
Lecture facile de Foucault, Barthes, Lévi-Strauss et Lacan
Description
Introduction au livre
De Marx, Freud et Nietzsche à Saussure, Foucault, Barthes, Lévi-Strauss et Lacan !
Découvrez en un seul lieu les figures emblématiques et les idées fondamentales du structuralisme !
Cet ouvrage constitue un excellent commentaire sur le structuralisme, partant de la question : « Qu’est-ce que le structuralisme ? » et retraçant ses origines, son histoire et son contenu. Il rassemble également les figures majeures du structuralisme et résume leurs idées principales afin d’en faciliter la compréhension.
Ce livre témoigne pleinement du talent de l'auteur pour expliquer des idées et des concepts complexes de manière accessible. Il s'agit du meilleur ouvrage d'introduction au structuralisme, facile et agréable à lire tant pour les spécialistes que pour le grand public désireux d'en apprendre davantage sur ce sujet.
Comme le dit le traducteur : « La raison pour laquelle nous devrions nous intéresser au structuralisme est, comme c’est l’essence de tout apprentissage, de vivre mieux et d’être plus heureux », ce livre contient bien plus que de simples informations « de manuel », nous permettant de réfléchir à la signification actuelle du structuralisme à travers son aspect humain, qui n’est pas facilement perceptible dans d’autres ouvrages.
Le structuralisme est-il encore pertinent aujourd'hui ? La réponse apportée par ce livre est un oui retentissant.
Les auteurs répondent que la voix du structuralisme, qui nous encourage à nous débarrasser de l'arrogance et des préjugés et à nous reconnaître au sein d'un monde diversifié, est ce dont nous avons le plus besoin à notre époque marquée par une « absence de communication » généralisée.
Comprendre la nature du structuralisme et l'appréhender en profondeur constituera la première étape essentielle pour comprendre ma vie actuelle et construire un avenir meilleur et une société plus avancée.
Découvrez en un seul lieu les figures emblématiques et les idées fondamentales du structuralisme !
Cet ouvrage constitue un excellent commentaire sur le structuralisme, partant de la question : « Qu’est-ce que le structuralisme ? » et retraçant ses origines, son histoire et son contenu. Il rassemble également les figures majeures du structuralisme et résume leurs idées principales afin d’en faciliter la compréhension.
Ce livre témoigne pleinement du talent de l'auteur pour expliquer des idées et des concepts complexes de manière accessible. Il s'agit du meilleur ouvrage d'introduction au structuralisme, facile et agréable à lire tant pour les spécialistes que pour le grand public désireux d'en apprendre davantage sur ce sujet.
Comme le dit le traducteur : « La raison pour laquelle nous devrions nous intéresser au structuralisme est, comme c’est l’essence de tout apprentissage, de vivre mieux et d’être plus heureux », ce livre contient bien plus que de simples informations « de manuel », nous permettant de réfléchir à la signification actuelle du structuralisme à travers son aspect humain, qui n’est pas facilement perceptible dans d’autres ouvrages.
Le structuralisme est-il encore pertinent aujourd'hui ? La réponse apportée par ce livre est un oui retentissant.
Les auteurs répondent que la voix du structuralisme, qui nous encourage à nous débarrasser de l'arrogance et des préjugés et à nous reconnaître au sein d'un monde diversifié, est ce dont nous avons le plus besoin à notre époque marquée par une « absence de communication » généralisée.
Comprendre la nature du structuralisme et l'appréhender en profondeur constituera la première étape essentielle pour comprendre ma vie actuelle et construire un avenir meilleur et une société plus avancée.
- Vous pouvez consulter un aperçu du contenu du livre.
Aperçu
indice
Introduction
Chapitre 1 : Histoire préstructuraliste
Nous vivons dans une « ère de préjugés ».
Une vision du monde
La vision héliocentrique de l'humanité selon Marx
Freud a découvert la « chambre de l'inconscient »
Nietzsche critiquait le « jugement fondé sur la conjecture ».
Chapitre 2 : L'émergence de Saussure, le fondateur
Le langage n'est pas le « nom des choses ».
L'expérience est définie par le langage
Nous parlons la langue des autres
Chapitre 3 : Foucault et la pensée généalogique
L'histoire n'est pas orientée vers « maintenant, ici et moi ».
Qui affirme la folie ?
Le corps est une institution sociale
Les deux corps du roi
L'État manipule le corps
Pourquoi les gens veulent-ils parler de sexe ?
Chapitre 4 : Barthes et le leadership en matière d’écriture
« L’usage objectif du langage » règne en maître
La naissance du lecteur et la mort de l'auteur
Le rêve impossible du « langage pur »
Chapitre 5 : Lévi-Strauss et le cadeau sans fin
L'ère du structuralisme commence
Le débat entre Sartre et Camus
Le Sartre « écrasé »
Qu'est-ce que la phonologie ?
Tous les liens de parenté sont représentés par 2 bits
La nature humaine réside dans le don.
Chapitre 6 : Lacan et le dialogue analytique
Le nourrisson me saisit à travers le miroir.
La mémoire n'est pas la « vérité du passé ».
Devenir adulte
La communication est essentielle.
Les mots qui sortent
Note du traducteur
Références
Chapitre 1 : Histoire préstructuraliste
Nous vivons dans une « ère de préjugés ».
Une vision du monde
La vision héliocentrique de l'humanité selon Marx
Freud a découvert la « chambre de l'inconscient »
Nietzsche critiquait le « jugement fondé sur la conjecture ».
Chapitre 2 : L'émergence de Saussure, le fondateur
Le langage n'est pas le « nom des choses ».
L'expérience est définie par le langage
Nous parlons la langue des autres
Chapitre 3 : Foucault et la pensée généalogique
L'histoire n'est pas orientée vers « maintenant, ici et moi ».
Qui affirme la folie ?
Le corps est une institution sociale
Les deux corps du roi
L'État manipule le corps
Pourquoi les gens veulent-ils parler de sexe ?
Chapitre 4 : Barthes et le leadership en matière d’écriture
« L’usage objectif du langage » règne en maître
La naissance du lecteur et la mort de l'auteur
Le rêve impossible du « langage pur »
Chapitre 5 : Lévi-Strauss et le cadeau sans fin
L'ère du structuralisme commence
Le débat entre Sartre et Camus
Le Sartre « écrasé »
Qu'est-ce que la phonologie ?
Tous les liens de parenté sont représentés par 2 bits
La nature humaine réside dans le don.
Chapitre 6 : Lacan et le dialogue analytique
Le nourrisson me saisit à travers le miroir.
La mémoire n'est pas la « vérité du passé ».
Devenir adulte
La communication est essentielle.
Les mots qui sortent
Note du traducteur
Références
Dans le livre
Le structuralisme, en termes simples, est une façon de penser qui :
« Nous appartenons toujours à une certaine époque, à une certaine région, à un certain groupe social, et ces conditions déterminent fondamentalement nos opinions, nos sentiments et notre façon de penser. »
Nous ne vivons donc pas aussi librement ni aussi autonomement que nous le pensons.
En réalité, dans la plupart des cas, nous avons tendance à « voir, ressentir ou penser » sélectivement uniquement ce que le groupe social auquel nous appartenons accepte.
Et ce que le groupe exclut inconsciemment ne se trouvera jamais dans notre champ de vision, ne heurtera jamais notre sensibilité, ni ne deviendra l'objet de nos réflexions. L'apport du structuralisme est d'avoir minutieusement examiné le fait que, bien que nous nous croyions être des « sujets autonomes » qui jugent et agissent par nous-mêmes, en réalité, cette liberté ou autonomie est assez limitée.
