnement du haut Moyen Âge
Le Moyen Âge fut dominé par un nouveau peuple appelé les Germains.
Bien que les peuples germaniques fussent minoritaires en population lorsqu'ils entrèrent dans l'Empire romain, ils donnèrent naissance à un nouveau système politique.
Les obstacles qu'ils devaient surmonter étaient énormes, notamment l'accord sur les rôles de la religion et de la politique, qui allait déterminer le sort de l'Europe.
L'Empire byzantin était le successeur direct de l'Empire romain, et l'Islam, ajoutant les traditions égyptiennes et perses à l'héritage de la Grèce antique, a développé sa propre civilisation unique et a conquis le monde chrétien d'un seul coup.
Et l'Europe, qui était une société arriérée, s'est développée en acceptant les civilisations avancées de Byzance et de l'Islam.
Deuxième partie : Féodalisme et agriculture
Ceux qui sont au pouvoir rêvent naturellement d'un système centralisé comme l'Empire romain, mais c'est une tâche difficile à réaliser.
Avant la centralisation, le principe qui maintenait l'ordre et soutenait la société était le féodalisme.
Quels étaient les principes et les méthodes de fonctionnement spécifiques du système féodal qui a fonctionné pendant mille ans ?
Nous examinons la réalité et le développement du système familial, du système féodal, du système maître-serviteur et du système agricole qui ont rendu le féodalisme possible et ont finalement conduit à sa dissolution.
Partie 3 : Le développement et les types d'États féodaux
La France, pays représentatif du Moyen Âge, a surmonté les divisions féodales et a instauré la monarchie absolue, tandis que l'Angleterre, pays centralisé où le pouvoir était concentré entre les mains du roi depuis ses origines, s'est transformée en un État féodal sous l'influence de la France.
Cependant, contrairement à la France, l'Angleterre a choisi la voie de la victoire pour la noblesse et l'établissement d'un système parlementaire.
Pendant ce temps, l'Allemagne, qui était dans un état de fragmentation féodale complète, a essayé de se libérer de cet état de fragmentation, mais n'a pas réussi à réaliser ce rêve tout au long du Moyen Âge et a évolué vers un état de souveraineté territoriale.
Partie 4 Église catholique
Le Vatican était un véritable État qui dominait l'Italie centrale au Moyen Âge, et le Saint-Siège s'est établi comme un État moderne avant même les États féodaux.
Cependant, maintenir son indépendance vis-à-vis du monde séculier avec un pouvoir faible dans un État sans force militaire n'était pas chose facile.
Les conflits et les compromis engendrés par cette situation devinrent rapidement un élément majeur de l'histoire européenne.
Elle s'efforce également de maintenir son orthodoxie et son indépendance face à divers défis et changements, tels que les croisades, la corruption et les mouvements de réforme de l'Église, les conflits avec l'autorité royale et la propagation de l'hérésie.
Sur le plan culturel, les efforts de l'Église catholique pour répandre la foi ont instauré l'universalisme dans la société d'Europe occidentale.
En d'autres termes, une seule foi, une seule Bible et une seule écriture furent établies, formant ainsi la base de la civilisation occidentale.
Partie 5 : La maturité et la transition de la culture médiévale
Au fil du Moyen Âge, l'Europe a connu divers changements, parmi lesquels le développement de l'agriculture et des villes, la renaissance économique, la naissance des universités et l'émergence de nouveaux styles artistiques.
Cependant, la propagation de la peste noire a mené toute l'Europe au bord de la destruction.
Après que la peste eut ravagé l'Europe, celle-ci connut un renouveau et entra dans une nouvelle phase charnière appelée Renaissance et modernisme.
« De même que les chimistes combinent des molécules pour étudier les propriétés de la matière, les historiens utilisent les documents historiques pour étudier le passé. »
Les lecteurs du passé se contentaient généralement de lire des « choses secondaires » que les historiens interprétaient et décrivaient à partir de documents historiques.
Cependant, on observe depuis peu un nombre croissant de lecteurs qui souhaitent lire l'histoire de manière plus vivante en accédant directement aux documents historiques utilisés par les historiens et en comprenant leurs intentions.
