
Histoire économique mondiale
Description
Introduction au livre
Pourquoi certains pays sont-ils riches et d'autres pauvres ?
Développement économique : une histoire de leadership et de poursuite
※ Ce livre est une réédition de 『Histoire économique mondiale』 (Kyoyuseoga, 2017).
« Pourquoi certains pays sont-ils riches et d'autres pauvres ? » Telle est la question fondamentale et le sujet d'étude de l'histoire économique.
Ce livre répond à deux questions qui en découlent : « Pourquoi la révolution industrielle a-t-elle eu lieu en Grande-Bretagne et pas ailleurs ? » et « Comment les autres pays avancés ont-ils rattrapé, voire dépassé, la Grande-Bretagne ? »
En comparant les salaires, les niveaux de vie et les prix des principaux produits à travers le monde au cours des 500 dernières années, l'auteur explore les tournants de l'histoire, les points communs des pays qui ont saisi l'opportunité de s'enrichir et les origines des inégalités actuelles.
Il dépeint également avec force détails les turbulences de l'économie mondiale, depuis l'aube de l'impérialisme jusqu'à la bulle économique japonaise et l'ascension de la Chine, à travers l'interaction de la géographie, de la mondialisation, des changements technologiques, des politiques économiques et des institutions.
Il convient notamment de noter que, tout en présentant de manière exhaustive le progrès technologique, la politique gouvernementale et la mondialisation comme facteurs de croissance, le progrès technologique est appréhendé de manière endogène en fonction des prix relatifs des facteurs de production et que le rôle du gouvernement dans la croissance économique est mis en avant.
Ces arguments offrent de nouvelles perspectives qui diffèrent de la vision économique dominante qui met l'accent sur le rôle des institutions et des marchés libres dans la croissance économique.
Développement économique : une histoire de leadership et de poursuite
※ Ce livre est une réédition de 『Histoire économique mondiale』 (Kyoyuseoga, 2017).
« Pourquoi certains pays sont-ils riches et d'autres pauvres ? » Telle est la question fondamentale et le sujet d'étude de l'histoire économique.
Ce livre répond à deux questions qui en découlent : « Pourquoi la révolution industrielle a-t-elle eu lieu en Grande-Bretagne et pas ailleurs ? » et « Comment les autres pays avancés ont-ils rattrapé, voire dépassé, la Grande-Bretagne ? »
En comparant les salaires, les niveaux de vie et les prix des principaux produits à travers le monde au cours des 500 dernières années, l'auteur explore les tournants de l'histoire, les points communs des pays qui ont saisi l'opportunité de s'enrichir et les origines des inégalités actuelles.
Il dépeint également avec force détails les turbulences de l'économie mondiale, depuis l'aube de l'impérialisme jusqu'à la bulle économique japonaise et l'ascension de la Chine, à travers l'interaction de la géographie, de la mondialisation, des changements technologiques, des politiques économiques et des institutions.
Il convient notamment de noter que, tout en présentant de manière exhaustive le progrès technologique, la politique gouvernementale et la mondialisation comme facteurs de croissance, le progrès technologique est appréhendé de manière endogène en fonction des prix relatifs des facteurs de production et que le rôle du gouvernement dans la croissance économique est mis en avant.
Ces arguments offrent de nouvelles perspectives qui diffèrent de la vision économique dominante qui met l'accent sur le rôle des institutions et des marchés libres dans la croissance économique.
indice
1.
Grande Divergence
2.
L'essor de l'Occident
3.
Révolution industrielle
4.
La puissance des pays avancés
5.
Grands empires
6.
Amérique
7.
Afrique
8.
Modèle standard et post-industrialisation
9.
Industrialisation à grande échelle
Remerciements/Références/Guide de lecture/Note du traducteur
Grande Divergence
2.
L'essor de l'Occident
3.
Révolution industrielle
4.
La puissance des pays avancés
5.
Grands empires
6.
Amérique
7.
Afrique
8.
Modèle standard et post-industrialisation
9.
Industrialisation à grande échelle
Remerciements/Références/Guide de lecture/Note du traducteur
Dans le livre
Un niveau de subsistance minimum supprime toute incitation économique pour un pays à se développer économiquement.
Il est nécessaire d'obtenir un meilleur rendement par journée de travail, mais dans ce cas précis, la main-d'œuvre est si bon marché que les entreprises n'ont aucune incitation à développer ou à introduire des machines qui permettraient d'accroître la productivité.