27-28
La théorie enseignée par un linguiste (Saussure) dans une petite salle de classe de l'Université de Genève au début du XXe siècle a ensuite été reprise par l'École de Prague et a formé un courant de pensée à travers un mélange hétérogène avec divers mouvements littéraires et idéologiques.
Le structuralisme a émergé au sein de cette nouvelle vague de connaissances académiques qui a marqué l'Europe de l'Est et la Russie dans les années 1920 et 1930.
La génération française d'après-guerre, des années 1940 aux années 1960, baptisée par cette nouvelle vague, correspond à la « troisième génération » du structuralisme.
Grâce à ces personnes (Foucault, Barthes, Lévi-Strauss, Lacan), la théorie structuraliste, qui s'était limitée jusque-là à la linguistique, s'est soudainement étendue à divers domaines connexes et a rapidement acquis un statut intellectuel universel.----pp.
81-82
Ce qui est important lorsqu'on lit l'histoire sociale de Foucault, c'est que (…) il ne comprend pas le mot « pouvoir » comme une entité simple telle que le « pouvoir d'État » ou les divers « dispositifs idéologiques » qu'il contrôle.
Le « pouvoir » a une « tendance à l’accumulation » qui vise à classer, nommer et standardiser tous les niveaux d’activité humaine et à les inscrire dans l’inventaire culturel public.
Par conséquent, même si on l’appelle critique du pouvoir, (…) dans la mesure où elle est effectivement répertoriée, cataloguée et mise à disposition pour être vue d’un coup d’œil, elle s’est déjà transformée en « pouvoir ».
(…) Ce que Foucault a souligné, c’est que toutes les activités de connaissance fonctionnent nécessairement comme « pouvoir » dans la mesure où elles sont motivées par le désir d’organiser et d’« accumuler » des informations sur la formation du monde ou l’apparition des humains. ---pp.
120-121
Ce que Barthes explorait, c'était le rêve impossible d'une « écriture pure, affranchie de toute soumission servile à l'ordre imprimé par la grammaire », un langage pur qui n'affirme rien, ne nie rien et se tient simplement là.
(…) La direction de l’écriture, l’écriture pure, fait référence à une écriture « blanche et pure » dans laquelle il n’y a pas d’intervention subjective du locuteur, telle que l’espoir, l’interdiction, le commandement ou le jugement.
C’est le rêve du langage que Barthes a poursuivi tout au long de sa vie. ---pp.
146-147
La conclusion de Lévi-Strauss était que la différence entre la « pensée sauvage » et la « pensée civilisée » ne résidait pas dans un stade de développement, mais plutôt dans une « pensée différente » dès le départ, et que les comparer pour déterminer laquelle était supérieure n'avait aucun sens.
(…) Les « peuples civilisés » et les « sauvages » ont simplement des manières différentes d’avoir des intérêts, mais le fait que les « sauvages » ne voient pas le monde comme les « peuples civilisés » ne signifie pas qu’ils sont intellectuellement inférieurs.
(…) Lévi-Strauss part de ce postulat.
Et il avertit sévèrement que « chaque civilisation surestime les aspects objectifs de sa propre pensée ».
(…) Plus les gens se considèrent comme « civilisés » et ont une vision « objective » de la structure du monde, plus ils sont susceptibles de commettre cette erreur.
(…) Lévi-Strauss ne tolère pas une telle arrogance de la part des « gens civilisés ».
---pp.
160-162
Selon Lacan, les êtres humains deviennent des « adultes normaux » après avoir subi deux « impostures » majeures dans leur vie.
La première consiste à acquérir les fondements du « je » en considérant « ce qui n’est pas moi » comme « je » dans le stade du miroir, et la seconde consiste à « expliquer » son impuissance et son incompétence comme résultant de l’intervention menaçante du « père » à travers le stade d’Œdipe.
(…) Par conséquent, le traitement psychanalytique est généralement mené avec des analysants qui n’ont pas réussi à franchir le stade d’Œdipe, et le travail est généralement effectué en prenant l’analyste comme le « père » et en partageant « l’histoire de soi-même » avec le « père » et en recevant l’approbation du « père ».
(…) Ce « dialogue et cette réponse » constituent le véritable moteur de la conversation analytique.
(…) Réactiver une communication stagnante en « partageant des histoires » est une stratégie que nous employons toujours, non seulement en psychanalyse, mais aussi lorsque nous poursuivons la possibilité d’une « symbiose » humaine avec les autres.---pp.
213-215
Cela fait un certain temps que je souhaite écrire un ouvrage d'introduction au structuralisme.
(…) Tout en souffrant dans le monde, j’ai peu à peu appris ce que sont les « choses précieuses pour les humains ».
Après tant d'années, j'ai relu le livre, et les idées que le structuralisme et les structuralistes essayaient d'exprimer, si difficiles à comprendre et si difficiles à comprendre que je les croyais maléfiques, ont commencé à m'apparaître plus clairement.
En résumé, j'ai appris que Lévi-Strauss disait : « Vivons tous ensemble en harmonie », Barthes disait : « L'usage du langage détermine une personne », Lacan disait : « Sois adulte », et Foucault disait : « Je déteste les imbéciles ».
« Nous appartenons toujours à une certaine époque, à une certaine région, à un certain groupe social, et ces conditions déterminent fondamentalement nos opinions, nos sentiments et notre façon de penser. »
Nous ne vivons donc pas aussi librement ni aussi autonomement que nous le pensons.
En réalité, dans la plupart des cas, nous avons tendance à « voir, ressentir ou penser » sélectivement uniquement ce que le groupe social auquel nous appartenons accepte.
Et ce que le groupe exclut inconsciemment ne se trouvera jamais dans notre champ de vision, ne heurtera jamais notre sensibilité, ni ne deviendra l'objet de nos réflexions. L'apport du structuralisme est d'avoir minutieusement examiné le fait que, bien que nous nous croyions être des « sujets autonomes » qui jugent et agissent par nous-mêmes, en réalité, cette liberté ou autonomie est assez limitée.
27-28
La théorie enseignée par un linguiste (Saussure) dans une petite salle de classe de l'Université de Genève au début du XXe siècle a ensuite été reprise par l'École de Prague et a formé un courant de pensée à travers un mélange hétérogène avec divers mouvements littéraires et idéologiques.
Le structuralisme a émergé au sein de cette nouvelle vague de connaissances académiques qui a marqué l'Europe de l'Est et la Russie dans les années 1920 et 1930.
La génération française d'après-guerre, des années 1940 aux années 1960, baptisée par cette nouvelle vague, correspond à la « troisième génération » du structuralisme.
Grâce à ces personnes (Foucault, Barthes, Lévi-Strauss, Lacan), la théorie structuraliste, qui s'était limitée jusque-là à la linguistique, s'est soudainement étendue à divers domaines connexes et a rapidement acquis un statut intellectuel universel.----pp.
81-82
Ce qui est important lorsqu'on lit l'histoire sociale de Foucault, c'est que (…) il ne comprend pas le mot « pouvoir » comme une entité simple telle que le « pouvoir d'État » ou les divers « dispositifs idéologiques » qu'il contrôle.
Le « pouvoir » a une « tendance à l’accumulation » qui vise à classer, nommer et standardiser tous les niveaux d’activité humaine et à les inscrire dans l’inventaire culturel public.
Par conséquent, même si on l’appelle critique du pouvoir, (…) dans la mesure où elle est effectivement répertoriée, cataloguée et mise à disposition pour être vue d’un coup d’œil, elle s’est déjà transformée en « pouvoir ».