En outre, on peut affirmer que les compétences fondamentales d'un chercheur en histoire consistent à comprendre et à exploiter les sources historiques qui constituent le fondement de nombreuses traductions et œuvres écrites, ainsi que la base des études historiques. Par ailleurs, pour atteindre l'objectif pédagogique de créativité et de convergence, les étudiants doivent participer activement et avec audace aux cours, notamment par la recherche et la présentation de documents.
Bien que de telles recherches approfondies et des cours autodirigés nécessitent beaucoup de matériel, la réalité ne s'y prête pas.
À l'inverse, la diffusion irresponsable d'informations gratuites sur Internet tue la créativité des chercheurs et mine la confiance des éducateurs.
La première collection de documents sur l'histoire occidentale publiée en Corée
Pour améliorer ne serait-ce qu'un peu cette réalité, il est essentiel de disposer d'un recueil de documents historiques sélectionnés et rédigés directement par des chercheurs spécialisés.
En Occident, ce travail a été mené de diverses manières, aboutissant à la publication de nombreux recueils historiques. En Corée, plusieurs recueils historiques ont été publiés, mais ils se limitent au domaine de l'histoire coréenne.
Les sources historiques occidentales écrites en plusieurs langues présentent un défi pratique : elles ne sont pas facilement accessibles à quiconque n'est pas un chercheur en histoire professionnel, en raison des barrières linguistiques et de contenu.
Cependant, nous ne pouvons pas nous contenter de traduire et d'utiliser les sources historiques occidentales.
Il est absolument nécessaire de reconstruire, d'interpréter correctement et de présenter le matériel avec des explications appropriées pour l'adapter à notre environnement et à nos objectifs éducatifs.
Après un travail minutieux de collecte et de sélection des documents, ainsi que d'ajout de références et d'explications, le deuxième volume, « Temps médiévaux », a été publié après le premier volume, « Temps antiques », et les volumes « Temps modernes » et « Temps contemporains » devraient également paraître successivement.
La collection « L’histoire occidentale à travers les documents historiques », qui couvre l’histoire occidentale de l’Antiquité au XXe siècle, constituera une référence précieuse pour les lecteurs désireux d’approfondir leurs connaissances historiques.
Un premier pas vers une pensée historique vive et critique
Comme l'ont montré les débats récents sur ce qui constitue un fait historique, notre façon d'appréhender les documents historiques peut influencer non seulement le contenu de l'histoire, mais aussi notre conscience historique.
Peut-être parce que notre communauté historique s'est tellement concentrée sur le niveau de connaissances générales qui exige d'abord la connaissance des faits, de nombreux ouvrages traduits ou originaux ont été publiés, mais sans soulever la moindre question quant aux sources historiques qui leur servent de fondement, et les ont simplement acceptées, surfant sur la vague de la célébrité.
Par conséquent, l'importance de cette série réside dans la présentation des sources qui constituent la base de ces écrits et dans la possibilité offerte aux lecteurs de porter des jugements fondés sur ces sources.
De plus, l'étude de l'histoire par la lecture et la compréhension de documents historiques stimule avant tout le désir d'explorer.
La lecture de documents historiques peut mener à des informations inattendues, et observer comment l'histoire se déroule dans des directions imprévues peut susciter une curiosité d'un genre différent de celle que l'on obtient en étudiant les mathématiques ou les sciences.
On pourrait dire que cette série a été créée pour susciter ce genre d'intérêt et de curiosité.
Les lecteurs se rendront compte que l'histoire est constituée de matériaux historiques et apprendront également à manipuler ces matériaux, ce qui leur permettra de faire l'expérience de la pensée historique.
À cet égard, je suis convaincu que les documents présentés ici susciteront un intérêt intellectuel accru auprès du grand public et constitueront une source de réflexion et d'enseignement historiques.
Une histoire générale de l'histoire occidentale centrée sur les sources historiques et leur interprétation
Vous n'êtes pas obligé de lire ce livre du début à la fin.
Les lecteurs souhaitant avoir un bref aperçu de l'histoire occidentale pourront en saisir le déroulement simplement en lisant le texte de chaque chapitre.
Les lecteurs qui souhaitent approfondir leurs recherches peuvent se référer à la section « Documents de lecture » et, si nécessaire, trouver des documents supplémentaires dans les références et les sources.