Le niveau de vie minimum est un piège à pauvreté.
La révolution industrielle a été une conséquence directe des salaires élevés.
La révolution industrielle ne se résumait pas à des salaires plus élevés.
--- p.24
Pourquoi le monde est-il devenu de plus en plus inégalitaire ? Des « facteurs fondamentaux » comme la géographie, les institutions et la culture, ainsi que des « accidents historiques », ont joué un rôle.
--- p.26
La révolution industrielle (environ de 1760 à 1850) a constitué un tournant dans l'histoire mondiale.
Parce qu'elle a ouvert une nouvelle ère de croissance économique soutenue.
La révolution industrielle n'a pas constitué la rupture brutale que son nom suggère, mais plutôt le fruit de la transition économique du début de l'ère moderne, abordée au chapitre précédent. Comparé au miracle économique récent, où le PIB a progressé de 8 à 10 %, le taux de croissance économique du siècle qui a suivi 1760 (1,5 % par an) a été remarquablement faible.
Cependant, la Grande-Bretagne a continué à développer ses technologies de pointe en tant que leader mondial.
--- p.44
Les découvertes scientifiques étaient connues dans toute l'Europe, et l'intérêt des classes supérieures pour la philosophie naturelle était universel.
Par conséquent, ces évolutions culturelles ne peuvent expliquer pourquoi la révolution industrielle a eu lieu en Grande-Bretagne.
Il faut plutôt chercher l'explication de la révolution industrielle dans la structure salariale et tarifaire unique de la Grande-Bretagne.
Dans une économie britannique fondée sur des salaires élevés et une énergie bon marché, il était rentable pour les entreprises d'inventer et d'utiliser les technologies innovantes qui ont alimenté la révolution industrielle.
--- p.49~50
Les salaires élevés dans les pays développés ont entraîné une utilisation accrue du capital, ce qui a conduit au développement de produits permettant d'économiser du travail.
Cela a engendré une réaction en chaîne qui a favorisé le progrès.
Des salaires plus élevés ont encouragé une production plus intensive en capital, ce qui a à son tour entraîné une hausse des salaires.
Ce cercle vertueux est devenu le fondement de la croissance des revenus dans les pays développés.
--- p.76~77
Les pays occidentaux développés ont connu une trajectoire de développement dans laquelle la hausse des salaires a conduit au développement de technologies permettant de réduire la main-d'œuvre, et l'utilisation de ces technologies a entraîné une augmentation de la productivité du travail et des salaires.
Ce cycle se répète.
Aujourd'hui, les pays pauvres ont raté l'ascenseur.
Dans ces pays, les salaires sont bas et le coût du capital élevé, la production doit donc se faire à l'aide de technologies obsolètes, et par conséquent les revenus sont faibles.
L'histoire de l'industrie fournit des exemples de ces lois.
--- p.82
Pourquoi les États-Unis et le Mexique ont-ils emprunté des voies si différentes ? La demande en matière d’alphabétisation et de calcul était bien plus forte dans l’Amérique coloniale que dans le Mexique colonial.
Cela s'explique par le fait que les colonies nord-américaines étaient des économies basées sur les produits locaux, et que les colons s'attendaient à vendre une grande partie de leurs produits pour acheter des biens de consommation britanniques et atteindre un niveau de vie européen.
La capacité de lire et d'écrire a facilité l'activité commerciale.
À l'inverse, la population indigène du Mexique était beaucoup moins active commercialement et donc moins utile dans ces domaines.
Il est nécessaire d'obtenir un meilleur rendement par journée de travail, mais dans ce cas précis, la main-d'œuvre est si bon marché que les entreprises n'ont aucune incitation à développer ou à introduire des machines qui permettraient d'accroître la productivité.
Le niveau de vie minimum est un piège à pauvreté.
La révolution industrielle a été une conséquence directe des salaires élevés.
La révolution industrielle ne se résumait pas à des salaires plus élevés.
--- p.24
Pourquoi le monde est-il devenu de plus en plus inégalitaire ? Des « facteurs fondamentaux » comme la géographie, les institutions et la culture, ainsi que des « accidents historiques », ont joué un rôle.
--- p.26
La révolution industrielle (environ de 1760 à 1850) a constitué un tournant dans l'histoire mondiale.
Parce qu'elle a ouvert une nouvelle ère de croissance économique soutenue.