(…) Ce que Foucault a souligné, c’est que toutes les activités de connaissance fonctionnent nécessairement comme « pouvoir » dans la mesure où elles sont motivées par le désir d’organiser et d’« accumuler » des informations sur la formation du monde ou l’apparition des humains. ---pp.
120-121
Ce que Barthes explorait, c'était le rêve impossible d'une « écriture pure, affranchie de toute soumission servile à l'ordre imprimé par la grammaire », un langage pur qui n'affirme rien, ne nie rien et se tient simplement là.
(…) La direction de l’écriture, l’écriture pure, fait référence à une écriture « blanche et pure » dans laquelle il n’y a pas d’intervention subjective du locuteur, telle que l’espoir, l’interdiction, le commandement ou le jugement.
C’est le rêve du langage que Barthes a poursuivi tout au long de sa vie. ---pp.
146-147
La conclusion de Lévi-Strauss était que la différence entre la « pensée sauvage » et la « pensée civilisée » ne résidait pas dans un stade de développement, mais plutôt dans une « pensée différente » dès le départ, et que les comparer pour déterminer laquelle était supérieure n'avait aucun sens.
(…) Les « peuples civilisés » et les « sauvages » ont simplement des manières différentes d’avoir des intérêts, mais le fait que les « sauvages » ne voient pas le monde comme les « peuples civilisés » ne signifie pas qu’ils sont intellectuellement inférieurs.
(…) Lévi-Strauss part de ce postulat.
Et il avertit sévèrement que « chaque civilisation surestime les aspects objectifs de sa propre pensée ».
(…) Plus les gens se considèrent comme « civilisés » et ont une vision « objective » de la structure du monde, plus ils sont susceptibles de commettre cette erreur.
(…) Lévi-Strauss ne tolère pas une telle arrogance de la part des « gens civilisés ».
---pp.
160-162
Selon Lacan, les êtres humains deviennent des « adultes normaux » après avoir subi deux « impostures » majeures dans leur vie.
La première consiste à acquérir les fondements du « je » en considérant « ce qui n’est pas moi » comme « je » dans le stade du miroir, et la seconde consiste à « expliquer » son impuissance et son incompétence comme résultant de l’intervention menaçante du « père » à travers le stade d’Œdipe.
(…) Par conséquent, le traitement psychanalytique est généralement mené avec des analysants qui n’ont pas réussi à franchir le stade d’Œdipe, et le travail est généralement effectué en prenant l’analyste comme le « père » et en partageant « l’histoire de soi-même » avec le « père » et en recevant l’approbation du « père ».
(…) Ce « dialogue et cette réponse » constituent le véritable moteur de la conversation analytique.
(…) Réactiver une communication stagnante en « partageant des histoires » est une stratégie que nous employons toujours, non seulement en psychanalyse, mais aussi lorsque nous poursuivons la possibilité d’une « symbiose » humaine avec les autres.---pp.
213-215
Cela fait un certain temps que je souhaite écrire un ouvrage d'introduction au structuralisme.
(…) Tout en souffrant dans le monde, j’ai peu à peu appris ce que sont les « choses précieuses pour les humains ».
Après tant d'années, j'ai relu le livre, et les idées que le structuralisme et les structuralistes essayaient d'exprimer, si difficiles à comprendre et si difficiles à comprendre que je les croyais maléfiques, ont commencé à m'apparaître plus clairement.
En résumé, j'ai appris que Lévi-Strauss disait : « Vivons tous ensemble en harmonie », Barthes disait : « L'usage du langage détermine une personne », Lacan disait : « Sois adulte », et Foucault disait : « Je déteste les imbéciles ».
---pp.
216-217
216-217
Avis de l'éditeur
Depuis sa publication en 2002, il a été réimprimé à de nombreuses reprises.
Il n'a jamais perdu sa place de best-seller.
La meilleure introduction au structuralisme !
« Lecture facile de Foucault, Barthes, Lévi-Strauss et Lacan - Cours de structuralisme pour les cultivés » est un livre qui offre un aperçu du structuralisme dans son ensemble, en se concentrant sur les soi-disant « Quatre mousquetaires du structuralisme » : Foucault, Barthes, Lévi-Strauss et Lacan.
Bien qu'il existe déjà de nombreux ouvrages sur le structuralisme, la parution de ce livre est la bienvenue, car il est difficile d'en trouver un qui soit facilement accessible.
Le professeur Tatsuro Uchida, l'auteur, démontre son talent pour expliquer des idées et des théories difficiles de manière facile à comprendre, en organisant clairement la définition du structuralisme, ses origines et son histoire, ainsi que ses figures et idées représentatives, de façon à ce qu'on puisse les comprendre d'un seul coup d'œil.
En bref, ce livre constitue une excellente introduction au structuralisme qui sera utile aussi bien aux étudiants en structuralisme qu'aux lecteurs en général intéressés par ce domaine.
Le chapitre 1, « Histoire du préstructuralisme », examine les idées fondamentales de Marx, Freud et Nietzsche, qui ont jeté les bases du structuralisme avant même l'avènement de ce courant. Le chapitre 2, « L'émergence de Saussure, le fondateur », analyse la linguistique structuraliste de Saussure, qui a inauguré l'ère du structuralisme.
Dans le « Chapitre 3 : Foucault et la pensée généalogique », nous examinons l'œuvre d'histoire sociale de Foucault, le premier des « Quatre Mousquetaires du structuralisme », et dans le « Chapitre 4 : Barthes et le leadership de l'écriture », nous examinons les idées centrales de Barthes, le deuxième des « Quatre Mousquetaires du structuralisme », qui a apporté une contribution significative à la théorie critique.
Dans le chapitre 5, « Lévi-Strauss et le don sans fin », nous découvrirons l'anthropologie structuraliste de Lévi-Strauss, le troisième des « Quatre Mousquetaires », le plus grand anthropologue culturel du XXe siècle. Dans le dernier chapitre, « Lacan et le dialogue analytique », nous étudierons la psychanalyse de Lacan, le dernier des « Quatre Mousquetaires ».
Comme le dit le traducteur : « La raison pour laquelle nous devrions nous intéresser au structuralisme est, comme c’est l’essence de tout apprentissage, de vivre mieux et d’être plus heureux », ce livre contient bien plus que de simples informations « de manuel », nous permettant de reconsidérer la signification actuelle du structuralisme à travers ses aspects humains qui ne sont pas facilement perceptibles dans d’autres ouvrages.
Les êtres humains sont-ils des « sujets autonomes » ?
Qu’est-ce que le structuralisme ? Le professeur Uchida le définit en un mot dans l’introduction de ce livre : une façon de penser.
« Nous appartenons toujours à une certaine époque et à un certain groupe social, et ces conditions déterminent fondamentalement nos opinions, nos sentiments et notre façon de penser. »
Nous ne vivons donc pas aussi librement ni aussi autonomement que nous le pensons.
En réalité, dans la plupart des cas, nous avons tendance à ne voir, ressentir ou penser que ce qui est accepté par le groupe social auquel nous appartenons.
« Ce que le groupe exclut inconsciemment ne sera jamais visible, ne heurtera jamais nos sensibilités et ne deviendra jamais l’objet de nos réflexions. » (p.
27)
L'explication de l'auteur est claire.
En résumé, nous croyons être des « sujets autonomes » qui prennent leurs propres décisions et agissent selon leurs propres principes, mais en réalité, cette liberté et cette autonomie sont extrêmement limitées.
C’est là le cœur du structuralisme abordé tout au long de ce livre.