La collection « Lire l’histoire occidentale à travers les documents historiques », qui présente un large éventail de sources, incluant non seulement des œuvres littéraires classiques mais aussi des sermons, des testaments, des lettres, des inscriptions et des documents officiels, servira de guide aux lecteurs désireux d’approfondir et de rendre vivante l’histoire occidentale. Elle les informera des ressources disponibles et de la manière de les aborder. De plus, utilisée comme support pédagogique, elle devrait contribuer à enrichir l’enseignement de l’histoire occidentale.
Contenu principal de « L'histoire occidentale à travers les documents historiques 2 : Le Moyen Âge »
Première partie : Société, politique et environnement du haut Moyen Âge
Le Moyen Âge fut dominé par un nouveau peuple appelé les Germains.
Bien que les peuples germaniques fussent minoritaires en population lorsqu'ils entrèrent dans l'Empire romain, ils donnèrent naissance à un nouveau système politique.
Les obstacles qu'ils devaient surmonter étaient énormes, notamment l'accord sur les rôles de la religion et de la politique, qui allait déterminer le sort de l'Europe.
L'Empire byzantin était le successeur direct de l'Empire romain, et l'Islam, ajoutant les traditions égyptiennes et perses à l'héritage de la Grèce antique, a développé sa propre civilisation unique et a conquis le monde chrétien d'un seul coup.
Et l'Europe, qui était une société arriérée, s'est développée en acceptant les civilisations avancées de Byzance et de l'Islam.
Deuxième partie : Féodalisme et agriculture
Ceux qui sont au pouvoir rêvent naturellement d'un système centralisé comme l'Empire romain, mais c'est une tâche difficile à réaliser.
Avant la centralisation, le principe qui maintenait l'ordre et soutenait la société était le féodalisme.
Quels étaient les principes et les méthodes de fonctionnement spécifiques du système féodal qui a fonctionné pendant mille ans ?
Nous examinons la réalité et le développement du système familial, du système féodal, du système maître-serviteur et du système agricole qui ont rendu le féodalisme possible et ont finalement conduit à sa dissolution.
Partie 3 : Le développement et les types d'États féodaux
La France, pays représentatif du Moyen Âge, a surmonté les divisions féodales et a instauré la monarchie absolue, tandis que l'Angleterre, pays centralisé où le pouvoir était concentré entre les mains du roi depuis ses origines, s'est transformée en un État féodal sous l'influence de la France.
Cependant, contrairement à la France, l'Angleterre a choisi la voie de la victoire pour la noblesse et l'établissement d'un système parlementaire.
Pendant ce temps, l'Allemagne, qui était dans un état de fragmentation féodale complète, a essayé de se libérer de cet état de fragmentation, mais n'a pas réussi à réaliser ce rêve tout au long du Moyen Âge et a évolué vers un état de souveraineté territoriale.
Partie 4 Église catholique
Le Vatican était un véritable État qui dominait l'Italie centrale au Moyen Âge, et le Saint-Siège s'est établi comme un État moderne avant même les États féodaux.
Cependant, maintenir son indépendance vis-à-vis du monde séculier avec un pouvoir faible dans un État sans force militaire n'était pas chose facile.
Les conflits et les compromis engendrés par cette situation devinrent rapidement un élément majeur de l'histoire européenne.
Elle s'efforce également de maintenir son orthodoxie et son indépendance face à divers défis et changements, tels que les croisades, la corruption et les mouvements de réforme de l'Église, les conflits avec l'autorité royale et la propagation de l'hérésie.
Sur le plan culturel, les efforts de l'Église catholique pour répandre la foi ont instauré l'universalisme dans la société d'Europe occidentale.
En d'autres termes, une seule foi, une seule Bible et une seule écriture furent établies, formant ainsi la base de la civilisation occidentale.
Partie 5 : La maturité et la transition de la culture médiévale
Au fil du Moyen Âge, l'Europe a connu divers changements, parmi lesquels le développement de l'agriculture et des villes, la renaissance économique, la naissance des universités et l'émergence de nouveaux styles artistiques.
Cependant, la propagation de la peste noire a mené toute l'Europe au bord de la destruction.
Après que la peste eut ravagé l'Europe, celle-ci connut un renouveau et entra dans une nouvelle phase charnière appelée Renaissance et modernisme.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 20 juillet 2014
Nombre de pages, poids, dimensions : 507 pages | 1 036 g | 188 × 254 × 24 mm
- ISBN13 : 9788997735440
- ISBN10 : 8997735446
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