La révolution industrielle n'a pas constitué la rupture brutale que son nom suggère, mais plutôt le fruit de la transition économique du début de l'ère moderne, abordée au chapitre précédent. Comparé au miracle économique récent, où le PIB a progressé de 8 à 10 %, le taux de croissance économique du siècle qui a suivi 1760 (1,5 % par an) a été remarquablement faible.
Cependant, la Grande-Bretagne a continué à développer ses technologies de pointe en tant que leader mondial.
--- p.44
Les découvertes scientifiques étaient connues dans toute l'Europe, et l'intérêt des classes supérieures pour la philosophie naturelle était universel.
Par conséquent, ces évolutions culturelles ne peuvent expliquer pourquoi la révolution industrielle a eu lieu en Grande-Bretagne.
Il faut plutôt chercher l'explication de la révolution industrielle dans la structure salariale et tarifaire unique de la Grande-Bretagne.
Dans une économie britannique fondée sur des salaires élevés et une énergie bon marché, il était rentable pour les entreprises d'inventer et d'utiliser les technologies innovantes qui ont alimenté la révolution industrielle.
--- p.49~50
Les salaires élevés dans les pays développés ont entraîné une utilisation accrue du capital, ce qui a conduit au développement de produits permettant d'économiser du travail.
Cela a engendré une réaction en chaîne qui a favorisé le progrès.
Des salaires plus élevés ont encouragé une production plus intensive en capital, ce qui a à son tour entraîné une hausse des salaires.
Ce cercle vertueux est devenu le fondement de la croissance des revenus dans les pays développés.
--- p.76~77
Les pays occidentaux développés ont connu une trajectoire de développement dans laquelle la hausse des salaires a conduit au développement de technologies permettant de réduire la main-d'œuvre, et l'utilisation de ces technologies a entraîné une augmentation de la productivité du travail et des salaires.
Ce cycle se répète.
Aujourd'hui, les pays pauvres ont raté l'ascenseur.
Dans ces pays, les salaires sont bas et le coût du capital élevé, la production doit donc se faire à l'aide de technologies obsolètes, et par conséquent les revenus sont faibles.
L'histoire de l'industrie fournit des exemples de ces lois.
--- p.82
Pourquoi les États-Unis et le Mexique ont-ils emprunté des voies si différentes ? La demande en matière d’alphabétisation et de calcul était bien plus forte dans l’Amérique coloniale que dans le Mexique colonial.
Cela s'explique par le fait que les colonies nord-américaines étaient des économies basées sur les produits locaux, et que les colons s'attendaient à vendre une grande partie de leurs produits pour acheter des biens de consommation britanniques et atteindre un niveau de vie européen.
La capacité de lire et d'écrire a facilité l'activité commerciale.
À l'inverse, la population indigène du Mexique était beaucoup moins active commercialement et donc moins utile dans ces domaines.
--- p.141~142
Avis de l'éditeur
Des questions et réponses audacieuses couvrant 500 ans d'histoire
L'auteur divise l'histoire économique mondiale depuis 1500 en trois périodes : la période du mercantilisme, la période de rattrapage et la période de la grande industrialisation.
Et nous identifions les principaux moteurs du développement économique à chaque période.
La période du mercantilisme, de 1500 à 1800, désigne la période coloniale, l'économie mondiale et la révolution industrielle déclenchée par les grands voyages de découverte.
La période de rattrapage correspond à la période du XIXe siècle où l'Europe et les États-Unis ont commencé à rattraper la Grande-Bretagne, et la période de la grande industrialisation correspond à la période du XXe siècle où l'Union soviétique, la Chine et les pays d'Asie de l'Est, dont le Japon, ont rattrapé les pays avancés.
S’appuyant sur ces données couvrant une vaste période, l’auteur apporte des réponses à des questions historiques majeures, telles que : pourquoi le Nord et le Sud des Amériques, qui ont connu la même histoire coloniale, ont-ils emprunté des voies différentes ; pourquoi l’Union soviétique et la Chine, qui ont poursuivi des économies planifiées similaires, ont-elles également eu des histoires différentes ; et pourquoi des continents comme l’Afrique et l’Inde restent englués dans la pauvreté.
Les salaires élevés en Grande-Bretagne ont alimenté la révolution industrielle.
La révolution industrielle en Grande-Bretagne fut un développement remarquable.
Durant la révolution industrielle, la part de la Grande-Bretagne dans la production manufacturière mondiale est passée de 2 % à 23 %, une puissance suffisante pour dévaster l'industrie manufacturière asiatique.
