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Les origines du totalitarisme 1
Les origines du totalitarisme 1
Description
Introduction au livre
Le premier livre d'Hannah Arendt, publié en 1951, témoigne de son fondement idéologique et politique unique.
Dans cet ouvrage, Arendt étudie méticuleusement les origines du totalitarisme à travers de vastes données historiques.
À l'image de la vie de l'auteur, pleinement ancrée dans la réalité, « Les Origines du totalitarisme » est une œuvre de pensée vivante. Plutôt que de décrire des faits historiques de manière causale, elle met constamment l'accent sur le thème fondamental de la liberté politique, cher à l'auteur et qui sous-tend le titre même de l'ouvrage : « Les Origines du totalitarisme ».
Comprendre les origines du totalitarisme et la possibilité de la résurgence de ce mal absolu est le moyen de préserver la « liberté », cette condition qui fait de l'être humain un être humain.

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    Aperçu

indice
Partie 1 : L'antisémitisme
Une atrocité contre le bon sens
Les Juifs, l’État-nation et la montée de l’antisémitisme
Juifs et société
Affaire Dreyfus

Partie 2 Impérialisme
émancipation politique de la bourgeoisie
La pensée raciale avant le racisme
Race et bureaucratie
L'impérialisme sur le continent : mouvement pannational
La chute de l'État-nation et la fin des droits de l'homme

Avis de l'éditeur
Le totalitarisme, une ombre qui ne disparaîtra jamais
Le traducteur qualifie Arendt de « penseuse politique juive ».
Son identité juive innée est étroitement liée à son univers idéologique.
« Les Origines du totalitarisme » commence également par l’horrible tragédie de l’Holocauste.
Arendt tente d'expliquer le totalitarisme afin de « comprendre » les causes qui ont conduit à cette tragédie, qui ne peut être perçue que comme un mal absolu.
« Le problème, c’est que le bien et le mal sont étrangement imbriqués à notre époque. »
Sans « l’expansion pour l’expansion » de l’impérialisme, le monde ne serait jamais devenu un, et sans l’appareil de pouvoir de la classe bourgeoise, « le pouvoir pour le pouvoir », l’étendue du pouvoir humain n’aurait jamais été découverte.
Et sans le monde fictif des mouvements totalitaires, qui illustre si clairement l'incertitude de notre époque, nous foncerions vers la destruction sans même nous en rendre compte.
S’il est vrai que le mal absolu a émergé dans les dernières phases du totalitarisme, il est tout aussi vrai que sans ce mal absolu, nous n’aurions jamais connu la véritable nature fondamentale du mal. De même que le bien et le mal sont étrangement liés, le mal absolu n’est pas apparu indépendamment de lui-même.
Toute chose a sa graine.
Arendt fait remonter les origines du totalitarisme aux courants historiques qui ont conduit à l'antisémitisme et à l'impérialisme, et décrit logiquement, en s'appuyant uniquement sur des faits, comment la dignité humaine est détruite par ces courants.

Dans la dernière partie de son ouvrage, intitulée « Totalitarisme », il distingue le totalitarisme des autres dictatures, affirmant que seuls le nazisme et le stalinisme sont des systèmes politiques qui présentent pleinement des caractéristiques totalitaires.
Et nous devons admettre que ces systèmes pourraient réapparaître à tout moment.
Cet argument est convaincant car il envisage systématiquement le totalitarisme à travers le prisme de la « liberté ».
Les mouvements totalitaires qui sont nés de la conviction que « tout est possible » n'ont fait que démontrer que « tout peut être détruit ».
C’est là le point qui exige une réflexion fondamentale sur la liberté.
Puisque la valeur humaine universelle de la liberté est au cœur du problème, le totalitarisme ne peut jamais être confiné à l'histoire spécifique de l'Allemagne et de la Russie.


L'essor et l'aliénation des masses, et les origines du totalitarisme
Arendt considère l'émergence des « masses » résultant de l'effondrement de la société de classes comme le véritable fondement du totalitarisme.
Un mouvement totalitaire ne peut naître sans les masses, et un État totalitaire ne peut se former sans un mouvement totalitaire.
« Les masses désorganisées et sans structure, les masses d’individus désespérés et haineux » se tournent vers leurs dirigeants pour trouver le salut.
Un régime totalitaire règne sur les masses et compte sur leur soutien jusqu'à la fin.
Par conséquent, l'objectif principal du totalitarisme est de maintenir constamment le mouvement des masses, et les régimes totalitaires produisent les masses en masse en utilisant des outils politiques qui réduisent les individus à des « êtres superflus » inutiles.
Pour expliquer ce phénomène, Arendt utilise le concept de « foule », désignant une foule nombreuse, désorganisée et violente.
La foule est un groupe désorganisé et marginalisé qui n'appartient à aucune classe, nation ou communauté.
Les régimes totalitaires rendent chaque individu inutile, effaçant son individualité.
Le peuple n'est plus qu'un seul groupe.

C’est pourquoi la menace du totalitarisme reste d’actualité un demi-siècle après la rédaction de *Les Origines du totalitarisme*.
À mesure que les membres de la société se désagrègent, une masse aveugle d'individus se forme constamment.
Dans la dernière partie de son ouvrage, Arendt établit une distinction entre isolement, solitude et solitude solitaire, et met en garde contre les germes potentiels du totalitarisme qui se cachent au sein de la foule solitaire.
Lorsque les êtres humains ne sont pas reconnus comme des « créateurs » qui agissent, mais traités comme des « animaux » qui travaillent, l'isolement que tous les humains ressentent dans une certaine mesure se transforme en solitude.
La solitude repose sur le sentiment de ne pas appartenir au monde, et cette expérience représente l'état le plus extrême et le plus désespéré qu'un être humain puisse connaître.
« La solitude est étroitement liée au phénomène de déracinement et de mise hors service des masses modernes. »
Ce phénomène est le fléau des masses modernes depuis le début de la révolution industrielle, et il a été exacerbé par la montée de l'impérialisme au XIXe siècle et par l'effondrement des institutions politiques et des traditions sociales à notre époque.

L'homme a été créé pour avoir un commencement.
Pour reprendre les mots d'Arendt, la crise de cette époque et ses expériences centrales ont donné naissance à une forme de gouvernement entièrement nouvelle, qui existera à la fois comme un danger potentiel et toujours présent.
Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est de protéger la « liberté » qui fait de l’être humain un être humain, et cela commence par la reconnaissance des vertus du pluralisme et de la démocratie.
Arendt affirme que le totalitarisme n'a fait que réduire et détruire l'espace dans lequel les humains peuvent se déplacer au nom du mouvement, mais qu'il n'a jamais effacé l'amour de la liberté du cœur humain.
« La liberté est indissociable de la renaissance de l’homme, et donc chaque renaissance est un nouveau commencement, et en un sens le monde est un nouveau commencement. » Comprendre le totalitarisme, c’est en fin de compte tenter, avec espoir, d’atteindre la véritable liberté.

SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date de publication : 10 décembre 2006
- Format : Guide de reliure de livres à couverture rigide
Nombre de pages, poids, dimensions : 550 pages | 876 g | 160 × 232 × 35 mm
- ISBN13 : 9788935656639
- ISBN10 : 8935656631

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