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Dès que vous le prenez en main
Dès que vous le prenez en main
Description
Introduction au livre
La poétesse Ahn Hee-yeon a recueilli chaque instant de son « voyage ».
Quels indices d'une poésie des plus délicates et poignantes !

La poétesse Ahn Hee-yeon a écrit avec sincérité sur le fait que nous vivons dans un paradis où la tristesse grandit de jour en jour et où nous luttons contre elle.
Son recueil d'essais, « The Moment of Picking Up », qui couvre ses voyages de 2005 à 2025, a été publié par Nanda Publishing.
Il voyage chaque année sans faute depuis l'âge de dix-neuf ans, date à laquelle il a commencé ses études supérieures.
Même lorsque la pandémie a bloqué les voyages aériens et rendu les déplacements physiques impossibles, je n'ai pas renoncé à cette forme de voyage, mais j'ai au contraire fidèlement parcouru les destinations de voyage de la vie quotidienne et de la vie, tournant mon regard vers une feuille de papier vierge.
Le livre, divisé en quatre parties, explore les thèmes des « débuts de la vie », de « l'art » et des « êtres humains ».
L'hélice qui, ballottée par le vent et les vagues, emportait sans cesse Ahn Hee-yeon, la destination finale atteinte après avoir franchi toutes ces étapes est la « poésie ».
Les voyages ont nourri les poètes et ont fait d'eux des poètes.
An Hee-yeon ne recherche pas les lieux où l'on trouve de la poésie, mais souhaite plutôt la découvrir partout.
Pour lui, voyager, c'est donner vie à une vie qui, comparée à un raisin meurtri, devient plus vive et lui permet de révéler sa véritable nature.
Le recueil de voyages d'Ahn Hee-yeon est rempli de moments qui transpercent, pénètrent et frappent comme des cymbales, s'entrechoquant et s'écrasant les uns contre les autres, laissant un frisson, et de scènes semblables à des joyaux qui comblent la faim de l'âme.
Un circuit d'histoires qui se poursuit de la tête au cœur, de la couronne à la plante des pieds, longtemps après la fin du voyage.
Attendre sans se provoquer jusqu'à ce qu'une seule histoire ait complètement circulé dans tout votre corps.
Pour Hee-yeon Ahn, ce livre est une carte du cœur, une promenade dans les « ruelles inconnues » recensées par un « faux cartographe », un recueil de telles attentes.


En 2017, il a construit une petite maison appelée « Livre » en y rassemblant des souvenirs de ses voyages (Goodbye to the Scattered Heart, Weather of the Drawer, 2017). Huit ans plus tard, il s’apprête à repartir pour le lieu où il avait séjourné à cette époque.
Devant le cimetière de la plage Paul Valéry, qui nous rappelait que la vie et la mort ne font qu'une, devant la statue de Camille Claudel, qui nous enseignait la fin de l'amour, devant la Pietà de Michel-Ange, qui était au cœur de la souffrance.
Qu'est-ce que votre moi passé a vu et qu'est-ce qu'il n'a pas vu ? Et qu'est-ce que votre moi présent a vu et qu'est-ce qu'il n'a pas vu ?
Ce livre parle donc aussi d'une seconde vie, d'une seconde rencontre, où l'on abandonne les croyances simples et naïves pour embrasser des croyances plus complexes et difficiles.
Un voyage qui vous permet de découvrir des visages que vous n'aviez pas pu voir auparavant à cause de l'immensité de votre propre chagrin et de votre propre douleur.
Les cercles concentriques d'amour qui m'entourent sont infinis, sans limites ni fond, alors que peut-on y mettre, dans une infinité dont le pi ne peut être mesuré ?
Le poète Ahn Hee-yeon affirme qu'en remplissant les jours qui nous restent en lisant et en écrivant des scènes du passé, nous découvrons parfois le sens du temps en barrant des phrases du passé et en en écrivant de nouvelles.
Le processus qui consiste à se retrouver après un échec et à se rapprocher après s'être éloigné s'appelle un voyage.
La douleur que seuls ceux qui ont surmonté cette époque et franchi définitivement les frontières d'un monde peuvent ressentir.
C'est une réaffirmation du fait qu'il y a quelque chose que nous ne pourrons jamais avoir maintenant, quelque chose qui n'existe que dans le passé.
Peut-être que seuls ceux qui ont voyagé au loin apprennent qu'ils sont arrivés au même endroit, que la vie ici et maintenant est la seule vie qui existe.