D’où vient donc ce type de pensée ? Pour comprendre les origines du structuralisme, l’auteur explore d’abord la question suivante : « L’objectivité existe-t-elle réellement dans notre pensée et notre jugement ? » En réunissant trois figures controversées qui ont profondément marqué les générations suivantes,
Rien que leurs noms sont impressionnants : Marx, Freud et Nietzsche.
Dans le chapitre 1, « Histoire pré-structuraliste », nous rencontrons ces figures historiques qui ont posé les fondements du structuralisme avant même le début de l'ère structuraliste à part entière.
Poser les bases du structuralisme
Marx a consacré toute sa vie à approfondir la question suivante : « Quelles sont les conditions particulières responsables de la formation de la pensée et du jugement humains ? »
En conséquence, il s'est concentré sur la « classe » en tant que facteur jouant un rôle important dans l'évolution historique des groupes sociaux.
Autrement dit, « l’individualité d’un être humain n’est pas déterminée par “qui il est” mais par “ce qu’il fait” ».
L'idée que l'origine de la subjectivité ne réside pas dans l'« existence » du sujet mais dans son « action » est le concept fondamental du structuralisme et une idée importante partagée par tous les structuralistes.
C’est pourquoi Marx est considéré comme le contributeur le plus décisif ayant jeté les bases de l’ère du structuralisme qui allait émerger par la suite.
Freud, quant à lui, s'intéressait à la sphère la plus intime de l'être humain.
Il pensait que « les pensées et les actions humaines sont régies par des activités mentales que les humains ne peuvent pas percevoir directement ».
Quelque chose dont on n'a peut-être pas conscience, mais qui régit néanmoins nos actions et nos jugements.
L’« inconscient » était né.
Parmi ceux qui ont vécu à la même époque que ces personnes, il y en avait une autre qui soutenait que « la pensée humaine n'est pas libre », et cette personne était Friedrich Nietzsche.
Nietzsche soutenait que « les humains ne sont, pour la plupart, que des esclaves de normes extérieures » et que « ce que nous tenons pour acquis » sont en réalité « des préjugés propres à une certaine époque ou région ».
Son affirmation selon laquelle « nous ne pourrons jamais être des "se connaissant" nous-mêmes » est tout à fait significative.
Ce livre montre que leurs idées partagent un profond « terrain d’entente » : « les humains ne sont pas les protagonistes de leur propre vie mentale ».
« Marx a constaté que les humains semblent penser librement, mais qu’en réalité ils pensent en termes de classes », « Freud a constaté que les humains semblent penser librement, mais qu’en réalité ils pensent sans savoir “par quel processus” ils pensent », et Nietzsche a constaté que les humains sont des êtres qui changent en fonction de leur environnement extérieur.
Bien qu'il soit difficile de percevoir le structuralisme comme une expression directe dans leurs pensées, il est clair qu'ils ont joué un rôle clé en préparant le terrain pour le structuralisme.
Saussure a inauguré l'ère du structuralisme.
Alors, qui a véritablement inauguré l'ère du structuralisme ? « À peu près au même moment où Freud donnait des conférences sur la psychanalyse à Vienne », à l'Université de Genève en Suisse, « un linguiste donnait une "conférence sur la linguistique générale" à un petit groupe de linguistes et d'étudiants en linguistique. »
Ferdinand de Saussure.
Il est considéré comme celui qui a initié le structuralisme dans l'histoire de la pensée.
Dans le chapitre 2, « L’émergence de Saussure, le fondateur », nous observons le processus du prélude à l’ouverture de l’ère du structuralisme à travers le contenu central de la pensée de Saussure.
L'auteur cite la linguistique de Saussure comme « la conception la plus importante que le structuralisme ait reçue » : « Le langage n'est pas "le nom des choses" ».
Conformément à la conception traditionnelle du langage depuis la Grèce, le langage a été reconnu comme le nom donné aux choses, mais Saussure n'était pas d'accord avec cela.
Dans sa théorie, il enseignait que « les noms des choses sont donnés arbitrairement par les êtres humains » et que les choses et leurs noms ne sont « liés par aucune nécessité particulière ».
Il a également soutenu que « la nature, la signification et la fonction d’une chose sont déterminées ultérieurement par la “position” qu’elle occupe au sein du réseau ou du système qui l’inclut ».
Mais dans le même temps, Saussure nous rappelait que « tant que nous utilisons le langage, nous adhérons et renforçons toujours les valeurs de la communauté linguistique à laquelle nous appartenons ».
Autrement dit, « ce qui se dit en moi quand je parle » correspond principalement aux « paroles des autres » appartenant à la même communauté.
Par conséquent, l’auteur soutient que si, « lorsque je parle », les mots sont soumis aux règles de la langue coréenne et consistent en un vocabulaire prescrit, alors « la plupart de ce que nous “disons” provient d’autrui, et il serait alors honteux de dire “je parle” ».
Le fait évident que ce que je dis trouve son origine principalement en dehors de moi me vient de Saussure.
Cette théorie, « enseignée par un seul linguiste dans une petite salle de classe de l’Université de Genève au début du XXe siècle », a depuis donné naissance à diverses écoles et disciplines.
Le prélude au structuralisme a commencé de façon si passionnante.
Foucault, à la recherche de l'origine du « je »
Cet ouvrage classe la génération française d'après-guerre, baptisée dans cette nouvelle façon de penser, de Saussure à l'École de Prague, comme la « troisième génération » du structuralisme, et ses figures représentatives sont Michel Foucault dans le domaine de l'histoire sociale, Roland Barthes en sémiotique, Lévi-Strauss en anthropologie et Lacan en psychanalyse.
L'auteur les appelle les soi-disant « Quatre Mousquetaires », les plus importants du structuralisme, et consacre une partie importante du livre à expliquer leurs idées.
Dans le chapitre 3 de ce livre, « Foucault et la pensée généalogique », nous examinons un aperçu de la pensée de Foucault.
On oublie souvent que « chaque civilisation a sa propre date de naissance, et que l’on ne peut la connaître qu’en comprenant le contexte de son histoire qui a conduit à sa naissance ».
Et il existe d'innombrables cas où les gens pensent arbitrairement : « Ce que je vois a toujours existé, et la société dans laquelle je vis a toujours été ainsi. »
Foucault se consacra avec constance à ses recherches dans le but de « détruire ces croyances insensées » des êtres humains.
Dans plusieurs de ses œuvres représentatives, telles que « Surveiller et punir : la naissance de la prison », « Une histoire de la folie » et « L'archéologie du savoir », il explore les véritables origines des choses.
« Qu’il s’agisse de “prison”, de “folie” ou d’“université”, nous croyons tous à tort que c’est fondamentalement la même chose partout et en tout temps, indépendamment de l’époque ou de la région. »
« Cependant, toutes les institutions sociales existantes dans la société humaine sont nées à un moment donné du passé, résultant de l’effet complexe de plusieurs faits historiques, et n’existaient pas avant cette époque. »
« Le travail de Foucault en matière d’« histoire sociale » consiste à souligner ce fait extrêmement évident (mais facilement oublié) et à remonter au lieu où le système ou le sens a été créé. »
« Quel genre d’histoire ce « je » a-t-il traversé pour se former ? » Ce livre montre que poser cette question est au cœur de la « structure critique » préconisée par Foucault.
L’auteur avoue toutefois qu’il s’agit en réalité d’un espoir limité, comme « vouloir voir l’arrière de sa propre tête de ses propres yeux ».
C’est peut-être parce que Foucault s’est consacré corps et âme à cette tâche impossible que sa vie et sa pensée nous touchent d’autant plus.