L'auteur cite les « salaires élevés » comme cause de la révolution industrielle en Angleterre.
En raison du coût élevé de la main-d'œuvre, il était nécessaire de la remplacer par de nouvelles technologies, et la machine à vapeur qui a ainsi vu le jour a apporté l'innovation aux industries du filage et du textile de l'époque.
À l'inverse, dans les pays coloniaux, le faible coût de la main-d'œuvre n'incitait guère à introduire de nouvelles technologies, et des pays comme l'Inde, exclus de la concurrence avec la Grande-Bretagne dans l'industrie cotonnière, n'ont pas pu dépasser le stade de simples sites de production agricole au sein de la structure économique mondialisée.
Modèles standards ayant favorisé le développement : chemins de fer, tarifs douaniers, banques, écoles
Le terme « modèle standard » apparaît dans cet ouvrage.
Autrement dit, il existe des politiques communes aux pays qui ont rejoint les rangs des pays avancés dans le processus d'industrialisation.
Ce sont là les facteurs communs qui ont permis le développement de l'Allemagne, qui a farouchement rivalisé avec la Grande-Bretagne au XIXe siècle, des États-Unis, qui ont dominé le XXe siècle, ainsi que du Japon et de la Chine.
L'auteur énumère quatre modèles standard.
Chemins de fer, douanes, banques et écoles.
Les chemins de fer ont contribué à intégrer le marché d'un pays au marché national, tandis que les droits de douane ont protégé le marché intérieur jusqu'à ce que la croissance soit amorcée.
Les banques ont joué un rôle dans l'investissement dans l'innovation en finançant le capital industriel, et à mesure que les travailleurs maîtrisant la lecture, l'écriture et le calcul gagnaient des salaires plus élevés, la demande d'éducation a augmenté, et cette demande a été soutenue par l'éducation de masse.
L'auteur estime que ces quatre facteurs, lorsqu'ils sont étroitement liés, ont favorisé le progrès technologique et sont entrés dans un cercle vertueux d'augmentation des revenus.
Une contre-attaque des retardataires et une forte impulsion gouvernementale
Parce que les pays avancés sont entrés dans un cercle vertueux et enregistrent des taux de croissance économique stables, il est impossible pour les pays en retard de les rattraper sans une croissance économique fulgurante.
L'auteur relève également des points communs entre plusieurs pays qui ont rejoint les rangs des nations avancées au XXe siècle.
Il s'agit de la grande impulsion d'industrialisation menée par le gouvernement.
Par exemple, il n'y a pas d'usines pour produire des automobiles, ni d'aciéries pour produire le fer utilisé ici.
Il n'y a pas de centrale électrique pour faire fonctionner l'aciérie.
La demande de voitures pourrait être forte.
En bref, il n'y a ni offre ni demande.
C’est alors que le gouvernement intervient.
C'est comme construire une usine automobile en « croyant » qu'il y aura de la demande, et construire une aciérie en « croyant » qu'une fois l'usine automobile construite, il y aura de la demande.
L’État intervient sur l’offre et la demande, en se faisant « garant » pour promouvoir la construction.
Autrement dit, ils affirment que les incitations au développement économique viennent du gouvernement, et non du marché.
L'auteur soutient que la Chine a atteint son statut actuel grâce à une industrialisation massive et rapide.
Et si la Chine continue de se développer à son rythme actuel, l'économie mondiale achèvera un cycle massif, revenant à la situation d'avant la « découverte » du Nouveau Monde par Christophe Colomb et Vasco de Gama, avant la Grande Divergence mentionnée dans ce livre.
L'auteur divise l'histoire économique mondiale depuis 1500 en trois périodes : la période du mercantilisme, la période de rattrapage et la période de la grande industrialisation.
Et nous identifions les principaux moteurs du développement économique à chaque période.
La période du mercantilisme, de 1500 à 1800, désigne la période coloniale, l'économie mondiale et la révolution industrielle déclenchée par les grands voyages de découverte.
La période de rattrapage correspond à la période du XIXe siècle où l'Europe et les États-Unis ont commencé à rattraper la Grande-Bretagne, et la période de la grande industrialisation correspond à la période du XXe siècle où l'Union soviétique, la Chine et les pays d'Asie de l'Est, dont le Japon, ont rattrapé les pays avancés.