Le poète, dont le cœur tisse le lien entre le passé et le présent, décide de laisser quelques fragments inédits aux lecteurs.
An Hee-yeon dit :
Le temps laisse toujours des traces.
Grands ou petits, sales ou beaux, ce sont tous des lieux d'amour.
À chaque fois que je tourne un coin de rue, je me vois là, à faire signe, imparfaite, débraillée, embarrassante, mais passionnée.
Je vous présente un poème écrit par un poète en réponse à tout cela.
Quelque chose qui finira par s'échapper complètement de nous et nous faire vieillir prématurément.
À toi qui chéris le désir de la tendresse de la vie, je crois que tu deviendras la cymbale opposée.
Quel genre de personne êtes-vous ?

Une conversation entre un père et sa fille, entendue par hasard sur une colline dans un décor français : « Tu entends ça ? C’est le son que je préfère. »
Le bruit des vagues… … » Il m’est apparu que la goutte d’eau qui nous réveille chaque jour de notre vie n’est pas quelque chose qui existe au loin, qui est inaccessible.
C'était pour moi une prière de découvrir les joyaux méticuleusement brodés à chaque instant qui passe, ici et maintenant.
Tous les chemins et routes que j'ai empruntés étaient des lieux de prière.
Nos prières ne seront pas adressées aux guirlandes lumineuses, aux chapelets ou aux crucifix du temple.
La prière est présente à chaque étape de notre vie, à chaque table.
Bref, dès qu'on perçoit la prière comme une prière, elle se disperse.
Ce n'est qu'après avoir longtemps marché que l'on peut voir à quel point les fragments de nos vies deviennent beaux, tels des vitraux.
_Extrait de « La prière, dès l’instant où vous la considérez comme une prière, elle se disperse »
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    Aperçu

indice
Note de l'auteur : Quel genre de personne êtes-vous ?┃9

Prologue : Où es-tu ?┃15

Partie 1 : Le parcours de la jeunesse (2005–2010)


Traîné ou traîné┃24
Images rémanentes et répliques sismiques┃27
Toutes les fenêtres existent pour rendre la séparation compréhensible┃33
Quelle chance tu as !┃38
Pourquoi Le Songe d'une nuit d'été est beau┃45
J'étais tellement incliné┃54
Cette nuit-là, nous n'arrêtions pas de poser nos mains┃58
Certaines conversations ne nécessitent pas de mots┃63
Temps de levée du pain┃65
Chapeau┃69
Mur┃71
Une chambre au rez-de-chaussée┃75
La prière, dès l'instant où vous pensez que c'est une prière, se disperse┃77
Sinon, quoi ?┃81
Quel désir m'a amené ici┃85

Partie 2 : Un voyage nommé Art (2010–2015)


Le vent souffle, je dois vivre - Ensemble français et Paul Valéry┃98
Êtes-vous venu(e) à la recherche de Jeon Hye-rin ? – Schwabing et Jeon Hye-rin en Allemagne┃106
Un pas mène toujours loin - Casa dos Vicus et José Saramago, Lisbonne, Portugal┃113
D'innombrables Pessoas, Rencontres avec Pessoas ! - Maison de Fernando Pessoa à Lisbonne, Portugal┃120
Le sentiment de tout savoir et de ne rien savoir – Musée Rodin et Camille Claudel à Paris, France┃128
Facile à plier et à rayer┃134
Il semblerait que l'ange soit absent depuis un certain temps┃137
Paris est sans fin┃140
Écrivez-vous aussi de la poésie ? – Mémorial Lorca, Grenade, Espagne┃153
Noms du moment - Tanger, Maroc, lieu de tournage de « Only Lovers Left Alive »┃161
Alors, cessons de parler en métaphores – Camp de concentration d'Auschwitz, Pologne┃167
La honte nous sauvera - Mur John Lennon, Prague, République tchèque┃173

Troisième partie : Le voyage de l’humanité (2015-2020)


Je me suis fait prendre trois fois┃180
Le malheur peut être renversé à tout moment┃185
L'homme n'est pas venu.┃188
Quand ils m'appellent « Ganga »┃196
Petit Bodhisattva, ceci n'est pas une auberge - Sermon du Bouddha sur le Sūtra du Diamant ┃205
Si vous me demandez si j'aime encore cette vie┃216
Crois-moi, je suis ton ami┃223
Garçon, fille┃231
Dieu ne répond jamais┃235
Qui est-ce ?┃237
Pewa était un gérant┃240
Le visage du dernier temps┃246
Une certaine éternité┃250