Barthes, « L’auteur est mort. »
Les idées de Barth sont très diverses, et dans le chapitre 4, « Barth et le leadership de l'écriture », ce livre examine le cœur de la pensée de Barth, en particulier le concept d'« écriture » et la « mort de l'auteur ».
Comme l’a souligné Saussure, « nos modes de pensée et d’expérience dépendent tellement du langage que nous utilisons que lorsque le langage que nous utilisons change, nos modes de pensée et d’expérience changent également. »
Autrement dit, même lorsque nous pensons utiliser librement notre langue maternelle, « le langage fonctionne selon des règles invisibles dont nous n’avons pas conscience ».
Ces règles sont « le langage » et « l'immobilité ».
La langue est une « régulation extérieure », c’est-à-dire « un ensemble de règles et d’habitudes partagées par tous les écrivains d’une époque donnée », tandis que c’est notre sens personnel du langage qui « régule notre usage du langage “de l’intérieur” » lorsque nous parlons.
Et à cela s'ajoute un troisième élément qui régule notre usage du langage : « l'écriture ».
Selon Barthes, l’écriture est une « “préférence” choisie et pratiquée collectivement », ce qui signifie le choix du « champ social que l’écrivain doit assigner à sa langue “naturelle” ».
Ce concept a influencé la reconnaissance de l’existence d’une « structure “entrelacée” » entre la grammaire et la société humaine, ou entre le texte et le lecteur, et l’a présentée comme un « principe fondamental de la critique ».
Barth a également rejeté le principe de la critique moderne selon lequel l'auteur est quelqu'un qui crée à partir de rien.
Un « texte » est une sorte de « tissu », et « de nombreuses choses sont nécessaires » pour créer un seul texte, et ce « tissu », qui est rempli de divers éléments provenant de divers endroits et par divers procédés, ne peut pas être considéré comme ayant été réalisé par une seule personne.
C'est la « mort de l'auteur ».
Son nouveau concept signalait que l'époque où le concept moderne d'« auteur » était couramment utilisé était révolue, et que la naissance du lecteur nécessitait la « mort de l'auteur ».
L'attitude de Barthes, qui consiste à trouver la « joie » dans le « mouvement de création textuelle » lui-même, indépendamment de la « gloire, du profit ou du pouvoir » qu'apporte le « droit d'auteur », donne matière à réflexion, notamment pour les personnes modernes vivant à l'ère d'Internet.
Lévi-Strauss, brisant les frontières entre « barbarie » et « civilisation »
À la suite de Foucault et Barthes, le chapitre 5 de ce livre, « Lévi-Strauss et le don sans fin », présente les idées de Lévi-Strauss, le plus grand anthropologue culturel du XXe siècle.
Lévi-Strauss fut un pionnier de l'anthropologie structuraliste qui surprit le monde par son approche audacieuse consistant à « interpréter la structure de parenté comme un modèle théorique de phonologie ».
Influencé par Roman Jakobson de l'École de Prague, descendant direct de Saussure, il combina la linguistique aux méthodes analytiques de l'anthropologie pour reconstruire la « société non civilisée » en une « autre société civilisée ».
En résumé, les « peuples civilisés » et les « sauvages » ont simplement des manières différentes de s'intéresser aux choses, mais le fait que les « sauvages » ne voient pas le monde comme les « peuples civilisés » ne signifie pas qu'ils sont intellectuellement inférieurs.
Ses contemporains furent stupéfaits de voir sa théorie, fondée sur un travail de terrain approfondi, « écraser l’existentialisme de Sartre, “entièrement armé” du marxisme et de l’ontologie heideggérienne ».
Naturellement, à partir de ce moment, les intellectuels français ont cessé de parler de « conscience » ou de « sujet » et ont commencé à parler de « règles » et de « structure ».
L'ère du structuralisme a véritablement commencé.
Il a également compris que la nature humaine réside dans le don.
La société doit « évoluer continuellement » pour continuer d'exister, et ainsi, le « don », acte de « considération réciproque » impliquant de donner et de recevoir continuellement quelque chose, est l'un des sujets importants de l'anthropologie et un principe fondamental qui soutient la société humaine.
Lévi-Strauss nous a rappelé un fait important : « tous les systèmes sociaux créés par les hommes sont tellement structurés qu’ils ne peuvent rester dans le même état », et « si nous voulons quelque chose, nous devons d’abord le donner aux autres ».
On croit souvent que « la nature humaine reste la même, et que la manière la plus rationnelle d’acquérir quelque chose est de le monopoliser et de ne le donner à personne d’autre ».
Mais à bien y réfléchir, la société humaine n'a pas permis un tel « mode de vie statique et égoïste ».
Cette vision humaine de Leviström est l'une des plus précieuses que nous puissions retirer de la lecture de ce livre.
Lacan, à la recherche de la valeur de la communication
Enfin, le dernier chapitre de ce livre, « Chapitre 6 : Lacan et le dialogue analytique », traite de Lacan, le dernier des « Quatre Mousquetaires du structuralisme » et le plus difficile de tous.
La spécialité de Lacan était la psychanalyse, et il a dit cette phrase devenue célèbre : « Retournez à Freud. »
On pourrait dire que « l’œuvre de Lacan a littéralement exploré en profondeur la voie ouverte par Freud ».
Selon Lacan, « les êtres humains deviennent des “adultes normaux” après avoir subi deux “actes frauduleux” majeurs dans leur vie.
La première consiste à obtenir le fondement du « je » en considérant « ce qui n’est pas moi » comme « je » dans le stade du miroir, et la seconde consiste à expliquer son impuissance et son incompétence comme résultant de l’intervention menaçante du « père » à travers le stade d’Œdipe.
L'argument de Lacan est intéressant en ce qu'un « adulte normal » ou un « être humain » est « celui qui a correctement achevé ces deux auto-illusions ».
Lacan a également souligné que le but de la psychanalyse n'est pas de découvrir la « cause » mais de la « guérir ».
Le terme « traitement » signifie ici remettre dans le circuit de la communication l'analysant (patient) qui s'est retrouvé dans une impasse, c'est-à-dire dans un dialogue entre eux.
Il s’agit d’un acte significatif qui amène l’analysant dans « un cycle réciproque de don et de réciprocité, d’échange de mots, de partage d’amour et de partage de biens et de services avec autrui ».
À la lecture de ce livre, nous comprenons que la « réactivation » d’une « communication stagnante » par le partage d’histoires est la meilleure façon, non seulement pour la psychanalyse mais aussi pour tous les êtres humains, de « coexister » avec les autres de manière humaine.
Ce livre est important en ce qu'il montre que la théorie de Lacan, réputée difficile, était en fin de compte un processus d'exploration de ce dont nous avons réellement besoin pour la poursuite saine des relations humaines.
L'ère du structuralisme n'est pas terminée.
Cet ouvrage est issu des notes de cours de l'auteur pour un cours d'éducation civique structuraliste destiné au grand public, et a été publié à la demande d'un éditeur déçu que les célèbres conférences de l'auteur soient limitées à une seule édition.
Depuis sa publication en 2002, il est reconnu comme l'un des ouvrages d'introduction les plus remarquables sur le structuralisme, et les lecteurs curieux du structuralisme mais rebutés par la complexité et le labyrinthe de ses théories seront ravis de découvrir ce livre.
Le professeur Uchida, qui possède un talent remarquable pour expliquer des idées et des concepts difficiles à sa manière, rend l'approche du structuralisme aussi facile et agréable que possible grâce à d'excellentes analogies, des explications méticuleuses et diverses citations, plutôt qu'en expliquant des théories complexes et difficiles sur le structuralisme.