S’appuyant sur ces données couvrant une vaste période, l’auteur apporte des réponses à des questions historiques majeures, telles que : pourquoi le Nord et le Sud des Amériques, qui ont connu la même histoire coloniale, ont-ils emprunté des voies différentes ; pourquoi l’Union soviétique et la Chine, qui ont poursuivi des économies planifiées similaires, ont-elles également eu des histoires différentes ; et pourquoi des continents comme l’Afrique et l’Inde restent englués dans la pauvreté.
Les salaires élevés en Grande-Bretagne ont alimenté la révolution industrielle.
La révolution industrielle en Grande-Bretagne fut un développement remarquable.
Durant la révolution industrielle, la part de la Grande-Bretagne dans la production manufacturière mondiale est passée de 2 % à 23 %, une puissance suffisante pour dévaster l'industrie manufacturière asiatique.
L'auteur cite les « salaires élevés » comme cause de la révolution industrielle en Angleterre.
En raison du coût élevé de la main-d'œuvre, il était nécessaire de la remplacer par de nouvelles technologies, et la machine à vapeur qui a ainsi vu le jour a apporté l'innovation aux industries du filage et du textile de l'époque.
À l'inverse, dans les pays coloniaux, le faible coût de la main-d'œuvre n'incitait guère à introduire de nouvelles technologies, et des pays comme l'Inde, exclus de la concurrence avec la Grande-Bretagne dans l'industrie cotonnière, n'ont pas pu dépasser le stade de simples sites de production agricole au sein de la structure économique mondialisée.
Modèles standards ayant favorisé le développement : chemins de fer, tarifs douaniers, banques, écoles
Le terme « modèle standard » apparaît dans cet ouvrage.
Autrement dit, il existe des politiques communes aux pays qui ont rejoint les rangs des pays avancés dans le processus d'industrialisation.
Ce sont là les facteurs communs qui ont permis le développement de l'Allemagne, qui a farouchement rivalisé avec la Grande-Bretagne au XIXe siècle, des États-Unis, qui ont dominé le XXe siècle, ainsi que du Japon et de la Chine.
L'auteur énumère quatre modèles standard.
Chemins de fer, douanes, banques et écoles.
Les chemins de fer ont contribué à intégrer le marché d'un pays au marché national, tandis que les droits de douane ont protégé le marché intérieur jusqu'à ce que la croissance soit amorcée.
Les banques ont joué un rôle dans l'investissement dans l'innovation en finançant le capital industriel, et à mesure que les travailleurs maîtrisant la lecture, l'écriture et le calcul gagnaient des salaires plus élevés, la demande d'éducation a augmenté, et cette demande a été soutenue par l'éducation de masse.
L'auteur estime que ces quatre facteurs, lorsqu'ils sont étroitement liés, ont favorisé le progrès technologique et sont entrés dans un cercle vertueux d'augmentation des revenus.
Une contre-attaque des retardataires et une forte impulsion gouvernementale
Parce que les pays avancés sont entrés dans un cercle vertueux et enregistrent des taux de croissance économique stables, il est impossible pour les pays en retard de les rattraper sans une croissance économique fulgurante.
L'auteur relève également des points communs entre plusieurs pays qui ont rejoint les rangs des nations avancées au XXe siècle.
Il s'agit de la grande impulsion d'industrialisation menée par le gouvernement.
Par exemple, il n'y a pas d'usines pour produire des automobiles, ni d'aciéries pour produire le fer utilisé ici.
Il n'y a pas de centrale électrique pour faire fonctionner l'aciérie.
La demande de voitures pourrait être forte.
En bref, il n'y a ni offre ni demande.
C’est alors que le gouvernement intervient.
C'est comme construire une usine automobile en « croyant » qu'il y aura de la demande, et construire une aciérie en « croyant » qu'une fois l'usine automobile construite, il y aura de la demande.
L’État intervient sur l’offre et la demande, en se faisant « garant » pour promouvoir la construction.
Autrement dit, ils affirment que les incitations au développement économique viennent du gouvernement, et non du marché.
L'auteur soutient que la Chine a atteint son statut actuel grâce à une industrialisation massive et rapide.
Et si la Chine continue de se développer à son rythme actuel, l'économie mondiale achèvera un cycle massif, revenant à la situation d'avant la « découverte » du Nouveau Monde par Christophe Colomb et Vasco de Gama, avant la Grande Divergence mentionnée dans ce livre.
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 1er avril 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 272 pages | 128 × 188 × 20 mm
- ISBN13 : 9791194523390
- ISBN10 : 1194523390
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