Partie 4 : Un voyage à Shira (2020-2025)


Tournant┃254
Des sacs à dos aux sacs de couchage┃258
S'il y a beaucoup de tristesse au ciel┃263
Même si ce n'est pas le cas, je ne dirai rien.┃268
Au cœur de la solitude┃281
En raison de la hauteur┃288
Le moment de la prise en charge┃290
Maintenant, quand je vois du blanc, je vois ce qu'il y a à l'intérieur.┃294
Mais que se passe-t-il si vous tenez le fil ?┃304
Devenir un aventurier du quotidien┃312
Épilogue : Mon épitaphe┃319

Dans le livre
Je voyage pour collectionner.
Que retiens-tu ? Des moments qui me transpercent.
Ce sont les émotions qui me traversent.
J'ai souvent la chair de poule quand je suis confronté à des scènes qui me tombent dessus comme des cymbales.
Des rencontres qui ne peuvent s'exprimer qu'en une seule syllabe : « Ah. » ou « Waouh. »
Je conserve ces moments dans une boîte à souvenirs et je les revis longtemps après la fin du voyage.
Vivre une expérience, c'est créer un circuit d'histoires qui va de la tête au cœur, du sommet du crâne à la plante des pieds.
Je m'attends sans insister jusqu'à ce qu'une histoire ait complètement circulé dans tout mon corps.

--- Note de l'auteur

Il n'y avait qu'une seule raison pour laquelle j'ai fait tout ce chemin jusqu'à Schwabing, à Munich, en Allemagne.
Pour retrouver des traces de Jeon Hye-rin, un nom qui m'était particulièrement cher lorsque j'avais une vingtaine d'années.
À cette époque, la littérature n'était pour moi que douleur, blessures et mort, et Jeon Hye-rin, qui a mis fin à ses jours, était la personne qui incarnait le mieux l'image littéraire à laquelle je rêvais.
Il n'y avait pas que Jeon Hye-rin.
Des noms qui scintillent de douleur, comme Sylvia Plath, qui a mis sa tête dans un four à gaz, Virginia Woolf, qui a rempli ses poches de pierres et s'est enfoncée dans la rivière, et Emily Brontë, morte jeune de la tuberculose.
À l'époque, je n'avais choisi et aimé que ces prénoms-là.
Pour moi, c'étaient des gens qui ne quittaient jamais le soleil des yeux, même aveuglés par sa lumière, et des gens qui avaient tant à dire mais qui « ne disaient rien ».

--- Extrait de « Es-tu venu chercher Jeon Hye-rin ? »

Voyager m'a appris qu'il existe d'innombrables fenêtres sur le monde.
Ce qui m'a particulièrement fasciné, c'est le fait qu'il n'existe nulle part au monde une fenêtre qui soit « immobile ».
Chaque fenêtre s'ouvrait à son propre rythme.
Tout ce que j'avais à faire, c'était de rester assis au même endroit comme une bouée.
Puis, des milliers de mètres carrés de vignes, un coucher de soleil sur une plage, la lumière du soleil perçant l'obscurité, et des amoureux s'embrassant, se déploieraient sous mes yeux comme autant de cadeaux.
C'était agréable d'avoir cette longue période de stabilité.
J'étais bouleversée par la douceur du paysage et j'espérais que ma vie puisse elle aussi s'écouler harmonieusement sous la fenêtre de quelqu'un.

--- Extrait de « Toutes les fenêtres existent pour rendre la séparation compréhensible »

J'aime tellement voyager que dire, sans exagérer, que ce sont les voyages qui m'ont élevée ne serait pas une exagération.
J'ai fait pas mal de voyages depuis mon premier voyage en sac à dos, grâce à l'argent que j'avais économisé avec mon emploi à temps partiel à l'université.
J'étais toujours seule, et si je portais un sac à dos, c'était généralement pour un mois ou deux.
Quand on me demandait pourquoi je voyageais autant, je répondais en plaisantant : « J'ai quelque chose à trouver. »
Les gens me demandaient toujours ce que je cherchais donc, mais je me contentais de rire.
Parce que moi-même, je n'avais aucun moyen de savoir ce que c'était.
--- Extrait de « Du sac à dos au sac de couchage »
SPÉCIFICATIONS DES PRODUITS
- Date d'émission : 30 avril 2025
- Nombre de pages, poids, dimensions : 324 pages | 450 g | 129 × 198 × 20 mm
- ISBN13 : 9791194171560
- ISBN10 : 1194171567

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