Retracer toute l'histoire du structuralisme à travers les grandes idées et les protagonistes qui ont marqué l'histoire donne aux lecteurs l'impression d'assister à une conférence passionnante plutôt que de lire un livre.
Avant de lire ce livre, nous pouvons nous poser une question.
Le structuralisme est-il encore pertinent aujourd'hui ? La réponse apportée par ce livre est un oui retentissant.
La voix du structuralisme, qui nous encourage à nous débarrasser de l'arrogance et des préjugés et à nous reconnaître au sein d'un monde diversifié, est ce dont nous avons le plus besoin en cette époque de «absence de communication» généralisée.
Le structuralisme nous éveille à la valeur de la véritable égalité et nous apprend à communiquer avec le monde, à nous reconnaître nous-mêmes et à redéfinir nos relations avec les autres.
À cet égard, il ne fait aucun doute que le structuralisme est une question qui doit être continuellement débattue, aujourd'hui comme demain.
Comprendre la nature du structuralisme et l'appréhender en profondeur constituera la première étape essentielle pour comprendre ma vie actuelle et construire un avenir meilleur et une société plus avancée.
C’est pourquoi ce livre est précieux pour tous, en tant qu’ouvrage essentiel de « culture générale ».
Recommandation
Ce livre est une compilation des vastes réalisations de Saussure, Lévi-Strauss, Foucault, Roland Barthes et Lacan, traduites en phrases familières, puis résumées sous forme de notes de cours.
C'est tellement facile à lire, et je suis impressionné par la façon dont un contenu aussi complexe est décomposé en éléments si précis.
--- D'après les avis des lecteurs
J'ai lu plusieurs ouvrages d'introduction au structuralisme, mais aucun n'était aussi facile à comprendre et aussi amusant.
Je vous recommande vivement de le lire.
--- D'après les avis des lecteurs
Il n'a jamais perdu sa place de best-seller.
La meilleure introduction au structuralisme !
« Lecture facile de Foucault, Barthes, Lévi-Strauss et Lacan - Cours de structuralisme pour les cultivés » est un livre qui offre un aperçu du structuralisme dans son ensemble, en se concentrant sur les soi-disant « Quatre mousquetaires du structuralisme » : Foucault, Barthes, Lévi-Strauss et Lacan.
Bien qu'il existe déjà de nombreux ouvrages sur le structuralisme, la parution de ce livre est la bienvenue, car il est difficile d'en trouver un qui soit facilement accessible.
Le professeur Tatsuro Uchida, l'auteur, démontre son talent pour expliquer des idées et des théories difficiles de manière facile à comprendre, en organisant clairement la définition du structuralisme, ses origines et son histoire, ainsi que ses figures et idées représentatives, de façon à ce qu'on puisse les comprendre d'un seul coup d'œil.
En bref, ce livre constitue une excellente introduction au structuralisme qui sera utile aussi bien aux étudiants en structuralisme qu'aux lecteurs en général intéressés par ce domaine.
Le chapitre 1, « Histoire du préstructuralisme », examine les idées fondamentales de Marx, Freud et Nietzsche, qui ont jeté les bases du structuralisme avant même l'avènement de ce courant. Le chapitre 2, « L'émergence de Saussure, le fondateur », analyse la linguistique structuraliste de Saussure, qui a inauguré l'ère du structuralisme.
Dans le « Chapitre 3 : Foucault et la pensée généalogique », nous examinons l'œuvre d'histoire sociale de Foucault, le premier des « Quatre Mousquetaires du structuralisme », et dans le « Chapitre 4 : Barthes et le leadership de l'écriture », nous examinons les idées centrales de Barthes, le deuxième des « Quatre Mousquetaires du structuralisme », qui a apporté une contribution significative à la théorie critique.
Dans le chapitre 5, « Lévi-Strauss et le don sans fin », nous découvrirons l'anthropologie structuraliste de Lévi-Strauss, le troisième des « Quatre Mousquetaires », le plus grand anthropologue culturel du XXe siècle. Dans le dernier chapitre, « Lacan et le dialogue analytique », nous étudierons la psychanalyse de Lacan, le dernier des « Quatre Mousquetaires ».
Comme le dit le traducteur : « La raison pour laquelle nous devrions nous intéresser au structuralisme est, comme c’est l’essence de tout apprentissage, de vivre mieux et d’être plus heureux », ce livre contient bien plus que de simples informations « de manuel », nous permettant de reconsidérer la signification actuelle du structuralisme à travers ses aspects humains qui ne sont pas facilement perceptibles dans d’autres ouvrages.
Les êtres humains sont-ils des « sujets autonomes » ?
Qu’est-ce que le structuralisme ? Le professeur Uchida le définit en un mot dans l’introduction de ce livre : une façon de penser.
« Nous appartenons toujours à une certaine époque et à un certain groupe social, et ces conditions déterminent fondamentalement nos opinions, nos sentiments et notre façon de penser. »
Nous ne vivons donc pas aussi librement ni aussi autonomement que nous le pensons.
En réalité, dans la plupart des cas, nous avons tendance à ne voir, ressentir ou penser que ce qui est accepté par le groupe social auquel nous appartenons.
« Ce que le groupe exclut inconsciemment ne sera jamais visible, ne heurtera jamais nos sensibilités et ne deviendra jamais l’objet de nos réflexions. » (p.
27)
L'explication de l'auteur est claire.
En résumé, nous croyons être des « sujets autonomes » qui prennent leurs propres décisions et agissent selon leurs propres principes, mais en réalité, cette liberté et cette autonomie sont extrêmement limitées.
C’est là le cœur du structuralisme abordé tout au long de ce livre.
D’où vient donc ce type de pensée ? Pour comprendre les origines du structuralisme, l’auteur explore d’abord la question suivante : « L’objectivité existe-t-elle réellement dans notre pensée et notre jugement ? » En réunissant trois figures controversées qui ont profondément marqué les générations suivantes,
Rien que leurs noms sont impressionnants : Marx, Freud et Nietzsche.
Dans le chapitre 1, « Histoire pré-structuraliste », nous rencontrons ces figures historiques qui ont posé les fondements du structuralisme avant même le début de l'ère structuraliste à part entière.
Poser les bases du structuralisme
Marx a consacré toute sa vie à approfondir la question suivante : « Quelles sont les conditions particulières responsables de la formation de la pensée et du jugement humains ? »
En conséquence, il s'est concentré sur la « classe » en tant que facteur jouant un rôle important dans l'évolution historique des groupes sociaux.
Autrement dit, « l’individualité d’un être humain n’est pas déterminée par “qui il est” mais par “ce qu’il fait” ».
L'idée que l'origine de la subjectivité ne réside pas dans l'« existence » du sujet mais dans son « action » est le concept fondamental du structuralisme et une idée importante partagée par tous les structuralistes.
C’est pourquoi Marx est considéré comme le contributeur le plus décisif ayant jeté les bases de l’ère du structuralisme qui allait émerger par la suite.
Freud, quant à lui, s'intéressait à la sphère la plus intime de l'être humain.
Il pensait que « les pensées et les actions humaines sont régies par des activités mentales que les humains ne peuvent pas percevoir directement ».
Quelque chose dont on n'a peut-être pas conscience, mais qui régit néanmoins nos actions et nos jugements.
L’« inconscient » était né.
Parmi ceux qui ont vécu à la même époque que ces personnes, il y en avait une autre qui soutenait que « la pensée humaine n'est pas libre », et cette personne était Friedrich Nietzsche.
Nietzsche soutenait que « les humains ne sont, pour la plupart, que des esclaves de normes extérieures » et que « ce que nous tenons pour acquis » sont en réalité « des préjugés propres à une certaine époque ou région ».
Son affirmation selon laquelle « nous ne pourrons jamais être des "se connaissant" nous-mêmes » est tout à fait significative.
Ce livre montre que leurs idées partagent un profond « terrain d’entente » : « les humains ne sont pas les protagonistes de leur propre vie mentale ».
« Marx a constaté que les humains semblent penser librement, mais qu’en réalité ils pensent en termes de classes », « Freud a constaté que les humains semblent penser librement, mais qu’en réalité ils pensent sans savoir “par quel processus” ils pensent », et Nietzsche a constaté que les humains sont des êtres qui changent en fonction de leur environnement extérieur.
Bien qu'il soit difficile de percevoir le structuralisme comme une expression directe dans leurs pensées, il est clair qu'ils ont joué un rôle clé en préparant le terrain pour le structuralisme.
Saussure a inauguré l'ère du structuralisme.
Alors, qui a véritablement inauguré l'ère du structuralisme ? « À peu près au même moment où Freud donnait des conférences sur la psychanalyse à Vienne », à l'Université de Genève en Suisse, « un linguiste donnait une "conférence sur la linguistique générale" à un petit groupe de linguistes et d'étudiants en linguistique. »
Ferdinand de Saussure.
Il est considéré comme celui qui a initié le structuralisme dans l'histoire de la pensée.
Dans le chapitre 2, « L’émergence de Saussure, le fondateur », nous observons le processus du prélude à l’ouverture de l’ère du structuralisme à travers le contenu central de la pensée de Saussure.
L'auteur cite la linguistique de Saussure comme « la conception la plus importante que le structuralisme ait reçue » : « Le langage n'est pas "le nom des choses" ».
Conformément à la conception traditionnelle du langage depuis la Grèce, le langage a été reconnu comme le nom donné aux choses, mais Saussure n'était pas d'accord avec cela.
Dans sa théorie, il enseignait que « les noms des choses sont donnés arbitrairement par les êtres humains » et que les choses et leurs noms ne sont « liés par aucune nécessité particulière ».
Il a également soutenu que « la nature, la signification et la fonction d’une chose sont déterminées ultérieurement par la “position” qu’elle occupe au sein du réseau ou du système qui l’inclut ».
Mais dans le même temps, Saussure nous rappelait que « tant que nous utilisons le langage, nous adhérons et renforçons toujours les valeurs de la communauté linguistique à laquelle nous appartenons ».
Autrement dit, « ce qui se dit en moi quand je parle » correspond principalement aux « paroles des autres » appartenant à la même communauté.
Par conséquent, l’auteur soutient que si, « lorsque je parle », les mots sont soumis aux règles de la langue coréenne et consistent en un vocabulaire prescrit, alors « la plupart de ce que nous “disons” provient d’autrui, et il serait alors honteux de dire “je parle” ».
Le fait évident que ce que je dis trouve son origine principalement en dehors de moi me vient de Saussure.
Cette théorie, « enseignée par un seul linguiste dans une petite salle de classe de l’Université de Genève au début du XXe siècle », a depuis donné naissance à diverses écoles et disciplines.
Le prélude au structuralisme a commencé de façon si passionnante.
Foucault, à la recherche de l'origine du « je »
Cet ouvrage classe la génération française d'après-guerre, baptisée dans cette nouvelle façon de penser, de Saussure à l'École de Prague, comme la « troisième génération » du structuralisme, et ses figures représentatives sont Michel Foucault dans le domaine de l'histoire sociale, Roland Barthes en sémiotique, Lévi-Strauss en anthropologie et Lacan en psychanalyse.
L'auteur les appelle les soi-disant « Quatre Mousquetaires », les plus importants du structuralisme, et consacre une partie importante du livre à expliquer leurs idées.
Dans le chapitre 3 de ce livre, « Foucault et la pensée généalogique », nous examinons un aperçu de la pensée de Foucault.
On oublie souvent que « chaque civilisation a sa propre date de naissance, et que l’on ne peut la connaître qu’en comprenant le contexte de son histoire qui a conduit à sa naissance ».
Et il existe d'innombrables cas où les gens pensent arbitrairement : « Ce que je vois a toujours existé, et la société dans laquelle je vis a toujours été ainsi. »
Foucault se consacra avec constance à ses recherches dans le but de « détruire ces croyances insensées » des êtres humains.
Dans plusieurs de ses œuvres représentatives, telles que « Surveiller et punir : la naissance de la prison », « Une histoire de la folie » et « L'archéologie du savoir », il explore les véritables origines des choses.
« Qu’il s’agisse de “prison”, de “folie” ou d’“université”, nous croyons tous à tort que c’est fondamentalement la même chose partout et en tout temps, indépendamment de l’époque ou de la région. »
« Cependant, toutes les institutions sociales existantes dans la société humaine sont nées à un moment donné du passé, résultant de l’effet complexe de plusieurs faits historiques, et n’existaient pas avant cette époque. »
« Le travail de Foucault en matière d’« histoire sociale » consiste à souligner ce fait extrêmement évident (mais facilement oublié) et à remonter au lieu où le système ou le sens a été créé. »
« Quel genre d’histoire ce « je » a-t-il traversé pour se former ? » Ce livre montre que poser cette question est au cœur de la « structure critique » préconisée par Foucault.
L’auteur avoue toutefois qu’il s’agit en réalité d’un espoir limité, comme « vouloir voir l’arrière de sa propre tête de ses propres yeux ».
C’est peut-être parce que Foucault s’est consacré corps et âme à cette tâche impossible que sa vie et sa pensée nous touchent d’autant plus.
Barthes, « L’auteur est mort. »
Les idées de Barth sont très diverses, et dans le chapitre 4, « Barth et le leadership de l'écriture », ce livre examine le cœur de la pensée de Barth, en particulier le concept d'« écriture » et la « mort de l'auteur ».
Comme l’a souligné Saussure, « nos modes de pensée et d’expérience dépendent tellement du langage que nous utilisons que lorsque le langage que nous utilisons change, nos modes de pensée et d’expérience changent également. »
Autrement dit, même lorsque nous pensons utiliser librement notre langue maternelle, « le langage fonctionne selon des règles invisibles dont nous n’avons pas conscience ».
Ces règles sont « le langage » et « l'immobilité ».
La langue est une « régulation extérieure », c’est-à-dire « un ensemble de règles et d’habitudes partagées par tous les écrivains d’une époque donnée », tandis que c’est notre sens personnel du langage qui « régule notre usage du langage “de l’intérieur” » lorsque nous parlons.
Et à cela s'ajoute un troisième élément qui régule notre usage du langage : « l'écriture ».
Selon Barthes, l’écriture est une « “préférence” choisie et pratiquée collectivement », ce qui signifie le choix du « champ social que l’écrivain doit assigner à sa langue “naturelle” ».
Ce concept a influencé la reconnaissance de l’existence d’une « structure “entrelacée” » entre la grammaire et la société humaine, ou entre le texte et le lecteur, et l’a présentée comme un « principe fondamental de la critique ».
Barth a également rejeté le principe de la critique moderne selon lequel l'auteur est quelqu'un qui crée à partir de rien.
Un « texte » est une sorte de « tissu », et « de nombreuses choses sont nécessaires » pour créer un seul texte, et ce « tissu », qui est rempli de divers éléments provenant de divers endroits et par divers procédés, ne peut pas être considéré comme ayant été réalisé par une seule personne.
C'est la « mort de l'auteur ».
Son nouveau concept signalait que l'époque où le concept moderne d'« auteur » était couramment utilisé était révolue, et que la naissance du lecteur nécessitait la « mort de l'auteur ».
L'attitude de Barthes, qui consiste à trouver la « joie » dans le « mouvement de création textuelle » lui-même, indépendamment de la « gloire, du profit ou du pouvoir » qu'apporte le « droit d'auteur », donne matière à réflexion, notamment pour les personnes modernes vivant à l'ère d'Internet.
Lévi-Strauss, brisant les frontières entre « barbarie » et « civilisation »
À la suite de Foucault et Barthes, le chapitre 5 de ce livre, « Lévi-Strauss et le don sans fin », présente les idées de Lévi-Strauss, le plus grand anthropologue culturel du XXe siècle.
Lévi-Strauss fut un pionnier de l'anthropologie structuraliste qui surprit le monde par son approche audacieuse consistant à « interpréter la structure de parenté comme un modèle théorique de phonologie ».
Influencé par Roman Jakobson de l'École de Prague, descendant direct de Saussure, il combina la linguistique aux méthodes analytiques de l'anthropologie pour reconstruire la « société non civilisée » en une « autre société civilisée ».
En résumé, les « peuples civilisés » et les « sauvages » ont simplement des manières différentes de s'intéresser aux choses, mais le fait que les « sauvages » ne voient pas le monde comme les « peuples civilisés » ne signifie pas qu'ils sont intellectuellement inférieurs.
Ses contemporains furent stupéfaits de voir sa théorie, fondée sur un travail de terrain approfondi, « écraser l’existentialisme de Sartre, “entièrement armé” du marxisme et de l’ontologie heideggérienne ».
Naturellement, à partir de ce moment, les intellectuels français ont cessé de parler de « conscience » ou de « sujet » et ont commencé à parler de « règles » et de « structure ».
L'ère du structuralisme a véritablement commencé.
Il a également compris que la nature humaine réside dans le don.
La société doit « évoluer continuellement » pour continuer d'exister, et ainsi, le « don », acte de « considération réciproque » impliquant de donner et de recevoir continuellement quelque chose, est l'un des sujets importants de l'anthropologie et un principe fondamental qui soutient la société humaine.
Lévi-Strauss nous a rappelé un fait important : « tous les systèmes sociaux créés par les hommes sont tellement structurés qu’ils ne peuvent rester dans le même état », et « si nous voulons quelque chose, nous devons d’abord le donner aux autres ».
On croit souvent que « la nature humaine reste la même, et que la manière la plus rationnelle d’acquérir quelque chose est de le monopoliser et de ne le donner à personne d’autre ».
Mais à bien y réfléchir, la société humaine n'a pas permis un tel « mode de vie statique et égoïste ».
Cette vision humaine de Leviström est l'une des plus précieuses que nous puissions retirer de la lecture de ce livre.
Lacan, à la recherche de la valeur de la communication
Enfin, le dernier chapitre de ce livre, « Chapitre 6 : Lacan et le dialogue analytique », traite de Lacan, le dernier des « Quatre Mousquetaires du structuralisme » et le plus difficile de tous.
La spécialité de Lacan était la psychanalyse, et il a dit cette phrase devenue célèbre : « Retournez à Freud. »
On pourrait dire que « l’œuvre de Lacan a littéralement exploré en profondeur la voie ouverte par Freud ».
Selon Lacan, « les êtres humains deviennent des “adultes normaux” après avoir subi deux “actes frauduleux” majeurs dans leur vie.
La première consiste à obtenir le fondement du « je » en considérant « ce qui n’est pas moi » comme « je » dans le stade du miroir, et la seconde consiste à expliquer son impuissance et son incompétence comme résultant de l’intervention menaçante du « père » à travers le stade d’Œdipe.
L'argument de Lacan est intéressant en ce qu'un « adulte normal » ou un « être humain » est « celui qui a correctement achevé ces deux auto-illusions ».
Lacan a également souligné que le but de la psychanalyse n'est pas de découvrir la « cause » mais de la « guérir ».
Le terme « traitement » signifie ici remettre dans le circuit de la communication l'analysant (patient) qui s'est retrouvé dans une impasse, c'est-à-dire dans un dialogue entre eux.
Il s’agit d’un acte significatif qui amène l’analysant dans « un cycle réciproque de don et de réciprocité, d’échange de mots, de partage d’amour et de partage de biens et de services avec autrui ».
À la lecture de ce livre, nous comprenons que la « réactivation » d’une « communication stagnante » par le partage d’histoires est la meilleure façon, non seulement pour la psychanalyse mais aussi pour tous les êtres humains, de « coexister » avec les autres de manière humaine.
Ce livre est important en ce qu'il montre que la théorie de Lacan, réputée difficile, était en fin de compte un processus d'exploration de ce dont nous avons réellement besoin pour la poursuite saine des relations humaines.
L'ère du structuralisme n'est pas terminée.
Cet ouvrage est issu des notes de cours de l'auteur pour un cours d'éducation civique structuraliste destiné au grand public, et a été publié à la demande d'un éditeur déçu que les célèbres conférences de l'auteur soient limitées à une seule édition.
Depuis sa publication en 2002, il est reconnu comme l'un des ouvrages d'introduction les plus remarquables sur le structuralisme, et les lecteurs curieux du structuralisme mais rebutés par la complexité et le labyrinthe de ses théories seront ravis de découvrir ce livre.
Le professeur Uchida, qui possède un talent remarquable pour expliquer des idées et des concepts difficiles à sa manière, rend l'approche du structuralisme aussi facile et agréable que possible grâce à d'excellentes analogies, des explications méticuleuses et diverses citations, plutôt qu'en expliquant des théories complexes et difficiles sur le structuralisme.
Retracer toute l'histoire du structuralisme à travers les grandes idées et les protagonistes qui ont marqué l'histoire donne aux lecteurs l'impression d'assister à une conférence passionnante plutôt que de lire un livre.
Avant de lire ce livre, nous pouvons nous poser une question.
Le structuralisme est-il encore pertinent aujourd'hui ? La réponse apportée par ce livre est un oui retentissant.
La voix du structuralisme, qui nous encourage à nous débarrasser de l'arrogance et des préjugés et à nous reconnaître au sein d'un monde diversifié, est ce dont nous avons le plus besoin en cette époque de «absence de communication» généralisée.
Le structuralisme nous éveille à la valeur de la véritable égalité et nous apprend à communiquer avec le monde, à nous reconnaître nous-mêmes et à redéfinir nos relations avec les autres.
À cet égard, il ne fait aucun doute que le structuralisme est une question qui doit être continuellement débattue, aujourd'hui comme demain.
Comprendre la nature du structuralisme et l'appréhender en profondeur constituera la première étape essentielle pour comprendre ma vie actuelle et construire un avenir meilleur et une société plus avancée.
C’est pourquoi ce livre est précieux pour tous, en tant qu’ouvrage essentiel de « culture générale ».
Recommandation
Ce livre est une compilation des vastes réalisations de Saussure, Lévi-Strauss, Foucault, Roland Barthes et Lacan, traduites en phrases familières, puis résumées sous forme de notes de cours.
C'est tellement facile à lire, et je suis impressionné par la façon dont un contenu aussi complexe est décomposé en éléments si précis.
--- D'après les avis des lecteurs
J'ai lu plusieurs ouvrages d'introduction au structuralisme, mais aucun n'était aussi facile à comprendre et aussi amusant.
Je vous recommande vivement de le lire.
--- D'après les avis des lecteurs
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 5 octobre 2010
Nombre de pages, poids, dimensions : 224 pages | 297 g | 142 × 200 × 20 mm
- ISBN13 : 9788990809339
- ISBN10 : 8990809339
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